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 On a stormy sea of moving emotion [Pryam]

Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
Tell me More : Jumeau d'Howard - Fils de Pryam
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Morghann Earl
Morghann n’avait pas protesté lorsque son père l’avait retiré en arrière pour lui épargner ce qui se dégageait d’Anthony : il était la force qu’il lui manquait de le faire, de l’abandonner, pour préserver sa propre sécurité. Ses prunelles s’était posées sur Anthony qui se relevait et qui n’était plus lui-même. Ses mots le chagrinaient même s’il en ignorait toute l’ampleur et puis il vint à croiser les obsidiennes de son père, avec au cœur un mélange de répulsion et de reconnaissance. Le cadet peinait durement à encaisser le coup et il finit par un hurlement lorsque l’hiver explosa son bouclier pour le transpercer de part en part. La douleur lui parcourut l’échine jusqu’à devenir insupportable, agrippant son âme avec une férocité malvenue. Il n’y avait que son jumeau qui avait le droit de faire cela. La douleur lui brûla les sens, sa vision devint blanche, ivre de souffrance. Puis il y eut le silence et la perdition.

1er avril 2016, début de soirée


Il y avait du bruit à présent autour de lui. De l’agitation, les bruits sourds lui venaient étouffés. Un instant, il se crût à l’hôpital tant il percevait ce qui lui semblait être du jargon médical. Il bâtit des paupières pour s’habituer progressivement à la lumière, cillant lorsque la migraine vint. Il sentait le froid qui lui mordait la peau. Il leva lentement ses paumes de main au dessus de la tête. Bien soigné.  Il était donc bien à l’hôpital ou, tout du moins, ce qui s’improvisait de l’être. Faible, il les laissa retomber. Il reconnut la Khan qui s’était occupé d’Howard pendant son coma. Il lui adressa un bref sourire en guise de bonjour avant de sombrer à nouveau. Il ne s’éveilla à nouveau qu’en fin d’après midi, observa la nécromancienne blanche qui avait l’air inquiète à son sujet. Morghann ne l’était pas. Il se sentait même bien et ne comprenait pas la raison pour laquelle on ne l’avait pas mis dehors alors qu’il y avait bien plus amoché que lui en attente de soins.

En début de soirée, il n’avait pas entendu son père entrer dans la pièce, trop occupé qu’il était à essayer de reprendre contact avec son jumeau, vainement. Il n’y avait qu’obscurité où se trouvait Howard et il peinait à saisir pleinement l’âme gémellaire. La Khan s’était mise à lui expliquer l’objet de son inquiétude : le froid s’était agrippé à son âme. Voilà qui devait expliquer sa difficulté à se mettre en lien avec son frère. Il suivit le regard de la Khan qui s’était tue à la proximité de Pryam : « Père ! » fit-il en se levant du lit de fortune, un certain soulagement dans la voix que de le savoir entier. Il vint l’étreindre : son cœur était plus à la satisfaction des retrouvailles qu’à la rancune. Ce qui lui importait pour l’heure n’étaient pas ses agissements qu’il désapprouvait, mais de savourer la survie du Patriarche. La Khan s’était éclipsée devant la situation, n’ayant jamais vu, vraisemblablement, des Earls s’étreindre de la sorte. Sentant la raideur du Patriarche, il le relâcha, marmonnant une excuse qui se transforma en râlerie outrée : « Pardonnez-m… Bon sang mais qu’attendez-vous pour vous faire soigner cela ?! Que ça s’infecte ?! » Il comptait montrer à Victoria ses cicatrices de guerre pour lui prouver qu’il pouvait être, lui aussi, un viking ? Le médecin en lui protestait vigoureusement.

Il poussa un soupire et fit s’asseoir son père sur son propre lit. Il lui défit veste et chemise pour regarder cela de plus près.  Prenant ce dont il nécessitait, il entama de nettoyer la plaie et de la recoudre après l’avoir anesthésié localement avec les moyens du bord. « Que s’est-il passé exactement ? » demanda-t-il finalement. A l’exception de bribes des blessés et des soignants dont il allait faire également partie à présent, il n’avait pas conscience de la situation. Il s’enquit ensuite très rapidement de l’état de ses proches : « Comment va Howard ? Mère ? Anthony ? » Il se mordit la lèvre à l’évocation de ce dernier nom, se remémorant les derniers instants avant sa perte de conscience. Il s’était arrêté dans ses gestes, la voix légèrement brisée au souvenir de la tête d’Anthony sous la botte du Patriarche et ses suppliques de faire cesser : « Pourquoi lui avez-vous fait cela ? Pourquoi le torturiez-vous encore ? »

Ven 27 Jan - 19:14
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Pryam Earl
L'étrange sous la normalité : Je suis Sécrétaire Général du Cénacle, patriarche de la famille Earl.
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Pryam Earl
Patriarche Earl
Dire que les vingt-quatre dernières heures avaient été éprouvantes pour le patriarche n'aurait pas été un euphémisme et ce même en passant outre le douloureux "entretien" avec son cher et tendre ami germanophone. Pryam Earl aspirait autant au repos qu'il devinait dangereux d'y adonner son âme. Ne serait-ce pas un propice moment de faiblesse pour s'en prendre à lui ? La fatigue ne suffisait pas à écarter le sentiment de vulnérabilité qui le hantait, de plus en plus. De plus, d'autres inquiétudes et nécessités réclamaient son éveil.

Celui qui avait été le Maître du Secret pénétra dans la pièce, improvisée en infirmerie. Ils avaient pris le soin de ré-organiser le Cénacle, et le Siège des hautes décisions de l'Envers était désormais un microcosme voué aux survivants. Les partisans des Earl et ceux de Nikolaïs/Anthony étaient soigneusement séparés, certains bureaux s'étaient vus métamorphosés en serres artificielles, et cette salle de réunion était devenue une infirmerie. Le plus gros du travail avait dû être rondement mené par les Khan, l'endroit était relativement calme. Un lieu où le seul ennui était la survie des êtres… Peut-être était-ce un avant-goût de l'avenir qui les attendait. Il était bon de voir que cela pouvait ainsi fonctionner. Un tracas en moins.
Le visage du Lord était plus fermé qu'à l'ordinaire, ses lèvres résolument closes, son aura indiquant que nul n'avait intérêt ni à l'alpaguer ni à se mettre en sa route. Sa patience était usée, son pas sec et sa stature altière imposaient une détermination sévère d'en finir avec cette mauvaise journée à rallonge. N'eut-il point été sorcier, l'obsidienne de ses yeux se serait vu souligné de noir, pour une apparence embrassant davantage cette outre-monde qu'il aimait tant. Traversant l'infirmerie, Lord Earl se moquait infiniment des blessés qui pouvaient agoniser autour de lui, ne leur offrit pas même un regard. Pour quoi donc ? Il savait ce qu'il venait chercher, et l'instinct paternel lui offrait comme un chemin de petites lumières pour le guider vers son objectif.

De même, il fut à nouveau attentif aux sons dès qu'il le fallut. Morghann. De la glace dans l'âme. Ses poings vinrent planter ses ongles dans le creux de sa paume tandis qu'intérieurement il maudissait encore et encore Anthony. Et ses belles paroles, et son orgueil… Tout cela pour blesser son frère et assassiner l'Envers à petit feu de gel. Être enfermé dans le Hall des Ténèbres et privé de dessert n'était pas encore suffisant pour compenser les peines qu'il avait pu infliger. Debout, non-loin de la Khan, son fils chéri enfin présenté à sa vue, Pryam se moquait des manières, se moquait des apparences. La Khan aurait pu s'effondrer sur le sol sans qu'il la remarqua, occupé qu'il était à, déjà, par simple réflexe, songer au moyen de sauver, encore, sa progéniture. C'est qu'un tel cas ne lui avait jamais été présenté, ni d'expérience ni de lecture. S'il savait mettre les mains dans le cambouis et jouer des âmes, au point de lier la sienne à d'autres corps, au point d'en extraire certaines, pourrait-il seulement faire fondre cette glace ? Ou l'extraire ? Oserait-il seulement approcher l'âme d'un être aussi précieux que Morghann ? Anthony, Isha, et tous les autres… Ils n'étaient ses fils. Pryam se moquait d leur viol et de leur souffrance. Mais Morghann…

Morghann le prit dans ses bras avant qu'il ait pu voir quoi que ce soit venir. Inhabitué à une telle marque d'affection, le patriarche se retrouva raidi, sans comprendre ce qui lui arrivait, sans savoir comment réagir. L'affection, et le cri du coeur, ne le laissaient pas indifférent. Seulement, y répondre… Il ne savait pas comment faire. Les livres, surtout les siens, ne l'avaient pas préparé à cela, pas plus que ses précepteurs.
Son fils eut la pitié et l'intelligence de le comprendre, de lui épargner d'avoir à subir trop longtemps le malais d'une telle situation. Le regard que Pryam posa, lentement, sur sa propre blessure, était comme voilé. Oh, ça… Ce n'était rien. Les blessures du corps se soignaient bien facilement, même l'Endroit savait s'y essayer. Avec les Khan, avec le temps, ce ne serait bientôt plus qu'un lointain souvenir. Mais l'âme ? Morghann réalisait-il seulement la folie de la situation, du grand blessé qui voulait soigner l'égratignure ? Non. Ce devait être le choc. Allez, si cela pouvait lui faire plaisir, épargner un peu les blancs nécromants… Pourquoi pas. Le Lord se laissa finalement faire, retirant veste et chemise pour que son fils ait accès à sa plaie. Une bien vilaine plaie. Si la glace l'avait, de prime abord, joliment creusée, le temps l'avait souillée. Elle envoyait de régulier élans de douleur à Pryam, sitôt qu'il l'oubliait, sitôt qu'il se pensait capable de remuer son bras à loisir. Il grimaça à peine à l'anesthésie, puis lorsque son médecin s'occupa de nettoyer sa blessure. Victoria aurait été fière de lui. À voix aussi basse que grave, il répondit, calmement, posément:

"- Ta mère va bien. Le froid ne lui a jamais fait peur, elle le rejoignait pour le Solstice. Elle est très inquiète pour vous deux. J'ai envoyé Anthony réfléchir à ce qu'il avait fait en un lieu où nul n'ira le chercher." Il eut une sorte de soupire désabusé. Une douleur aux alentours de la partie anesthésiée de son épaule lui fit comprendre qu'il avait trop bougé. "Je ne l'ai pas torturé par plaisir." Du moins, pas que. Et puis, c'était si loin… Il ne ressentait plus cette euphorie cruelle. Ses mots paraissaient alors sincères. "On appelle cela la guerre, Morghann. Ils sont venus, armés, belliqueux, égorger les nôtres. Je ne voulais le tuer. J'ai cherché à le pousser à l'abandon. Imrinn MacLéod a tenté de m'en empêcher. Ses yeux sont rouges, désormais. Mais il est introuvable. Anthony n'a pas su contenir l'âme-énergie dont il voulait user contre moi. Le froid que nous ressentons est de son fait. L'extérieur est gelé. Totalement. Un froid que l'Endroit n'aurait pas dû connaitre, il ne sait le supporter. Le Secret a été révélé, diffusé sur tous les écrans. Austar est introuvable, ainsi qu'Elis. Nous sommes en train d'organiser le Cénacle pour tenir, le temps de calmer Fimbulvetr. Je peux t'assurer que collaborer avec Werner est pénible." Et… Il lui sembla avoir fait le tour de ce qu'il y avait à raconter/de ses malheurs/de leurs malheurs. Il n'en restait qu'un, mais un des pires: "La dimension de poche est devenue instable, certaines parties menaçaient de s'écrouler. J'ai envoyé des Hommes dans nos différents étages tant pour les consolider que pour retrouver nos disparus. Nul n'est encore revenu avec ton frère. Pas même Sarrafi, que j'avais envoyé à ses côtés avant la bataille. Mais n'as-tu pas un lien qui te permettrait de le contacter ?"

Ven 3 Fév - 14:33
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Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
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Morghann Earl
La plaie était répugnante. Si initialement, elle se trouvait être une blessure assez moche, l’avoir laissée se décomposer toute une journée était une sottise aux yeux du médecin. Certes, Pryam avait bien ses raisons pour avoir délaissé cette douleur de côté, mais bon sang ! Avec un Khan, ça ne lui aurait pas pris plus de vingt minutes et cela ne l’aurait pas empêché de réfléchir ou de donner des ordres ! Morceau de chair après morceau de chair, Morghann défaisait la nécrose des pans encore sains. Nettoyer le sang lui pris déjà quelques minutes avec le matériel mal adapté qu’il avait entre les mains. Désinfecter le tout laissa le temps au Patriarche de lui rapporter la situation que le fils cadet se mangea en plein visage. C’était beaucoup, et c’était violent, tant qu’il lui fallut plusieurs minutes pour ingérer et comprendre ce qui se tramait, surtout en ayant en première image sa mère nue courant dans la neige avec les siens pour Yule. Non vraiment, il n’avait pas eu très envie de se remémorer cette vision de sa mère, surtout quand des sujets aussi graves suivaient. Mais de toutes évidences, son père ne lui avait pas laissé le choix, si bien qu’il se figea quelques secondes dans son action pour chasser la nudité de sa mère de son esprit. Quant à Anthony, son esprit rebelle avait grandement envie de rétorquer à son père que lui, il irait chercher Anthony où qu’il soit. Ce n’était d’ailleurs pas que par rébellion ou par amour de cet aîné… Mais aussi une question de survie. Pour résoudre son problème d’âme gelé, il lui faudrait entamer ses recherches par un bout et poser ses questions au principal intéressé était une bonne piste pour avoir, à défaut de la solution, les prémisses d’une voie à suivre. Mais cela, son père l’entendrait-il seulement ? Laisserait-il Morghann approcher son frère pour le moindre entretien ?

Il n’eut pas le temps d’y songer d’avantage que l’horrible mot qu’était la guerre dans toute sa réalité lui était craché au visage, comme pour lui remettre les deux pieds sur terre. Et Pryam avait raison. C’était ainsi que cela se nommait et ainsi que le sorcier devait la comprendre, aussi douloureux que cela puisse être. Le combat d’Anthony avait mené à la guerre, qu’importe les blanches motivations qui l’y avait poussées. C’était le sang, les cris et les larmes. Quant à Imrinn et le destin de l’âme énergie… Il avait été au premier rang pour le constater mais il n’aurait pas réussi à être aussi pragmatique que son père pour décrire cela en des phrases courtes mais complètes. Il aurait voulu lui dire que ce n’était pas Anthony, cet homme qui s’était relevé pour détruire de la glace le Siège. Il avait eu ses traits, mais non… Ce n’était pas son aîné. De la même manière, il refusait catégoriquement d’admettre que c’était lui qui lui avait causé cette peine à l’âme. Il le niait, quand bien même il s’agissait d’une évidence. Il ne le voulait pas, il ne l’acceptait pas : en son cœur, c’était encore bien trop douloureux. Il se consolait à l’idée qu’il était encore en vie et que Pryam ne désirait le tuer. Qu’importe où il était, quelque soit sa souffrance, il vivrait et Morghann irait le chercher dès qu’il saurait où le rejoindre. Ses lèvres se scellaient dans un silence aussi attentif que pénible, ravalant sa rancœur qui revenait au galop.

Le Secret était révélé. Voilà qui devrait satisfaire la rébellion : l’aboutissement de leur désir plantait le décor avec fermeté et tout le flou que représentait l’inconnu. Les perspectives d’avenir se dessinaient, mais pour l’heure, le huis clos les condamnait au seul Siège et à un événement d’ampleur venu des raisonnances scandinaves. Les disparitions se comptaient, mais la réponse au sujet qui lui importait le plus ne semblait pas venir, brisant ses espoirs dans une alliance avec Werner. Terminant de nettoyer la plaie, Morghann ne pouvait qu’en comprendre que cette alliance est plus contrainte que désirée. Son père le lui avouait sans discourir. Une part de lui se rassurait à l’idée que la guerre ne devrait pas reprendre tout en s’inquiétant d’un éventuel coup de poignard dans le dos que l’allemand pouvait préparer. Qu’est ce qui avait pris à Anthony que de s’allier à pareille vermine ? Une fois propre, la plaie était plus facile à examiner, il allait pouvoir ressouder les tissus musculaires et la peau, un à un. Enfin la réponse au sujet d’Howard tomba, et avec elle, le lourd poids de le savoir encore en danger. Il cessa ce qu’il faisait quelques secondes, sa main tremblant bien trop pour un travail aussi minutieux. Il s’assit sur le lit, à côté de son père, pour reprendre de la stabilité à son ouvrage. Il se mura dans un long silence de réflexion. Sans savoir véritablement ce qu’il pourrait bien avouer à son père de ce qu’il savait. Il devait limiter les informations dont il disposait aux seules dont Pryam nécessitait, tout en veillant à ne pas laisser une brèche où son père pourrait s’engouffrer pour en savoir d’avantage. Un jeu mal aisé, et la vie d’Howard en mise qui le pressait à ne pas tergiverser.

Ses gestes étaient précis avec la concentration qu’il y mettait. Il releva ses yeux d’obsidienne qu’à l’entrée d’un infirmier que Morghann congédia rapidement : « J’ai besoin de bandages et d’une atèle d’épaule pour une immobilisation orthopédique. Et des vêtements chaud et propres pour mon père. » L’infirmier ne se fit pas prier. C’était parfois bon de porter le nom d’Earl. Il n’avait pas besoin d’insister : les gens faisaient ce qu’il voulait… Vite et bien de surcroît. Il reporta son regard sur la plaie dont il se chargeait en silence. « Howard a lié son âme à la mienne. C’est ainsi que nous communiquons. » Pas de télépathie mais un acte de magie à sa source qui réclamait une puissance que même les Patriarches n’osaient tenter au risque d’être frappé du syndrome d’Icare… Raison même pour laquelle Howard avait si mal résisté à l’âme fin Janvier et avait fini dans le coma… Et raison pour laquelle l’âme de Pryam avait été vendue par ricoché. Oui, Pryam n’en avait définitivement pas fini de sa mauvaise journée. « Je suis désolé.. Nous ne pensions pas que cela prendrait une telle ampleur, Howard était persuadé d’y parvenir sans heurts. » Et Morghann ne lui avouait pas qu’il en avait eu sa propre âme taillée en carottes râpées. Une julienne de légumes dont il se serait bien passé, eu égard de son instabilité, de sa fragilité depuis décembre. Son père n’avait pas à être d’avantage inquiété par la situation, cela concernait son intimité avec son jumeau et il ne comptait pas le mettre à jour.

« Je ne sais pas si c’est la fatigue ou bien… Cette glace dans l’âme mais je n’arrive pas… C’est obscur. Je le sens, faible mais là. Je sais qu’il est en vie mais je ne sais pas dans quel état. Pour être honnête, j’espérais qu’il soit rentré et que vous m’annonciez qu’il se reposait dans un lit, ici, un peu plus loin. » Rentré. Howard était parti et le manque d’inquiétude au sujet de ce départ témoignait que le cadet savait où il avait été. Mais il se referma à nouveau dans son silence, le temps de travailler correctement sur cette épaule et de laisser à l’infirmier le loisir de revenir, déposer le fruit de sa quête et de le seconder. Il lui fallut plusieurs longues minutes pour achever cela avec l’aide de l’infirmier qui le débarrassa de ses ustensiles souillés du sang paternel. Morghann banda l’épaule avec soin avant de congédier son assistant : il saurait lui mettre son atèle tout seul. Après un soupir, il finit par s’expliquer : « Howard voulait affronter Werner et s’armer en conséquence. » En définitive, cet affrontement n’avait pas eu lieu, tous les camps pris de court par Fimbulvetr. « Il cherchait Excalibur et… Je pense qu’il ne vous aurait pas cru si vous lui aviez dit ne pas l’avoir tant qu’il n’aurait pas constaté son absence de ses propres yeux. » Il serra les dents avant d’aider son père à remettre chemise et veste sans qu’il n’ait à trop mouvoir son bras estropié. « Il est possible qu’il soit toujours là-bas et… Vos hommes n’iront pas le chercher. » Seuls les Patriarches et Matriarches de tout temps avaient mis les pieds en ce lieu hautement sécurisé. Installant l’atèle, il immobilisa solidement le bras de son père. La famille Earl allait finir par avoir une réputation d’handicapés…

Lun 6 Fév - 15:26
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Pryam Earl
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Pryam Earl
Patriarche Earl
Le Lord ne put s'empêcher d'éprouver une once de fierté et de soulagement, à voir ainsi son fils donner des ordres. Brave garçon, il n'avait pas tout perdu de sa longue absence à l'étranger. Une part de lui était restée Lord, lui avait rappelé son rang et ce qui lui était dû. À moins que le retour de Johan à ses côtés y soit pour quelque chose ? Peu importait, tant que le résultat était là.
Pryam jeta un coup d'oeil à son épaule, se demandant si l'attelle serait véritablement nécessaire. Il comptait bien passer entre les mains d'un Khan, un jour… Quand il aurait le temps… Bon. Morghann avait raison, mieux valait lui immobiliser l'épaule. Cela éviterait ces douleurs qui le surprenaient de temps à autre. De même, les vêtements n'étaient pas de refus. Non pas que le Lord ait froid (l'admettre serait s'exposer aux moqueries et quolibets de sa belle-famille), mais se sentir sale n'était pas ce qu'il y avait de meilleur pour son humeur. De plus, cela éviterait que sa chère et tendre se sente obligé d'aller chasser un cerf (où donc ?) pour le vêtir. Le Lord en avait déjà fait l'expérience, et l'odeur de la peau de cadavre frais suffisait à lui couper l'envie de recommencer, malgré tout le plaisir que cela ferait sans nul doute à sa moitié de le voir porter le fruit de sa chasse.

Il était bien dommage que le patriarche soit si peu expressif. Son fils ne saurait donc pas sa fierté ni sa reconnaissance. Au lieu de cela, il ne pourrait que profiter de ce subtil mais présent froncement de sourcils, obscurcissant davantage le regard paternel, à l'explication du lien entre les frères. Oh, le Seigneur de l'Envers n'était pas né de la dernière pluie. Les liens se firent vite. L'exercice bien trop risqué, le coma d'Howard…

"- …C'est pour cela que vous avez vendu mon âme à Eurynome."

Qu'Howard soit persuadé d'y parvenir sans heurt, Pryam en doutait légèrement. Il ignorait quelle idée le consolait le mieux: celle que ses fils, ou au moins l'un d'eux, fut capable d'établir de façon précise les sacrifices à obtenir, ou celle d'une erreur de jeunesse qu'ils avaient rattrapée tant bien que mal. réciproquement, il ignorait ce qui l'abattait le plus, entre deux zigotos qui jouaient avec leurs âmes, et un fils qui acceptait sans souci de vendre celle de son père. Mieux valait sans doute ne pas y penser. Le mal était fait, il avait bien d'autres soucis désormais. Morghann avait déjà reçu sa gifle, et Howard son coma punitif. S'il fallait gratter un peu, et trouver du positif dans cette histoire, au moins ses fils avaient-ils le même sens de l'ambition que lui. Youpi. S'ils continuaient à en user aussi bien, l'Envers avait plus encore de souci à se faire. La mauvaise journée n'était donc pas terminée.

Comme si cela ne suffisait pas, cette foutue âme vendue ne permettait même plus au cadet de retrouver son jumeau. Cela valait la peine, tiens. Pris en charge par l'infirmier et par son fils, le patriarche eut tout le temps de ronchonner mentalement, tant après ses fils qu'après cette sale journée qui n'en finissait pas, lui annonçant à chaque instant que, pire encore que sa mainmise sur l'Envers, c'était l'Envers en lui-même qui partait tout seul en cacahuète, comme un grand. Techniquement, ç'aurait dû arriver depuis fort longtemps. Tant d'êtres différents, aux aspirations aussi chaotiques… Mais ses ancêtres avaient su les tenir en laisse. Lui, il serait sans doute le dernier. Une bonne partie de son égo et de son honneur souffraient de cette seule idée.

Il serrant les dents en entendant à nouveau le nom de Werner. Aussi bavard et expressif qu'à son habitude, il laissa Morghann l'aider à se rhabiller, malgré lui. Bon, trouver un Khan allait se faire plus impératif que prévu. Pas question de rester dans cette situation. Autant la blessure pouvait plaire à Victoria, autant ses nouvelles capacités de manchot risquaient fort d'attirer sa moquerie ou, pire, son mépris. Sans parler de l'embarras propre à sa situation, de la maladresse, et des regards de ses collègues. Comme disaient les jeunes, "ça n'allait pas le faire".
Mais plus tard, plus tard ! Là, ils avaient un autre impératif. Sitôt son attelle en place, le Lord reprit du poil de la bête, sous la forme d'un ordre:

"- Suis-moi. Nous allons le chercher."

Ils se seraient utiles l'un à l'autre, dans cette quête. Pryam en était certain. Et pas que dans celle-là, d'ailleurs. Le patriarche gardait son air digne, comme si l'attelle n'avait pas existé, comme s'il n'avait aucun handicap, aucun souci à déclarer. Sûr de lui, il s'orientait vers le fameux étage des artefacts, ignorant encore quels chemins étaient abîmés ou non. Passé un moment, à marcher "côte à côte" avec son fils chéri, après un moment et un peu de magie pour lui informer qu'ils étaient bien seuls, il lui avoua, sans se défaire de son allure habituelle:

"- Howard et toi avez mon soutien, et celui de mes équipes, dans la recherche d'Excalibur, si elle vous tient à coeur."

Pas plus d'explications. Mais il fallait que Morghann le sache.

Ven 10 Fév - 13:51
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Morghann Earl
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Morghann Earl
Morghann eut à peine te temps de refermer le dernier scratch que son père se relevait, visiblement d’avantage d’attaque. Nul doute qu’un Khan pourrait achever le travail médical que le sorcier avait débuté, le libérant de l’atèle, mais les guérisseurs étaient appelés à bien des urgences que cela pourrait sans doute attendre. Aussi rapidement, Pryam entama son départ pour retrouver Howard. Surpris par tant de promptitude, le fils eut tout juste le temps d’attraper sa veste au passage et d’emboîter le pas. A ses côtés, les visages se trouvaient souvent vers eux, avec respect très souvent, mais Morghann ressentait bien d’autres choses dans ces coups d’œil qu’on lui adressait. De tous, il avait été des deux seuls à s’opposer au Patriarche lors du combat que ce dernier menait contre le Réanimateur. Nombreux étaient deux qui auraient été jetés en prison ou tué pour moins que cela et Imrinn, l’autre être à avoir oser l’affront, en avait récolté ni plus ni moins qu’une malédiction. Si la traîtrise de Morghann était encore un fait peu connue, elle ne tarderait pas à se répandre. Et avec elle, son étrange présence aux côtés de celui qu’il avait trahi. Voilà qui allait faire parler et il serait probablement de bon goût de la part de Pryam de communiquer là dessus dès que les urgences seraient traitées.

Le Siège du Cénacle était un endroit immense, bien plus grand que toutes les rues de Last End à présent gelées. Beaucoup de la population se trouvait dans la Chambre du Cénacle ou dans le hall. Arrivés à des endroits plus reculés, tout juste déblayés par les équipes de chaque camp, la foule était plus éparse et rare. Tantôt que son père lui confia son soutien dans la quête d’Excalibur que Morghann porta une lui un regard intrigué : « Merci Père. » fit-il sans pour autant abandonner  l’ambiguïté de la proposition de son père. Elle était étrange et contraire aux buts que semblait poursuivre le Patriarche de leur famille. Le nécromant reporta ses prunelles noires sur le chemin qu’il empruntaient sans pour autant retirer de son esprit ce qui lui apparaissait comme paradoxal. Puis, tournant à droite dans un couloir, il osa finalement demander : « Père, pourquoi nous apportez-vous votre soutien ? Je veux dire… Si Howard trouve Excalibur et qu’il en devient le porteur élu... » Cela faisait beaucoup de conditions et peut-être que son père ne s’attendait pas à les voir toutes deux réunies. « Cela signifiera qu’il deviendra notre roi de plein droit. » Une anticipation de l’héritage et une destitution immédiate de son poste de Secrétaire Général au profit d’une nouvelle régence.

« Eu égard de cette perspective, je ne comprends pas très bien votre soutien. » Bien sûr, il y avait la possibilité de terrasser Werner. Mais honnêtement, Pryam n’était tout de même pas désespéré à ce point pour laisser fuir le pouvoir royal à des fins de trépas de cet homme ? Le Patriarche était monté sur le trône très jeune, et dans l’esprit de Morghann germait l’idée que celui-ci avait probablement fait le tour de ses fonctions et souhaitait se tourner vers de nouveaux horizons. C’était presque grotesque comme idée, assez inattendu. « Howard vous observe déjà avec suspicion… » Et Morghann était d’une honnêteté déconcertante à l’égard d’un homme qui en avaient tué plus d’un pour un affront moindre. « Si je lui fais part de votre soutien, il va devenir complètement paranoïaque. » Un sourire en coin à cette idée. Son jumeau avait ses manies et ses débordements dans l’excès, il n’y avait qu’à demander à Johan combien de pieds de persil il avait planté dans la neige pour en être perturbé mais pour le cadet… C’était différent. Il appréciait Howard même dans les choses étranges qu’il pouvait faire… Comme toutes les personnes amoureuses en définitive. Il s’aveuglait sur beaucoup de points au sujet de son frère pour le magnifier juste pour lui. Il s’arrêta dans leur marche, le sol devenait moins stable. Le plafond s’était écroulé et les murs bien abîmés. Des traits fantomatiques se dessinaient depuis Morghann avant de s’écarter et de prendre des formes humanoïdes. Cinq fantômes qu’il n’avait qu’à peine appelé à lui. Trois devaient être de parfaits inconnus pour Pryam, un lui serait familier : un homme qui avait travaillé pour lui et qui était mort lors de l’évasion du Réanimateur. Celui-ci s’inclina respectueusement devant le Patriarche avant de s’orienter, comme les trois autres vers les décombres pour y avancer en éclaireur et dégager ce qui pouvait l’être. Le cinquième fantôme leur faisait dos, observant les autres travailler à vérifier l’état du passage devant.

Même de dos, ce cinquième fantôme était reconnaissable. Une femme de petite taille mais dont le charisme et l’élégance en faisait une très grande dame. Ses cheveux noirs étaient parfaitement noués, ses vêtements fantomatiques étaient de très bonne facture, droits et lisses, et lorsque qu’elle observa son fils, Pryam, du coin de l’œil par dessus son épaule menue, ses yeux avaient la couleur des ténèbres les plus abyssales. L’expression sévère mais douce de ses traits en faisait une Earl dans toute leur splendeur, la digne épouse d’un Patriarche trop tôt trépassé. Elle même avait connu une fin prématurée. Elle reporta son attention sur la scène au devant d’elle, délaissant ce fils dont elle n’approuvait les choix mais qu’elle aimait plus que tout au monde. « Est-ce qu’il y a un autre chemin pour s’y rendre, Père ? Celui-ci n’est pas tout à fait stable. » Si oui, il vaudrait mieux l’envisager. Sinon… Il allait falloir trouver comment poursuivre.

Sam 18 Fév - 19:01
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Pryam Earl
L'étrange sous la normalité : Je suis Sécrétaire Général du Cénacle, patriarche de la famille Earl.
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Pryam Earl
Patriarche Earl
Pryam reporta son attention sur la scène au devant d'eux. Il n'avait pas besoin de voir sa mère. Pas maintenant, alors qu'il se demandait encore combien de fois ses ancêtres avaient pu se retourner dans leurs tombes au cours des dernières heures. Il les avait tant admirés, avant tant choyé leur oeuvre… Qu'avait-il à leur offrir, désormais ? Pas même de la fierté. Pas même le réconfort de savoir le Secret, ainsi que l'autorité de la famille, sacrifiés pour quoi que ce soit qui en vaille la peine. La présence de sa mère le lui rappelait. Ce n'était pas l'heure de telles pensées La façon par laquelle les Earl allaient redorer leur blason n'était pas encore à l'ordre du jour. L'un d'eux était en danger.

"- Non." Pas d'autre chemin. "Il est plus aisé de sécuriser et protéger un unique chemin."

Du moins, ce devait être la logique qui avait conduit au fait. Et quel gâchis… Que l'on tue des gens, certes, c'était ainsi que fonctionnait le monde des Hommes. Mais que l'on abîme les bâtiments, c'était là bien plus blasphématoire aux yeux du patriarche architecte. Les mortels étaient souvent éphémères, mais leurs oeuvres, elles, étaient bien plus éternelle, dotées d'un charme que seul l'art savait apporter. Leur destruction engendrait plus qu'une mort.
Pryam n'avait pas quitté les fantômes des yeux, tout en parlant. Surtout celui-là, celui qu'il savait avoir été entrainé loin de son corps par la main d'Anthony. Il savait que les mêmes regards qui s'étaient appuyés sur son fils lors de leur chemin auraient eu vite fait de tirer des conclusions d'une telle vision, s'ils avaient pu l'avoir. Et quels seraient leurs idées s'ils avaient entendu le Lord promettre son soutien à ses fils ! Ils s'imagineraient que le Lord trahissait ses idées. Ce n'était pas le cas. Le Lord ne se trahissait pas. Les autres le trahissaient déjà bien assez sans avoir besoin de son aide. Nikolaïs, peut-être, l'avait compris… Mais étrangement, ce n'était pas la personne à qui Pryam aurait souhaité dévoiler le contenu de son âme.

"- Ne me dis pas que tu as négocié ton soutien envers Anthony contre quelques fantômes…"

C'était l'hypothèse qui venait à Pryam. Il savait combien Morghann avait du mal à négocier, mais là, quand même, c'en devenait alarmant. Si Howard le choisissait en premier ministre, il allait devoir soit le former, soit déléguer certaines fonctions à un autre. Parlant d'Howard roi, il semblait bien que Morghann lui avait posé quelques questions. Sans détourner le regard, sans se défaire de son visage de marbre, le Lord y répondit à moitié.

"- L'origine de mon soutien, tu dois deviner par toi-même." C'était un ordre, et un conseil. Si comme Morghann l'espérait, Howard venait à porter l'épée, alors il ne pourrait se contenter de demander gentiment aux gens quelles étaient leurs intentions. Il devait commencer à les déduire. Mais pour cette fois, il l'aiderait. "Pensez-vous vraiment que nous sommes fondamentalement ennemis ?" Vous, les deux frères. Ils étaient assurément les ennemis de Pryam. Mais le Lord n'était pas le leur. Il était leur père. Il n'était pas celui qui s'était détourné de la famille pour Eurynome. Si les enfants Earl venaient à trouver Excalibur, deux choix s'offraient. Soit l'épée se refusait à eux, et serait un nouvel artefact pour soutenir un Nexus qui s'effondrait, soit elle s'offrait à l'un des fils, et permettait de plus d'avoir légitimement un Earl sur le trône. Cela convenait à l'actuel suzerain.

Le cri de Morghann fit sursauter son pauvre père, suffisamment pour qu'il en apprécie leur relative solitude. Les chefs ne paniquent jamais. Mais peut-être que là, au vu du cri, il pouvait paniquer un peu.

"- Quoi "Howard" ? Tu l'entends à nouveau ? Rah, mais explicite, bon sang !"

Et chez lui, la panique ressemblait énormément à de la colère. Une colère qui lui avait donné envie de secouer son fils comme un prunier. Une envie vite tue par la douleur dans son épaule. Une douleur qui vint ajouter à sa colère. Alors le patriarche ramena à lui des morts, puisant dans ses réserves autant que dans la magie alentours. Les morts furent enjoints à prestement mêler leurs forces à ceux de Morghann. Le pauvre palpitant du Lord n'était pas fait pour cette frayeur, et pour cette idée, bien plus horrible que mille défunts, selon laquelle le pire pouvait être advenu.

Dim 26 Fév - 15:31
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Morghann Earl
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