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 Amical...Heu...Troll-ement votre !

William Dall
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William Dall

Il était vivant, vivant ! Enfin... était-ce vraiment sûr ? Le doute s'envola aussi vite qu'il était venu alors qu'il se réveillait en frissonnant, une odeur atroce venant le sortir de sa torpeur. Le repaire de ces créatures nommées "Trolls" qui avaient faillit le transformer en kebab la dernière fois qu'il avait eut le malheur de les croiser. S'éclipser ? Oui c'était certainement une très bonne idée ! Il se savait persona non grata en ces lieux, encore plus en sachant qu'il avait aidé à révéler le secret au grand damn de beaucoup de créatures de l'envers, mais avec un peu de chance cela révélerait également la corruption de beaucoup de gens important et aiderait à une purge dans l'administration et lui permettrait une certaine sécurité.

En parlant de sécurité, la seconde chose qu'il fit après vérifié autour de lui fut de contrôler son arme. L'histoire d'éviter qu'une cochonnerie ne soit venue se coincer dans le mécanisme. Deux légers clac venaient de confirmer que tout était correct lui permettant ainsi de prendre sa route sans se faire prier.

Se fondre dans la masse, il ne fallait pas que compter sur sa chance insolente qui l'avait suivie tout le long de cette aventure, et un vieux morceau de tissu qui semblait avoir connu des jours meilleurs allait y aider, une sorte de vieille veste à capuche qui devait avoir appartenu à un pauvre malheureux qui ne s'en était pas sortis à en voir l'état et les taches sombres qui la parsemait à l'endroit des déchirures tout le long du dos. A contrecœur il l'enfila et mit la capuche pour dissimuler son visage à la foule odorante et hétérogène qui semblait avoir pris refuge en ces lieux. A entendre les discussions quelque chose avait frappé la surface, la rendant inaccessible et pire encore : mortelle.

Comment ça mortelle ? Le gouvernement avait réagit en utilisant une arme de destruction massive ? Ou alors l'envers avait-il décidé de rayer le monde humain de la surface de cette belle planète bleue ? Tout n'était que des rumeurs, rien n'était bien clair à ce que l'on semblait se raconter, les rares témoins qui tenaient encore des propos cohérents étaient pris d'assaut par une foule plus ou moins calme, moins calme qu'autre chose d'ailleurs rendant difficile pour l'humain de s'approcher pour ne pas devenir une proie.

Trouver des alliés, ou tout du moins une zone neutre pour pouvoir se reposer et voir ce qu'il fallait faire. La petite luciole qui lui avait sauvé la peau était peut-être sa solution. Mais comment faire ? Il était un étranger dans ce milieu « magique » et terrifiant. Le petit bonheur la chance ? Il n'avait de toute manière pas d'autre options. Apprendre vite et bien sans y laisser des plumes ou tout simplement sa peau, puisqu'il n'était pas un véritable poulet !

Mer 1 Fév - 21:47
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Max Adams
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Max Adams
Poney de l'Enfer
C'était un peu sa seconde maison. Ou quatrième. La première étant l'eau, la seconde l'Enfer, la troisième le manoir du Maître… La quatrième, le Marché des Trolls. Sa puanteur, son humidité, sa crasse. Tout lui rappelait ces bons moments passés à travailler pour Isha, tout lui rappelait qu'ici ils étaient libres d'avoir l'apparence et les goûts qui étaient Leurs. Ici, ils vendaient des orteils d'humains trempés dans de l'eau chaude. Max en avait pris un flacon en guise de dessert. Le verre réchauffait ses fragiles papattes humaines. De temps en temps, ses doigts trempaient dans l'eau bouillante, sombre, en retiraient le divin met, pour le porter à ses lèvres. Ses crocs aplatis appuyaient tendrement sur la chair, faisant gicler dans sa bouche le somptueux mélange d'eau et de sang, pour une chaleur au goût légèrement métallisée. Mieux valait en profiter. Au vu des dernières nouvelles, le prix des orteils n'allait tarder à augmenter, et la bourse de Max n'avait pas ce don pour s'auto-remplir de pièces, comme celle d'Isha.

L'each ne portait que ses habits pré-avril, n'ayant pas spécialement prévu un apocalypse hivernal. Quelques frissons parcouraient son échine de temps à autre, et un léger nuage de buée s'échappait de ses lèvres. Peu importait. Les orteils en valaient la peine, et la faim qui blessait son ventre de même. Sitôt que son repas serait terminé, sa forme équine serait plus adéquate pour affronter ce climat. Pas de temps à perdre: il fallait trouver un moyen de sortir d'ici, pour rejoindre le Maître… Et se renseigner, pour savoir ce qui s'était passé au sein de l'Envers, si la Renarde allait bien, pourquoi et comment la Surface s'était gelée, comment le froid était-il arrivé jusqu'au Marché…
Tant de questions ! Et les sources d'information du Marché si peu fiables… La meilleure tactique semblait être de creuser par soi-même, avec ses ongles humains ou ses sabots, de retourner l'Envers pour en trouver le coeur.Ca pouvait être long, si long…. Et les gens aimés couraient un si grand danger. Et…

Max se figea. Son regard d'ambre s'enflamma de colère.Avec un soin infini, le dernier orteil rejoignit sa bouche. Avec un soin infini, l'each déposa son flacon d'eau chaude. Et lorsque tout fut prêt, son estomac rempli et chaque affaire posée en lieu sûr, l'infernale créature se jeta sur la silhouette encapuchonnée aux mille méfaits. Un bond, et Will fut saisi par le col, retourné pour faire face à son cher ami.

"- VOUS !"

Oui. La voix sentait un peu la viande humaine, et la colère. Une colère assez profonde pour venir du fond du coeur d'une créature, pourtant dénuée d'âme. Avant même que la victime puisse réagir, se défendre de parole ou d'acte, un charmant poing armé d'une force de l'Envers venait s'enfoncer sous son menton, sans pitié pour ses dents, le faisant voler un peu plus loin. Si la plupart des passants et habitants du marché n'haussèrent pas même un sourcil, ce ne fut pas le cas de cette créature à oreilles de lion, visiblement ivre qui, depuis son fauteuil roulant, s'exclama:

"- Wooooolé ! Une baston ! Eh poney, attrape ça !"

Au vol, Max attrapa l'espèce de poulet noir que la créature lui avait envoyée. De là, l'each fit de son mieux pour mettre son adversaire à terre, et… Le gifler à coups de poulet.

"- Ça t'aurait troué le cul de te dénoncer ? Ça t'aurait troué le cul de nous foutre la paix ? ÇA T'AURAIT TROUÉ LE CUL ? Fils d'humain ! Enfant d'l'Endroit ! Face de chupacabra !"

Et tandis qu'au loin une voix s'élevait pour rappeler que c'était de la chupacabrophobie, l'each frappait, encore et encore, sans se lasser, le visage de l'humain. Qu'il sente dans la violence du poulet contre sa joue tout le poids de ses méfaits. Qu'il sente la solitude et le désespoir de la monture, ces émotions tues par l'envie de les retrouver. Qu'il sente sa haine, jusqu'alors retenue en son coeur, imploser comme ses joues se déchiraient sous les coups de bec de l'animal. Qu'il ne reparte pas impuni, qu'il ne soit pas dit que l'on pouvait dévoiler le secret et errer la bouche en coeur en son sein.
Oh, il aurait été aisé de simplement le manger. Mais Max, rassasié, voulait avant tout soulager ce fiel, voulait faire jaillir de ses mains la souffrance de cet haïssable ennemi.

Ven 3 Fév - 18:40
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Eun-Ae Yi
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Eun-Ae Yi
Tant de différences et d’inexplicable… Qu’importait l’urgence ou la peur quand un tel trésor s’ouvrait ainsi, créateurs de rêves et de cauchemars. La preuve tant attendue, l’univers tant espéré ; il n’y avait désormais plus de doute sur la réalité qui l’entourait. Eux pleuraient, elle riait. Egocentrique, sans doute un peu à cet instant, mais elle avait été tant rejetée pour ses idées, moquée pour ses convictions qu’Eun-Ae ne pouvait à cet instant que se réjouir d’avoir ainsi combien ses croyances étaient vraies. Ah, elle aurait aimé découvrir le visage de ses professeurs, celui de ses camarades en cet instant ! Elle avait envie de sauter sur le dos des étranges créatures qu’elle croiser, de leur prélever plumes, poils et autres substances étranges au potentiel de viscosité parfois très élevé, afin de les étudier en détail au microscope. Si elle croyait le peu qu’elle avait compris et entendu, un certain nombre de ces habitants étaient cependant morts ; elle aurait peut-être de quoi satisfaire sa curiosité toute scientifique avec ce que le destin lui offrait de si bon cœur, sans avoir à se cacher dans un tonneau pour échapper à un cobaye furieux – et potentiellement dangereux.

Se promenant au hasard des rues et songeant à sa rencontre précédente avec la jeune mère, la biologiste sentit brusquement son cœur s’arrêter lorsqu’un cri rageur retentit derrière elle. Visiblement, quelqu’un était décidé à la tuer. S’approchant, elle ne parvint qu’à entrevoir des plumes noirâtres voletant gracieusement entre deux corps à priori humanoïdes luttant au sol. Certains avaient d’étranges façons de se réchauffer, mais elle ne jugeait pas ! Quoi que… Bousculée, Eun-Ae ne put en voir davantage tandis qu’une petite troupe s’amassait devant les combattants et que des jurons résonnaient dans les lieux. Mais quelle grossièreté ! Elle en était profondément choquée. Traiter son adversaire de… Non, en fait, elle ne savait même pas ce que cela signifiait. Tapotant une épaule devant elle, elle eut un charmant sourire avant de tenter d’éclaircir le mystère :

-Excusez-moi, qu’est-ce qu’un chou à caca, précisément ?

Hum, mauvaise question visiblement. Un grondement retentit qui lui fit écarquiller les yeux en découvrant le… chien-serpent-kangourou aux yeux rouges qui semblaient de fort mauvaise humeur, là, tout près d’elle. Mais pourquoi tant de violences ? L’éclat de rire de son interlocuteur détourna toutefois l’attention de la bête d’étrange, et la jeune femme suivit avec une fascination troublée l’échange qui s’ensuivit.

-Hahaha, chou à caca, ca te va bien, sale suceur !
-Retournes dans ta lanterne, morceau de braise, ou je fais des frites d’éfrit.
-Ca te donnera peut-être meilleure haleine que celle de bouc que t’as maintenant !
-Il y a un souci avec les boucs ?

Voyant intervenir un homme à pieds de chèvres dans la dispute, Eun-Ae s’éloigna doucement en sifflotant l’air de rien, heureuse soudainement d’avoir été oubliée par le chou à caca. Sans tarder, chacun présent avait décidé de se sentir offensé par l’une des remarques qui passait dans l’air glacial. Tout cela à cause de deux idiots qui se disputaient… Et d’une malheureuse erreur de compréhension. Ah bah, en parlant d’erreurs, elle venait de retrouver les deux sources de cette incompréhension générale ! Eyh, mais, elle le connaissait, l’homme au poulet !

-VOUS !

Avant même que la victime puisse réagit, se défendre de paroles ou d’actes, de charmantes mains refroidies par le froid de l’envers vint s’enrouler sous le menton, sans pitié pour la respiration, faisant voler au loin l’air inspiré.

-Ça vous aurait percé le derrière de me dire la vérité, hein ? Qu’est-ce que vous fichez ici, prince des bourbiers ? Face d’égouts, poisson pourri !

Et tandis qu’au loin une voix s’élevait pour rappeler que c’était de l’ichthyophobie, l’humaine serrait, encore et encore, sans se lasser, le cou du non-humain. Cramponnée à son dos, les jambes passées autour de sa taille, elle se fit la réflexion qu’il était étrange qu’il sente les pieds alors même qu’il était chaussé… Mais surtout, elle lui en voulait de s’être moqué d’elle ainsi, ne lui révélant pas l’existence d’un tel monde quand lui-même y semblait si familier. Mais alors... était-il véritablement le dieu de l'étang stagnant ?

Sam 4 Fév - 20:30
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William Dall
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William Dall

Pourquoi essayait-il toujours de faire entendre raison aux fous-furieux, sérial-killers ou autres violeurs ou on ne savait quoi encore même quand ces derniers lui sautaient dessus comme des chiens enragés armés d'un poulet noir ?! Fallait-il qu'il se mettre à faire comme la CIA ? Tier d'abord et poser les questions ensuite ? Non, ce n'était pas vraiment son genre, mais peut-être fallait-il que ca le devienne : trop bon trop con comme on disait par chez nous !

C'est qu'il faisait mal en plus ce marteau malade là avec son pauvre poulet qui n'avait rien demandé à personne ! Heureusement que la cape qu'il avait trouvé avait un tissus assez épais et que son bras gauche l'aider à se protéger "efficacement" de cette attaque injustifiée ! Oui, complètement injustifiée ! Enfin... Puisque raisonner était inutile, ou plutôt qu'il ne lui laissait pas en placer une, il suffisait de répondre selon ses bons droits de légitime défense surtout dans ce genre de cas. A taton il finit par se saisir de son arme, retirant le cran de sécurité en caressant délicatement la détente de cette dernière avant de la tourner vers le "buffet" de son agresseur, si le coup de feu attirait l'attention, au moins ce dernier irait se vider de son sang ailleurs au lieu de le tabasser avec - ce qui était plutôt ironique - un poulet !

Mais la continuité du bain de sang ne fut pas pour tout de suite, et à sa grande surprise quelqu'un vint à son secours comme pour tenter de raisonner son agresseur. Enfin, raisonner... La personne qui semblait potentiellement être humaine - ou potentiellement pas - lui avait littéralement sauté dessus, montant pour ainsi dire à califourchon sur le dos de l'agresseur. Profitant de cet instant "d’inattention" de ce dernier - car après tout il avait à s'occuper d'une petite asiatique qui venait de lui sauter dessus - il en profita pour s'éloigner aussi vite que possible de la portée de coups de son agresseur.
Neutraliser ce dernier pour de bon ? Non avec cette foule, bien que non humaine, et surtout la personne ou créature qui venait de lui sauver la mise, ouvrir le feu n'était pas vraiment une bonne idée, surtout quand on se remettait encore de ses esprits. Une balle perdue faisait vite beaucoup trop de dégâts, et la il finirait vraiment en kebab. Il remua un peu la tête pour s'éclaircir les pensées avant de mettre en joue son assaillant.

"Posez ce poulet par terre et laissez le tranquille ! Il ne vous a rien fait !" hurla-t-il en sa direction. A ces mots une sorte de piaillement, complètement ridicule, d'approbation d'une créature mi-homme, mi-piaf se fit entendre. "Pour l'amour du ciel, pour une fois on ne peut pas discuter sans se fouttre sur la tronche ou vous m'obligerez à vous tirer dessus ?! On est tous dans la même merde !"

Si son assaillant ne changeait pas d'humeur et s'approchait de lui avec les mêmes humeurs belliqueuses, la par contre il ouvrirait le feu sans aucune autre sommation. Certainement que les individus présents trouveraient à leur gout du canasson infernal cuit à la broche ! Ou n'importe quoi d'autre en passant... Il ne mit pas longtemps à le comprendre aux quelques regards désapprobateurs.

Sam 4 Fév - 21:34
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La Destinée
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La Destinée

Intervention MJ



Le pauvre poulet n'avait vraiment rien demandé à personne, et surtout pas à être ainsi violenté ! Lui, il n'avait fichtrement rien fait ! Il vivait sa vie tranquillement dans le marché des trolls et n'avait rien à voir avec… avec quoi d'ailleurs ? Qu'est-ce qu'ils braillaient tous ? A moitié assommé comme il l'était, il ne se souvenait même pas de ce qui se passait dans les détails. Tout ce qui importait, c'était qu'on se tapait dessus et qu'on le violentait lui ! On le frappait sur un humain là quand même ! Et fort en plus ! Each malpoli ! Émettant un coco de protestation, il battit de ses ailes de poulet en espérant qu'on le lâcherait enfin. Et puis soudain, au travers du brouillard et de la cacophonie, il entendit une voix qui essayait de résonner son agresseur. Oh ! Un sauveur ! On venait à son aide ! C'était inespéré ! Mais on le secouait tellement qu'il n'arrivait pas à voir de qui il s'agissait exactement… Reprenant un peu conscience, il en appela à la magie présente dans le marché et se mit à changer rapidement de forme. Un instant, il était un poulet noir et disgracieux, qui perdait des plumes à force d'être frappé, et l'instant suivant, il s'agissait d'un homme échevelé qui tomba à terre après avoir mit un coup sur la tête du poney qui le martyrisait.

« Malade mental ! Comment osez-vous maltraiter un pauvre métamorphe innocent espèce de cul de chauve-souris purulent !!! »

Et là-dessus, il décida de se joindre à la mêlée sous les cris outragés qui se lamentaient qu'il s'agissait de Chiroptophobie…

« Je vais te faire bouffer tes dents sale courge des marais ! »

Un instant plus tard, il redevenait un poulet et se mettait à lui picorer la tête…


Dim 5 Fév - 17:44
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Max Adams
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Max Adams
Poney de l'Enfer
"- Argheuablblbleuhaaaaah"

Ce fut plus ou moins le son qui émana de la gorge de l'each uisge, sitôt que les mimines se furent saisies de sa gorge, compromettant pour le moins ses tentatives d'insultes. Ainsi le respect fut sauvé, l'espace d'un instant. Par chance, la force de l'humaine ne suffisait pas contenir sa respiration. Mais respirer, c'était surfait ! Qui s'en préoccupait encore ? Alors que les insultes, c'était vital, surtout face à cet emplumé de révélateur de Secret ! Ledit révélateur ne répondait plus présent sous les coups de poulet. Max crut vaguement entendre que l'humain voulait… Discuter ? Discuter de quoi ? Il n'y avait rien à discuter ! Ils étaient foutus, c'était sa faute, et rien ne négocierait sa survie ! À part peut-être un poulet. Avant d'avoir pu expliquer quoi que ce soit, ou attaquer à nouveau, l'each sentit un coup sur sa tête. Eh ! Depuis quand les armes se rebellaient ainsi ? Depuis quand avaient-ils un poulet métamorphe dans cette partie du Marché ? Et…

M'enfin, c'était de la cucurbitaphobie ! Les courges sont de nobles et dignes légumes ! Les utiliser comme des insultes, voilà qui était vraiment… Irrespectueux ! Méprisable ! De cela, Max déduisit que le poulet devait être de mèche avec le révélateur de Secret. Leur manque de pertinence ne pouvait que les unir, c'était certain !
L'each voulut se défendre, parer au plus presser, pour pouvoir à nouveau étrangler son cher ennemi et lui expliquer le sens de la vie - puis se défouler en donnant des coups de pied dans le poulet, ce qui serait sans doute tout aussi bon. Étranglés, ses cris de douleur ne ressemblaient à rien et, encombrés, ses bras humains ne parvenaient à chasser l'ovipare. Intérieurement, et sans mettre de mots là-dessus, Max faisait un triste lien entre l'absence de son maître et son actuelle situation. Plus d'Eurynome, et tout foutait le camp. Contrairement aux idées reçues, l'Envers avait un sens, et celui-ci admettait que les poulets et humains n'avaient RIEN À FAIRE sur son dos, sa tête, ou son chemin. Le temps était venu de remettre les pendules à l'heure.

Des ombres, le temps d'un battement de paupières. Eun ainsi que Poulet prirent brusquement de la hauteur, portés par un each uisge sous sa forme originelle. Une créature à quatre sabots, à la robe pâle, aux crins sombres, hantés tant d'algues que d'une aura funeste. Un violent mouvement de tête éjecta celui qui l'occupait vers l'humain tant haï. Quelques bonds et ruades plus tard, l'humaine les rejoignait bousculant de plus vive façon tout ce beau monde. Qu'ils risquaient tous de se renverser sur l'étal, derrière eux, couvert de potions, n'était qu'un détail qui n'intéressait pas la monture d'Eurynome. Sa liberté retrouvée, l'heure était venue de la vengeance ! Vengeaaaance !

C'était une soif démente, embrasée par les picorements et étranglements. Alors, dans un nouvel élan d'ombres, Max revêtit une autre de ses formes, plus… Adaptée. Plus plumeuse, aussi. Un plumage blanc et noir, des iris rouges… Un boobrie. Et son bec, taillé comme un poignard, se jeta vers le joyeux trio, pour picorer les premiers crânes venus sans distinction d'identité. Égalitaire dans l'âme, Max haïssait désormais tout le monde de la même façon !

Mer 8 Fév - 22:56
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Eun-Ae Yi
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Eun-Ae Yi
Un poulpe, c’était un poulpe ! Subtil mélange de pulpe et de poulet ‒pulpe de poulet donc ? Ce qui pourrait sans nul doute expliquer cette haine jalouse envers le malheureux volatile relégué au rang momentané de massue. Ah, la rancœur… ‒, le poulpe se caractérise en effet par son blblblblement qui lui est propre et finit, en toute situation, par le trahir. Comme c’était présentement le cas. Tout concordait : la présence dans l’eau froide lors de leur première rencontre, l’aspect visqueux de la peau, les bruitages actuels… Celui qui s’était présenté comme une divinité était en vérité une pieuvre humanisée, ou un humain pieuvrisé ; probablement plus élégante sous forme aquatique que terrestre. Que ne lui avait-il pas dit plus tôt la vérité ? Ah, il s’était tordu de rire, sans doute aucun, en son for intérieur ! Ah, il s’était moqué silencieusement, lui mentant sans vergogne ! Satanée vieille pantoufle, il ne perdait rien pour attendre, l’octopode. Eyh ! D’où sortait l’inconnu qui se joignait à la bataille ? Non, elle avait rêvé, sans doute. Mais non, même pas. C’était bien le poulet, qui n’était finalement pas si volatile que ça… ni même volatil, d’ailleurs. Au contraire, il injuriait celui qui… lui volait dans les plumes. Est-ce que cela l’étonnait ? Elle l’ignorait. Elle ne savait plus où s’arrêtaient les frontières floues de vrai et de l’improbable, s’il ne s’agissait que d’intangibles mirages que son esprit malade de désir recréait pour son plus grand plaisir. Cela n’avait pour l’instant aucune importance ; prise dans l’euphorie de sa découverte, dans l’excitation de la rixe, chercher à comprendre comment l’homme n’était qu’un détail parmi tant d’autres.

Quelques instants plus tard, elle grandissait, remarquant avec fascination que ses pieds quittaient le sol pour venir encercler deux flancs charbonneux à l’odeur nauséabonde. Sincèrement, n’en avait-il pas assez de détruire ses quasi-certitudes à chaque fois ? Il devait être un poulpe, un POUL-PEUH ! Pas un cheval gluant et verdâtre, véritable insulte à l’hygiène de tous les équidés du monde entier. S’accrocher, s’accrocher ! Cramponnée à sa monture toute neuve toute pas-propre, Eun-Ae couina en la sentant s’agiter, retrouvant avec un certain plaisir masochiste le souvenir de ses rares leçons d’équitation dans sa jeunesse. Un ami de son père, un jour, avait décidé de lui présenter l’un de ses équidés de pensionnaires. Ah, que de belles chutes elle avait faite ! L’odeur du foin propre, l’étincelle pétillante dans les grands yeux noirs, la douceur un peu rude des crins tous juste peignés… Instants de douceur, d’abandon au plaisir. Chez nul autre de ses camarades elle n’avait retrouvé cette intelligence vive, cette attention muette, cette affection réciproque qu’elle entretenait avec Bubulle. C’était le seul à ne pas se moquer de son propre surnom, les humains ayant tendance à songer qu’un tel sobriquet devant davantage être attribué à un poisson qu’à un étalon, étroits d’esprits qu’ils étaient. Ah, combien de fois avait-elle grommelé que c’était eux, les sots briquets. Pendant plusieurs années, l’enfant curieuse était venue prendre soin de son tendre compagnon, se glissant sous les barrières et escaladant les portes de box. Elle avait…

*Sbim* Elle venait de se prendre un poulet dans la figure. Et un homme. Armé. Non, vraiment, c’était un monde de fous. Même pas le temps de se plonger dans ses souvenirs d’enfance, les yeux pleins d’étoiles, que déjà les dits astres venaient tourbillonner autour de sa tête alors qu’elle apprenait malgré elle à voler. Ecrasée entre un paquet de chair plumeuse et un autre de viande poilue, elle se releva tant bien que mal avant d’attraper en panique la première chose qui lui tombait sous la main ‒quoi que c’était plutôt elle qui lui était tombée sur la main, mais la nuance était trop subtile pour que quiconque n’y prête attention dans le chaos total qui régnait, ce d’autant plus que cette constatation ne se faisait que dans son propre cerveau qu’elle était seule à décrypter‒ elle se réfugia derrière l’homme armé pour éviter les premiers coups de bec. Là ! Qu'ils s'entretuent pendant qu'elle restait avec le poulet... Où était il passé d'ailleurs ?

Jeu 16 Fév - 21:24
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William Dall
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William Dall

Il n'y avait pas vraiment à discuter, ce monde était trop... Étrange pour lui ! Le poulet qui se transforme en créature humanoïde pour retourner se battre sous forme de poulet additionné avec cette créature qui ressemblait au résultat d'un viol d'un poulpe par un canasson, et rien qu'à y penser il devait y avoir eut beaucoup de chatterton autour du poulpe ! Pauvre poulpe...

Les choses ne faisaient que dégénérer, entre les autres "créatures" autour qui encourageaient les différents partis à continuer à s'entretuer, ceux qui devenaient bookmakers improvisés, ou encore.... C'était quoi ce truc ? Le Chewbacca-bra ? Qui venait de se faire envoyer rejoindre la joyeuse mêlée avant de se faire à son tour rejoindre par une sorte de chauve-souris recouverte d'écaille gluantes. La mutation supplémentaire de la progéniture du poulpe et du canassons finit par avoir raison de sa "volonté" de les arrêter alors que la petite créature pseudo asiatique venait de se planquer derrière lui.

Après tout, il n'avait qu'à les laisser s'entretuer ! Ce n'était pas ses affaires et surtout ça faisait quelques monstres en moins sur cette terre ! Les laisser faire était encore la meilleure solution pour ne pas se salir les mains ou risquer sa vie inutilement ! Sachant que le pire dans tout cela était qu'il commençait à attirer l'attention... Un peu trop d'ailleurs, avec son arme braquée en direction de son agresseur. Une arme humaine dans un monde non-humain ou ces derniers sont traités encore moins bien que du bétail ? Non en fait ça n'avait rien de discret, surtout aux vues du regard suspicieux de certaines créatures trop proches de lui.

"Si vous le permettez, j'ai d'autres projets que de finir en pâté ou autre cocktail aux doigts." chuchota-t-il en direction de la créature asiatique qui s'était planquée derrière lui.

S'éclipser ? Oui, c'était clairement ce qu'il voulait faire et ce qu'il commençait à faire, dissimulant son arme - toujours prête à utilisation pour se frayer un chemin au cas ou la situation ne dégénère - sous le tissus immonde qui lui servait à se masquer légèrement, lui et son odeur - car vu comment le truc sentait mauvais il pouvait difficilement en être autrement à ses yeux - même si ce n'était certainement pas suffisant.

"Je vous souhaite bonne continuation, en espérant que vos paris vous rapportent gros."

Et il ne serait pas là pour payer l'apéro au vainqueur !

Lun 27 Fév - 21:57
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La Destinée
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La Destinée

Intervention MJ



Si ce poney humide croyait lui faire peur, il se fourrait le sabot dans l’œil jusqu'au trognon ! Il en avait déjà vu des choses effrayantes, bien plus effrayantes que cette réplique de pinki-pie qu'on se serait acharné à passer à l'essoreuse. Une fois, il avait même été enfermé dans les latrines pour trolls des montagnes ! Il en avait vu un baisser ce qui lui servait de pantalon ! Brrr… ce qu'il avait vu ce jour-là, il ne pourrait plus jamais le dévoir ! Alors non, il n'allait pas trembler devant l'équin mal embouché ! Cet animal barbare devait apprendre qu'on n'agresse pas les braves gens comme ça sans prévenir et sans la moindre raison valable. Est-ce que lui s'amusait à picorer n'importe qui comme ça ? Bien sûr que non ! Bon, il y avait bien cette fois-là où il avait attaqué l'orteil d'un kangourou-garou mais c'était bien la seule fois et c'était totalement involontaire. Malheureusement, sous sa forme de poulet, il ne pouvait pas se retenir sur la tête de la saleté aux algues, et fut donc projeté vers l'humain dans un concert de caquètement et une envolée de plumes outragée. Mais c'est qu'il récidivait la racaille ! Il fut à moitié assommé et mit plusieurs minutes à se remettre, avant de se retransformer et de créer un bouclier pour se protéger des picorements de la bestiole. Ah mais il voulait jouer à qui a le plus beau plumage le tricheur ? Mais il allait le plumer !

Malheureusement, il ne pu pas faire grand-chose car au moment où il rassemblait sa magie un grognement sauvage s'éleva de derrière la foule et les immenses trolls chargés de la sécurité arrivèrent enfin. Ouvrant de grands yeux, il resta un instant sans bouger, en plein bug, tandis que les énormes brutes dispersaient la foule rapidement et sans douceur aucune. « Oups... » Dans la masse des trolls, il y avait l'un des maîtres du Syndicat, et il n'avait vraiment pas envie de le confronter. On disait qu'il mangeait les poulets… et les bébés humains, et à peu près tout ce qui avait le malheur de lui déplaire. « Je vous propose de déguerpir et de régler nos différents… ailleurs, loin des trolls, ça vous va ? » Parce que là honnêtement, s'ils ne voulaient pas, il allait fuir tout seul et tant pis pour eux !


Dim 19 Mar - 22:00
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Max Adams
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Max Adams
Poney de l'Enfer
Le boobrie se stoppa dans son mouvement. Une sorte de grondement l'avait alarmé, et son bec pointu se tourna vers l'origine dudit grondement avant d'avoir pu satisfaire ses envies picoresques sur un quelconque protagoniste. Eh ! Depuis quand n'avait-on pas le droit de se battre, ici ? D'autant plus qu'ils n'avaient pas vraiment d'autre choix quant au lieu où se chamailler ! L'Endroit était à l'envers, et le Cénacle, nouveau ring de l'Envers, était inaccessible !
Cela ne paraissait pas rentrer dans les calculs ou la logique du Syndicat. Face au Syndicat, leurs petites voix seraient bien faiblardes. Le "oups" du poulet parut au boobrie être l'extériorisation de sa pensée. S'éclipser était la seule solution, et vite ! Max avait déjà connu la liste-pas-très-claire du Cénacle, et ne voulait pas spécialement connaître celle du Syndicat en plus ! À voir les désemparé des trois autres, ils ne maitrisaient pas l'art de la fuite. Rien d'étonnant, avec leurs petites papattes toutes lentes. L'each allait encore devoir jouer à sauver le monde - et ce même si l'expérience lui avait montré combien "le monde" était ingrat. Le choix n'était pas trop laissé: les différentds ne pouvaient être laissés ainsi… Surtout celui avec l'humain. La monture sans maître ne le laisserait pas partir sans avoir vu son sang couler, et entendu ses cris de douleur.

Le canard noir fit un bond pour descendre de la tête de son perchoir improvisé, suivi de quelques battements d'ailes pour s'orienter par… là ! Entre les jambes des humains. Ce n'était pas poli, mais nécessaire. De là-dessous, hâtivement, Max devint ombre, puis monture, sa forme grise prenant soudain une place considérable, soulevant de terre les deux humains, juchés sur son dos de façon plus ou moins adroite. Pas le temps ! Soit ils apprenaient l'équitation en 0.1 seconde, soit ils étaient laissés à la merci de la Sécurité ! Au choix ! Quant au poulet… Pas le choix non plus. Max attrapa son poignet entre ses dents. Tout le monde était là ? Parfait.
Max jeta ses forces et son être à travers l'espace, à travers l'eau qui grouillait plus ou moins partout dans le marché. Ils devaient bien avoir un endroit ou se cacher ! De façon précipitée, l'Each fouilla les opportunités à leur disposition. Non, là c'était trop proche… Là, trop gardé… Là, trop fréquenté, c'était risqué d'y apparaitre… Là ? Ça ferait l'affaire. Ce n'était pas le grand luxe, mais ses passagers n'allaient pas EN PLUS faire leurs difficiles sur le lieu de leur sauvetage !

Ils apparurent au creux d'une ruelle assez sombre, assez déserte, assez malodorante (surprenant). Les sabots de l'Each Uisge rencontrèrent le sol avec la douceur dont ils étaient capable, mais son encolure se redressa brusquement, scrutant les environs, sans se soucier de savoir si ses comparses étaient encore sur son dos. Ils devaient être assez loin, les bruits qui les avaient entourés ne semblaient pas faire parties de ceux qui les entouraient. On aurait dit qu'ils étaient au milieu de ces passages qui menaient vers l'arrière des magasins. On aurait également dit qu'ils étaient perdus. Max n'avait pas la moindre idée de l'endroit où ils s'étaient fourrés. Mais baste, la géolocalisation importait peu, pour qui avait l'aqualocalisation. Et les autres… C'était leur souci !
En tout cas, pas de danger imminent en vue. Pas de Sécurité. Sauvetage réussi. Max s'ébroua, pour achever de libérer son dos, avant de reprendre une forme plus humaine, avec un nez plus plat, et des sabots moins encombrants. Combien étaient-ils à ne pas avoir été déstabilisés par la téléportation ? Combien découvriraient-ils avec le mal des transports ?
L'each croisa les bras sur son thorax de bipède.

"- Je disais donc… Vous, là !" Un de ses doigts pointa le poulet. "Je suis désolé de vous avoir utilisé. Mais je devais mettre une raclée à lui, là !" Le même doigt pointa l'humain. "Parce qu'il a révélé le Secret, et qu'à cause de lui je suis séparé du démon de ma vie. Ce même Secret qui m'empêchait de dire à elle" le doigt vira vers l'humaine "ma véritable nature." Ses bras se croisèrent à nouveau, son expression était quelque part entre la bouderie et la colère. "Donc si vous voulez bien m'excuser, j'aimerais finir de tabasser cet humain. Après on pourra aller prendre un verre et discuter."

Ven 24 Mar - 12:23
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Eun-Ae Yi
PROFESSION : Chercheuse en Biologie, mais en bien d'autres choses aussi
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Eun-Ae Yi
Hein ? Que ? Quoi ? Il allait la laisser là, toute seule, avec un poulet métamorphe et le dieu des égouts ? Ce n’était pas prévu, et encore moins approuvé. De qui se servirait-elle pour protéger ses arrières ? Mais était-il seulement humain, son bouclier vivant ? Eun-Ae observa donc ce dernier commencer à s’éloigner, émis un couinement de souris outrée avant de risquer un coup d’œil vers le cheval nauséabond. Que faire, à présent… Partir ou rester ? Les trolls eurent toutefois l’amabilité de décider pour elle, pour eux tous d’ailleurs ; prendre la poudre d’escampette, ou de cheminette pour les plus sorciers, semblait la meilleure des options. Fascinée par la scène tout droit tirée d’un film fantastique, la biologiste oublia temporairement ses compagnons de bagarre et observa plutôt les énormes créatures écarter et disperser la foule sans grâce ni aménité. Si par un quelconque hasard, elle pouvait en trouver un mort à étudier de plus près… ce serait véritablement fabuleux. Simplement rester à observer, invisible, leur vie et leur travail, leurs habitudes et croyances constituerait une source de connaissances inestimable. Si ses professeurs voyaient cela, ils en feraient une attaque cardiaque ‒ ce qui, l’un dans l’autre, ne lui déplairait pas. Un frisson la saisit, tant cet instant lui semblait fort et intense, l’instant se gravant à jamais dans sa mémoire. Elle n’eut pourtant guère la possibilité de s’attarder, que quelques secondes plus tard elle se trouvait sur le dos d’un visqueux et puant équidé, se retenant de justesse avant un cri désapprobateur alors qu’il s’élançait dans la foule. Avait-elle donc émis l’envie d’un Eun-Aenapping ? Pas qu’elle s’en souvienne, pourtant. Avait-elle donné son accord pour qu’il se réalise ? Non plus ! Voyou qu’il était ! Cramponnée tant bien que mal à la crinière de la satanée bestiole, la biologiste écarquilla les yeux et resserra instinctivement les jambes autour de sa monture tandis que celle-ci faisait écarts et détours pour éviter les individus de toute sorte qui gênaient la traversée de la place. Il lui semblait se tenir sur un glissant rocher parmi la mer déchainée, dont les vagues avec fracas cherchaient à l’en déloger ; concentration extrême et vigoureuse attention pour alors seules amies qui lui permettraient d’éviter une chute douloureuse et un sort incertain. Ajouté à cela les plumes qui n’avaient d’autres bonnes idées que de s’accrocher à ses cheveux, se glisser contre ses narines ou lui chatouiller les lèvres, et le tableau était parfait. Un instant épique qu’elle n’oublierait pas de sitôt, mais dont l’inexistence ne lui aurait pas manquée.

Enfin, le brouhaha s’estompa et l’espace s’ouvrit devant eux, une place bienvenue où chacun des cavaliers fut éjecté sans grand soin. Son épaule rencontra les dalles grises avec un empressement dont Eun-Ae se serait volontiers passée, et un grondement de douleur lui échappa alors qu’elle roulait sur le dos. Pouvait-elle dormir, là, tout de suite ? L’idée semblait soudainement outrageusement séduisante… Des trolls, des poneys vaseux, des poulets humains… ne faisait-elle pas que rêver ? N’était-ce pas là qu’une matérialisation que son esprit dément avait concocté pour elle, dévorée qu’elle était par le besoin de trouver une science autre et nouvelle que celles que les humains connaissaient déjà ? Non, elle voulait y croire. Et quand bien même, pourquoi n’aurait-elle pas profité et savouré pleinement cette douce sucrerie que Folie lui offrait avec tant d’entrain ? Se redressant comme un diable en boite, l’humaine écouta les revendications du Puant avant de lever les deux mains, accompagnant son geste d’un « Stop ! » vigoureux. Elle avait besoin de remettre les choses en ordre et d’avoir réponse à certaines questions avant de les laisser se déchiqueter. Repassant donc debout, elle posa les mains sur les hanches et leva la tête pour dévisager l’équidé d’un air furieux.

-Vous m’aviez dit être une divinité aquatique pour ne pas m’avouer être un fichu hippocampe géant aux dents de castor ? C’est une logique illogique, un irraisonné raisonnement ! Si les uns existent, pourquoi pas les autres ? D’ailleurs, est-ce qu’il y a vraiment des dieux ? Où sont-ils ? Vous n’avez pas du tout protégé votre secret, alors c’est vous que l’on devrait punir et transformer en lasagnes. Elle gonfla les joues en une moue de colère, avant de se tourner vers l’humain : et vous, vous êtes vraiment humain ? Comment cela se fait-il que vous soyez au courant de tout ? Habitez-vous dans ce monde ? Est-ce à cause de vous qu’il se passe… bah… tout ce bazar ? Enfin quoi, est-ce que l’un d’entre vous peut m’expliquer pourquoi il fait si froid ?

Nora ayant été incapable de lui donner la raison de cet hiver soudain mais vigoureux, la question la taraudait toujours. Elle aurait aimé avoir le temps de prévoir écharpes et manteaux, et pourquoi pas un peu de chocolat. Au lieu de quoi elle se trouvait dans une rue nauséabonde à fuir des trolls et tenter d’éviter que les individus cinglés qui l’entouraient ne s’entretuent ; ou plutôt, qu’ils patientent un petit moment avant de le faire. Un souffle discret lui échappa, qui lui donna l’impression de se dégonfler et de perdre toute énergie, puis un regard curieux se tourna vers le troisième larron dont elle avait goûté les plumes. Sa voix se fit alors plus calme et aimable, quoi que la question sans gêne :

-Monsieur le métamorphe, êtes-vous un poulet qui se transforme en humain ou un humain qui se transforme en poulet ?


Dim 16 Avr - 15:36
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William Dall
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William Dall

"Non mais laissez ce pauvre poulet tranquille !" aurait été la citation parfaite pour cette rencontre, pauvre poulet qui était passé d'arme improvisée à défenseur des humains, des poulets et des humains traités de poulets ou quelque chose dans ce genre ! Enfin, c'était dommage pour le pauvre poulet, mais il était également une certaine distraction, ou alors une distraction certaine pour lui permettre de disparaitre. Sauf qu'évidemment les choses ne se passaient pas toujours selon le non-plan-pas-établit !
Le non-plan-pas-établit était de disparaitre et de laisser les créatures non-humaines s'entretuer, sauf qu'évidemment la version avec l'étape du "disparaitre" se révéla quelque peu compliquée à réalisée avec un débarquement littéral des "forces de l'ordre" locales qui étaient certainement plus préoccupée par permettre à leur affaires habituelles de tourner, et de transformer en brochettes -au sens propre du terme- les empêcheurs de tourner en rond. Et bien évidemment, à son Grand Damne il en faisait partis même s'il n'avait rien demandé. Enfin, si il avait demandé à y mettre fin mais ça c'était encore une autre histoire qui serait potentiellement abordée dans un autre chapitre.

Sauf si un preux chevalier sur son destrier blanc venait à leur rescousses, ils finiraient simplement en mésh... Ah et bien en fait ce ne fut pas un destrier blanc mais la créature équine un quart canasson, un quart grenouille, un quart canard et le reste tenant plus du castor que de l’ornithorynque - sachant que ce dernier n'était qu'un castor violé par un canard, ou l'inverse - on ne pouvait donc pas vraiment le considérer comme un destrier. Mais tant qu'il faisait l'affaire alors il n'y avait pas vraiment besoin de se plaindre ! Enfin, même si le confort était à revoir, en particulier la fin du voyage ou ils furent éjectés assez violement dans le tas qui devait servir d'ordure, si tenté qu'il y ait une différence entre les ordures et le reste dans ce soi-disant marché.

Mais bon, maintenant que tout était terminé, il n'avait simplement qu'à se barrer pendant qu'ils se disputaient et les laisser finir tranquillement ce qu'ils avaient commencé sans s'en mêler une fois de plus et y laisser sa peau. Sauf qu'évidemment ça ne serait encore pas aussi simple...

"Mais laissez ce poulet tranquille !" Il devait s'inclure dans la description, vu que ce n'était pas vraiment la première fois qu'il le disait avec autant de ferveur. Il finit par reprendre, repointant son arme en direction de son interlocteur potentiellement menaçant "Ce qui est fait n'est plus à faire. Si vous cherchez justice alors je la demande pour toutes les victimes de vos commerces immondes. Mais il ne faut pas confondre vengeance et justice." Sur ces mots il finit par baisser l'arme légèrement comme pour montrait qu'il préférait d'abord en parler avant de se battre.

Il s'avéra que la créature asiatique avec lui, et qui en prime prenait sa "défense" était également humaine, donc potentiellement un "snack" dans ce monde cruel qui ne considérait les humains que comme de la marchandise et de la nourriture sous à peu près toutes ces formes. Non pas que l'homme ait déjà fait la même chose à ses congénères dans des ages plus sombres, et même si certains y étaient encore mais au moins elles étaient allées dans le bon sens au fil des siècles.

"Je ne suis pas au courant de tout, j'ai juste découvert cet endroit en traquant celui qui se fait appeler "Le Réanimateur" et en essayant de sauver la mère d'une enfant qui était déjà morte." Il fit une pause. "Et il faut parfois remettre en cause ses convictions quand on s'aperçoit que l'ennemi de son ennemi est pire que tout : de l'esclavagisme à se servir d'être humains vivants comme d'ingrédients pour on ne sait quel but et j'en passe !" il soupira "Et vous risquez aussi de terminer ainsi si vous restez ici."

Quant au reste de la situation ? La panique causée par le froid extérieur empêchant quiconque de fuir cet endroit maudit ? Non il n'avait pas d'explication, son seul but ayant été de révéler le secret, il n'avait donc pas été mis dans les secrets qui entouraient cette révolte à laquelle il avait pris part. Peut-être un effet secondaire dévastateur d'un des combats qui avaient eut lieu dans une autre partie du bâtiment communal ?

"Quant au reste... Je pense qu'on est tous coincés ici pour un moment, jusqu'à ce que les responsables se décident à corriger ce problème qu'ils ont causé.

Il y eut bien entendu un regard appuyé sur les créatures de l'envers présentes. Après tout ce n'était pas un simple humain qui avait causé tout ce chambardement, et bien qu'il ne s'agissait certainement pas de celles présentes qui subissaient elles aussi ce problème, leurs "huiles" par contre elles devaient avoir les mains bien sales !

Ven 26 Mai - 17:12
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La Destinée
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La Destinée

Intervention MJ



« Hey ! » vint la protestation véhémente du métamorphe qui n'appréciait pas beaucoup de se retrouver attrapé comme ça une fois de plus, surtout après qu'on eut essayé de l'utiliser comme arme de pugilat. Protestant de façon véhémente et soudainement fort oublieux de la menace du service de sécurité que le Syndicat venait de déployer pour ramener l'ordre dans tout ce chaos. Il sentit une violente impression de nausée, et un inconfort physique comme si on venait de le fourrer dans un tuyau trois fois trop petit pour lui qu'on aurait mit sous aspiration pour le vider de tout l'air qu'il contenait histoire de le transformer en blanc de poulet sous vide. C'était extrêmement désagréable et pendant de longs instants, il resta totalement déboussolé et sonné, avant que ses sens ne veuillent bien avoir l'obligeance de suivre le mouvement et de se remettre à fonctionner pour lui permettre de cesser de vaciller. Immédiatement, il conçu un surplus de rancune envers le canasson et lui jeta un regard noir en émettant un caquètement bas mais mauvais. Il s'apprêtait à avancer, ou du moins à tenter de le faire quand tout le monde se mit à parler à la suite, lui demandant de devoir suivre l'échange avant de chercher à casser le nez du cheval pour ce qu'il lui avait fait. Alors quand subitement l'humaine se tourna vers lui, il la regarda comme s'il lui avait poussé la foi chrétienne et émit un superbe « Hein ? » Relativement agressif et désorienté. Mais qu'est-ce qu'elle racontait celle-ci ? Puis en comprenant, il prit un air offusqué. « Est-ce que je vous demande si votre chair est bio ? Je suis un poulet évidemment ! Comme si je pouvais être humain ! Peuh ! Je n'en ai que l'apparence...On ne peut pas parler avec les autres sinon… déjà que certains ne comprennent pas bien le langage des humains » Regard torve et aigre vers l'équidé.

La voix de la raison dans ce monde de brute vint de l'autre humain, celui avec l'arme à feu, sur lequel on avait essayé de l'abattre violemment un peu plus tôt et qui de toute évidence était un ami dévoué des poulets. Cependant, il devait bien avouer que ce qu'il entendait subitement n'était pas réellement pour lui plaire… Il traquait le Réanimateur ? Zut alors, il était donc un ennemi de ses patrons ? Non, une petite minute, ce dicton là, il le connaissait… L'ennemi de mon ennemi est mon ami, c'était ça non ? Bon alors sans doute cet humain était vraiment un ami ! Voilà qui était un soulagement, il n'aurait pas eut envie de livrer un fidèle ami des poulets. Ses patrons n'étaient vraiment pas des tendres. Finalement, son cerveau décida de faire le bout de chemin pour additionner le tout et il lança de nouveau un regard mauvais vers la chose cheval. « Vous avez laissé le Secret s'ébruiter hein ? » Un vague sourire grinçant mais relativement amusé se dessina sur ses lèvres « Et c'est un simple humain qui a réussit à faire avouer le Secret ? Ben dit donc… On devait vraiment pas être bien protégés alors pendant tout ce temps… » Il croisa les bras, n'ayant aucune honte à afficher son avis sur la question puisque de toute façon dans la situation présente, il était évident que les anti-secrets devaient chaudement se féliciter les uns les autres…

Enfin chaudement… façon de parler.


Mer 21 Juin - 20:42
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Max Adams
L'étrange sous la normalité : Someponies just want to eat humans <3
Tell me More : Chhhh. Don't talk about the secret.
PROFESSION : Monture d'Eurynome
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Max Adams
Poney de l'Enfer
Mais, mais ! Qu'est-ce qu'ils avaient tous à se retourner vers lui ainsi ? C'était d'une logique illogique. Tous leurs tracas étaient de la faute du stupide humain joufflu ! Pas de la sienne ! Déjà et à l'origine, défendre le Secret n'était pas dans ses attributions. Il n'y avait pas marqué "Sécurité du Cénacle" sur son front, encore moins sur son contrat de travail. Reconnaître les Anti et les exterminer, ce n'était pas son truc. Son truc c'était plutôt… Obéir aux ordres d'un démon. Aveuglément. Lui ramener des âmes et des chatons. Alors que l'on laisse la pâte à lasagnes loin de son steak, s'il-vous-plait ! Et qu'on en use plutôt sur cet humain qui avait tout révélé ! Il avait l'air en bonne santé, avec une viande juste assez ferme. Pourquoi se plaignait-il donc d'esclavagisme et de son statut de nourriture ? Son espèce infligeait la même chose à d'autres espèces. Toutes les espèces avaient leurs vices. Ainsi allait le monde, et c'était être une créature naïve que de vouloir changer ce point.
C'était naïf, et utopique. Surtout au marché des Trolls.

Le poulet parvint presque à faire sourire Max, en s'offensant de la nature humaine que l'on menaçait de lui octroyer. Jusqu'à ce qu'il insinue fortement que Max n'avait qu'une compréhension limitée du langage humain. Redressant la tête, façon comtesse offensée, l'each ressentit comme une blessure dans sa fierté. Élève d'Isha, sa compréhension devait être plus affinée que celle d'un random poulet ! Ce même poulet qui en remettait une couche, parvenant cette fois-ci à énerver la monture d'Eurynome pour de bon. Frappant du sabot sur le sol, sa voix se haussa sans se soucier des potentiels habitants un peu louches qui devaient grouiller dans les environs, tapis dans l'ombre.

"- Ce n'était pas à moi de retenir ce fils de goule !" Un regard bien noir se posa sur ledit fils de goule, tandis qu'instinctivement, Max montrait les crocs. "Vous allez crever. Ça ne sera pas de ma main, mais vous allez crever, ici. L'un de nous vous tuera, vous découpera, et vous revendra. Peut-être même que je pourrai acheter vos orteils contre une poignée de pièces. Le Secret ne vous protège plus, humain: les miens peuvent désormais librement assassiner les vôtres, sans craindre de sortir de l'ombre. Heureux ?"

Brusquement, la main de Max se referma sur le bras d'Eun.

"- Et toi, t'as pas intérêt à crever ! Tu as suffisamment montré que tu tenais du canard pour mériter de vivre. Reste avec moi, il ne t'arrivera rien."

D'un pas volontaire et décidé, Max s'apprêtait à emmener Eun vers… Vers… Ailleurs. Loin de ces deux poulets qui ne comprenaient rien à la vie, la mort, l'univers, et le reste. Peut-être que boire un coup de rhum leur serait bénéfique, tant pour affronter le froid que pour mettre Eun au courant de tout ce dont elle avait besoin pour survivre dans ce monde de brutes. Ouais, un petit rhum… Ou une bièraubeurre. Ou un verre d'eau chaude. C'était bon, aussi. Max n'était pas certain que le foie et la langue d'Eun soient encore prêts à apprécier les spécialités trollJuste avant de partir, Max s'autorisa à se retourner un peu, crachant à la figure de l'humain:

"- Je sais qui tu es. Sitôt que j'aurai retrouvé mon maître, je ferai en sorte que ta mort ne soit même pas une libération. L'Enfer te gardera éternellement, dans les meilleurs supplices."

C'était une sorte de grognement qui s'apparentait tout de même vachement à un feulement félin, dans sa teneur. Un peu plus, et le trio aurait pu voir les poils de l'each se hérisser. Détournant enfin le regard, embarquant véritablement Eun, la monture infernale fit mine de ne plus s'intéresser du tout aux gallinacés, demandant à Eun quel genre de boisson elle préférait.

[HJ: Will, je t'aime beaucoup, en vrai, tu sais ? éè ]

Dim 25 Juin - 14:54
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Eun-Ae Yi
PROFESSION : Chercheuse en Biologie, mais en bien d'autres choses aussi
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Eun-Ae Yi
Est-ce qu’aucun d’entre eux ne comprenait donc ce que signifiait « Stop » ? Mais quelle bande de protozoaires attardés avait-elle donc rencontrée ?! Lorsque, enfin, l’humain prit quelques instants pour expliquer la raison de sa présence en ces lieux, Eun eut l’espoir fou de parvenir à conserver un calme relatif dans son entourage immédiat. Peine perdu. Entre l’autre futur rôti qui s’offusquait d’être humain alors même qu’il en prenait la forme et l’équidé qui montait sur ses grands chevaux (elle retint un sourire en imaginant un empilage de canassons façon acrosport) à la moindre remarque, il était vraiment compliqué d’obtenir des réponses compréhensibles qui finissent pas noyées dans une cacophonie agaçante. Elle pouvait remercier Nora d’avoir été sa première rencontre dans ce monde de dégénérés, lui offrant quelques renseignements plus que bienvenus et devenant un soutien moral alors que son esprit chamboulé par tant de nouveautés se détraquait.

-Mouais… en gros ils ont tripatouillé les codages d’un truc qui a fait sauter la connexion de tout le monde, c’est cela ? Et où peut-on rester en sécurité alors, sans finir les orteils en moins, découpé ou revendu ?

Un regard méfiant vers le faux dieu des eaux et un glissement discret qui la rapprocha un peu de l’humain au pistolet. La confiance, c’était super, les armes à feu l’étaient toutefois bien plus en certaines occasions. Et elle devait le reconnaitre : la réponse à sa dernière question l’intéressait particulièrement. Non pas qu’elle doutait de pouvoir trouver un hôtel trois étoiles avec petit-déjeuner au lit et bain chaud à la clé, mais presque. Comme destination de vacances, il n’était pas difficile de trouver mieux. Un regard méfiant vers leur monture d’un peu plus tôt, et la biologiste émit quelques réserves aux propos qui lui étaient destinés :

-Il ne m’arrivera rien, il ne m’arrivera rien… Moi aussi je suis humaine et ai des orteils.

Auxquels elle tenait tout particulièrement, et plus encore à mesure qu’elle prenait le temps de penser à eux. Leur destin était de demeurer lié à elle à tout jamais, et non baignant dans un cocktail douteux. Trop occupée à vérifier que ses chaussures étaient bien fermées, elle sursauta en sentant la main du poney sur son avant-bras. Mais quelle brute, celui-ci ! Eyh ! Comment donc devait-elle le prendre, son affiliation soudaine aux oiseaux aquatiques ?
Nez froncé de réprobation, elle tirailla un instant sur son bras prisonnier, se promettant de se procurer un coupe-ongles prochainement par tout moyen en sa possession.

-Au moins, lui aura peut-être chaud, aux Enfers. Pas comme ici…

Elle avait à peine terminée sa phrase que le mal-luné l’entrainait vers la dégustation de quelques breuvages insipides ; tordant le cou pour faire un geste d’au-revoir au pistol… à l’humain et au canard, elle leur cria un « A bientôôôt » qui gela probablement sur place sans jamais que la prononciation ne leur parvienne distinctement.

Mar 18 Juil - 17:54
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