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 Cyber détraqué | Alice

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Aujourd'hui j'ai franchi l'étape ultime, l'utilisateur internet que nous haïssons tous ! Les cybers pervers, oui on l'est tout d'une certaine manière, qui n'a jamais regardé de porno ou autres photo compromettante. Je suis cependant au point d'être pire que ça, avant toute chose évitez de me juger. Je veux juste rencontrer cette fille, je ne sais pas à quoi elle ressemble, je ne lui ai pas envoyé des mots d'amour, sentimentaux. Je veux juste qu'on se réconforte l'un et l'autre, un câlin, quelques choses de plus physique mais, surtout de trouver une personne à qui se confier de choses est d'autres sans que le gouvernement filtre nos conversations.

J'ai honte, je ne sais pas ce qui m'a pris, je suis à quelques mètres de son logement à chaque pas que je fais plus j'ai envie de faire demi-tour, je me persuade qu'on a besoin de ça tous les deux. Je l'ai connue par un forum, notre premier contacté date d'un an, lorsque j'ai eu des troubles de la mémoire. J'ai consulté ce forum afin de vérifier si ce n'était pas des signes d'Alzheimer précoce et éviter de consulter mon généraliste. Elle m'a répondu puis depuis ce jour on a fait connaissance et pris des nouvelles régulièrement. Je ne connais pas toute sa vie pourtant on est proche, surtout depuis la disparition de Quentin.

Mon cœur cogne rapidement, je suis juste devant le bâtiment, il suffit juste de sonner et d'espérer qu'elle m'ouvre. Elle risque d'être effrayée, putain qu'est-ce que je fais ? Elle va certainement appeler les flics, enfin se serait ce que ferait n'importe qui. Pire des cas Bah euh... Je peux me faire passer pour un témoin de Jéhovah >o quoi que ces personnes sont toujours bien fringuées, moi je porte seulement un tee shirt acheté sur qwertee qui fait référence bien sûr de ma passion pour les jeux et d'un jean, cheveux en bataille vraiment par le type costard cravates mode pingouin.

Je suis déjà là, je n'ai rien à perdre après tout . Juste le risque de me faire rejeter comme une merde, si c'est le cas, je vais passer des heures à jouer mon player killer sur des inconnues. Mon doigt appuie sur la sonnette. Je retiens ma respiration à l'attente d'une réponse. Pitié qu'elle soit là. Que tout se passe bien.

Jeu 4 Aoû - 18:39
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Aujourd’hui il faisait froid, un peu comme tous les jours à Last End, il fallait dire que ton tendre aimé ne t’avais pas gâtée en vous installant ici. Cependant, depuis deux ans tu avais toujours froid, depuis ta malédiction tu ne savais retrouver une température corporelle normale, au début cela t’avais inquiétée, mais maintenant tu y étais habituée.

Tu avais pointé ton nez dehors très tôt ce matin, il fallait que tu subisses une sortie à l’extérieur, comme tous les mercredis matins. C’était un calvaire pour toi et pourtant, tu n’avais pas le choix, ta malédiction ne t’empêchait pas de manger. Tu t’étais donc parée d’une armure de vêtements, il ne fallait pas que tu entres en contact avec les autres êtres humains que tu risquais de croiser et tu ne devais pas non plus être trop proche d’eux, à cette heure-ci, hélas, les personnes qui daignaient sortir pour faire leurs courses étaient des personnes âgées. Tu avais mis une robe en laine blanche, des collants, un long manteau noir, des gants, une écharpe et tu avais noué tes cheveux en une couette haute. Même si tu commençais à t’habituer à ce train de vie, tu étais pressée d’enfin ne plus avoir à éviter toute forme de contact avec un être humain lambda, tu ne pouvais avoir que comme compagnie des êtres peu commodes, sortis tout droit de l’Enfer ou même des mythes les plus curieux. Tu n’attirais qu’eux depuis quelques mois, à un point que tu pensais qu’ils s’étaient passés le mot cependant, tu savais à présent comment les reconnaître.

Tu as fait le trajet à vélo, comme toujours, les cheveux blancs au vent, le sourire aux lèvres, tu appréciais prendre ainsi l’air, tu oubliais tes petites misères le temps du voyage qui n’était que d’une dizaine de minutes. Une fois arrivée, tu t’es cachée dans ton écharpe, observant les autres personnes comme si tu venais d’une autre planète, tu fis le tour des rayons, attrapant tout ce dont tu nécessitais, certaines personnes te regardaient l’air intrigué par ton apparence peu habituelle, d’autres passaient inconsciemment trop près de toi te faisant faire des écarts. Tu passais certainement pour la fille la plus timide de l’univers, mais tu savais que c’était juste pour leur bien. Pour payer, tu parlais peu, rangeais tes affaires le plus rapidement possible et tu essayais de rentrer le moins possible en contact avec l’argent, puis enfin tu filais, soupirant une fois dehors.

C’est ainsi que se déroulait tous tes mercredis matins, c’était ton deuxième jour de congé de la semaine, ton mari et toi l’aviez pris ainsi tous les deux, sûrement car vous avez pensé à avoir des enfants, un jour, peut-être, puis tu t’y étais habituée. Tu mis plus de temps à rentrer chez toi, tu avais fait quelques détours à vélo, il faisait plutôt beau, enfin il ne pleuvait pas comme presque tous les jours à Last End. Ta maison était une vieille bâtisse style XIXème, perdue dans la campagne, peu de personne savait où tu vivais et tant mieux, comme ça, personne ne venait te rendre visite.

Cependant, alors que tu déposais ton vélo, tu remarquas la présence d’un homme juste devant ta porte. Tu fis les gros yeux, te cachant à la rapidité de l’éclair dans ton écharpe, immobile et pétrifiée. Tu n’avais même pas la chance de pouvoir te cacher, tu allais devoir l’affronter et ce, sans le toucher. Tu as ravalé ta salive nerveusement et tu as monté les marches qui menaient jusqu’à la porte d’entrée, tu étais juste derrière lui, à environ un mètre, l’écharpe remontée jusqu’au nez en la maintenant fermement avec ta main. Tu manquas de le toucher en voulant lui tapoter l’épaule puis tu as arrêté, tu as simplement raclé ta gorge, le regardant avec tes grands yeux bleus.

« Excu… erm. Excusez-moi mais… vous êtes devant ma porte, je.. » tu as baissé les yeux, tu as reprit un peu de courage et tu as finis ta phrase. « J’aimerai pouvoir rentrer et non, ma maison n’est pas à vendre si c’est ce que vous voulez savoir… » Puis tu t’es dit que tu t’étais peut-être montrée méchante envers ce jeune homme qui semblait tout aussi perdu que toi. « Oh… euh. Peut-être que vous vous êtes perdu ? Vous avez besoin d’appeler quelqu’un ? »



Mer 10 Aoû - 23:39
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Je crois qu'elle n'est pas là, qu'est-ce qui m'a pris ? Après tout c'est peut-être mieux ainsi, je veux dire un mec paumé sonné à la porte d'une fille ce n'est pas le prince charmant qui ferait ce genre de chose. Je repends une respiration normale, m'apprête à visiter les mondes virtuels que j'apprécie plus que tout, je suis réellement bien plus à l'aise dans l'imaginaire mine de rien.

Mes lamentations sur ma pauvre connerie n'empêchent d'entendre le bruit du vélo, je me rends compte de sa présence juste en entendant un son digne d'un ronronnement de Pixel, je me retourne et je me retrouve devant elle, comme un abruti, un abruti bien heureux de ce n'être pas fait ignorer.

Elle, elle, elle ne ressemble réellement pas à ce que je m'attendais. Toute pâle, digne d'une créature mystique de la mort ou d'un vêtement taché par la javel, une demoiselle si fragile qui a bien besoin d'un câlin, d'aide... Nan arrêté n'essaie pas de la toucher afin de la réconforter, tu vas rien tirer de bon si tu laisses ton instinct te guider, la vraie vie ce n'est pas comme dans un jeu vidéo ou une rencontre réelle avec des joueurs, tu dois pas crier de câliner, juste rester à une distance raisonnable.

« Pardon... Je. »
la gêne que j'occasionne à la demoiselle, me met un peu plus mal à l'aise, j'ai l'impression d'être en mode feu rouge tellement que mes joues me picotent, ne te laisse pas impressionner. « Non, je ne cherche pas à acheter une maison, ni besoin d'un téléphone. »

Les interrogations misent de côté, faut que je trouve une formulation correcte pour ne pas la faire fuir. « On se connaît, par physiquement mais virtuellement. Je suis galamadriabuyak du forum, j'ai beau essayer trouver une manière quelques soit pour justifier ce que je fais devant ta porte cependant je me rends compte que ce n'est pas possible. Ne m'en veut pas, si tu veux, je pars tout de suite... »

Oui, bien beau dire ceux-ci, mais franchement je suis la je n'ai pas envie de partir. « Tu veux que je t'aide pour tes courses . J'aimerais mieux te connaître, dans le sens j'ai besoin de parler à d'autres personnes que mon cercle habituel, je pense que ça peut nous faire du bien de faire les choses que les gens normaux font, comme aller boire un verre, manger au restau, une balade. »

Je m'enfonce de plus en plus, mes phrases peuvent avoir des sens négatifs, je veux dire elle peut-être partie des gens normaux, genre je la traite comme un ovni. « Je sais pas trop quoi dire, je m'enfonce à chaque mot, je... Je voulais pas insinuer que tu'n'étais pas normale, je prends mon cas pour une généralité, c'est la première fois que je fais un truc aussi dingue et finalement ce n'était peut-être pas une bonne idée. »

Ven 12 Aoû - 14:32
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Tu serres fort l’anse de ton sac, l'air gênée et intimidée, de l'autre main, tu tiens ton écharpe fort contre toi tout en le regardant d'un air ahuri. Tu le toises avec distance, gardant toujours au moins un mètre entre lui et toi pour être sûre de ne pas le tuer sur le coup, puis il fallait dire que récemment, les gens qui venaient chez toi n'étaient pas vraiment sympathiques. Néanmoins, lui semblait aussi bouffé par la timidité que toi, vous sembliez très bêtes, tous les deux devant ta porte à bafouiller comme des adolescents à leur premier rencard.

Puis enfin il se présente, en entendant son pseudonyme tu clignes des yeux et baisse légèrement ton écharpe en le regardant toujours plus d'un air intrigué. Biensûr que tu le connaissais, tu l'avais rassuré sur un forum de médecine, ce pauvre garçon se croyait gravement malade alors que non. Il ne te laissa pas le temps d'en placer une, histoire de le rassurer, mais tu l'écoutais attentivement, plus il parlait plus tu te mettais à sourire, il te faisait rire à être aussi timide que toi, voir même peut-être plus, tu sais comment t'y prendre avec ce genre de personne, il fallait juste avoir un contact physique avec et le calme revenait, c'est ainsi que tu remercias le fait d'avoir des gants ce matin là.

Tu ne prenais pas mal ce qu'il te disait simplement parce que tu le connaissais déjà assez pour savoir qu'il n'était pas mauvais, tu esquissas un petit sourire et tu as adoucis ton regard alors qu'il s'excusait d'avoir dit que tu étais pas normale. Alors qu'il semblait s'affoler dans sa panique folle, tu posas ta main sur son épaule et tu l'as regardé droit dans les yeux.

« Je ne t'en veux pas, je suis même contente de te rencontrer. » As-tu murmuré de ta petite voix avant de sortir les clefs de chez toi. « Viens donc boire un thé, enfin si tu veux. » Tu es passée à côté de lui afin d'ouvrir ta porte d'entrée, tes mains tremblaient, même si tu étais heureuse de rencontrer ce jeune homme tu étais effrayée à l'idée de le blesser involontairement, mais tu ne pouvais pas piquer une crise et le jeter dehors comme un malpropre. Il allait falloir faire attention et plus que jamais, tu ne tenais pas à faire des expériences pour savoir s'il était humain ou non. Ta main serre la poignée de porte, tu hésites, tu soupires, tu te crispes et finalement tu l'ouvres. Ta maison est toujours parfaitement rangée, comme si tu étais une parfaite mère de famille, la pièce principale est tellement grande qu'elle laisserait supposer que tu n'es pas seule, hélas, il n'y a que toi et uniquement toi dans cette maison et ce, depuis plusieurs années maintenant. Tout était figé dans un silence brisé par ton entrée, tu as fais signe à Sam de passer la porte et tu l'as suivi, tu as déposé ton manteau mais tu as gardé ton écharpe avant de l'inviter à s'asseoir.

« Au fait, je m'appelle Alice. Je pense que c'est utile à savoir ! Et toi ? » Ce n'était pas tous les jours que tu recevais et encore moins des inconnus venu du fin fond d'internet. « Je suis désolée je vais garder mon écharpe et mes gants, je suis un peu malade depuis quelques temps et c'est peut-être contagieux. » T'excusais-tu en t'approchant de lui. « Mais dis moi, sans indiscrétions, comment as-tu réussi à savoir que j'habitais ici ? Ce n'est pas très évident à trouver en plus. » Tu le soupçonnais d'avoir usé de quelques petites choses un peu illégales, tu ne lui en voudrais pas, non, mais tu voulais savoir s'il allait te dire la vérité. L'endroit où tu vivais était un peu plus loin que le centre-ville, c'était au bout d'une petite rue en terre perdue dans les arbres gigantesques, il était difficile de tomber ici par hasard, tu croisais parfois quelques randonneurs et autre promeneurs, mais rarement des gens qui cherchent à tomber sur toi.

Lentement tu t'es levée pour aller chercher des gâteaux, tu les as posé sur la table basse tout en commençant à faire le thé. « En tout cas, je suis très touchée que tu aies fait des recherches et de la route pour me trouver, c'est mignon. » Rajoutes-tu en esquissant un petit sourire timide « Cela fait tellement longtemps que je n'ai pas eu la visite d'un ami, j'en suis toute retournée ! » Tu as finis par laisser échapper un rire nerveux, pour finalement revenir vers Sam d'un air gênée, tu t'es posée face à lui afin de ne pas être trop proche.



Jeu 25 Aoû - 0:12
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Le micro contacte physique que j'ai ressenti sur mon épaule ainsi qui les douces paroles de réconfort, me soulage, je pousse un léger soupir pour accentuer celui-ci et démontrer à la même occasion que j'allais essayer de me calmer. Je ne vais pas me retrouver au poste de police raisonne dans ma tête.

« Avec plaisir. » J'admets que le thé n'est pas vraiment ma boisson favorite, oui je suis anglais et alors ça ne veut pas dire que je dois être suivre les stéréotypes de mon pays comme si vous allez croire que tous les Français mangent du fromage et bois du vin rouge, que les Allemands boivent que de la bière et mange des saucisses, enfin bref chacun est comme il est, je ne dois pas me laisser déconcentrer par ce genre de divagation.

La porte ouverte, l'invitation dans la gigantesque demeure me fin soudain penser aux demeures de l'épouvante et si j'allais rencontrer le chien de tindalos ici . Un léger frisson parcourt mon corps, je suis dingue, je suis à la fois existé de connaître une nouvelle personne que j'apprécie via internet et en même temps je commence à flipper et la voir comme une cultiste prête à me sacrifier.

« Dois-je enlever mes chaussures ? » C'est tellement propre ici que ce n'est pas net, entre nous j'essaie d'être poli et respecter le travail de la demoiselle, ou de l'un de ses serviteurs cachés, où es-tu la chose ? Je les enlève même avant son approbation à la limite je sais que je suis apte à courir pied nu au cas où, faut vraiment que j'arrête à croire que d'autres créatures parcourent notre monde et que le mal est partout.

« Tu vis ici seule . C'est genre immense, tu entends carrément l'écho de la solitude. » Le fais-je souligner malgré moi d'un certain côté elle le sait déjà et va peut-être le prendre mal. « Moi c'est Sam enchanté Alice, tu as l’accès au pay des merveilles ici? » Une légère vanne de merde pour détendre l'atmosphère, j'aurais pu faire mieux elle a dû l'entendre souvent en tout cas j'espère que ce n'est pas au pay de la malveillance comme dans les jeux vidéo.

Je m'assois là où elle m'a indiqué. « Tu as quoi ? Je veux dire tu as l'air en forme physiquement à part ce teins de mort-vivant, rassure moi tu n'es pas le premier zombie qui va causer la perte de ce monde ? Ou la dame blanche ? Enfin la deuxième solution je ne crains rien, si les légendes sont vraies. » Comment dire, je n'ai pas pu résister de demander afin d'entendre une négation, mais soyons réaliste même si c'était le cas, elle ne me dirait pas, on se connaît peut et elle voudrait garder son identité secrète. Je me masse légèrement la nuque dans l’espoir de soulager les tensions que je ressens, faut vraiment que j'arrête avec mon côté parano.

« Internet, tu ne dois pas utiliser le navigateur privé tout le temps, il suffit de pirater quelques trucs ici et là... Tada le tour et joué, je te rassure, par tout le monde à ce genre de capacité, tu ne vas te retrouver avec plein de Kikoolol devant ta porte, puis même la plupart ne veule pas se fatiguer à réaliser ce genre d'exploit pour rencontrer quelqu'un. »
Ils ont plus de jugeote que moi à vrai dire, ils savent qu'ils peuvent être fichés comme prédateurs d'internet et être surveillé par les fédéraux après une plainte.

Des gâteaux, elle me prend par les sentiments ça fait un moment que je ne m'en suis pas acheté afin d'éviter de replonger dans le sucre à gogo, je ne peux résister l'appel du sucre et plus fort que tout, sur le coup j'oublie même mes suspicions et laisse mon estomac guider mes pensées. Un gâteau en bouche assouvit mes plus douces de mes envies, en train de manger le délice, je me mets à rougir à ce sourire, elle me trouve mignon . Je sais que c'est juste le geste mais là je suis juste en monde elle me trouve Kawai, la séduction me fait perdre tous mes moyens (oui il lui en faut peut >o<). J'avale ma bouchée, enlève les quelques miettes au coin de ma bouche.

« Je ne comprends pas comment une demoiselle telle que toi, n'a pas beaucoup de visite, je veux dire tu es belle et en plus tu es intelligente. La médecine ce n'est pas facile, je le sais vu que j'ai passé une année à étudier là-bas, bon après je n'avais pas la motivation d'étudier et d'oublier ma vie pour poursuivre dans cette voix, mais toi si. » Oui, bon je savais qu'elle était bien plus douée que le commun des mortels pour la médecine et le fait qu'elle m'avait aiguillé sur certain sujet démontré qu'elle avait fait médecine, je n'avais pas fait des recherches poussées sur elle par internet... Comment ça vous me croyez pas ?

« Tu es aussi patiente et t'arrives même à répondre à des questions totalement débile, le seul truc que je ne comprends pas, pourquoi tu ne pratiques pas ou plus ? Le stresse de ce milieu ? »
Elle avait peut-être plus gigoté que mes parents et avait compris que la médecine c'était une drogue et que travaille trop tu ou te fait passer à côté de plein de moments géniaux.

Ven 16 Sep - 11:15
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Toute vêtue de blanc, tu semblais tout droit sortie d’un conte de fée ou d’un mythe curieux, à la limite de la légende urbaine. Les diverses remarques de Sam sur le fait que tu sois seule pour une si grande maison t’avais légèrement braquée mais tu ne réagis pas, tu ne savais pas trop quoi dire car tu ne savais pas mentir, c’était une chose impossible, tu étais tout de suite grillée. Puis vint les diverses questions sur ta soit disant maladie, excuse qui tu sors à tout bout de champ sans jamais donner de réelle réponse, seulement cette fois tu ne peux pas fuir, ce serait soit le mettre à la porte soit filer par une fenêtre. Tu as ravalé ta salive et crispé tes poings sans vraiment le remarquer, tu avais sûrement l’air anxieuse, tu regrettais déjà d’avoir fait une entorse à ton règlement imposé qui était de ne jamais faire entrer quelqu’un dans ta demeure. C’était beaucoup trop dangereux, tout ici était imprégné par ton parfum de mort, les fleurs pâles qui égayaient l’intérieur étaient peut-être encore la seule chose pure ici, tu étais seule, terriblement seule et tu pourrissais dans ta cage comme un rat de laboratoire. Ton visage était dorénavant plus mélancolique, tu as passé ta main sur ton avant-bras comme une mimique d’angoisse profonde, tu t’en voulais, pourquoi l’avais-tu fait entrer ?

Tu filais doucement, à chacun de tes pas vers une folie, vers un mal qui te rongeais et te contrôlais, ta possession par un démon t’avais peut-être poussée à rechigner ton éthique mais, au fond de toi, tu commençais à comprendre que tu tombais, tombais toujours plus vers un Enfer qui t’attendais les bras ouverts. Toute personne ou créature désirant le mal te voudrait après tout, une emprise sur toi serait terrible et, visiblement tu ne t’étais pas attiré les meilleures personnes du monde, un démon, une créature étrange qui voulait ta perte, quand tu avais la tête reposée comme aujourd’hui, tu savais que tu n’avais pas les plus belles personnes à tes côtés.

Il allait falloir qu’il parte, vite, avant que tu craques et que tu n’essaies de le prendre dans tes bras ou quoi que ce soit, il fallait que tu le sauves de toi. Le regard vide et perdu dans ta tasse ornée de motifs floraux, tu eus du mal à débuter ta phrase, oui tu allais peut-être causer la perte de ce monde, oui tu étais peut-être l’annonciatrice de la mort comme la Dame Blanche, mais tu n’en dis rien.

« Je… erm. Je suis albinos comme tu peux le voir et, je ne supporte plus la lumière du soleil malheureusement, j’ai contracté une forme de xeroderma pigmentosum, soit une sensibilité excessive de la peau au soleil, je ne peux donc pas tellement travailler hors de chez moi. » Cela n’expliquait pas pourquoi tu ne pouvais toucher personne, il allait falloir trouver d’autres mots compliqués qu’il ne comprendrait pas pour te justifier. Fort heureusement, toutes les maladies que tu provoquais étaient infectieuses, tu avais donc matière à choisir. « Et j’ai une légèrement pneumonie en ce moment, je sors de l’hôpital mais je suis encore un peu contagieuse… c’est pour ça que je ne préfère pas quitter mon écharpe ou te faire la bise ou… ou voilà. » Garder tes gants aussi, pouvait sembler bizarre, mais tu n’étais plus à ça près. Après tout tu avais le droit à des habitudes étranges ? Ton regard fuyait celui de Sam, tu retrouvais ta timidité maladive et ton regard fixait ta tasse de thé dont la fumée se mêlait à tes cheveux.

« Au… au fait comment t’appelles-tu ? Tu ne m’as pas dit ? » Il n’était sûrement pas venu pour repartir dès aussitôt juste parce que tu paniquais, il fallait que tu ai l’air normale, chose très compliquée quand on est la mort et la souffrance incarnées. Mais il le fallait, alors tu tentas de détourner la conversation vers lui, espérant qu’il te réponde et que tu puisses ainsi lui demander plein de chose et que les heures passent. Cependant, tu espérais qu’une longue exposition à toi-même n’était pas nocif, depuis ton enchantement tu n’avais pas passé plus d’une trentaine de minute avec une personne ainsi en tête à tête, tu priais pour qu’il ne se mette pas à tousser.




Jeu 13 Oct - 0:20
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Cyber détraqué | Alice
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