Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

Partagez
 

 Eve Marsh - The Good Girl

Invité
Invité



♜ NOM : Marsh, un nouveau nom pour une nouvelle identité, celui-ci me donne une aura de prestigieuse.
♜ PRÉNOM :  Eve, un prénom d’emprunt, une fausse identité comme tant d’autres au cours des âges, je me sentais seulement un peu biblique lorsque je l’ai choisis.
♜ NOM ETERNEL : J’avais un nom autrefois, je l’ai renié en même temps que mon ancienne vie, l’autre côté de ma bâtardise ne m’a jamais apporté quelque chose.
♜ RACE : Je suis une créature de la nuit, un enfant de la lune et du sang, la perfection d’un monde inexplicable, un vampire.
♜ ÂGE : J’ai arrêté de compter il y bien longtemps, je me présente néanmoins comme une jeune femme de 23 ans.
♜ DATE DE NAISSANCE : Je suis née il y a bien des jours, des mois et des années dans un temps bien différent de celui-ci, le quatorze février 1993 est néanmoins la date de naissance de ma fausse identité.
♜ PROFESSION : Je n’ai pas pu me résoudre à quitter ma mère en venant dans cette ville, elle qui dans sa générosité accueille toutes ces âmes en peine, ces pauvres enfants, seuls et non aimés. A eux j’accorde mon amour et ma miséricorde, eux qui sont purs et innocents, j’assiste donc Mina à l’orphelinat, m'occupant des enfants.
♜ PAYS D’ORIGINE : Le Royaume Unis a depuis ma naissance été ma demeure, que ce soit à l’apogée de l’Empire Britannique ou à sa déchéance moderne, j’ai souvent été peiné de devoir le quitter pour nos voyages en Europe.
♜ SITUATION FAMILIALE : Ma famille biologique a disparu de cette terre depuis bien des années, mais j’ai trouvé bien mieux, une famille de sang, je suis inconditionnellement dévouée à ma Mère. Moi aussi ait eu à ressentir plusieurs fois la joie de la parenté, celui d’engendrer un nouvel infant, bien que mon enfant le plus inoubliable restera éternellement mon premier, partit bien trop tôt. Je me souviendrais éternellement de la première vie que j’ai engendré, aussi brève fut -il dans ma vie d’humaine.
♜ TRAITS DE CARACTÈRE : Envers ma famille je ne suis que douceur, je les aime inconditionnellement et ne cherche que le meilleur pour eux, je leur suis loyale tout comme je suis loyale à mes amis. Mon amour se ressent aussi bien pour ma famille que pour toutes les innocentes choses de ce monde, les animaux et les enfants en particulier. J'essaye un maximum de garder toutes ces qualités relationnelles avec les humains, appréciant relativement le contact et la socialisation, la vie éternelle serait bien ennuyante dans le cas contraire.

Pourtant cela n’est qu’une façade pour la Bête qui sommeille, la créature de la nuit qui n’a qu’une envie, dévoré, j’essaye de la restreindre, mais il m’arrive encore de la laisser intentionnellement sortir. Bien que je dois avouer ne pas être la personne sachant le mieux contrôler ses pulsions, particulièrement celle de la colère, disons que ne vous ne voulez pas m’énerver.  J’ai toujours eu un certain plaisir à voir la vie s’échapper d’un humain, de sentir son sang m’irriguer, de voir la douleur et la peur dans ses yeux, être la prédatrice.

Je suis cruelle et impitoyable devant mes ennemis et ceux de ma famille, prenant du plaisir à les voir souffrir pour leur offense envers les enfants de la nuit. Nul ne peut penser s’opposer à notre parfaite espèce, tout comme les humains nous sont inférieurs, les autres créatures de l’Envers apprendront elles aussi leur place, certaines personnes disent que je suis orgueilleuse, je ne vois pas pourquoi. Après tout je sais pertinemment que j’ai raison, il est donc inutile d’essayer de tergiverser avec moi, que je garde tout contrôle sur la situation est une chose tout à fait normal, c’est même impératif.

J'aime ce qui est beau, même si ma définition de beau varie légèrement du commun des mortels, je peux autant apprécier un paysage idyllique qu'une sangsue ou une araignée. Je trouve la nature magnifique, particulièrement ses animaux les plus défavorisés, ceux qui ne sont pas aimés des autres, seuls dans cet immense monde, ma compassion s'étend même parfois aux humains opprimés. Les plaisirs de la chaire m'animent souvent, que ce soit par ma faim de sang ou d'autres rapports plus intimes, généralement avec la gente féminine, les hommes m'ont laissé de mauvaises expériences.

♜ OPINION SUR LE SECRET :  Bien trop longtemps notre sang a été persécuter par nos maîtres, les sorciers et leur Cénacle, ils se repaissent des ombres et des secrets pour consolider nos entraves. Ainsi ils nous dominent, ils exécutent, enfants après enfants, frère après frères, mais leur pouvoir est chancelant, ne tenant que grâce au secret, un secret qu'il nous faut mettre à jour. Exposé au grand jour, leurs manigances ne seront plus que nuages de fumées, ces êtres supérieurs ne seront plus que faibles corps sur lesquels nous nous repaîtrons. Mère a raison, c'est ironiquement la lumière qui nous élèvera, car de toutes les créatures de l'Envers, nous sommes les plus parfaites, les humains ne pourront que nous admirés.
♜ CRÉDITS : Rosewins




♜ LIVE :






Il est dit que les miroirs peuvent refléter l'âme d'un individu, qu'ils expriment ce qui est au plus profond de lui, sa beauté comme sa laideur, qu'en est-il donc des sans reflets ? De ceux marchant à la lueur de la lune, de ceux dont la lumière elle-même à refuser le droit à une chose aussi simple qu'une ombre. De ceux qui ne peuvent pas voir une prairie ensoleillée ou une magnifique aube, ceux-là n'ont pas de reflets, marchant dans l'ombre pour l'éternité, notre âme ayant disparu dans le néant. Je ne me souviens plus de mon reflet dans le verre, bien que je n'avais jamais apprécié me contempler dans une glace ou dans l'eau, la honte est une force puissante. La honte d'être faible, seule, différente, rejeté par les siens, j'avais toujours été à l'orée de deux mondes, une abomination dont ma mère ne pouvait tolérer la vue que grâce à l'alcool.

Je comprends aujourd'hui que ce n'était pas à cause de moi qu'elle s'éloignait, mais à cause de sa propre faiblesse, elle qui avait émigré dans ce si grand empire. Tout avait pourtant si bien commencé, elle avait de l'espoir, son mari en avait, le début d'une grande histoire dont l'encre fut rapidement écrite dans le sang. Il était marin et elle se cherchait encore, il fut bien vite poignardé dans une rixe mortelle suite à son arrivée à Chinatown, ils rêvaient de fonder une famille, un rêve mort avec lui. Seule dans cette grande ville de Londres, il ne lui restait rien, l'espoir était un bien cruel maître, se jouant de nous au moment le plus opportun. Ainsi alors que sa dignité elle-même ne devenait plus qu'un lointain souvenir, elle se décidait à vendre son corps, essayant comme tout humain de survivre comme elle le pouvait.

Une beauté exotique telle qu'elle ne pouvait qu'attirer la convoitise parmi les prostituées de Chinatown, je me suis un temps demandée, quel homme, quel homme n'avait pas été assez prudent ? J'ai jamais obtenu de réponse, était-ce un roturier ? Un marchand ? Peut-être même un noble, tant de possibilités aussi excentriques avaient défilé dans ma tête lors de ma morne enfance, mais le résultat restait le même, ma mère était tombée enceinte. Ma vie n'avait pas été facile au milieu de cet environnement, la pauvreté, une mère passant plus son temps à vendre son corps et à boire que de s'occuper de sa fille unique.  Mais l'existence m'avait également fournit un magnifique bonus, celui de la bâtardise, que ce soit à cause du statut hors mariage de ma naissance ou du mélange des races, j'étais une bâtarde. Etre rejeter par deux communautés n'est pas une chose facile pour un enfant.

J’avais essayé toute mon enfance de ne pas prêter attention aux regards, aux commérages, j’étais une honte à tous les plans, une honte laissée seule en ce vaste monde. Mais j’étais forte, les gens ne voulaient pas de moi ? Soit, je me débrouillais très bien toute seule, je n’avais aucune éducation ? Soit, j’allais trouver mes propres talents pour moi aussi survivre, ceux si étant principalement la mendicité et les petits vols, mais au moins je savais me débrouiller. J’évitais ainsi autant que je le pouvais ma mère, me contentant de ramener de l’argent tout en préservant notre accord tacite de non interférences dans la vie de l’autre. Je ne vivais pas dans l’opulence, mais ma maigre subsistance m’offrait au moins la liberté, pourtant rien ne dure dans ce monde, j’avais quinze lorsque ma mère mourait, terrasser par la maladie. Étrangement je fus bien plus affecter par cela que je ne le pensais.

Pour la première fois de ma vie j'étais véritablement seule, nous avions beau ne pas être les meilleures mère et fille de l'existence, je m'étais habituée à sa présence. Mais le véritable problème était financier, j'étais désormais toute seule pour entretenir notre foyer, il était peut-être misérable mais je comptais le garder, j'ai donc essayé de me mettre à la couture. La mendicité ne suffisait pas pour entretenir mon lieu de vie, je me suis donc mise à la couture, cela n'avait pas marché, j'avais du essayé des dizaines de choses différentes avant de me résigner. Je n'étais pas assez bonne, pas assez éduquer, pas assez talentueuse, les gens le savaient aussi, il n'avait pas fallu longtemps pour que je me fasse accoster par des hommes. Ils étaient membres de ces bandes de criminels, ceux qui contrôlaient toute la vie dans ce coin de la ville.

Je les avais déjà vu chez moi, parlant à ma mère, leur offre était simple, je pouvais travailler et pour eux et j'étais sûre de ne pas avoir faim ni froid, de pouvoir rester ici. Ce n'était pas une d'offre que j'appréciais, connaissant pertinemment quel était le genre de travail proposer, j'avais donc poliment décliné, cherchant autre chose à faire. Pourtant je revenais vers eux dans ma seizième année, ayant autant perdu l'espoir que ma mère il y a fort longtemps, je pouvais sentir la satisfaction derrière sur leur visage. Je m'étais sentie sale, seule, bientôt même la notion d'amour propre ne voulait plus rien dire pour moi, la fière enfant n'était plus que l'ombre de soit même, une ombre à louer. Ceci dura des jours, des mois, des années de dégradations et d'humiliations, c'est alors qu'un événement chamboulait ma vie, le destin avait bien dû s'amuser en voyant à quel point la mère et la fille se ressemblaient.

Je tombais moi aussi enceinte lors de ma 19e année, certaines personnes subissent d'innombrables maladies telles que la syphilis, moi je subissais la grossesse, c'était du moins ainsi que je le voyais. Un acharnement de l'Univers sur ma personne, en effet lorsque mon ventre devint un peu trop rond, je ne pouvais plus exercer mon activité, me retrouvant à nouveau dans la faim. Il ne me restait plus qu'une seule option, à nouveau la mendicité me tendait les bras, pourtant cette fois ci je n'étais pas seule, quelqu'un était venu pour me sauver. Peut-être était-ce à cause de ma bouille d'ange, de mon charme légendaire ou bien tout simplement de mon gros ventre, mais une femme s'était arrêtée pour moi alors que je perdais définitivement tout espoir. Je me disais que j'avais eu raison de ne pas tout de suite retourner chez moi en ce début de soirée, j'allais obtenir un peu d'argent, j'ai eu bien plus.

Cette jolie femme voulait que je la suive chez elle, je n’avais pas eu une seule seconde confiance en ses paroles, pourtant je ne pouvais pas me résoudre à lui dire non. Son regard semblait dégager un véritable charme hypnotique alors que je me décidais finalement à lui saisir la main et à la suivre, nous étions sous peu chez elle. Je me souviens encore du sourire qui ornait mon visage alors que l’on me tendait un véritable repas, Je ne pouvais pas y croire, pourtant quelqu’un m’aidait véritablement. Cette femme me donnait une chance de m’en sortir, aussi peu éduqué que je l’étais, elle m’offrait de devenir sa servante, une offre que j’acceptais sans hésiter. J’avais l’occasion d’enfin vivre correctement aux côtés d’une grande dame et de sa famille, ils étaient un peu étranges, mais je ne pouvais pas refuser une telle opportunité.

Les mois passaient, je servais du mieux que je le pouvais avec ma condition ma maîtresse, elle n'était pas comme les autres personnes, elle était aimante, attentionnée, elle s'intéressait à moi. Je ne lui avais que dit la vérité sur ma vie, bien qu'elle restait évasive sur la sienne, je me sentais libérée, appréciée, nous passèrent de longs mois ensemble à voyager à travers toute l'Europe. Puis vint le jour fatidique, celui qui changeait une deuxième fois ma vie, j'avais bien cru que la mort me tendait ses bras alors que je vivais une si douloureuse expérience. Mais ceci ne comptait pas au final, tout ce qui importait était cette toute petite vie déposer entre mes bras, mon enfant, toute appréhension que j'avais eu jusqu'ici avaient disparu. Il avait été difficile de concilier mon emploi et ma famille, ma maîtresse avait d'étranges habitudes, ne sortant que la nuit ou ne voulant pas de miroir.

J’étais heureuse, véritablement heureuse, ceci ne pouvait donc pas durer éternellement, mon bonheur a duré à peu près six mois, peu de temps après le passage à ma vingtième année, le sort s’acharnait à nouveau sur moi. La vie ne voulait qu’une chose de moi, ma solitude et ma souffrance, je réalisais cela tandis que la voyais un peu plus dépérir jours après jours, cette vie qui avait grandi en moi. Mon maigre espoir n’avait servi à rien, mes pleurs eux aussi étaient inutiles, ma petite fille n’était plus, emporté comme ma mère par la maladie. J’avais beau supplier le Seigneur de faire quelque chose, de tenir son petit corps entre mes bras, de serrer cette minuscule main comme si ma vie ne dépendait. Mes appels restaient sourds, j’étais seule et ma maîtresse ne pouvait rien pour moi, j’étais juste vidé de toute substance, comme si ma raison de vivre m’avait été retiré.

Perdre un enfant est une douloureuse expérience, je ne m’en suis pas remise, malgré les efforts que je déployais pour rassurer ma maîtresse, je ne m’en sortais pas. J’en eu la preuve lorsque je me tranchais les poignets sur mon lit, me laissant aller vers un monde meilleur, en tout cas moins horrible que celui-ci. Je me souviens encore du sang, tellement de sang, de ma vision se brouillant doucement, des voix que j’entendais, quelqu’un s’inquiétait pour moi, mais il était trop tard. C’est avec lenteur que je fermais les yeux, me préparant à mourir, pourtant tout ce que je senti fut une douce étreinte et un liquide m’étouffant presque. J’ouvrais rapidement mes yeux à cause de la douleur, une douleur si intense qui semblait s’incruster dans chaque once de mon corps, ceci semblait avoir duré une éternité.

Mais tout s'arrêtait, faisant disparaître la douleur une bonne fois pour toute, tout ceci était si étrange, mes coupures s'étaient refermées d'elle-même, je me sentais vive, dynamique. A mes côtés se trouvaient ma maîtresse, nous n'avions pas beaucoup eu le temps d'échanger alors qu'une nouvelle sensation se faisait ressentir, à mesure que la Faim grandissait en moi. Cette faim était semblable à nulle autre, dévorant mes entrailles chaque seconde où je ne me nourrissais pas, la pensée de me nourrir m'obsédait, c'est donc avec douceur que ma maîtresse saisissait ma main. Elle m'avait ensuite amené dehors, au plus profond de la nuit, déjà les sons et odeurs m'harcelaient, pénétrant avec fracas dans mon esprit, mais elle ne me lâchait pas, m'amenant dans une ruelle éloignée. C'est là que je le vis, un jeune homme en parfaite santé, en effet son cœur battait parfaitement, pompant le sang telle une mélodie céleste.

Je ne réfléchissais plus, ne pouvant que me concentrer sur ses battements, sur son odeur, mes pas me portant tout seul vers sa personne, m’avait-il sourit ? Avait-il vu ce qui arrivait ? Je ne l’ai jamais su, il n’a pas eu l’occasion de crier, mes crocs se plongeant dans sa gorge avec une violence animale, je me nourrissais de lui, me repaissant de son sang. Cela n’avait pas suffi alors que je me mettais immédiatement en marche vers ma prochaine victime, puis la prochaine et la prochaine, ce n’est que lorsque mon corps tout entier s’imbibait de leur sang que je reprenais mes esprits. Ma panique n’avait pu être calmé que par le doux contact de ma nouvelle mère, la notion était étrange, mais coulait de source, j’avais toujours senti un lien avec elle. Mais ceci avait considérablement changé, je me sentais véritablement connecter à elle, comme si le dernier rouage de mon existence avait été trouvé.

Sa présence m'apaisait, me réconfortait, bien des choses s'expliquaient alors qu'elle me contait ma nouvelle condition, j'avais mis du temps à pleinement accepter la situation, je n'étais plus humaine. Je me sentais coupable, non pas d'avoir tué ces pauvres gens, mais d'avoir aimé cela, d'avoir exulté chaque instant où leur vie quittait leurs fragiles corps. J'étais également en colère contre ma Mina, elle m'avait volé la mort que je cherchais et m'avait forcé à devenir ce que j'étais, pourtant cette colère paraissait si illusoire, comme si elle était une formalité. Une manière pour mon esprit de déculpabiliser mon esprit de la jouissance qui allait arriver, bien vite je pardonnais à ma mère, la suivant non plus comme sa servante, mais comme sa fille. Elle m'avait véritablement présenté au reste de sa famille la suivant elle aussi, mes nouveaux frères et sœurs, elle m'avait aussi apprise à être une créature de la nuit.

La Faim n'était pas facile à contrôler, mes pouvoirs également, pourtant tout paraissait plus facile avec Mina, elle était ce que j'avais toujours souhaité dans une famille. Amour, compréhension, elle avait tant de qualités, comment une telle personne pouvait t'elle aussi être un monstre buveur de sang et de vie, comment moi-même pouvais-je l'être ? Pourtant je l'étais, j'exultais chaque seconde passée à me nourrir, j'exultais de ressentir tant de pouvoir, tant d'amour, j'étais enfin maîtresse de ma vie, j'étais parfaite. Ainsi au fur et à mesure des années, alors que certains quittaient ma mère pour vivre leur propre vie ou pour la renier, je restais à ses côtés avec les autres, les indéfectibles soutiens de Mina Harker. J'avais à nouveau connu le bonheur d'être mère à plusieurs reprises, propageant ma condition à d'autres mortels, les baignant dans la nuit et le sang comme moi-même j'y avais été baptisée.

Eux aussi partaient faire leur nids ailleurs au bout d’un moment, je ne leur en voulais pas, j’aime profondément mes infants, ils peuvent se débrouiller seul avec ce que je leur aie enseigné. Je pensais cela, jusqu’au jour où je le ressentis, cette vive douleur dans mon esprit, j’avais chanceler, manquant de tomber au sol, il n’était plus là, il avait disparu. Un de mes infants avait disparu de la surface de cette planète, je pouvais clairement le sentir, je ne savais pas comment, mais il n’était plus, la souffrance m’habitait. Cette souffrance se transformait bien vite en colère, je refusais l’éventualité d’avoir à nouveau perdu un enfant, mais tel était le cas, mon repas ne fut pas agréable pour ma proie cette nuit-là. Je comprenais désormais ce que ressentait ma mère à chaque fois qu’un des nôtres disparaissait, je pus moi-même ressentir à nouveau cette sensation au cour de mon immortelle existence. Peu importe la génération d’infant, cela animait toujours autant la même haine en moi.

J’apprenais à mes infants à être plus prudent encore, je devais également apprendre à être plus prudente, il m’arrivait encore bien trop souvent de me laisser perdre le contrôle. La Faim avait toujours été plus difficile pour moi à contrôler, non pas car je n’y arrivais pas, mais car j’avais envie de me laisser submerger par elle. Il est agréable d’être une telle bête, puissante, chasseresse, une horreur de la nuit se repaissant de la vie elle-même, mais je devais me contenir pour la sécurité de toute ma famille. Bien que je trouvais au début ridicule le projet de ma mère de penser pouvoir cohabiter avec les humains, je l’ai suivi dans son plan, allant avec elle et d’autres membres de notre famille dans cette ville qu’est Last End. Nous étions des créatures de la nuit, jamais le monde ne nous accepterait tels que nous étions, ils ne se verraient que comme ils sont, inférieur sur la chaîne alimentaire.

Ce n'est pas que je hais ou méprise particulièrement l'être humain, il sait être fort divertissant et je me suis pris plusieurs fois à avoir de l'affection pour eux. Mais le loup ne culpabilise pas à l'idée de dévorer l'agneau, l'humain lui-même élève et aime ses élevages avant de lui passer au hachoir et les dévorer, c'est le cycle naturel. Bien que je fasse véritablement des efforts par rapport à ma jeunesse, se faire traquer et assassiner pour mes actes n'est pas véritablement une de mes passions. Désormais je respecte la nourriture, prenant seulement ce dont j'ai besoin sans la tuer ou trop l'abîmer, enfin la plupart du temps. Je ne peux pas traîner à seulement m'occuper de toute façon, je dois assister ma mère dans ses projets de révélation. Je donne un peu plus de crédit à son plan en voyant toute cette mode des vampires parmi la gent humaine, toute cette admiration qu'ils ont pour notre espèce.

Même si la principale raison reste le chamboulement de l’ordre établi, je n’avais jamais vraiment pensé à la politique en profondeur avant mon arrivée dans cette ville. Avant d’avoir vu le véritable mal qui rongeait l’Envers, ces sorciers me dégoûtaient de plus en plus, ils étaient le bras armé et dirigeant de ce Cénacle corrompu. Je n’ai aucun respect pour ces engeances, leur contrôle absolu pour servir leur propre intérêt dans notre souffrance ne durera pas éternellement, c’est là que vient en marche le plan de Mina. Le Cénacle sombrera comme toute institution se nourrissant des ténèbres et du secret pour subsister, en l’exposant à la lumière du jour, surtout que j’ai connaissance de l’alliance de Mina et du Réanimateur. Je ne sais pas quoi penser de lui, mais il combat nos ennemis et ma mère lui fait relativement confiance, je lui accorde donc le bénéfice du doute, nous combattrons et vaincrons ensemble.



♜ JOUEUR : Oz3264, j’ai commencé le rp il y a 4 ans environ, mais j’ai fait une pause après un an, je n’ai repris le rp que depuis juillet de l’année dernière. J’aime beaucoup étudier l’histoire, les mythologies et religions, bien que je reste une amatrice, je vous ai connu grâce au partenariat avec Solemn Hour. C’est le grand éventail des possibilités au niveau de la création qui m’a attiré et puis j’aime bien le contexte et le lieu où se situe l’histoire.


♜ JE RECONNAIS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DU RÈGLEMENT ET M'ENGAGE A LE RESPECTER : Eve Marsh




Ven 24 Juin - 6:12
• • • • • •
L'Oracle
L'étrange sous la normalité :
Je suis le Maître de ces lieux, le conteur de vos histoires, l'oracle de vos avenirs. J'écris sur les pages blanches de demain vos déboires, vos exploits.

Tell me More : Je tiens les ficelles de vos existences.
PROFESSION : Assistant
Crédits : By Meri
Messages : 808
Points : 3758
L'Oracle
Admin

Bienvenue Eve !


J'ai le plaisir de t'annoncer que tu es validée


Ce fut long, mais te voilà enfin validée ! Nous t'invitons désormais à te greffer au jeu et aux trames en cours pour permettre à ta poupette de se lancer et nous conter ses aventures. Pense également à nous envoyer un résumé de son lien avec Mina que l'on puisse l'ajouter sur le predef Wink A très vite pour avoir le plaisir de te lire !



Jeu 7 Juil - 21:21
• • • https://weirdtales.forumactif.org • • • •
 
Eve Marsh - The Good Girl
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» i'm a sad girl, i'm a bad girl // June Evans
» Eve Marsh - Horror From The Deep
» It's never a good time [Merrill & Avalon]
» The good old days [Garrett & Avalon]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Weird Tales ::  :: L'émergence :: Créations avortées-