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 Brocante de Geek attaque vente | Lowell a fermer

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Réveil-matin 5h j'allume mon ordinateur, je regarde à l'hv si les prix n'ont pas baissé... Réveil-matin sans cœur... Je dois changer de disque franchement. Mon magnifique réveil fonctionne parfaitement cependant aujourd'hui je n'ai pas le temps de flâner sur Wow, Aion ou encore le dernier en date Blade & Saoul. Je dois travailler. Owiiie on est dimanche 7 Février, déjà c'est le seul jour de la semaine où je boss puis dimanche prochain c'est la fête des amours donc aucune brocante de prévu. Je dois réaliser un gros chiffre, surtout avec mes récentes folies geekesse, mon logement ressemble de plus en plus à un atelier de forgeron et d'armurier d'heroic fantasy. Je ne suis pas certain que ces choses puissent me servir réellement contre une attaque de l'au-delà cependant ça tranquillise mon esprit malsain.

Je mets dix minutes chronos à me préparer, j'aurais le temps de déjeuner sur place. Je prends mon sac bandoulière Zelda qui dénote avec ma casquette Mario, mais que voulez-vous c'est l'hiver je dois protéger mes pauvres oreilles du froid. Une fois arrivé devant l'immeuble je bifurque vers mon garage ou dort paisiblement un trafic customisé avec le nom de ma micro-entreprise et mes références sur le web, bref la brocante du geek est en marche. Je dois partir à l'entrepôt afin de charger mes affaires à la vente. Tout est classé propre, tout est une question d'organisation et je vous passe les détails de la route le temps que j'ai mis à m'installer et étaler mes trouvailles dans le complexe sportif de Last end qui nous accueille toute cette journée pour une brocante couverte.

Je suis situé à l'entrer, j'ai toujours ma place attitrée, mes bijoux, mes magnifiques jeux sont rangés par console et genre d'un côté de l'autre j'ai étalé des figurines, jeux de société, du pixel art etc. Je prends mon premier café il est 8 h. Le complexe ouvre dans trente minutes, j'ai le temps de discuter avec quelques brocanteurs que je connais, sur des sujets et d'autres. On évite de parler des "malheurs" de la ville, la parlote se fait joviale. J'ai même déjà réussi à vendre quelques jeux avant même de commencer la journée.

Le local ouvre ses portes, je m'installe confortablement sur ma chaise et attend, vends, marchande, échanges, bref je fais vivre mon commerce, dans mon étalage il y a quelques affaires de Quentin, sa femme a décidé de se débarrasser de certaines choses. Elle a fini par faire une croix sur lui, me disant qu'il était mort c'était juste qu'on n'avait pas trouvé son corps, que valait mieux que ces jeux profitent à des chanceux que dorment à la maison.

Je dois m'efforcer de ne pas songer à ça, ce n'est que des objets, ce que je vends ce sont des choses que je possède déjà, ça me sert à rien, mais si... Nan soit fort, essaie plutôt de chercher des traces d'aliens ici. Genre je ne sais pas des mecs en mode Men in black ou une cabine bleue de Doctor Who...

Une personne lambda, après tout je ne fais pas attention prend un des biens de mon meilleur ami et sans réfléchir je commets l'impardonnable en tant que vendeur.

« Je suis navré ce n'est pas à vendre. » Je suis vraiment un crétin, purée tu as besoin du fric Sam

Mar 2 Aoû - 17:59
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« S’il te plaît !
- Tu peux t’y rendre seule. Je souhaite me reposer, aujourd’hui.
- Mais papi ! J’ai pas envie de me faire emmerder ! Quand je suis avec toi on nous regarde plus comme un binôme étrange, mais au moins on ne m’accoste pas ! »

Soupir, encore las, toujours usé. Olivia était une créature chronophage. Trop vive, trop pleine d’énergie pour ses vieux jours, à lui. Il l’adorait, mais aucun de ses enfants, ni de ses autres petits-enfants n’avait ce peps, propre à elle. Aucun ne le sollicitait autant qu’elle le faisait et ne l’avait jamais fait. Courbaturé par sa semaine chargée, rarement rentré avant vingt-deux heures, il avait fait une croix sur son samedi.

« - Demain, je ne fais rien, Olivia. Tu ne m’emmèneras nulle part. Est-ce bien compris ?
- Oui ! Merciiiiiiiiii ! »

Quelle honte. Lui, dans ce quartier de commerces, parfois certains des plus mal famés. Le vieil homme espérait au fond de lui que nul du Cénacle n’irait croiser, ce jour, sa route. Son essence ne lui permettait aucunement de déroger à ses codes de conduite. Aussi, errer dans ces parterres n’était point digne de son rang.
Mais il avait encore cédé.

Le taxi les attendait au-dehors, par cette froide journée. Comme toujours, gabardine épaisse, haut de forme sans âge - qui faisait honte à sa pupille, costume de tailleur, sur mesure, noir, chemise violette, cravate noire à pois blancs. Alors qu’il nouait ce morceau d’étoffe autour de son cou, devant son miroir, il songeait à cette tenue qu’il préférait plus que les autres. Le violet seyait à son teint fragile et pâle, rehaussant de couleur le terne de l’âge et ravivant les coloris morts de sa chevelure et de sa barbe bien taillée. De pâles frivolités, qu’il appréciait malgré tout. Après tout, les habitudes avaient la vie dure et se vêtir convenablement, répondre à l’exigence de l’étiquette vestimentaire pour un Lord, était une obligation.
Un protocole loin d’être suivi par la jeune femme, vêtue d’un t-shirt au logo indéterminé, d’une veste en laine qui la faisait ressembler à une hippie, et de ses sempiternels jeans troués.

Le trajet fut relativement long. Les voies étaient quelque peu embouteillées çà et là. Néanmoins, ils arrivèrent à bon port.

« Oui, j’ai trouvé l’existence de cette boutique en fouillant sur le net. Ils ont de vieux jeux vidéo, de vieilles consoles, des dés de jeu de rôle, et plein d’autres trucs un peu fous !
- Si tu le dis… »

Hermétique à ces formes de culture qu’étaient les « geeks, nerds » et tout autre nom qualifiant ces personnes qu’il ne savait aucunement distinguer des autres, il laissait Olivia évoquer des choses qu’il ne connaissait pas, n’omettant point de sourire pour la gratifier de ses passions étranges. Toutefois, si elle ne le remarquait pas, car Lowell était homme à dissimuler les palettes de ses émotions, il était de fort mauvaise humeur, ce jour-là. Mais il ne pouvait accuser sa petite-fille. Après tout, jeunesse devait bien se faire et, ses parents ayant choisi d’ignorer son existence à cause de sa différence, qui aurait pu lui témoigner de l’affection et du soutien, autre que lui ?

Un fardeau dont il s’était accommodé, mais qu’il aurait volontiers évité en certaines situations.

Le complexe sportif était peuplé de boutiques, d’un centre commercial, ils arrivèrent ainsi après maintes recherches jusqu’à la devanture de Brocante de Geek. Un piètre nom, pour un piètre magasin. Olivia y pénétra la première. Lowell, quand à lui, observait l’extérieur d’un œil ma foi, fort curieux. Néanmoins, il y reconnut un objet qu’il connaissait bien, issu des années 75-80 auquel une amie l’avait initié. Un Rubik’s Cube authentique.

Il entra enfin.

Il surprit alors une phrase à la tonalité plutôt agressive. Une Olivia, tenant dans ses mains une figurine, qui dévisagea ce qui s’apparentait au tenancier de la boutique, puis qui la reposa, l’air déconfite…

Elle marmonna alors, sous les yeux étonnés de son grand-père :

« V’la donc une boutique où rien n’est à vendre. Hein ?... »

Puis elle soupira, avant de reporter son attention sur d’autres babioles en tout genre. Lorsqu’elle vit son grand-père, elle lui fit un signe de la main. Si lui demeurait fermé à ses sciences, elle comptait bel et bien lui faire comprendre son engouement pour ces divers sujets de l’étrange.
Alors qu’il s’avançait, ôtant son chef par respect et faisant un signe de tête à celui qui tenait l’échoppe, elle lui dit :

« Tiens, regarde. Tu te rappelles les films que je t’ai fait voir ?
- Lesquels…
- Star Wars. Depuis plusieurs décennies, leur force mercantile réside dans tous les goodies qu’ils fabriquent. Ils n’épuisent jamais leurs idées. Tu as des mugs, des faux sabres-laser, des porte-clés et des trucs, mais c'est n'importe quoi et ça marche ! Et personnellement, je pense que ces gros bloc-busters à succès de maintenant se calquent sur ce que les équipes de merchandising ont fait.
- Tu t’y connais en commerce, toi ?
- Oh, tu sais… Un peu de sites Internet par ci par là au black pour me faire des ronds à la fac, du e-commerce… Puis le reste…
- Tant que ça reste légal… »

Le ton était encore une fois donné. Il connaissait les facilités d’Olivia pour ce qui avait attrait à l’informatique. Mais la savoir opérer plusieurs domaines absolument différents -et légaux si l'on omettait de ne pas déclarer à l'État l'argent gagné- forçait un peu son respect à lui, qui ne comprenait absolument rien à tout cela.

« Tiens, regarde, c’est… »

Lorsqu’elle se retourna, elle vit son grand-père très concentré qui résolvait un Rubik’s Cube en moins d’une minute. Ses yeux écarquillés, elle s’exprima :

« Mais comment t’as fait ça, toi ?...
- Oh… Disons qu’une vieille amie les importait quand tu n’étais pas encore née… C’est une question de…
- De technique, comme pour les échecs ou  n’importe quel jeu, je suppose… »

Les yeux d’azur se croisèrent. Il n’avait jamais vu un tel regard au cœur des expressions de la demoiselle.

« Nous avons tous nos petits secrets. Mais je me suis arrêté à cela. C’est le seul casse-tête du genre que j’ai appris, ne fait pas cette tête, Olivia…
- Je suis étonnée, j’ai le droit ! Tu me surprends ! »

L’ombre d’un sourire, le jouet en main, il s’avança vers le jeune homme à l’air bougon :

« Je vous le prends.
- S’il est à vendre, hinhinhin… T'as des gens, comme ça, qui ont des boutiques où rien n'est à vendre. Parfois c'est pour blanchir du fric ou c'est des petits pourris-gâtés qui... »

La mesquinerie d’Olivia, sûrement blessée par le ton de l’homme, n’avait aucune limite. Mais la main gantée de son grand-père posé sur sa bouche, l'avait empêchée de faire plus de dégâts.

« Veuillez la pardonner. Elle a ses menstruations et est de fort mauvaise humeur.
- Papi ! »

Sam 6 Aoû - 14:52
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Quentin, tu vas réussir à me ruiner à petit feu, pourquoi ai-je accepté de vendre tes objets dans chacune elle ton âme est présent, tout nos souvenirs communs. Je dois les ranger avant de produire un autre accident de ce genre, je... Je suis encore brisé de ta disparition, je te promets que je garderais le moindre de tes souvenirs, mon frère d'âme. La seule personne qui a cru en moi qui m'a toujours soutenu. À jamais je te resterais fidèle.

Mes sentiments envers ses souvenirs, m'ont réellement créé un souci de taille, pendant que je range dans un carton les quelques objets qui représentent autant de souvenir, je peux apercevoir le désastre que j'ai pu causer. Je m’intéresse un peu à la cliente, en plus c'est une fille... Choqué  Genre vous savez, les femmes geeks sont rares cependant depuis quelques années la gente féminine est de plus en plus présente dans notre communauté mais ça reste des gamines contrairement à moi. Là c'est une femme, splendide à mes yeux pourtant des vêtements extraordinaires.

Je me sens encore plus crétin, elle va me descendre dans les réseaux sociaux ou encore écrire des critiques sur ma plate-forme de vente en ligne, me traitant de minable vendeur incapable de vendre sa marchandise. Je dois rattraper le coup, mais comment ? Je n'arrive pas même contrôler mais penser qui afflue comme une rivière sans nom.

Mes yeux ne manquent pas de remarquer qu'elle n'est pas venue seule. Elle est accompagnée d'un vieil homme. Homme qui contraste totalement avec elle. Il doit certainement être de la famille, nous devions ressembler à ça, ma famille et moi qu'ont nous sortons ensemble. Être de même sang et pourtant être si éloigner par nos loisirs. La seule différence entre ma famille et ces personnes c'est qu'ils ont l'air proche. Je l'envie d'une certaine manière, après je n'ai pas à me plaindre d'une certaine manière j'ai trouvé une famille de cœur en venant ici.

Je rends discrètement le signe de tête aux veilles homme, met le carton sous la table et me force de ne pas observer ce qu'ils font. Je ne peux que me faire passer pour un gros pervers, qui n'a jamais vu de femme geek. Je conseille un jeune homme sur un jeu, encaisse l'article, je suis toute de même distrait par leur présence, le fait qu'ils ne sont pas parties me donne une chance de me rattraper. Comment ? Très bonne question.

L'homme finalement vient à ma rencontre avec le célèbre Rubik’s cube en mains enfin la première génération de cet objet, le fait que le jouet soit déjà résolu me donne l'envie de le conseiller vers une gamme bien plus haute, ce que sa petite-fille me fait remarquer m'empêche de continuer dans cette démarque, m’embarrasse au plus au point, mes joues doivent se teinter de rose à ces accusations encore plus l'or de la taquinerie du grand-père.

«  Je vous l'offre, je... » reprends toi. «  Je dois me faire pardonner par mon manque de professionnalisme je n'aurais pas dû exposer ces souvenirs... » Tu as bien dit souvenir ? Nan fallait dire objets, tu en manques pas une. Faut rebrancher tes neurones Sam. Ils ne sont pas là pour écouter tes lamentations, mais pour trouver des objets ludiques pour s'amuser.

« Si vous me le permettez, j'aimerais vous conseiller une autre version du rubik's cube, plus à votre niveau. » Tout en parlant, j'attrape mon carton à casse tête que je n'avais pas exposé simplement car la plupart de mes clients sont bien plus intéressés par les jeux vidéo et figurine que pars ce genre de jouet.

« Nous avons des versions qui demandent plus de temps, comme celui-ci qui comporte 7 ranger sur 7, contrairement au traditionnel. »
Je sors de la boîte l'objet en question déjà prêt à l'emploi. « Après y a d'inclinaison géométrique, ils l'ont créé en triangle, rond, coupé d'autres manière. Ceux qui demandent un peu plus de challenge ce sont les Calvin, ils mélange les formes, je n'en possède pas cependant je peux vous renseigner ou en trouver, dans cette gamme j'ai encore le Multicube Quadruple. » Je sors l'objet de la boîte, ce n'est que plusieurs cubes emboîter dans d'autre et le tend à l'homme. « Essayez-les. » Plus je parle de marchandises, plus je me sens un peu plus à l'aise, je dois retrouver un teint plus normal, mon cœur reprend un rythme correct...

Je n'en manque pas une parfois, par contre je peux faire plus qu'offrir un rubik's cube et de conseiller vers d'autres horizons. «  Si tu le souhaites, j'ai la même figurine chez moi... Je peux te l'envoyer. Je ne sais pas vraiment comment me faire pardonner, ce n'est pas dans mon habitude d'agir ainsi. » Je vais certes perdre un peu d'argent avec cette démarche, par contre au long terme je pense que c'est la meilleure solution ainsi elle va revenir et pas me créer une réputation de merde.

Lun 8 Aoû - 9:11
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La confusion, les excuses. L’offrande. Le jeune homme semblait déstabilisé. Avait-ce été par les paroles acerbes et peu galantes d’Olivia ? Le vieil homme se sentait terriblement gêné. La mention des souvenirs lui fit cependant comprendre que sa petite-fille avait blessé le garçon, un peu plus âgé qu’elle l’était. Il comprenait sans mal le genre humain, parce qu’il était homme d’empathie, mais aussi qu’il avait grande expérience de la vie. Il comprenait alors que certains objets n’étaient que des souvenirs auxquels il tenait.
Dans cette grande confusion, adage de la jeunesse et du mal-être, l’homme souhaitait lui offrir ce modeste jouet. Plus encore, il lui proposa bien d’autres formats que Lowell ne comprenait pas. Il lui parlait de rangées, d’inclinaisons géométriques, d’autres choses qui laissèrent le vieillard pantois et qui jetait des coups d’yeux désespérés vers sa petite-fille qui semblait bouder en regardant des livres, quelque peu usés. Puis il interpella Olivia, lui proposant de lui offrir la même figurine qu’elle avait eue dans les mains et qui avait valu cette étrange crise.

Lowell soupira profondément, tendant une main aimable qui se voulait bouée du naufrage, tout autant qu’un geste pour lui intimer de se calmer, avec beaucoup de subtilité. L’empreinte des codes gestuels de la haute société lui était peut-être insoupçonnée, ainsi, il préféra se manifester par la voix, douce et placide, comme un lac figé.

« Je ne… Comprends aucunement ce que vous souhaitez me faire découvrir. Je ne connais que ce jeu, simple, et ses quelques combinaisons. Il n’est point pour moi de vouloir rendre complexe ce qui l’est déjà. Mais je refuse que vous me l’offriez. Je ne sais que trop bien ce que coûte une boutique à Londres. Je suppose que Last End est tout aussi onéreuse. »

Un sourire, aimable, il sortit quelques billets de sa poche, compte exact du prix de ce jeu, et les déposa aimablement sur le comptoir. Olivia, quant à elle, avait levé la tête, un peu dédaigneuse, mais le regard de son grand-père la soutenait. Elle comprit alors, comme une enfant ayant fait une bêtise, qu’elle devait s’excuser.

C’est ainsi qu’elle arriva, les bras chargés de babioles en tout genre « pour décorer sa nouvelle chambre vu qu’elle était partie sans rien », ainsi que de livres aux titres trouble tels que « L’appel de Cthulhu », ou encore « Loup Garou : L’Apocalypse ». Un instant, le soupir de Lowell se fit entendre. Il ne souhaitait aucunement comprendre ces étranges littératures d’autant que ces ouvrages comportaient la mention « L’écran du Conteur », par exemple.

Elle finit par s’exprimer :

« Je suis désolée pour tout à l’heure… Je voulais pas vous vexer. Je masterise depuis quelques années sur du Cthulhu, mais je préfère jouer. Vous connaissez des gens qui font des tables ? »

Quelle idée. Dans un magasin où choses si étranges étaient vendues, elle demandait si le tenancier connaissait quelqu’un qui concevait des tables ? La bouche du Grayson se plissa quelque peu ; il était extrêmement contrarié de ne rien comprendre à cette conversation de jeunes. La jeune fille enchaîna :

« Je suis ici depuis peu et je ne connais personne… Je suis de Londres. J’aimerais aussi savoir si à tout hasard vous auriez une vieille Nintendo 64 qui traîne. J’ai encore quelques jeux, mais la mienne est morte pour de vrai… J'ai essayé de la réparer, mais elle était oxydée d'un peu partout. Autant en racheter une neuve. »

Mal à l’aise, le vieil homme faisait et défaisait le Rubik’s Cube en attendant que la conversation prenne fin, afin de s’occuper l’esprit à autre chose qu’essayer de comprendre ce langage étrange. Il ne se rappelait pas avoir eu autant de difficulté à comprendre une conversation…

Lun 8 Aoû - 19:36
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Je dois admettre que je ne comprends pas le langage corporel du vieil homme, je ne doutais pas que ce soit sa manière pour me dire tout est terminé, ne vous inquiétez pas : ceux-ci peuvent arriver, c'est seulement quand il prend parole dont je me rend compte que je vais m'en sortir mieux que prévu, vu que je m'attendais à léger déficit afin de réaliser un geste commercial dans le but de garder une bonne image de ma boutique et récupérer des nouveaux clients.

« Je vous remercie. »
Avant de dire ce simple remerciement un léger soupir de soulagement c'est échapper sans vraiment que je me rends compte, je m’empare des quelques billets afin de les ranger soigneusement dans la caisse.

Je lève les yeux et aperçois la demoiselle chargée comme une mule, j'affiche un sourire au coin. Purée je vais réaliser le bénéfice dont j'ai besoin pour le manque d'activité de la semaine prochaine. Dieu était-il avec moi ce matin ? J'ai le cul bordé de nouille, je vous jure. J'observe en même temps ces choix après tout grâce à ça j'arrive à connaître ces goûts plus ou moins.

« On est deux, on n'a qu'à faire comme ci rien ne c'était passé. »
Le mal-être qui était subvenu avant avait totalement laissé place à un désir de la connaître plus. «  Dépends de quelle version, le v6 qui est encore d'actualité, je connais quelques clients qui viennent de commencer une campagne, par contre si vous êtes désireuse de découvrir les joies de du v7 que j'ai obtenue en avance. » Une petite note de fierté sonne à la fin de cette phrase, il n'était pas le seul à kikstarter sur pleins jeux après c'était devenu un habit d'avoir les jeux en avance et surtout pleins de goodies, attendre impatiemment d'arriver aux paliers suivants afin d'avoir plus de chose.

«  Je veux bien vous inviter à ma table, je n'ai pas encore commencé la campagne, on avait dans l'idée mes amis et moi de faire la création de personnages dimanche prochain puis suivre sur un scénario, par contre je conçois que c'est la saint-valentine et que vous devez certainement autres choses à faire ce jour. » Surtout une aussi jolie demoiselle, j'ai bien compris qu'elle n'était pas d'ici avant même qu'elle parle de Londres cependant elle pouvait tout simplement rejoindre son amant ce jour-là, après tout n'importe quel geek tuerait afin de sortir avec une femme aux mêmes passions que lui.

« Niveau Nintendo 64, j'en ai pas en stock à l'heure actuelle, cependant ce type de produit arrive fréquemment, je peux la réserver si tu le souhaites. » Après c'est bien beau de dire beaucoup de choses, mais avant tout il faut que je pense que je n'ai aucun moyen à la contacter puis lui demander son adresse e-mail, compte de quelconque réseaux sociaux ou tous simplement numéro de téléphone va me faire passer pour un harceleur, j'y songe le plus simple dans ce genre de cas et de lui laisser ma carte de visite pour une fois que ces bout de carton vont me servir. Je rouvre la caisse j'en sors une.

«  Voilà mes coordonnés, si tu le souhaites me contacter pour venir jouer ou un besoin ludique. Je te conseille vivement de me suivre sur les réseaux sociaux je fais régulièrement des annonces des dernières nouveautés de ce que je vends. »

Si tu restes sur ce genre de discoure ils vont rapidement partir, après tout le pauvre papi a bien l'air paumé dans nos conversations loin de sa génération. Dois-je lui proposer une chaise ? Il risque d'avoir mal au dos ou autres. «   Monsieur, vous voulez peut-être vous asseoir . »

Je m'adresse à nouveau à la demoiselle dans l'espoir de relancer sur un sujet dans l'espérance de les garder un peu plus longtemps, qui sait au pire au plaisir dès les revoir un jour. «  Si tu apprécies H. P. Lovecraft, je peux vous proposer de venir essayer des jeux de société, à l'heur actuelle je parle d'horreur à Arkham, signes des anciens ou encoe les demeures de l'épouvante, bientôt à ma collection Cthulhu wars, m'enfin on peut aussi dire qu'ont la vie ces derniers temps dans notre monde avec tous ce qui se passe dans cette ville... » La dernière phrase m'échappe totalement...

Mer 10 Aoû - 9:06
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« Walalah, non, je suis adepte des vieilles versions, ils rajoutent trop de contenu et déjà que les background sont bien fournis ça devient imbuvable ! »

Moue silencieuse du vieillard qui ne comprend rien, soupir exaspéré, pourvu qu’ils quittent rapidement la boutique… Voilà la faculté des jeunes d’aujourd’hui : ils possèdent un langage propre, faute à la technologie, à des occupations plus qu’étranges et étrangères et ne savent aucunement se mettre à la place de leurs semblables. Si vieux soient-ils…

Puis un rejet, une exclamation de la jeune femme :

« Non, rien de prévu, mais si c’est une manière de savoir si j’ai quelqu’un ou pas… M’intéresse pas, okay ? Puis pour la table, pourquoi pas, à condition qu’il y en ait une qui débute. Je me sentirais mal à l’aise de commencer avec un noob niveau 1 si vos personnages sont niveau 18… »

Un visage jeune et parsemé de tâches de rousseur, à l’expression quelque peu gênée, mal à l’aise. Olivia faisait partie de ces gens qui n’étaient pas intéressés par les plaisirs coupables d’antan. Elle avait eu quelques bons amis, mais ne semblait pas attirée par la notion de couple. Étrange créature qui se nourrissait de solitude et de technologie pour exister et vivre… Lowell suivait de loin l’essence de la conversation. Puis le dénouement à propos de la Nintendo 64. Olivia poussa un soupir bruyant d’affliction.

« Je veux bien, oui, enfin, je prends la carte de la boutique. Si j’en trouve une plus rapidement je vous appellerai pour annuler. Ok pour les réseaux, j’ajoute la boutique du Geek. »

Elle sortait ainsi son smartphone et tirait la langue pendant qu’elle pianotait. Puis, Lowell fut interpellé par le garçon qui lui demandait s’il voulait s’asseoir.
Un éclat de rire qu’il eut du mal à dissimuler. S’il était vieux, il n’était pas impotent et, loin de vouloir le dire ou le faire remarquer, il déclina simplement, poliment.

« Je vous remercie, mais nous allons bientôt partir. »

Discrète phrase, signifiant à la demoiselle qu’ils avaient ici fait leur temps, il sourit avec élégance, agrémentant les deux enfants d’un signe de tête aimable. Mais son esprit se fit songeur alors qu’il reportait son attention sur les livres fantaisistes, étalages d’esprits plongés dans le mirifique ou dans l’horreur.

S’ils savaient…

Un instant, il contempla l’un de ces fameux livres d’aventures à plusieurs, et se prit à feuilleter avec attention. Beaucoup d’histoires, mais aussi de règles de jets de dés avec des calculs si complexes pour lui qu’il finit par soupirer.

« Et dire que ce monde tremble… Alors que les humains créent leurs propres horreurs… »

Phrase énigmatique, bruit feutré de feuilles ternies, il referma l’ouvrage, avant d’avancer vers le comptoir et de demander la note. Puis, il posa encore l’argent sur la table. Si Olivia ne l’avait pas ruiné car grande était leur fortune, il se disait que si peu de choses étaient bien chères, pour des babioles…

« Mais… J’avais des sous…
- Garde-les. Si cela t’enchante, j’en suis ravi.
- Merci papi ! »

Elle gloussa, avant de demander un sac pour pouvoir transporter ses acquisitions. Lowell, quant à lui, dit aurevoir et tourna les talons afin de sortir de la boutique. Il souhaitait rentrer.

Ven 19 Aoû - 11:50
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Adepte des veilles version ? Effectivement le premier du nom que ce soit niveau film, livre, jeu est toujours meilleur, un grand cru cependant j'aime la nouveauté aussi, on ne peut pas se contenter indéfiniment des mêmes choses, mieux élargie les horizons. « Ok, je te contacte alors. »

Je me sens légèrement mal à l'aise, j'ai dû blanchir l'or de son attaque directe pour me faire comprendre que les relations amoureuses ne sont pas faites pour elle, ou que tout simplement je ne suis pas à son goût. Je me suis habitué avec le temps à vrai dire et je pense que je mourais puceau, après tout y ont plein d'autres choses à faire que cet acte primaire, je devrais aussi essayer de refroidir mes connaissances si elle nous rejoint, vous savez comment on peut être nous les hommes...

Ils vont finalement partir, de toute manière je savais bien que je ne pouvais pas les retenir indéfiniment, j'encaisse, emballent les articles dans un sac et leur souhaitent une agréable journée. J'ai réalisé grâce à la demoiselle un beau chiffre d'affaires cependant je vais essayer d'attirer d'autre client, la journée est loin d'être terminé. Je vais avoir de belles conversations avec tous ces geeks.

[ Maigre conclusion désolée, au plaisir Lowell. Sujet à fermer.]

Dim 21 Aoû - 12:25
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