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 Knock Knock, Who's There ? | Alice

Meyrick Vetrov
L'étrange sous la normalité :
Créature, disent-ils, se targuant de le classer, de le comprendre et de l'adresser, pensant, sans doute, ses ailes étriquer, son esprit évincer, par l’appellation écrasée… Il ne l'est pas, ne le sera jamais. Les mots, les noms portent plus qu'ils ne peuvent l'appréhender, et son être au chemin lézardé d'impacts de destins aussi divers qu'altérés, porte déjà l'empreinte d'un concept unique : il est un Aîné, l'ailleurs son royaume par tant de vermisseaux occulté.

Tell me More : Douce et délicate petite chose que le secret, comme les ailes d'un papillon qu'il s'amuse à trouer de la pointe d'une aiguille.
PROFESSION : Héraut des Aînés
Crédits : Jovana Rikalo & Altug Elveris
Messages : 81
Points : 3074
Meyrick Vetrov

Plus les choses allaient, et plus le temps l'amusait. Ils étaient en Mars, et pas une seule fois depuis le début de l'année la météo n'avait fait mine de s'améliorer. Les Cornouailles n'étaient que bise glacée, neige persistante et dangereux gel sur les pavés, la foule sombre, couverte et maussade luttant pour conserver sa chaleur. La facture de chauffage grimpait pour le commun des mortels, et même certains membres du Secret commençait à en souffrir. Un intéressant contrepoint aux mentalités échauffées par les récents événements liés au Réanimateur. Le Cénacle lui-même était tellement occupé à se préparer pour la fin du moins qu'il en devenait aveugle à ce qui se trouvait juste sous son nez. Pour eux, la menace proférée par le meurtrier en série était plus palpable que les stalagmites géants qui se formaient sur leurs propres paliers. Conceptuel, n'est-ce pas ? D'omettre totalement le bon sens et l'instinct logique qui auraient dû les alerter. Lorsqu'ils s'éveilleraient, il serait trop tard et il aurait toute liberté de se repaître de leur déconfiture. Oh oui, ce serait terriblement amusant. Diablement distrayant, oserait-il affirmer. Mais en attendant cette manne d’irrépressible jubilation, il lui fallait tuer le temps. Pas volontairement, Chronos était un allié d'importance d'Anthony après tout et ce serait tellement dommage au vu de son potentiel… Occuper son ennui, s'il pouvait encore avoir l'insolence d'affirmer s'ennuyer depuis l'arrivée de son cher et tendre. Et justement, il avait en vue la poursuite d'une petite bassesse qui serait du plus bel effet dans son calendrier.

Alice était là, il suffisait de savoir comment l'approcher. Milles et une façon, mais pourquoi ne pas simplement retourner un peu le couteau dans la plaie ? Pourquoi ne pas simplement se saisir du dossier de la mort de son aimé, prétextant son statut d'éminence médicale et scientifique pour ouvrir une enquête, et quel meilleur témoin que la veuve éplorée ? Il suffisait alors de quelques coups de fils officiels de la part de ses ouailles dans les rangs de la sécurité disséminés et il se trouvait avec une rencontre préparée et prête à être dégustée. Qui pourrait dire non à son Etat après tout ? Quelques jours à peine plus tard et il était là, devant sa porte, accompagnée par deux de ses créatures camouflées. Un léger toc, de ses doigts délicats et aussi pâles que ses ornements étaient sombres. Coupe sévère d'une robe de travail, manteau enrobant et dissimulant, sensé protéger la frêle femme qu'elle semblait être, oiselle incarnée, si semblable en un sens à sa servante qui s'ignorait. L'attente enfin, avant qu'elle n'ouvre, recevant de sa part un sourire composé et courtois, simplement lacé d'une ébauche de chaleur à l'accent racé. « Mademoiselle Winklerin ?  » demanda-t-elle par simple formalité, roulant doucement les R de son intonation russe. Lui tendant sa main encore gantée en un geste de salut, il poursuivit, ses lippes toujours ornées de cette expression policée qu'il convoyait. « Je suis le professeur Vetrov, de la loge de recherche d'Oxford. C'est un plaisir de vous rencontrer  » Un plaisir de la retrouver en vérité. Oh qu'elle avait changé, la petite fille alors si désespérée. L'était-elle autant à présent ? Non pas tout à fait.

« Pouvons-nous entrer ? Comme on vous l'a signifié, j'aurais grandement besoin de votre aide pour l'affaire que je traite actuellement  » D'un geste discret, elle ramena son col bordé de fourrure contre sa gorge ciselée, sous -entendant le froid extérieur si elle se plaisait à observer. Il fallait l'avouer, créature puissante qu'il était, son bouclier l'en préservait complètement, de même que ses créatures n'en sentait guère les effets, mais pour une simple mortelle qui ne connaissait rien à leur monde, ils étaient de simples humains et souffraient donc de se tenir dans l'embrasure gelée. Pendant qu'il laissait la jeune mortelle à son dilemme, lui-même jaugeait de ce qu'il voyait, souriant intérieurement largement, des progrès accomplis. Ah il allait effectivement s'amuser si c'était ainsi qu'elle portait… « Oh !  » fit-il sciemment pour couper court un moment à ses pensées après quelques instants « Mais je m'excuse, il me semble que vous êtes télé secrétaire n'est-ce pas ? J'espère que nous ne dérangeons pas vos activités… C'est que ce créneau était le seul disponible pour moi voyez vous, mais si nous vous causons du tort, n'ayez crainte il sera réparé  »

Jeu 14 Juil - 21:44
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Invité
Invité
Il faisait froid, terriblement froid. L’ambiance était glaciale ici, le ciel tout autant que le silence qui régnait te rendait anxieuse, tu avais goûté à un peu de chaleur humaine le mois dernier, grâce à la rencontre avec ton nouvel ami. Il était précisément six heures, tu venais de te lever et tu dévalais les escaliers, tu lanças un bref coup d’œil sur l’extérieur, poussant le rideau du bout de l’index. Tu regardas avec une certaine sérénité le paysage que t’offrait le jardin, tu avais un talent inné pour les fleurs, ta mère était aussi douée, tu esquissas un petit sourire et tu continuas ta route, t’étirant longuement à chacun de tes pas.

Les journées étaient longues, elles le sont d’autant plus quand on est condamné à une éternelle solitude, toi, la bonne amie, la petite copine idéale que tu étais, tu aimais être entourée d’une grande famille et de beaucoup d’amis, cette situation te rendait malade, mais tu faisais de ton possible pour l’oublier. Peu de temps après, tu te retrouvais dehors assise sur une petite chaise en fer forgé, une tasse de thé fumante entre tes doigts fins. Tu ressentais peu le froid, tu l’oubliais bien souvent, tu n’avais pas fait attention de te vêtir, étant seulement dans ta longue robe de chambre aux couleurs semblables à ta peau. Tu ressemblais à une petite poupée de porcelaine vivante, cette similitude attirait les regards des foules lorsque tu osais sortir dehors, les gens semblaient autant impressionnés qu’intrigués de ton physique, tu étais plutôt petite, l’allure frêle sans être maigre, tes yeux étaient d’un bleu éclatant malgré toi et ta peau était d’un blanc uniforme, tout comme tes longs cheveux raides. C’était aussi une raison pour laquelle tu n’aimais plus sortir, sauf le soir, très tard et encore, il t’arrivait de ne pas réussir à passer discrètement à cause de ta malédiction. Elle était ta bête noire et ce, depuis un an à présent.

Alors que tu étais perdue dans tes pensées, observant avec un attrait tout particulier un petit oiseau qui s’était posé près de toi, le téléphone se mit à sonner. Tu restas un long moment à l’ignorer, profiter dans cette petite présence vivante qui était à quelques centimètres de toi, tu daignas bouger au bout de quatre sonneries, puis tu filas avec ta tasse presque vide et décrocha ton téléphone de travail tout en manquant de tomber par terre, tu notas dans un coin de ta tête le médecin pour qui tu travaillais aujourd’hui et tu commenças :

« Bonjour, Cabinet du Docteur Willem, que puis-je pour vous ? » Même pas un bonjour, la personne t’agressa sans même que tu ne puisses répondre. « Il me faut un rendez-vous, maintenant. » Tu soupiras loin du téléphone, « Je regarde les horaires disponibles, c’est urgent ? » Demandas-tu en feuilletant l’agenda de ton patron. La personne te répondit d’un ton mauvais que oui, que sinon elle ne t’appellerait pas, toi qui venait de te lever, voilà comment tu étais doucement accueillie. Malheureusement pour toi, plus que pour cette personne, aucun créneaux n’était disponible pendant deux jours et tu ne voulais pas lui laisser un créneau d’urgence. « Je suis désolée mais,il n’y a rien pour aujourd’hui. Je n’ai qu’à partir de jeudi prochain, hélas. » Tu n’écoutas pas les milliers de noms d’oiseaux que tu te pris dans la figure, s’il y avait bien une chose que tu détestais dans ton métier, c’était les patients. Alors que tu roulais des yeux, jugeant dans ta tête ce patient, tu notas qu’une silhouette se dessinait sur la fenêtre de la porte d’entrée, tu plissas les paupières, te demandant quelle bête pouvait avoir cette allure, personne ne venait te rendre visite. Puis, quand tu remis le téléphone à ton oreille, tu entendis que l’on frappait à la porte.

Complètement paniquée, tu coupas la conversation et tu enfilas des vêtements appropriées, tu étais emmitouflée dans de longs vêtements amples blancs, tu glissas tes jambes dans un pantalon et tu entouras une écharpe épaisse autour de ton cou, dans l’angoisse, tu oublias de mettre tes gants. Tu filas jusqu’à la porte et tu l’ouvris, face à toi se trouvait une femme blonde, vêtue chaudement, entourée de deux hommes imposants. Tu étais à moitié cachée derrière la porte dont tu tenais fermement la poignée, tu observais la jeune femme avec une inquiétude, écarquillant les yeux avec un stress sûrement bien trop visible pour paraître rassurée. Quand elle dit ton nom, tu acquiesças d’un petit mouvement de tête avant de sortir un peu de ta cachette, tu ne comprenais pas vraiment ce qu’elle te voulait, mais tu savais pertinemment qu’elle ne pourra pas rester longtemps. Besoin de ton aide ? Tu fronças les sourcils, les yeux brillants et la main fermement posée sur la porte, que te voulais-t’elle ?

« Je.. »
Tu n’avais pas le temps de répondre qu’elle te coupa afin de justifier sa présence alors que tu travaillais, tu ouvris un peu plus la porte, ravalant ta salive, tu réussis à prendre la parole, de ta petite voix fluette semblable à un chant de moineau. « Je… je ne sais pas de quoi vous me parlez, je n’ai reçu aucun courrier évoquant votre venue… professeure. » Tu t’écartais de l’entrée pour leur faire signe de venir, « Je suis effectivement en plein travail, je venais juste de raccrocher à un client, je risque d’avoir besoin de répondre malheureusement. » Tu conduisis la jeune professeure et ses deux hommes de garde au salon, les invitant à se poser sur le sofa. « Voulez-vous du thé ? Je suis peinée de ne pas savoir le motif de votre venue. » Alors que tu commençais à sortir ton service trois pièces orné de motif floral, tu notas que personne ne toussait, tu regardas tes mains découvertes, leurs positions stoïques, leur manque total de réaction face à toi. Tu te posas face à eux, essayant de rester la plus normale possible. « J’espère que ce n’est pas pour me demander d’aide dans le domaine médical, j’ai arrêté ma carrière l’an passé. » Tu ne voulais pas te montrer faible, ainsi tu maintenais son regard, restais droite comme un i, les mains posées sur tes genoux. Tu n’étais qu’à un mètre deux et cela aurait dû faire plus de cinq minutes qu’ils devaient s’être mis à tousser à recracher bile et poumons. Ils n’étaient pas humains, tous les trois, il n’y avait aucun doute. Ta rencontre avec ton nouvel ami Démon te l’avait appris, ton Mal ne faisait rien aux êtres plus puissants que toi. Génialissime pour détecter ce qui te voudrait potentiellement du mal.

« Aussi, si c’est pour me demander des informations sur un quelconque patient, je suis hélas tenue au secret médical. » Tu voulais t’assurer de tes suspicions, ainsi tu te levas, la mine étonnée « Oh, donnez-moi donc votre manteau, je vais le ranger afin que vous ne prenez pas chaud à l’intérieur. » Une excuse facile pour que tes mains soient bien trop en contact avec elle pour qu’elle ne réagisse pas.
 

 

Ven 22 Juil - 0:07
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Meyrick Vetrov
L'étrange sous la normalité :
Créature, disent-ils, se targuant de le classer, de le comprendre et de l'adresser, pensant, sans doute, ses ailes étriquer, son esprit évincer, par l’appellation écrasée… Il ne l'est pas, ne le sera jamais. Les mots, les noms portent plus qu'ils ne peuvent l'appréhender, et son être au chemin lézardé d'impacts de destins aussi divers qu'altérés, porte déjà l'empreinte d'un concept unique : il est un Aîné, l'ailleurs son royaume par tant de vermisseaux occulté.

Tell me More : Douce et délicate petite chose que le secret, comme les ailes d'un papillon qu'il s'amuse à trouer de la pointe d'une aiguille.
PROFESSION : Héraut des Aînés
Crédits : Jovana Rikalo & Altug Elveris
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Meyrick Vetrov

Loin de se voir perturbé par la réponse de sa proie, il ne se défit nullement de son sourire alors qu'il hochait la tête, indulgent, et répondait sans difficulté « Oh ce n'est pas étonnant, mon équipe vous a contactée par téléphone, mais je comprend parfaitement qu'au beau milieu de votre travail, ce n'était pas ce dont vous vous préoccupiez immédiatement » En réalité, cela n'avait aucune importance, qu'elle ait oublié. La seule différence, c'était que son angoisse était plus amusante encore. En fin de compte, c'était sans doute mieux qu'elle n'ait pas retenue son arrivée, il bénéficiait d'un agréable bonus et n'était pas de ceux qui crachaient sur ce genre de petites douceurs. Entrant à son invitation, il observa l'intérieur de la demeure d'un air de curiosité polie et presque sincère. Après tout, cela ne le rebutait nullement d'apprendre comment vivait son petit jouet. « Ne vous en faites pas, je comprend parfaitement. Je ne suis pas pressée par le temps, si une urgence téléphonique survient, n'hésitez pas. Nous reprendrons une fois que vous en aurez finit » Et ainsi, il pourrait continuer d'étudier son nid autant que les options qui s'offraient à lui. Ses talons claquaient en rythme sur le sol alors qu'ils étaient tous trois conduits dans le salon par leur hôtesse qui malgré sa tare magique semblait une maîtresse de maison exemplaire. Innocemment, il se fit la réflexion que malgré sa solitude, ses manières restaient propres, ce qui n'était pas le cas de la majorité des laissés-pour-comptes. En général, les loques qui ne sortaient pas de chez elles tendaient à se négliger. Elle gagnait décidément des points, même sans le savoir. Peut-être allait-il la destiner à davantage qu'à un simple jeu éphémère. « Une tasse serait bienvenue, je vous remercie, même si je suis contrite de ce quiproquo… j'espérais qu'en vous donnant rendez-vous par avance, vous auriez le temps de vous préparer pour... » Il laissa sa voix mourir avec calcule, comme une hésitation ponctuée, avant de sembler se reprendre, et ajouter « … et bien, nous tâcherons de faire avec. C'est bien dommage » Non, en réalité, c'était très drôle, mais elle allait le prendre pour un cinglé si il lui affirmait ça. Et il serait probablement mis à la porte. Et il n'aurait pas ce qu'il désirait : s'amuser.

« Oh non, ce n'est pas au sujet de vos patients... » S'interrompant à nouveau à l'offre, il se releva avec un nouveau sourire, ôta son lourd manteau doublé de fourrure et le lui tendit, leurs mains entrant en contact. La jeune femme avait-elle prit goût à sa malédiction ? Essayait-elle de lui faire du mal ? Et bien elle risquait d'être perturbée du résultat. Ne pouvant toutefois guère s'assurer de cela, puisqu'il n'était pas télépathe, il joua simplement l'inconsciente victime, la remerciant de sa prévenance avant de se composer un visage aussi légèrement surpris qu'inquiet, venant lui prendre pleinement une main pendant un bref instant, juste de quoi s'assurer de la sensation sans se montrer intrusive. « Vous avez les mains froides, êtes-vous malade ? » Tout dans sa posture indiquait qu'il était contrit de déranger quelqu'un visiblement fort occupé et malade en même temps. Avec un geste d'excuse, il retourna s’asseoir et attendit qu'elle reparaisse pour s'exprimer à nouveau. « Comme je m'apprêtais à vous le dire, je ne suis pas ici au sujet de vos patients, mais plutôt de feu votre époux. Voyez-vous, je suis membre d'une section de recherche qui examine des cas de morts dont les causes peuvent être… disons… soumises à questionnement. Le décès de votre mari fait partie de ces morts étranges, et je suis en charge du dossier. Vous êtes la dernière personne à avoir vu votre époux en vie, vous êtes donc naturellement la première que je dois interroger, et mettre au courant, de par vos liens avec le défunt. En vous interrogeant et en travaillant avec vous, je pourrais peut-être élucider les raisons de sa mort… » Son regard ne la quittait pas, aux aguets. Il voulait absolument savoir comment elle allait réagir. Plus que cela, cependant, il voulait savoir ce qu'elle allait répondre. Mais avant cela, il fallait encore un peu enfoncer le clou. « Votre époux sortait d'une maladie grave n'est-ce pas ? Sa guérison en elle-même était miraculeuse, si j'ai bien compris ? Pensez-vous que son décès est pu y être lié, nous-mêmes avons écarté l'idée d'une rechute, les symptômes et la propagation ne correspondaient pas assez, mais vous vous êtes sans doute interrogée vous-même... »

Sam 30 Juil - 19:02
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Invité
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Une fois que ta main toucha celle de Madame Vetrov, tu lui adressas un sourire faussement angélique, ainsi, tu savais maintenant que cette femme qui se tenait face à toi n’était pas humaine, elle était tout aussi magique que toi ou le démon que tu avais rencontré il y a peu. Cependant, tu notas que ton interlocutrice troqua son sourire courtois par une mine inquiète. T’étais-tu trompée ? Commençait-elle à se sentir mal ? L’avais-tu mal jugée ? Tu pris un air inquiet, fronçant les sourcils, les yeux brillant. La professeure te tint la main avec fermeté, tu ravalas ta salive, la regardant te tenir ainsi la main comme si elle n’allait jamais te lâcher.

« Oh non je… » repris-tu en serrant également sa main, constatant encore que tu n’étais pas folle. « J’ai toujours eu les mains froides, une mauvaise circulation sanguine. C’est de famille. » Affirmas-tu avant de contourner la jeune femme blonde et te réasseoir face à elle. Tu pris ta théière et servis du thé dans les tasses avec minutie, tu n’avais pas l’habitude d’avoir des invités chez toi, ainsi, même si cette personne t’étais possiblement malfaisante et n’étais pas clean sur sa vraie nature, tu restais polie et tu te montrais une hôte légendaire. A vrai dire, même si à présent tu savais que celle dame n’était pas humaine, tu ne savais pas quoi faire de cette information. Elle était plus forte de toi, elle pouvait être un démon ou pire, tu ne savais pas quoi faire et demander la venue de ton ami démoniaque n’allait certainement pas être plus pratique. Non, il fallait que tu te débrouilles seule, même si tu commençais à t’inquiéter de la raison pour laquelle cette jeune femme s’était ainsi invitée chez toi.

Puis l’annonce tomba, à peine entends-tu les mots feu votre époux que ta gorge se serre, ton cour étouffe et tu manques d’avaler de travers ton thé que tu venais de porter à tes lèvres. Malgré les années passées, tu restais fort atteinte par la mort de ton ancien mari, il te manquait terriblement et tu noyais ta tristesse dans le travail et la lecture. Ton regard d’ange ne pouvait soutenir celui de ton interlocutrice, tu baissas les yeux retenant tes larmes, tu ne voulais pas lui répondre car tout montrait qu’elle n’avait ouvert aucun dossier, la maladie qui l’avait tué était notée et malgré le fait que c’est toi qui a provoqué sa mort, les symptômes coïncidaient encore. Tu sentais la rage et la tristesse t’envahir, si bien qu’à peine eut-elle le temps de prendre une pause dans ses paroles, que tu fondais en larmes, cachant ton visage entre tes mains. Ton peu de maquillage coulait le long de tes joues de poupée, dès qu’elle arrêta de parler, semblant te questionner, tu relevas la tête.

« Et c’est deux ans après sa mort que vous osez ré-ouvrir son dossier et venir chez moi ? »
Rétorquas-tu, froide, les yeux rivés sur le professeur Vetrov. « C’est seulement deux ans après sa mort que vous vous êtes dit ‘tiens tiens, si nous allions voir la veuve éplorée, peut-être qu’elle s’ennuie et qu’elle a envie d’en parler ?’, vraiment ? Cette enquête est complètement débile. » Ta voix était tranchante, comment osaient-ils bafouer ainsi la mémoire d’Edgar en revenant parler de sa mort ? Ne pouvaient-ils pas le laisser reposer en paix ? Ta rage était telle, que tu te levas précipitamment, tu te postas à ta fenêtre, la main gauche à tes lèvres. Tu essayais tant bien que mal de te calmer mais rien n’y faisait, tu aimais toujours ton époux mais tu te devais d’oublier, tu devais vivre, il n’aurait certainement pas voulut que tu restes à souffrir ainsi, seule chez toi. Tu étais tellement énervée et attristée, que tu réattaquas dès aussitôt, tu savais de quoi tu parlais, après tout, tu étais médecin.

« Il ne sortait pas de maladie grave. Le personnel fût totalement inconscient pour le laisser sortir aussi tôt alors qu’il n’avait même pas été sous surveillance. Mon mari souffrait d’une forme très avancée d’hépatite fulminante, c’était juste complètement fou de laisser un homme qui menaçait de mourir à chaque pas sortir juste parce qu’il avait l’air guérit. On peut croire au miracle, mais il y a toujours un retour de flamme. » Parlais-tu de ta propre histoire, Alice ? Sûrement, mais votre interlocutrice ne pouvait pas le savoir, à moins qu’elle soit la créature qui t’avais maudite. « Je suis sûre et, j’y mets mes diplômes en jeux si c’est faux, mais Edgar est bien mort de sa maladie. Il n’y a eu aucune guérison miracle, il a simplement eu un moment de stabilisation qui fit croire aux médecins qu’il avait guérit. C’est très rare mais, certains malades, surtout pour les maladies graves et… et mortelles, retrouvent une forme olympique et… meurent. » Tu baisses les yeux et te retournes vers la jeune femme blonde, tu la toises avec un regard mauvais. Tu aurais aimé qu’elle meurt sous ton toucher, mais c’était impossible, alors tu aimerais juste au moins qu’elle parte.

« A présent, j’aimerai savoir si votre venue est-elle une blague, de très mauvais goût certes, mais venir ainsi me questionner sur des faits presque évidents s’ils avaient été analysés par des personnes compétentes ressemble vraiment à la pire boutade. Ou si vous venez pour quelque chose de plus concret. » Ta voix était si sombre qu’elle aurait presque pu te rendre sinistre, tu regardais la professeure d’un air dédaigneux, essayant de faire pression pour qu’elle parte. « Je ne tiens pas à vous parler de la mort d’Edgar plus longtemps, c’est presque une insulte. » Tu t’approches de Madame Vetrov, te trouvant plus qu’à quelques centimètres, la regardant sans jamais la quitter du regard malgré les larmes qui continuaient de dévaler ton visage.
 

 

Mar 2 Aoû - 0:16
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Meyrick Vetrov
L'étrange sous la normalité :
Créature, disent-ils, se targuant de le classer, de le comprendre et de l'adresser, pensant, sans doute, ses ailes étriquer, son esprit évincer, par l’appellation écrasée… Il ne l'est pas, ne le sera jamais. Les mots, les noms portent plus qu'ils ne peuvent l'appréhender, et son être au chemin lézardé d'impacts de destins aussi divers qu'altérés, porte déjà l'empreinte d'un concept unique : il est un Aîné, l'ailleurs son royaume par tant de vermisseaux occulté.

Tell me More : Douce et délicate petite chose que le secret, comme les ailes d'un papillon qu'il s'amuse à trouer de la pointe d'une aiguille.
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Meyrick Vetrov

Pas un instant il ne perdit son sourire, ou son expression courtoise, et la laissa parler en riant intérieurement du jeu de la veuve éplorée. Ah qu'il était amusant de voir la dévastation dans le cœur des mortels quand ils prenaient conscience de ce qu'ils avaient fait. Qu'il était drôle de les voir tenter de se soustraire à leur culpabilité en la projetant sur les autres. Le système d'auto-préservation des humains était une chose à l'ironie poignante qu'il saluait, car à son niveau, elle n'avait guère de pareil. Elle trouvait toujours le moyen de faire ressortir le plus intéressant en ces petites créatures. Du moins ce que lui trouvait intéressant. « Malheureusement, mademoiselle, c'est loin d'être une blague » Le ton adopté était maternel et attristé « Le gouvernement s'intéresse à la mort de votre mari parce que, justement, elle n'a rien d'évident. Je comprend que ce soit douloureux pour vous, et que vous préféreriez vous en tenir à ce que vous avez déjà vécu, et pensé, mais nous, nous ne pouvons pas nous le permettre » Tranquillement installée, il sirota sa tasse de thé quelques instants avant de reprendre. « Malgré votre douleur, mademoiselle, ou plutôt en raison de celle-ci, vous ne pouvez nullement juger de ce qui est pertinent ou non. Et si le dossier de votre mari est rouvert maintenant, c'est qu'il y a des raisons à cela. Je ne doute pas que vous soyez occupée, et je ne doute pas que vous soyez opposée à parler de tout cela. Mais il se trouve qu'en l'état, ce n'est pas moi qui décide, et je ne peux pas faire ce que j'aimerais faire. C'est pourquoi je suis là » Il pencha légèrement la tête sur le côté puis prit un dossier dans la mallette de l'un de ses aides.

« Votre époux… n'avait pas l'air guérit, il l'était. Tous les tests cliniques possibles ont été effectué à l'époque, du moins c'est ce qui est consigné dans son dossier et… si une hépatite fulminante peut effectivement être sujette à une amélioration spontanée, le cas de votre époux n'était pas de ceux-là. Son amélioration a été instantanée, et il ne portait plus aucune trace de maladie » Sa voix s'était faire un brin plus neutre, plus factuelle, et surtout, plus sérieuse. « Ce n'est pas naturelle. Les dégâts déjà causés par la maladie auraient dû être visibles, et ce n'était pas le cas. La rémission n'est pas un fait instantané, du jour au lendemain, et elle laisse également des traces. Hors… il n'y en a aucune » Un geste de la main, preuve d'incompréhension « Pour les médecins de votre époux à l'époque, c'était un miracle. Et je suis de leur avis. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, dans ce qui s'est passé » Il avait gardé la main posé sur le dossier, fermement, blanche contre la couverture sombre et aseptisée « Quant à sa mort, les symptômes ne correspondent pas suffisamment, d'aucune manière, pour affirmer qu'elle est dû à la maladie dont il souffrait avant son rétablissement… les signes qui auraient pu réellement établir la corrélation ne sont pas présents. Les symptômes dont vous avez été témoins peuvent être dû à de très nombreuses pathologies » Il laissa le silence pénétrer les lieux un moment, puis lui tendit le dossier sans un mot de plus. Dedans se trouvaient toutes les pièces, tout les résultats des examens, les déclarations des experts… tout. Il avait retrouvé son air désolé.

« Nous ne serions pas entrain de remuer le passé s'il n'y avait pas une excellente raison... » conclut-il avec douceur. « Je peux vous confirmer que nous venons pour quelque chose de très concret… les meilleurs experts sont en charge de ce dossier, et je ne parle pas de moi » Il se leva, lentement, calmement, et la conduisit pour qu'elle puisse s'asseoir. « Allons, le choc est dur, je comprend… il va vous falloir du temps pour revenir sur tout cela. Commencez par lire ceci, et ensuite nous aviseront, voulez-vous ? »

Dim 7 Aoû - 20:49
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Invité
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Les poings serrés et les lèvres pincées, tu fusillais celle qui te faisait face du regard. Que te voulait-elle réellement ? Tout ce qu’elle te racontait n’avait aucun sens, depuis quand le gouvernement relevait des morts comme celle d’Edgar ? Il devait y en avoir des centaines durant l’année et jamais tu n’avais entendu parlé de ce genre d’histoire. Tu commençais sérieusement à douter de la sincérité de la jeune femme, tu l’écoutais, essayant de ne pas lui sauter dessus et l’étrangler, tu ne croyais en aucun de ses mots. Et voilà qu’elle te faisait la morale ? A toi ? Grande médecin infectiologue de toute la région ? Tu te laissas tomber dans le canapé, la main posée sur le front comme si tu semblais dépitée par tout ce que tu entendais. Tu en avais assez. Si tu la regardais, tu avais envie de la tuer sur place. Peut-être que tu en étais capable, mais tu n’étais pas d’un naturel trop sûre de toi, alors tu laissas cette idée filer. Cependant, l’idée de la foutre dehors te plaisais de plus en plus, tu n’avais plus envie de parler d’Edgar, plus envie d’y penser, tu voulais juste qu’on te laisse tranquille et seule.

Cela faisait bien longtemps que tu n’avais pas voulut être seule, Alice. Tu commençais pourtant à pleurer ta sinistre solitude et voilà que tu te trouvais face à la personne qui te la faisait aimer. Puis elle commença à remettre en compte ce dont tu t’étais convaincue au sujet de la mort de ton époux, de rage, tu te relevas et tu commenças à faire les cents pas dans la pièce principale, écoutant d’une oreille ce que cette intruse osait te dire. Tu dévisageas le dossier qu’elle te tendait, tu l’attrapas mais tu ne pris pas soin de l’ouvrir. Tu ne voulais rien savoir, tu voulais qu’on t’oublies, qu’on te laisse seule.

Puis tu sentis les mains de la jeune femme sur toi, elle te posas sur le canapé sans réagir, c’était donc vrai, elle n’était pas plus humaine que tes anciennes rencontres ou toi-même. Tu lui lanças un regard noir. « Ne me touchez pas. » sifflas-tu comme un chaton sur la défensive. Tu savais que tes émotions jouaient sur ta malédiction, la colère et l’euphorie te rendait plus contaminante et puissante, tandis que la tristesse te rendait faible. Tu aimerais qu’elle ne perçoit qu’une once de souffrance à cause de toi, tu repoussais une mèche de cheveux avec ton index tout en posant le dossier sur la table qui te faisait face.

« Je ne lirais pas ce dossier, je ne prendrais même pas la peine de l’ouvrir, voyez-vous. » Tu relevas les yeux, croisant les siens. « Je ne comprends pas pourquoi vous m’ennuyez avec cette affaire vieille de deux ans et surtout, je ne comprends pas en quoi je peux vous venir en aide. J’ai déjà raconté ce que j’ai vu, à un tas de personnes. Vous vous ennuyez, c’est ça ? » Tu serrais ton collier contre toi, celui-ci était un cadeau de ton ancien mari, tu ne le quittais jamais. « Faites des recherches, faites ce que vous voulez mais laissez-moi faire mon deuil au lieu de venir chez moi sans invitation avec des tas de paperasses sans intérêt. » Tu désignas la pile de feuilles qu’elle t’avais donné, plus tu parlais, plus tu t’énervais, tu sentais la rage monter en toi et tu rêvais qu’elle meurt sur place.

« Tout ce que j’ai déjà dit, mon témoignage, tout est déjà retranscrit dans un dossier que, j’en suis sûre, vous pouvez obtenir avec une facilité déconcertante, je n’ai rien à ajouter depuis tout ce temps, à part que je trouve que les médecins de l’époque on négligé leur patient. Même s’il était guérit comme vous aimez le dire, on garde le patient en surveillance, c’était totalement débile de le laisser sortir ainsi. » Tu serrais encore les poings, chiffonnant un peu plus ton habit. « Il est mort par leur faute et vous ne changerez pas mon point de vue, c’est une perte de temps. » Tu te sentais défaillir, mais pas dans le bon sens du terme, tu étais à deux doigts de lui sauter à la gorge et l’étrangler, ce sentiment te mettait mal à l’aise, alors tu pensas qu’il était bon de prendre la fuite.

Faiblement, tu te redressas, attrapant le dossier tu avanças jusqu’à la porte d’entrée, tu posas ta main sur la poignée et tu détournas ton regard vers la jeune femme. « A présent je vais vous demander de partir, je n’ai pas envie de continuer cette discussion sans intérêt. De plus, j’ai du travail et mes patrons ne vont pas aimer cette longue pause, surtout pour un dossier clos depuis deux ans maintenant. »
 

 

Lun 15 Aoû - 20:22
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Meyrick Vetrov
L'étrange sous la normalité :
Créature, disent-ils, se targuant de le classer, de le comprendre et de l'adresser, pensant, sans doute, ses ailes étriquer, son esprit évincer, par l’appellation écrasée… Il ne l'est pas, ne le sera jamais. Les mots, les noms portent plus qu'ils ne peuvent l'appréhender, et son être au chemin lézardé d'impacts de destins aussi divers qu'altérés, porte déjà l'empreinte d'un concept unique : il est un Aîné, l'ailleurs son royaume par tant de vermisseaux occulté.

Tell me More : Douce et délicate petite chose que le secret, comme les ailes d'un papillon qu'il s'amuse à trouer de la pointe d'une aiguille.
PROFESSION : Héraut des Aînés
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Meyrick Vetrov

Son sourire ne vacillait toujours pas, et il la couvait d'un regard tranquille, parfaitement satisfait de la façon dont elle réagissait. Plus elle était perturbée et en colère, plus elle alimentait ce qu'il avait placé en elle, et plus elle lui était utile. C'était presque trop facile de balayer un peu son calme, mais ce n'était pas suffisant. Pas assez amusant. Alors il fallait pousser un petit peu plus. Elle se protégeait encore trop derrière des excuses à son goût… « Vraiment, Mademoiselle ? » fit-il d'un ton poli. « Je trouve pourtant cette discussion fascinante, au contraire. Je sais ce que vous avez put apprendre à vos interlocuteurs de l'époque mais je ne pense pas que vous ayez tout dit non… en fait je suis persuadée que vous détenez la clef de cette affaire, mais que vous n'avez rien dit à l'époque » Une fois de plus, il se releva, élégamment. « Vous étiez certainement en de bien mauvaises dispositions, la douleur aura flouée votre jugement ? Ce n'est pas important mais ce que vous dissimulez, ça… c'est important. Et je suis très intéressée de savoir ce dont il s'agit. Parce que si je peux l'utiliser pour guérir de nouveaux cas, que nous pouvons faire avancer les recherches médicales actuelles, cela vaudra la peine d'avoir rouvert ce dossier qui, comme vous vous plaisez à le répéter… ne date que d'il y a deux ans » C'était si peu de temps, même pour la race humaine. C'était frais. Une trace encore présente pour le monde, et une trace indélébile pour elle. La 'grande médecin infectiologue' d'à peine une vingtaine d'années pouvait se rengorger de ses explications, mais au fond d'elle, elle bouillait déjà sous la vérité. Et elle allait bouillir encore. Y repenser, ressasser. Mais c'était de bonne guerre non ? Surtout quand elle voulait essayer de contrôler sa malédiction. Il fallait lui rappeler les conséquences de celles-ci avant tout… les conséquences réelles. Pas celles qu'elle pouvait encore sentir, nichée dans son petit trou de souris.

Arrivé devant l'entrée, repassant doucement son manteau, elle lui fit un sourire courtois et pressa le dossier entre ses mains « Gardez-le, je suis certaine que vous y repenserez » Ils le faisaient tous. En particulier ceux qui se récriaient qu'ils ne le ferait jamais. Ceux-là tombaient plus vite encore. En un dernier jeu, elle lui souhaita bonne continuation, ajoutant avec bienveillance : « Je ne doute pas que vos patrons seront ravis de votre zèle… S'ils vous font des ennuis, vous n'aurez qu'à les diriger vers moi. Mes coordonnées sont avec le dossier. Je ne manquerais pas de les rassurer sur votre… probité » Ils seraient de toute façon rapidement au courant, puisque, pour clore correctement son jeu, elle ne pourrait que subir les désagréments allant avec un refus de coopérer avec les autorités. Ce qui ne manquerait pas d'attiser son impression d'injustice si celle-ci persistait. Autant de choses qui ne pourraient que lui servir plus tard, et qu'il s'amusait déjà à contempler. Il s'éloignait jusqu'à être suffisamment loin pour décocher un sourire à ses affidés. « Beau mélange que nous avons-là… Il sera parfait pour la suite. J'ai hâte de voir comment elle évoluera » Oui, c'était le mélange humain le plus porteur. Il suffisait de le touiller ainsi de temps en temps et tout irait pour le mieux. Car quoi qu'elle fasse… elle n'oublierait jamais que c'était elle qui avait appelé ce destin. Elle était responsable et le serait à l'avenir. La seule différence, c'était qu'alors, elle ne le verrait plus comme une souffrance ou une peine. Elle le verrait…. Autrement.

Dim 21 Aoû - 17:22
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Knock Knock, Who's There ? | Alice
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