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 Juste pour une fois (Eve)

Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Elle ne se fondait pas dans le décor, visiblement. Excentrique ? Beaucoup trop, on lui avait dit de porter un jeans et un haut simple, voir un débardeur. Elle ne savait pas trop où elle avait déniché ces amies qui l’avaient invitées à prendre un verre. Ah si, des étudiantes en arts, à la fraicheur innocente qui n’avaient encore aucune idée de ce qu’être une artiste signifiait. Étais-ce qu’elle arrivait à apprécier chez eux? Leur pureté, leurs regards plein d’espoir, de passion, qui ne se souciaient pas encore de nourrir un enfant, de payer un loyer. Cela la rassurait, mais en même temps, c’était un luxe qu’on lui narguait, lui présentant au bout du nez, inaccessible. Ils avaient pourtant su comprendre lorsqu’elle avait expliqué qu’elle devrait trouver une babysitter pour la soirée et planifier le tout à l’avance.

C’est avec beaucoup d’inquiétude qu’elle avait confié sa petite christina pour la première fois à cette personne qui acceptait de la lui garder pour la nuit. Elle irait la chercher le lendemain matin, à l’appartement de la jeune femme. Les cheveux châtains las sur ses épaules, elle avait enfilé une petite robe et un par-dessus coloré, puis les chaussures à talons, puisqu’elle le pouvait. Quelques poudres, de la couleur sur les yeux et elle était prête, bien qu’elle regrettât de ne pas avoir tellement de fleurs à se mettre dans les cheveux. Tant pi, une tresse traverserait cette tignasse, elle y épinglerait les fausses fleurs qu’elle avait, au risque d’être à la mode de l’an dernier.

Les jeunes filles arrivèrent, accompagnées de deux garçons, rien de bien étonnant. Nora s’était offert un gin, verre qu’elle ne termina pas immédiatement. L’époque où elle pouvait se permettre de revenir ivre à la maison n’était plus. Même si Christina n’était pas là, elle devait encore aller la chercher demain matin. Une bière de plus, cela n’allait pas faire plus de mal, non ? Vingt-trois heures, ils devaient s’en aller, où leur laissait-elle le choix, dans l’état où ils étaient ? Un taxi et les adolescents dépravés étaient déjà partis, c’était divertissant, mais la soirée était encore jeune. La jeune femme s’alluma une cigarette en regardant la voiture quitter le stationnement. Festoyer comme les jeunes le faisaient n’était pas vraiment pour elle, avoir autant d’amis non plus…Étais-ce sincère lorsqu’une rencontre devait impliquer de l’alcool ?

"Deux porn star, s’il vous plait."  
adressa-t-elle au barman après être revenue à l’intérieur. Son regard s’était arrêté sur cette jeune femme au teint si clair. Elle était mignonne, bien qu’un peu pâle à son goût. Elle aimait ses yeux sombres et cette tignasse bouclée, si longue. Sourire discret, regard qui n’avait rien à cacher. Elle déposa le verre devant la demoiselle. "Tu es seule, petite rose?" Les femmes étaient habituellement accompagnées, surtout lorsqu’elles étaient aussi jolies. "Fait gaffe, quelqu’un pourrait décider de te croquer."  La perversion des hommes, leur impulsions, instincts parfois violents qu’ils refusaient de prendre en charge. Ce petit pétale rouge avait intérêt à surveiller son verre. "Puis-je savoir ton prénom, petite pétale? "

Mer 3 Aoû - 23:57
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Pourquoi ? Pourquoi encombrais-je mon esprit de futilités ? Une si belle nuit m'ouvrais ses bras, pourtant la seule chose qui obsédait mon esprit était cette date fatidique, le 31 mars. Oh que le temps est long lorsque je ne tue pas, les préparatifs s'amoncelaient un peu plus jours après jours, amenant avec eux les fastidieux plans, les formalités diplomatiques et autres mondanités. Heureusement les enfants étaient présents pour faire divaguer mon esprit un peu plus loin de ce monde, m'accueillant dans celui de la maternité, mais ces petits démons ont une date de péremption, la nuit. Je devais donc me contenter de leur salvatrice présence chaque jour puis occuper mes soirées grâce à mes incroyables capacités, il est vrai que l'éternité est une malédiction. Mais cela passerait, je devais seulement trouver une activité pour me détourner de ces fantasmes incessants de destruction de l'ordre établi, je ne connaissais trop bien que deux choses effectuer une telle tâche.

La première, bien que fort amusante était également fort déconseiller en ces temps de discrétions, il nous fallait préserver l'image de marque de notre race, un meurtre brutale n'est jamais bon pour l'image. La deuxième option fut donc la privilégie en cette si douce nuit, il était temps d'aller socialiser avec les humains, peut-être même de sympathiser et plus si affinités. C'était moins exaltant que la chasse, mais se faire admirer pour ma beauté avait également son côté divertissant, la simplicité était de mise pour une telle sortie, je ne me dirigeais pas vers un gala, mais un bar. Ma robe type 19e siècle ne m'aiderait pas en cette situation, pas plus que celle du 20e, il était effarant de voir à quelle vitesse les modes changeaient. Mais ma garde-robe est fortement garnie, j'aime m'adapter à mon époque, c'est donc après de longues minutes de réflexion que je faisais mon choix.

Le trajet n'avait pas été long, la fraîche nuit me tenant compagnie alors que je marchais dans cette ville si pittoresque,  Last End n'est assurément pas Londres, mais elle possède un certain charme. Déjà les portes d'un bar se faisaient voir, ni trop chic, ni trop rustre, la perfection incarnée pour une telle soirée, il était désormais venu le moment le plus important de la soirée. Tel un appât je m'affichais au bar, attendant qu'un homme ou une femme se sente pousser des ailes et ne vienne me rejoindre, je connaissais leurs jeux de séduction depuis les années. Je pouvais essayer de profiter de leurs envies charnelles pour obtenir gratuitement des boissons, mais l'hypnose pouvait aussi très facilement faire cela, non, être à cette place ci était un symbole de mon pouvoir. Je pouvais sentir très clairement certains yeux se poser sur moi, dévalant ma longue chevelure de jais, me désirant comme ils n'avaient jamais désiré une autre femme.

Certains avaient essayé de m’aborder, de me séduire, aucun ne fut satisfait,  je n’ai pas pour habitude de frayer avec des êtres dotés de si peu de charisme. Pourtant rien n’est figé dans le marbre, il n’avait fallu que d’une voix, une voix au lyrisme particulier, enchanteur en un certain sens, de quoi piquer ma curiosité. Une femme se tenait à mes côtés, une boisson se tenait devant moi, la partie semblait avoir commencé, moi-même attendait quelques secondes avant de me tourner vers mon interlocutrice. Sa beauté était à la hauteur de sa mélodie, son habillement me plaisait également, un léger sourire se formait sur mon visage tandis que ma main rapprochait mon nouveau verre de moi.

-Je pense que le nom de ces cocktails me seront toujours incompris, ils ont au moins le mérite d’être originaux, contrairement à  mon nom, Eve Marsh.

Je portais le verre à mes lèvres, en sirotant une petite gorgée, profitant de ce moment pour observer avec attention ma compagne, reposant ultimement le verre à sa place.

-Je n’ai jamais goûté de porn star, le goût est satisfaisant et la couleur magnifique, mais bien moins que ma compagnie, je craignais de me faire croquer toute seule…

Une petite moue se formait sur mon visage, oh la tristesse et l'inquiétude pouvaient se lire sur cette expression exagérée, j'espérais que mon humour l'atteigne un minimum. Si ce n'était pas cela, ma beauté ferait certainement le reste, j'avais en effet sorti le grand jeu niveau simplicité, un jean déchiré, une chemise blanche et des talons. Ma main  se perdait dans ma chevelure, jouant lentement avec mes mèches alors que je continuais avec assurance ma conversation, ma voix se faisant plus douce, plus séduisante.

-Je dois avouer que tu n’es pas la première, ils n’étaient pas intéressants, j’ai dû les croquer, mais il est rare pour une femme de venir me voir, j’aime beaucoup cela.

Je m’avançais un peu, plongeant mon regard dans le sien.

-Quel est ton prénom, ma douce ?

Jeu 4 Aoû - 2:05
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Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Elle se permit de s’asseoir aux côtés de la jeune femme, croisant une jambe sur l’autre en prenant son verre en main. La paille se logea rapidement entre ses lèvres, lui rappelant le goût de la cigarette qui lui manquait tant. Elle ne pouvait plus profiter des plaisirs éphémères qui lui étaient acquis, avant d’avoir eu Christina. Et maintenant qu’elle n’avait plus cette obligation, dans l’instant, elle avait envie d’enfiler les cigarettes comme si cela pouvait faire passer le manque habituel. Elle échappa un rire, ou simplement un semblant de « hmph » rieur, un sourire au coin des lèvres. « Eve. » souffla-t-elle, amusée, dans son accent à demi-norvégien.[color=#66ffcc]« Les noms des boissons sont là pour permettre aux gens de multiplier les sous-entendus. Ils se plaisent à croire que leur humour leur apportera le succès. Mais je suis certaine que les barmaids vous diront qu’elles entendent beaucoup trop de remarques de mauvais goût. » À force d’entendre le même jeu de mot pourri, la même technique de drague chaque soir, elles devaient être lassées. Nora les plaignait, sincèrement.

« S’asseoir au comptoir c’est attirer toutes sortes d’oiseaux, y compris les plus ennuyants. Habituellement les gens qui y sont ne sont pas très difficiles. Je ne crois pas qu’une fille comme toi serais rentrée toute seule, à moins de le vouloir… »
Elle pointa le verre des yeux et du menton avant de poursuivre. « C’est un breuvage sucré, il n’est donc pas risqué de le trouver trop amer. » Le liquide descendait dans le verre, à mesure qu’elle prenait des gorgées entre les phrases. « Mon nom est Nora, petite pétale. Je suis une artiste, je peins, mais pour payer les factures, je suis modèle. » Un sourire amusé aux lèvres, elle laissa sa main libre attraper l’une des mèches de cheveux sombres, magnifiques boucles. « Je dois t’avouer que j’aimerais peindre une aussi jolie tignasse. » À l’époque, cela aurait marqué les gens de voir un modèle aussi joli sur un tableau. En nu, cela aurait choqué, ou amusé ceux qui savaient qu’elle collectionnait les aventures. La jeune mère laissa retomber la mèche en ne manquant pas de laisser ses doigts y danser pour plonger son regard dans celle de la vampire. «J’ai toujours aimé peindre les yeux sombres. »

Dim 7 Aoû - 5:22
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Je l’aimais bien, jolie, ne semblait pas affubler d’une bêtise sans nom comme la plupart des êtres de son âge, une femme entreprenante, elle avait le potentiel de me divertir en cette belle nuit. J’écoutais avec attention ses douces paroles, profitant du brun de ses yeux et de ses explications sur le mode de séduction des jeunes de nos jours, ces méthodes me paraissaient toujours autant étranges. Je ne suis pas un de ces vampires aristocrates ne sachant pas s’amuser, mais j’estime qu’un peu de grâce n’est pas une mauvaise chose lorsque l’on fait la cour à une dame. Mais ce n’était pas ceci le plus important à propos de ma compagne, en effet mon sourire s’agrandissait, se teintant de malice en entendant la profession de ma compagne. L’artiste me prenait par les sentiments, flattant mon égo avec ses promesses d’œuvres d’art sur ma personne, mais je ne pouvais rien y faire, j’aimais trop les artistes pour ne pas réagir.

-J’aime les artistes, ils ont une vision différente du monde que les simples êtres, je crains malheureusement de ne pas pouvoir te  proposer autre chose que faire un bandage à un enfant, je travaille à l’orphelinat.

Je ne quittais pas le regard de ma tendre artiste, arrêtant de jouer avec mes cheveux, amenant la main jusqu’à celle qui semblait prendre tant de plaisir avec ma « jolie tignasse ». Je ne me contentais que d’une douce et brève caresse tandis que je prenais à nouveau le verre en main, sirotant quelques gorgées de cette boisson. Le verre fut néanmoins rapidement posé, la boisson n’était pas la chose la plus intéressante de cette soirée, je n’avais pas attendu, m’avançant un peu plus près de la jolie Nora.

-J’aime être à l’avant, faire des rencontres exceptionnelles, mais ces hommes n’avaient aucune chance, je préfère les charmes d'une dame.

Mon regard avait brièvement quitté celui de ma compagne, venant se perdre sur ses lèvres, sur les lignes de son cou avant de revenir se plonger dans celui de la peintre. Le désir se faisait désormais sentir dans mes yeux, la faim, je la dévorais du regard, je pouvais sentir certaines têtes se tourner vers nous alors que j’approchais plus encore. Le voyeurisme était dans la nature des humains, pourtant cela ne m’empêchait pas de la vouloir, de désirer ses lèvres, le toucher de son corps, le rouge de son sang sur ma peau. Je pouvais à tout moment la prendre sur ce comptoir, c’était mon pouvoir, cette idée avait le mérite de me donner envie, il y a bien longtemps que je n’avais fait une chose aussi irrévérencieuse. Cette indécence faisait le tour de mon esprit tandis que mon visage remontait le long de son cou, effleurant du bout des lèvres cette enivrante artiste, me plaçant enfin tout près du lobe de son oreille.

-Vais-je être ta muse, ma douce artiste ?

Un simple murmure était sorti de mes lèvres, un murmure qui promettait tant de délices à cette jeune femme.

Lun 8 Aoû - 1:37
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Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Une vision différente du monde, certes, Nora avait toujours fasciné les gens par sa manière irréaliste de transcrire les images. Mais ses peintures étaient justes, à ses yeux elles l’étaient. Les toiles étaient le reflet de sa réalité, de ses émotions, de la douleur et de la solitude…Illustrer quelque chose d’aussi intangible que sensible. Comment définir la douleur ? Elle était abstraite, graphiquement, mais aucune sensation n’était plus vive.

Ce petit pétale était bien jeune, peut-être trop pour elle, pour son âme. Étais-ce la raison pour laquelle elle s’était toujours entourée de vieillards ? Nikolaïs n’avait pas loin du double de son âge lors de leur rencontre, mais elle n’avait jamais agi en petite adolescente de dix-huit ans, pas depuis l’accident. Jeune demoiselle ce serait donc, cette nuit, si elle daignait répondre à ses avances…Ça n’avait pas l’air bien difficile de la convaincre, pour l’instant, mais parler d’une peinture et la faire…Elle allait peut-être tenir ses promesses, par compassion.
« Je saurai à qui demander de l’aide si ma fille se blesse, alors. »
ria-t-elle un peu en s’appuyant sur le comptoir. « Il n'y a pas de honte à travailler avec les enfants. Je l'ai déjà fait, il y a longtemps...C'est payant, du moins, décent. Dévaloriser un service dont nous avons besoin pour les prochaines générations est égoïste et stupide.» La boisson descendait rapidement, par urgence de perdre ses inhibitions. Bien que la jeune femme n’ait jamais eu de difficultés à faire les premiers pas. L’un des certains avantages d’avoir un peu de cran.


« Mes toiles peuvent être très classique, Pétale, ou totalement anormales, dérangées. Serais tu offensée de voir un paysage teint par l’étrangeté ? »
De sa propre tête, de son cœur, les émotions se voyaient au travers des regards. La névrose, la tristesse, la colère derrière les larmes. Elle sourit au contact de son souffle contre son cou, elle n’était pas venue aussi près de son oreille afin de l’aider à mieux entendre, ses lèvres effleuraient son oreille et si Nora se retournait, elle pouvait facilement rencontrer les lèvres rouges du pétale.
« As-tu peur de l’étrange ? »
souffla-t-elle en tournant légèrement à la tête, assez pour rencontrer son regard, mais pas suffisamment pour lui voler un baiser.

Mais pas tout de suite. La jeune femme détourna le regard en baissant la tête pour regarder l’intérieur du sac à main qu’elle ouvrait. Elle extirpa la boite métallique où elle laissait ses cigarettes, en sortant une qu’elle tenait entre ses longs doigts, sans la glisser maintenant entre ses lèvres.
« M’accompagneras-tu ? »
Demanda-t-elle, avant de se lever.

Lun 15 Aoû - 3:52
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Notre contact avait été bref, léger, mais il annonçait de merveilleuses choses, la peintre était une intéressante mortelle, hors toute technique de séduction, son art m'intéressait, je n'avais jamais été un de ces esprits artistiques. Pourtant je maniais moi-même un art bien particulier, celui de la chasse, un art gravé dans la chaire et le sang, à quoi ressemblait donc cette étrangeté qui m'était promise ? Une femme qui savait s'affranchir des normes de ce monde pour, je voulais voir cela, mais la patience est une vertu, mon sourire ne dépérissait pas tandis que j'entendais la proposition de ma compagne. Quelques mots signifiants la montée à la phase supérieure, je m'étais donc retirée de son oreille, plaçant rapidement la paille de mon verre entre mes lèvres et le finissant d'une traite. Le contenu fut rapidement aspiré, me permettant de suivre la douce artiste, me tournant légèrement vers elle alors que je regagnais la sortie.

-J’ai pu contempler de nombreuses choses dans mon existence, merveilles, horreurs, mais aujourd’hui la peur n’a plus court sur moi, ton art sera néanmoins intéressant à observer.

Nous nous étions mises sur le côté de l’établissement, mais assez éloigner pour ne pas avoir à faire aux habituels déchets engendrer par l’alcool, l’air frais était une véritable bénédiction. Les lieux clos n’étaient définitivement pas mon fort, la nature avait toujours été une amie précieuse, un terrain de chasse idéale, une inspiratrice éclairée, je devais malheureusement me contenter du béton. Je fermais brièvement les yeux, profitant de la brise de la nuit, bien vite le crépitement du feu et l’odeur si particulière du tabac se faisait ressentir. Chaque artiste avait son absinthe le tabac était visiblement celle de ma compagne, cette chose ne m’avait jamais véritablement attiré, il pouvait m’arriver de fumer de temps à autres. Cela n’avait pas beaucoup d’effet sur moi, tout comme l’alcool, mon corps lui-même savait filtrer les effets néfastes de ces choses, je rouvrais mes yeux après un léger soupir amuser.

-Il est bénéfique de pouvoir décompresser, être mère n’est pas une chose facile, mais je n’échangerais cela pour rien au monde, tous ces enfants à l’orphelinat, ils sont tout à mes yeux. On me demande parfois pourquoi j’ai décidé de me vouer entièrement à eux, mais je ne peux pas imaginer ma vie autrement, je ne peux pas les abandonner…

Je fixais un point au loin, ne détournant pas mon regard tandis que mes paroles se tarissaient, une légère expression de tristesse pouvait se lire sur mon visage. Je ne pouvais pas les laisser tomber, pas encore, on pourrait croire qu'après si longtemps, mon cœur lui-même ne serait que froideur, pourtant la douleur semblait toujours aussi vive qu'il y a bien des vies. Je l'avais connu si peu de temps, mais rien ne pouvait me la faire oublier, un amour éternel alors que j'étais moi-même séparer d'elle jusqu'à la fin de temps. Peut-être était cela le prix de l'immortalité, celui de voir ma propre chaire m'être arracher, mais je ne gardais pas cette allure maussade bien longtemps, me retournant vers ma compagne l'air de rien. Je devais me libérer l'esprit et je savais exactement comment faire en ce moment si particulier.

-Aurais-tu la générosité de venir en aide à une dame ? Je n’ai pas pour habitude de fumer, mais j’ai envie de faire fi de ceci en cette magnifique soirée.

Mar 16 Aoû - 22:12
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Nora Edvardsen
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Nora Edvardsen
Elle se reposa contre la parroi de béton en laissant sa tête balancer vers l’arrière dans cette expiration grise. Elle aurait peut-être dû arrêter cette manie de fumer, beaucoup trop, maintenant qu’avec un nouveau corps elle n’avait plus l’addiction de la nicotine. Elle se souvenait du visage de ses parents lorsqu’ils l’avaient vus fumer pour la première fois, beaucoup trop jeune. En effet, si elle avait vu une adolescente s’enfiler des clopes à répétition comme elle le faisait, elle serait aussi inquiète pour sa santé. Mais Frida était bien plus vielle qu’une adolescente, malgré ce visage dans la vingtaine. Les ongles effleurèrent ses lèvres lorsqu’elle reprit le rouleau de tabac entre ses doigts longilignes.

Des airs innocents, une mignonne jeune fille mais qui ne parlait pas du tout comme une jeune femme. Cette Eve avait une maturité qui était celle de ceux pour qui l’enfance avait été arrachée. Certains humains avaient la malchance de se voir forcés à grandir prématurément, celle-là semblait refléter plus d’impureté que ce joli minois ne le laisserait croire, à première vue.

« J’étais très, trop selon certains, jeune lorsque je suis tombée enceinte de Christina. C’était inconcevable pour moi de ne pas l’avoir. J’ai toujours voulu avoir un enfant…J’ai eu des problèmes de santé et les médecins ont crus que je ne pourrais jamais porter un enfant. Je ne savais pas quand je pourrais avoir cette chance à nouveau, je ne regrette pas ma décision. Fumer comme je le désire me manque. »  


Elle s’apprêta d’ailleurs à lui offrir du tabac lorsque la jeune femme le lui demanda elle-même. La jeune femme sortit à nouveau sa boîte métallique de son sac ainsi que son briquet. Nora lui tendit le rouleau de papier et s’approcha pour ouvrir la flamme à l’extrémité des lèvres de la pétale. Les yeux sobres se plongèrent dans le regard de la jeune femme, l’humaine prit quelques secondes à arriver à créer la braise, sa propre cigarette tenant entre ses lèvres pincées.

« Avez-vous un enfant, Eve ? Ou vous contentez vous de l’orphelinat ? Après tout, côtoyer ces petites créatures chaque jour est aussi créateur de liens que de les élever. De plus, c’est ce qui est attendu de vous…Élever des enfants, alors que c’est le rôle de leurs parents. Blâmer un instructeur est si facile, mais faire ce travail est un autre défi. »  


Elle recula légèrement en rangeant son briquet, ais à présent, Nora était un peu plus près de la vampire. « J’aurais peut-être eu plus de facilité à percer en arts si j’étais restée dans mon pays natal, si je n’étais pas mère. Mais je ne sais pas si le bonheur dépend vraiment d’une carrière. »  Elle fronça les sourcils, c’était une loterie, une chance au hasard qu’elle prenait. Elle ne pouvait pas savoir ce qui la mènerait à être heureuse. Nora ne pensait pas à l’amour, elle qui n’avait eu que des amants. Peut-être en avait-elle déjà eu de Diego Rivera? Il lui en avait fait voir de toutes les couleurs, maintenant elle voulait vivre autre chose. Cette solitude si douloureuse qui était présente dans l’amour, était-ce normal ? « Il faut très peu pour qu’un enfant se sente abandonné. Mais vous devriez tout de même penser un peu à vous, prendre quelques jours de repos ne brisera pas votre lien avec eux. »  

Mar 23 Aoû - 2:30
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Juste pour une fois (Eve)
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