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 Avoir le temps d'attendre / Libre

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Fourmilière. Mot me venant. Tant de pattes, tant de pas, tant de personnes filant, courbées, occupées, pressées. Bureaux. Fourmilière. Moi, une fourmi ? Jamais. Les fourmis croient avoir un but. Je sais n'en avoir aucun. Mon seul bon plaisir est d'attendre. Là. Sur ce banc. Sous cet arbre rabougri. Au milieu des titans aux innombrables yeux. Qu'en penseraient les Cyclopes ? Pas de sourire ! Tension, attention, observation. La petit Archibald qui scrute de ses deux petits yeux. Les visages, les postures, l'attention qui lui est portée. Tant se détourne vite, tant ne me voit même pas, tant... Ah ! En voilà un qui change de chemin. AH ! Pitoyable.

Travail, travail, c'est ce que j'entends dans leur marche hâtive. Travail, travail - moi, c'est quand je le VEUX que je travaille -. Et puis, il y a cette abominable bruit aussi. Tout petit. Minuscule. Sans valeur. Mais qui m'écorche les oreilles chaque fois qu'un faquin s'approche et que mon ouïe le perçoit. Le TIC, puis le TAC, et encore le TIC. Mécanique ou magnétique. Oh ! Et les petites alarmes ! Attention, tu vas être en retard, attention, ton temps t'échappe... Je suis CHRONOS, et JE décide quand il est TEMPS de COURIR pour rattraper le TEMPS. Qui leur échappera toujours pour la peine, nah ! Même si je le voulais, je ne pourrais rien y changer. PENSÉES PARASITES. Se recentrer, se re-concentrer ! Sur l'objectif. La raison de ma venue dans cette fourmilière de mortels insipides et de créatures jouant à leur farce.

Il viendra. En temps et en heure. Il viendra. Et je l'attend. Je l'ATTEND. Lui, elles, qu'en sais-je ? DESTIN, sa voix que je veux entendre, son regard que je veux faire mien... JE SUIS CHRONOS ! Sursaut de l'esprit, sursaut du corps, alors qu'un crétin se détourne. Va-t-en esprit faible ! Je suis un Titan, et j'ai le Temps pour moi. Alors j'attend. Ici, là, partout, tant qu'il le faudra. J'attend. Et il est possible que je perturbe, HA HA.

- Alors ! J'assène, acerbe, à la bigote plongée dans son journal qui approche de MON banc. Alors, tu vas me DIRE ce qu'il adviendra ? Parle ! Mon temps est PRÉCIEUX.
- Je-je vous demande par...
- PAH ! Haussement de nez dédaigneux. Tu n'es PERSONNE. VA-T-EN.

Vacille, se tord la cheville de stupeur - apprend à marcher avec tes chaussures, crétine ! - et s'éloigne d'un pas pressé. Je lui creuse dans le dos du regard avec agacement. Toujours pas. Jamais. Un jour peut-être. J'ai le temps. Combien renvoyé d'un seul mot acerbe, combien pour me prendre pour un fou, pour essayer de jouer à un jeu ? Combien dont l'aura me laissa l'espoir que... Pour n'être que déception ? Tant et tant. Mais j'ai le temps.

Mer 13 Juil - 23:11
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Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Tout était enregistré, écrit, comptabilisé, compté. Il fallait remplir les informations et signer les papiers, inscrire le montant plusieurs fois pour être certains de ne pas se tromper. Elle tenait la main de Christina, n’ayant pas emmené de poussette avec elle. Parfois, la petite réclamait ses bras, ses petites jambes épuisées. Mais malgré l’ennui de Nora, la petite Christina ne semblait qu’apprécier ce moment passé avec sa mère, elle aimait marcher à l’extérieur, s’arrêter dans un parc et même un restaurant. La jeune peintre ne pouvait que s’apaiser en posant les yeux sur le visage tout sourire de sa fille.

Elle se montra un peu moins patiente devant la travailleuse sociale, puis les fonctionnaires qui voulaient difficilement lui accorder cette aide financière à laquelle la mère aurait dû avoir droit. Elle ne comprenait pas leur condescendance, avait-elle vraiment l’air d’un escroc ? Peut-être était-ce ces nombreux voyages, son ancienne situation un minimum aisée en tant qu’artiste qui les rendaient septiques. Ses parents lui avaient permis d’emporter son art avec elle au Mexique et dans quelques pays européens, mais à présent ils étaient loin et ils pouvaient l’aider si le besoin y était, mais elle en avait assez de dépendre d’eux. C’est en soupirant que la mère sortit du bureau, la gamine lui reposant sur une hanche, elle la tenait fermement entre ses bras. Elle était fatiguée, à s’en frotter les yeux. C’était probablement l’heure de la sieste. Un son fort retentit, la voix d’une personne, en colère. Nora n’eut le temps que de voir sa fille se mettre à pleurer avant de comprendre ce qui était en train de se passer. Elle fronça les sourcils en regardant la scène, berçant instinctivement sa fille avant de s’adresser à la femme. "Vous allez bien ? " lui demanda-t-elle. Son talon avait brisé sous le pas malhabile, elle acquiesça et se dépêcha à partir, gênée.

La peintre rassura l’enfant rapidement avant de se diriger vers celui qui l’avait fait pleurer. Pourquoi avait-il crié sur cette inconnue ? Se connaissaient-ils ?"Un peu de gêne ne vous ferait pas de mal. Ça vous amuse de crier sur les femmes et de faire pleurer les enfants ? " Le confronter, ce n’était probablement pas une bonne idée…Peu importe, l’impulsion n’était pas contrôlable et Nora n’était pas du genre tempéré.

Jeu 4 Aoû - 3:44
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Stupeur : une mortelle ose ! OSE. Des yeux, du corps, de la voix, m'agresse et me répond. STUPIDE. PETITE. CHOSE. IGNORANTE. Peu m'importe le rejeton dans ses bras. Peu m'importe les inconnus alentours. J'attend. JE SUIS CHRONOS.

- M'amuse ? M'amuser à QUOI ? JE M'ENNUIE, SAUTERELLE, TU N'AS PAS IDEE.

Voix qui rugit, attentions attirées. Doux, Archibald, doux... JE SUIS ... ! Fusille des yeux les curieux, me lève, mains crispés sur ma mallette. Tête à tête avec l'imbécile. Dévisager, détailler, sans respect - je ne sens rien, mortelle petite FOURMI -. Voix qui tempête dans la tête. Encore une inutile, encore une perte de temps - temps dont je dispose pour l'éternité, mais gâché, encore et encore -. DESTIN. MOÏRES. PEU IMPORTE. Où sont-ils donc ? Réponses. J'aurais.
Esprit qui se fixe sur le présent. La femme.

- Quelle importance qu'elle geigne ? Elle encombre MES YEUX avec son inutilité et sa débilité. Mots qui giflent, qui violentent. Gratuits ! Mais toi alors, auras-tu une meilleure réponse qu'elle ? Que va-t-il advenir ? Que dois-je faire ?

Corps qui s'avance, veux écraser, s'imposer. Elle est sorti du néant qu'est ce monde, m'infligeant sa présence. Qu'elle serve en ce cas !

- Parle, petite chose. Quelque chose d'utile, qui ne soit pas futile ? Oublie donc l'autre, tu ne la reverras sans doute jamais, tant vous être nombreux dans cette fourmilière. Vous, nous, qu'en sera-t-il ? Vaste sujet, n'est-il pas ? Comprends-tu, perçois-tu seulement ? REPOND.

Quel immortel s'encombrerait d'un enfant ? Elle n'est qu'une mortelle sans gloire ni avenir, qui ignore sans doute tout de nous, notre monde, MON dilemme ! Aveugle et pourtant si bavarde, sourde et pourtant bien curieuse, ils m'ennuient, elle m'agace... Peu importe le CENACLE. Peu importe mon CRETIN de PSY !

Jeu 4 Aoû - 19:23
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Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Il s’ennuyait, alors, hypothèse confirmé, l’imbécile n’avait simplement rien d’autre à faire de son temps. Rien de mieux pour combler l’ennui que de crier sur les gens et faire pleurer les gamines. Nora se fichait bien de ses mots crus, qui croyait-il impressionner ? Elle fronça les sourcils, perplexe, elle avait simplement envie de rentrer chez elle et d’ignorer le fou du village. D’un instinct protecteur, la mère posa la main sur la tête de sa fille, qui semblait doucement reprendre son calme malgré le ton de voix élevé du fou. Elle ne comprenait pas encore totalement l’anglais, heureusement…Dire une chose pareille à un enfant était cruel, Christina n’avait pas besoin d’entendre cela.

« Vous semblez vous croire bien important. Mais regardez-vous, inconnu, vous parlez si fort que tout le monde vous regarde. Vous n’êtes qu’un fou dans cette fourmilière, un fou agressif, certes, cela vous réconforte-il d’avoir la violence en addition à votre folie ? Croyez-vous que vous soyez quelqu’un grâce à cela ? »


Imbécile. Sa fille était peut-être jeune et toute petite, mais elle avait un avenir et une mère pour la supporter. Christina n’allait peut-être pas être l’héritière d’une riche famille mais elle ne finirait certainement pas seule à hurler devant les étrangers.

« Vous êtes tout aussi petit. Mais pour elle, il n’est pas trop tard. Elle grandira et fleurira, vous, resterez ici dans votre hargne et votre colère. »
Réponse à sa question, bien peu pacifique, mais s’attaquer à l’enfant de Nora était un risque à prendre. « C’est ridicule de qualifier un enfant d’inutile alors que vous faites cela par ennui. Je ne crois pas que ce soit la définition même de la productivité. » Et elle pouvait se permettre de parler de systèmes de productions. Marx, dont elle avait lu les pages, elle ne l’avait pas toujours apprécié plus jeune. Lénine, Staline et Trotsky…Son amant. « Vous parlez d’utilité, mais si vous réfléchissiez à vos propos et à vos concepts un tant soit peu, vous auriez pensé aux fourmis et aux fourmilières qu’ils savent bâtir en quelques instants, même lorsqu’écrasés, vous auriez pensé à leur force. »

Sam 13 Aoû - 6:23
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Yeux qui roulent, se dévissent, grognement du fond, des tripes tordues, écrasées sur des rochers. Non non NON ! Bêtise, fausse, décalée. Comment leur parler alors qu'ils ne savent pas ? POURQUOI vouloir leur parler ? Pensée se voulant moqueuse, hargneuse, mais l'agacement est là, avec ses petits crocs, ses petites griffes, ses petites vilainesétreintes au cœur. Pitié ? Avoir pitié ? Pourquoi ?! C'est pour EUX que je MEURS !

- La fleur GROSSIRA, s'OUVRIRA, se FLETRIRA, voilà ! VOILA ! glapis-je à son visage révulsé par une sainte colère, cette défenderesse des larbines écervelées. Va au bout, au BOUT ! Quelle jolie image, heureuse ? Va au bout, jusqu'à VOTRE fin, la SIENNE ! Doigt désignant l'asticot larmoyant. Et la TIENNE aussi. Mais moi, je reste. RESTE. TOUJOURS. Les fourmis bâtissent puis quand la reine meurt, elles meurent avec elle. Quel bel esprit, quelle mort INUTILE ! Je suis REINE, OUVRIÈRE, SOLDAT, je suis TOUT et je ne meurs jamais ! A qui CROIS-TU PARLER ?!

Voix qui monte, mooooonte, glapit... ! Idiot. Épaules qui s’affaissent, figure qui se fripe, énergie gaspillée. Je la dévisage, cherche dans le moindre plis, le moindre creux, un intérêt. Mère. Mortelle. Jamais prié Aphrodite, ni aucune autre. Elle ne me connait pas. Muscle palpitant qui se ratatine, le rappel remontant à l'esprit : caché, je suis. Caché, je demeure. Caché, je meurs.

- L'ennui et la mort de mon esprit. Marmonne. Sans la clé, tu ne vois qu'un mur. Pourqui y'aurait-il quelque chose de l'autre côté ? Comment saurais-tu ? Productivité ? VOTRE problème. Je ne me targue pas de produire. Je SUIS, et cela suffit. Suffisait. Marmonne. Regard vague, vague reproche, abandon de la colère. Lassitude. J'ai été grand. Elle... Montre l'enfant. Ne le saura jamais. N'imaginera même pas. Toi, tu crois que je délire. Caquètement amer, confirmation. Folie ! Folie que la vérité ! Traite le lépreux de fou, il n'en voit pas moins que les autres sont aveugles.

Mouvement de main, d'une aile de papillons à la grâce de saucisson, en un vague geste pour balayer cela. Ne rien dire, s'étouffer avec, toujours. A nouveau je la regarde elle. Femme. Jeune. Mère. Et son petit qui a vécu si peu de temps. Brusquement, la vide me pèse, je me rassois, lourd et vanné.

- Suis fatigué... Je souffle.

Attendre. Espérer des réponses. Un espoir. Ne voir que d'autres raisons de ne pas en avoir.

Sam 27 Aoû - 6:04
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Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Si cet homme n’était pas atteint d’une schizophrénie aigüe, il devait être quelque chose d’autre de bien plus intéressant. Et si l’envers avait à y faire quelque chose ? Cela ne devait pas être si peu commun, à last end. Nora n’avait pas mis son nez dans le secret, elle ne savait pas l’ampleur réelle qu’il avait. Y-avait-il beaucoup de créatures ? Assez pour en connaître beaucoup sans le savoir ? Nikolaïs lui avait prouvé qu’il pouvait y avoir plus de personnes impliquées qu’elle ne le croyait. Mis à part la colère et les cris qui empêchaient la mère de calmer sa fille, il sembla s’épuiser de crier et exprimer une fatigue. La folie pouvait être philosophe, sortant de la bouche de cet inconnu. Lorsqu’il cessa ses hurlements, Christina daigna enfin taire les larmes que Nora essuya. Si, elle allait mourir, Christina aussi. À vrai dire toute cette histoire lui avait donné l’envie de se pendre. C’était la beauté de la vie, éternelle elle n’avait aucun intérêt. Il y avait un deadline, un délai et beaucoup de choses à faire avant la fin. Sauf qu’elle n’aurait pas dû revenir, non.


« L’humain est un animal qui s’organise dans un système de productivité. Cela peut se faire d’une manière ou d’une autre. En obéissant à des rois et des rênes, il se dirige vers le gouffre.  Si au contraire, on réfléchit, on peut créer tout autre système. Cependant, nous ne sommes pas des fourmis. Et les mots sont importants, significatifs, il faut honorer chacun de leurs sens...Mais on ne peut pas forcer quelqu’un à produire, s’il ne peut pas. »

Et lui oubliait d’y faire attention, dans ses insultes gratuites. La jeune mère posa sa fille par terre qui portait son attention sur Nora, se demandant pourquoi les bras n’étaient plus à sa disposition. Elle garda sa main dans la sienne prudente.
« Ils sont aussi des créatures qui s’accordent une intelligence, pourtant passionnés, nos sentiments prennent souvent le dessus sur la rationalité. »

Elle se pencha, faisant presque la grandeur de Christina à présent.
« Et la mort, » Commença-t-elle, arquant un sourcil.
« La mort est une chose que nous acceptons tous. Elle est naturelle et beaucoup moins que tragique. Bien que je ne prétende pas arriver à en être peu soucieuse. Mais vous, si vous n’êtes pas qu’un fou, qui êtes-vous ? » Elle le regardait dans les yeux, maintenant assis, c'était la seule manière de pouvoir croiser son regard.

Jeu 8 Sep - 2:19
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Regard vide sur cette femme aux mots creux. Petite fourmi qui y croit si fort... Lassitude d'être entendu mais incompris. Lassitude de hurler à la face d'un abîme d'ignorance. Lassitude de mépriser ceux dont je me languis d'être adoré. Ses derniers mots m'accrochent : moins que tragique ? Parole de mortelle, ha ! Naturelle, HA ! Nous l'avons définis, JE disais quand le temps venait pour eux. Plus maintenant. Rictus amusé et nostalgique.

- N'est pas universel ce que tu crois... Je finis par souffler. La Mort elle-même aurait son mot à dire sur la question, non ? Vague rire qui se dégonfle. Fou, fou, si le mot n'est pas le bon je me dirais... Prisonnier de mon Temps ! VOILA. Y comprends ce que tu veux, je n'ai rien de plus à dire !

Croiser brusquement les bras tel un enfant boudeur et détourner les yeux - je ne suis pas GÊNE -... Pour mieux m'affaler sur moi-même. La colère a besoin d'énergie. La fuite a besoin d'énergie. La VIE est énergie. Où est la mienne ? Mollesse d'un mort au souffle persistant. Je me love piteusement sur le coin de mon banc. Regarde mon dos, ADMIRE sa déchéance !

- Avant ta mort, il te reste du Temps. Ne gaspille donc pas le tien ni celui de ta fille pour discuter avec un fou. Va ! Moi, j'ai le mien en quantité, même s'il ne m'appartient qu'à peine. J'ai encore le droit d'attendre le Destin pour qu'il me donne la suite du programme. Et il se fait désirer le salaud. Je maugrée.

Dire du vrai qui sonne faux, parler à côté, délirer... Du moment que je parais fou et ne prononce pas les mots-clés, tout va bien non ?! Rentrer chez moi... Un thé... Du temps en quantité dans un carcan de mortel. Sombre pensée. Me recroqueville. Si petit Archibald dans son grand manteau...

Lun 19 Sep - 1:48
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Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Dommage, elle aurait cru avoir une rencontre plus intéressante, un peu, que celle des banquiers. Mais celui-là ne voulait pas discuter réellement, il avait juste vraiment besoin d’être en colère, de le passer sur quelqu’un. Avoir besoin de crier, elle comprenait, mais il n’y avait rien de productif à cette discussion. Elle haussa un sourcil et reprit Christina dans ses bras. « Je m’en fiche que ce que je pense ne soit pas une vérité universelle. Vos mots sont une attaque personnelle, personnelle sera ma réponse. »

Croyait-il la blesser en lui annonçant que sa fille allait mourir un jour ou l’autre ? Elle avait déjà affronté la mort, volontairement Nora se fichait éperdument de mourir aujourd’hui ou demain. Sa seule préoccupation était de ne pas laisser à son enfant une jeunesse en orphelinat. Heureusement aujourd’hui les sœurs ne s’occupaient plus des orphelins, si cela devait arriver, au moins Christina n’aurait pas à supporter les imbécilités catholiques.
« Bien, si tel est votre souhait, je m’en vais. Mais si un jour vous avez envie de faire autre chose de temps que de crier sur les inconnues, cherchez une Frida. »

Elle n’était pas sotte, il sonnait au moins comme une créature et ses propos transpirait le désespoir du délitement. Nora n’était toujours pas certaine de vouloir faire confiance à Nikolaïs, ni de son plan, mais elle était d’accord sur une chose avec lui, il était hors de question de voir mourir toutes les créatures, de voir se désintégrer l’envers. Et elle ne désirait pas le voir mourir…Le plus d’alliés il avait, moins il était risqué de combattre et les intérêts étaient toujours sujet à négociations.

Cependant, mis à part son nom, elle ne voulait pas s’associer publiquement au sorcier. Tournant les talons, Nora redressa la petite dans ses bras en quittant les bureaux.

(HRP- Du coup j'ai clos, ça me semblait pencher vers là, tu peux me contacter par mp pour la date etout? )

Mer 28 Sep - 4:07
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