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 Le petit chaperon blanc | Event Janvier

La Destinée
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La Destinée
1 février
Il est tard, la nuit, les lieux sont moins bien surveillés, la présence de surveillance plus éparse, qu'y a-t-il après tout ici en dehors d'un site d'accident correctement bouclé ? William parvient à s'approcher. A première vue, il n'y a rien de spéciale, à part peut-être la précédente présence policière à présent allégée. Le site ressemble à un lieu d'accident comme un autre, une partie du pont écroulé, des gravats en déblaiement et des cordons de sécurité bien visibles. Rien ne semble retenir l'enquêteur mais rien ne semble l’interpeller. Tout est calme, terriblement calme. En s'avançant davantage, le paysage se fait plus précis, plus détaillé de par sa proximité. Le premier garde du site est loin, et de dos, mais il n'est pas le seul présent. Une petite fille est accroupie dans un coin, près d'un gravas sur le côté du pont, juste derrière les lignes de sécurité. Elle a l'air inquiète mais ne bouge pas, serrée sur elle même dans son manteau qui ne l'empêche pas de trembler. En entendant l'homme approcher, elle relève subitement la tête et ouvre de grands yeux, encore plus inquiète. « Qu'est-ce que vous faites là ? » Sa voix tremble aussi, et elle paraît fluette et distante, comme provenant de derrière un mur, même s'il l'entend clairement. « Vous voulez me faire du mal ? Vous allez me manger ? C'est vous qui avez mangé ma maman ? » Elle se frotte le nez puis se ramasse encore plus sur elle même « Oui je suis sûre que c'est vous qui avez mangé ma maman ! Elle est partie et elle est pas revenue, et vous vous arrivez, vous l'avez mangé ! Vous êtes un méchant ! » Se mettant à pleurer, elle sanglote « Je veux ma maman ! Je veux pas qu'elle soit mangée ! » Elle semble très affectée, mais ne bouge pas de sa pierre, se terrant autant que possible, secouée de lourds hoquets et sanglots. Pourtant, rien ne semble indiquer que sa voix ait portée jusqu'à l'officier en surveillance malgré le silence de la nuit…

Sam 16 Avr - 4:43
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William Dall
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Une explosion dans le même quartier, au même endroit ou il s'était retrouvé après avoir visité le quartier des horreurs avec le nouveau Jack L'éventreur du moment. C’était trop improbable pour être une simple coïncidence. Le seul problème était que d'après les plans de la ville, que ce soit les officiels ou ceux qu'il avait pu découvrir en fouinant partout ou on lui donnait l'accès, c'était qu'il n'y avait rien là bas. Pas de tunnel, pas de galerie des horreurs, pas d'anciennes habitations disparues depuis le temps. Rien, que dalle, juste un pont et des canalisations. Pourtant il se devait d'y avoir quelque chose, c'était impossible qu'il n'y ait rien du tout dans ce secteur, sinon comment expliquer ce genre d'explosion ? Elle venait bien de quelque part, et il n'y avait pas non plus des travaux pouvant l'expliquer ! Un ancien engin de guerre ? Il fallait bien quelque chose pour l'amorcer ! Décidément fouiner sur place restait la seule solution, ou tout du moins elle était enfin devenue viable maintenant que les médias et les autorités avaient abandonné la zone une fois cette dernière sécurisée. Au pire il y aurait une simple patrouille pour chasser les touristes et éviter qu'ils ne se blessent dans les décombres !

Il se rendit donc sur place, il profiterait de l'obscurité pour se faufiler dans ces derniers à la recherche d'un quelconque passage, il y en avait certainement des volumineux pour laisser passer les eaux usées ou quelque chose comme ça qui amèneraient bien à l'endroit qu'il cherchait ! Même s'il était étrange que personne d'autre ne l'ait découvert dès le début des travaux... Mais la capacité de cette ville a dissimuler les choses devait certainement y être pour quelque chose.
Il observa un temps le cycle de patrouille du seul garde visible, ce dernier semblait très clairement s'ennuyer ! Et a sa place il serait dans le même état, enchainant cigarette sur cigarette s'il avait eut le malheur de continuer la cigarette. Tout était calme, peut-être même trop calme... Mais il n'y avait strictement rien, que la nuit et l'humidité trop présente comme à son habitude. Puis un petit quelque chose, une gamine recroquevillée dans son manteau qui semblait à peine la protéger du froid nocturne.

Doucement il s'approcha de l'enfant isolée. Peut-être avait-elle perdue l'adulte chargé de la surveillée, ou bien même ses parents et s'était réfugiée là dans l'attente que l'on vienne la chercher. Certainement que le proche en question était déjà morte d'inquiétude en train de hurler sur les agents de police au poste le plus proche. Doucement il s'approcha de la petite forme, qui finit par s'adresser à lui et surtout lui tenir le discours le plus incohérent possible ! Qu'il était un méchant et qu'il avait mangé sa maman ?! Non à la voir elle était plus effrayée qu'autre chose, certainement son imaginaire qui avait fait des siennes au point qu'elle ne finisse par se terrifier toute seule... Ce que n'allaient pas inventer les parents pour que les enfants ne partent pas à l'aventure tous seuls !

Le seul problème était qu'il ne savait pas vraiment s'y prendre avec les gosses ! La seule qu'il avait eut le malheur d'avoir... Et bien il ne l'avait quasiment jamais vu à cause de l'autre folle furieuse. Alors gérer celle là ? Bon... Il s'accroupit à distance raisonnable de cette dernière, puis sortit doucement son petit carnet de cuir contenant son insigne et son badge d'identification pour le montrer à l'enfant avant de répondre doucement et d'une voix qui se voulait rassurante.

"Tu vois, je suis policier. Les policiers ne mangent pas les gens, on est la pour aider les gens et pour arrêter les méchants qui mangent les gens." commença-t-il "Je m'appelle William, et toi comment t'appelles-tu ?"

Bon, ça n'aiderait certainement pas à la rassurer mais peut-être qu'elle finirait par s'approcher, ou bien par se laisser approcher. En tout cas il ne pouvait pas laisser cette pauvre enfant comme ça, dehors à la portée de main de n'importe qui.

Dim 24 Avr - 21:56
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La Destinée
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Recroquevillée sur elle-même et de toute évidence plein d'insécurité, elle regarda l'inconnu avec des yeux vitreux de larmes, reniflant et n'osant tout à fait le croire. Et pourtant elle le fit effectivement, avec cette timidité plein de méfiance qu'ont les enfants devant un adulte qu'ils ne connaissent pas. Elle se redressa légèrement, sa frimousse froissée en une expression de tristesse perdue, lèvres frémissantes, et sembla hésiter un moment avant de parler à nouveau de sa petite voix vibrante de trémolos : « Je… J'm'apelle Sasha » L'observant de haut en bas, elle fut silencieuses pendant une poignée d'instants avant de reprendre la parole, tout bas, comme si elle ne voulait pas que quelque chose l'entende, une fois de plus. « Vous êtes un plicier ? Un gentil plicier ? Pas comme ceux qui voulaient ma maman ? » Elle renifla une fois de plus et son visage se para d'une nouvelle vague de tristesse et de frayeur et elle se redressa finalement, bien plus vivement que son âge ne le laissait paraître. Un brin d'espoir vint s'accrocher à son visage encore envahit de sombres sentiments. Si c'était un gentil policier alors il allait l'aider, pas vrai ? « Est-ce que vous allez arrêter les gens qui ont mangé ma maman ? » De toute évidences, la réponse lui tenait extrêmement à coeur et elle l'anticipait déjà. Quel enfant ne voudrait pas revoir sa mère après tout ? Se tordant les mains sur les plis de son manteau, la gamine se frotta le nez du revers d'un poignet, énergiquement, avant de pointer la direction de laquelle l'irlandais était venu.

« Ma maman et moi on a échappé aux méchants. Ils voulaient nous attraper pour nous manger, mais maman m'a aidé et elle m'a dit de rester cacher là et elle est partie pour s'occuper des méchants… » Se mordillant la lèvre, elle acheva avec de nouvelles larmes dans la voix : « Mais elle est pas revenue ! Je suis sûre que les méchants l'ont mangés ! Ils ont mangé ma maman et les autres ! Je veux pas être mangée, je veux ma maman ! » Elle sembla se contenir, et se calmer de nouveau, déglutissant difficilement, légèrement haletante de n'avoir pas reprit son souffle correctement… un souffle qui se faisait pourtant très discret, aucune buée ne s'échappant de ses lèvres, sa poitrine semblant à peine se soulever… « S'il vous plaît, ne les laissez pas me manger… je veux pas être mangée… et ma maman, aidez ma maman ! » Son menton frémit mais elle ne se remit pas à pleurer cette fois. Quelque chose dans son regard s'éclaircit d'une conscience presque adulte et elle souffla avec une crainte presque révérencielle « Ils l'ont emmenés en bas pour la manger, j'en suis sûre » En bas, là où elles avaient été enfermées… Elle avait peur pour sa mère, et pour elle-même, elle ne voulait pas retourner en bas et être mangée ? C'était pire que le monstre sous son lit…


Dim 8 Mai - 12:45
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William Dall
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Ils faisaient des progrès, tout du moins c'était ce qu'il semblait pour le moment. Il avait un peu rassuré l'enfant mais ca ne serait certainement pas suffisant. Il lui faudrait encore un tout petit peu de patience, et ça il en avait à revendre, surtout quand il s'agissait de ce genre de cas. Elle en était même touchante, il était difficile de rester de marbre devant cette petite frimousse effrayée, mais cela n'empêchait pas qu'il fallait toujours rester lucide et encore moins agir sous le coup des émotions. C'était dangereux, et surtout mortel quand l'on effleurait du doigt ce que pouvait cacher cette ville, sans pour autant en avoir une idée concrète.
Elle continuait avec cette histoire farfelues de gens qui en mangent d'autres, traquant ceux qui essayent de fuir, à l'entendre on aurait presque dit qu'elles fuyaient une sorte de sectes de fous furieux adeptes de sacrifices humains pour les passer ensuite au barbecue.

"Je vais les arrêter oui, ne t'inquiète pas, il ne feront plus jamais de mal à personne. Ils ne te feront plus jamais de mal."

L'enfant continuait ses explications maintenant qu'elle était rassurée, il n'y avait pas à dire, cette gamine était forte, tout du moins assez pour réussir à se faire comprendre et surtout lui donner les informations dont il avait besoin pour continuer. Il devrait malheureusement l'utiliser encore un tout petit peu pour obtenir la dernière information : le "en bas".
CE en-bas qu'il avait vu alors qu'il était avec son "nouvel ami" après lequel il passait son temps à courir. Il fallait qu'il en trouve l'entrée et cette gamine était sa clé. Le problème est qu'il ne pouvait ni la laisser seule et encore moins la laisser l'accompagner.

"Je vais aider ta maman aussi, mais avant il faut que tu m'aides." Il essayait d'être le plus rassurant possible. "Il faut que tu me conduises à l'entrée de ce "en-bas". Après je te conduirai à ma voiture, ou tu sera en sécurité, tu pourra te cacher sous la couverture à l'arrière."

Il finit par accompagner les mots par le geste, tendant une main en direction de l'enfant pour qu'elle la saisisse et lui montre le chemin. Il ne devait en aucun cas la laisser lui filer entre les doigts, les enfants étaient trop souvent imprudents, si bien qu'elle pourrait directement courir dans ce en-bas, le semer et aller droit vers le danger qu'elle fuyait auparavant. La seule chose était qu'il ne devait pas la forcer, le faire risquait certainement de l'effrayer, ou pire encore, qu'elle perde confiance et ainsi de la faire fuir.

Oui, le plan était simple, très simple. Une fois qu'elle lui aurait montré l'entrée, il l'accompagnerait à son véhicule pour qu'elle s'y cache. Une fois en "sécurité", il retournerait à cette fameuse entrée. Le gros problème était qu'il n'avait aucun renfort, pas d'issue de secours potentielle. Non, il ne pouvait agir ainsi, par contre se laisser un petit peu d'avance l'était ! Il suffirait d'appeler directement le numéro d'appel à témoins qui permettait de traquer le "réanimateur" et signaler sa nouvelle piste. Même si elle ne menait nulle part il y avait de fortes chances pour qu'il voit débarquer assez de flics en armes pour le sortir de n'importe quel guet-apen.

Ven 13 Mai - 20:43
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La Destinée
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Elle sourit, un sourire d'espoir, de ceux qui se raccrochent de toutes leurs forces à une promesse pour chasser leurs peurs. Un bref instant, elle en trembla même, puis se redressa. Il allait aider sa maman, et il allait battre les méchants. C'était tout ce dont elle avait besoin. Hochant doucement la tête, la frayeur qu'elle ressentait à l'idée de devoir lui montrer était bel et bien diminuée par l'assurance qu'il lui avait faite. Dans son petit monde en noir et blanc, cet homme était le gentil et les gentils ne pouvaient que gagner, non ? Quittant lentement son perchoir, elle mit les deux pieds sur le sol et vint glisser sa petite main dans la sienne et tira légèrement, pointant de son autre main vers la rue. Ils marchèrent ensemble, au rythme de l'enfant, et progressivement, elle sembla de nouveau apeurée, essayant de se cacher dans l'ombre du policier et serrant sa main… Ils tournèrent loin de l'axe principal après un bon quart d'heure de marche et elle le guida dans des ruelles sales jusqu'à arriver devant une porte de fer blindée. Elle devait dater des années 90 et était partiellement rouillée, mais l'énorme cadenas à chiffres trônant en son centre, lui, paraissait tout neuf. « C'est en bas » Elle regardait fixement le cadenas, sans bouger. « Elle était ouverte avant….  » La fillette dégagea doucement et avec précaution sa main et s'approcha en tremblant de la porte, comme si elle s'attendait à ce que quelque chose l'ouvre d'un instant à l'autre. William, quant à lui, pouvait clairement voir que les chiffres du cadenas n'était pas ceux utilisés en Europe et en Amérique. La codification était parfaitement étrangère. De même, la porte semblait avoir été faite pour un bunker militaire et non une simple ruelle crasseuse. Elle était même cabossée, comme si elle avait été heurtée par quelque chose de rond et lourd. De même, les murs n'étaient pas lisses, ils semblaient eux aussi avoir été frappés à plusieurs endroits, des éclats de pierre manquaient, et des traces blanches couvraient plusieurs pans. Un lampadaire mural était tordu, à gauche de l'entrée.

La fillette se détourna de l'entrée pour observer le policier « Vous allez entrer ? Vous… vous faites attention d'accord ?  » Elle piqua du nez vers le sol, triste « Si vous vous faites manger je serais seule et ma maman ne reviendra pas...  » Clignant des yeux, elle ravala de nouvelles larmes. Quelque chose les observait tous deux. C'était lointain, et ça les suivait depuis quelques minutes, mais ça ne s'était pas dévoilé avant cet instant. Pour autant, ça ne chercha pas à s'interposer...et la petite continua « Je peux me cacher maintenant ? Si les mangeurs me trouvent ils me prendrons. Je ne veux pas être mangée… et elle me fait peur la porte. Il y a que des méchants en bas, je les aime pas...  »

Dim 29 Mai - 3:29
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William Dall
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La gamine avait finit par accepter son offre, elle avait finalement décidé de lui faire complètement confiance, non pas que cette dernière était mal placée, mais malgré le fait qu'il soit un éternel solitaire casse-pied jusqu'au bout des ongles, il n'avait pas l'intention de laisser une gamine en détresse toute seule comme ça, surtout qu'en prime il venait de se mettre dans les ennuis jusqu'au cou en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire. Son imagination avait fait tous les tours possibles et sa théorie s'était arrêtée sur une sorte de secte satanique, ou quelque chose dans ce gout là quand l'on entendait ce genre de chose, la théorie des monstres s'était arrêtée à des masques à la indiana-jones et le temple maudit avec une sorte de casque en tête de chèvre décomposée pour faire satan.

Elle finit par la conduire dans une ruelle, devant une sorte de porte blindée qui semblait avoir eut une vie bien remplie et souffert d'une sorte de guerre ou d'une tentative violente d'ouverture, voire même plusieurs, à coup de bélier. Le problème ? Cette impression d'avoir une paire d'yeux plantés dans son dos tout le long du trajet. Il avait pris sur lui de ne rien montrer pour ne pas affoler l'enfant qui semblait de plus en plus au bord de la panique au fur et à mesure qu'ils avançaient.
C'était donc là, l'entrée des "enfers" gardées par un drôle de cadenas à code avec des symboles à la place de chiffres comme s'il essayait de faire passer un message. Seul, mis à part en tentant toutes les combinaisons il ne réussirait à rien et la planque pourrait être la meilleure solution.
Une ombre s'était manifestée, il était pris en filature, donc avant de faire quoi que ce soit, il fallait quil s'en débarrasse...

Première étape, il sortit son téléphone, prenant en photo le cadenas et les symboles de ce dernier. Puis la porte dans son ensemble et l'environnement en prime de la plaque portant le nom de la rue et du croisement pour retrouver plus facilement mais également apporter les preuves suffisantes des propos qu'il pourrait tenir. Avec ce genre de téléphone primitif type "indestructibles" il ne pouvait pas vraiment y avoir de doute sur de potentielles modifications.

Maintenant il fallait mettre la gamine à l’abri tout en se débarrassant de son escorte gênante, le tout sans faire paniquer l'enfant pour ne pas se retrouver avec un problème supplémentaire sur les bras.

"Je vais trouver un moyen de rentrer, ne t'inquiète pas. Mais maintenant on va te cacher pour que les méchants ne te trouvent pas."

Par chance son véhicule n'était pas garé bien loin du pont ou il avait trouvé l'enfant, dans une avenue bien éclairée qui rendrait difficile des actions en profitant de l'obscurité, et malgré l'inaction générale des civils en cas d'agression, les vieux du coin ne laisseraient pas passer l'agression d'une enfant, et encore moins des coups de feu quand l'on connaissait la dureté de la législation anglaise sur la détention des armes à feu.

Au bout de quelques mètres il profita d'une ruelle qui rejoignait une avenue parallèle pour bifurquer en direction du véhicule, sauf qu'au lieu de continuer le chemin il s'arrêta à l'angle de cette dernière, avant de se tourner vers l'enfant, et de s'adresser à elle en chuchotant.

"Quelqu'un nous suit, tu vas te cacher ici." il désigna un espace entre deux poubelles, il était facile de se dissimuler derrière le tas d'ordure, même de chiens. "Tu ne dois pas faire de bruit, peu importe ce qui arrive."

Il n'avait pas le temps d'appeler des renforts, de toute manière, il était seul. Il déclipserait la lanière sur le holster de son arme une fois que l'enfant se serait mise à l’abri, pour attendre le potentiel poursuivant dans l'angle. L'objectif étant d'arrêter ce dernier vivant, dans le cas ou il soit impliqué. S'il s'agissait d'un simple civil alors il n'aurait qu'à le laisser passer. Dans tous les cas il n'agirait pas sans savoir à qui il faisait face.

Sam 2 Juil - 13:53
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La Destinée
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La confirmation la fit sourire de soulagement, son petit minois s'éclairant brièvement à l'idée d'être en sécurité. Hochant la tête, elle resta tout près de lui, prête à le suivre. Tout comme précédemment, elle marchait sans s'éloigner, comme si cela risquait de la voir se faire attaquer. Le voir tourner la surpris mais elle accéléra légèrement, le trottinement inquiet et se mordillant la lèvre. Lorsqu'il s'arrêta, elle fit de même levant les yeux vers lui, curieuse. Que se passait-il ? Pourquoi s'arrêter maintenant ? La révélation lui fit ouvrir de grands yeux. Quelqu'un les suivait ? Un mangeur ? Mais ils n'étaient pas encore mangés… Non ils l'auraient entendu, si ça avait été un mangeur. Qu'est-ce que c'était alors ? Un autre monstre ? Hochant doucement la tête avec une mine penaude, elle se glissa dans le creux que le policier lui indiquait et s'accroupit dans la pénombre des bennes en entourant ses genoux de ses petits bras. Elle regardait encore dans sa direction, mais ne voyait plus grand-chose. On ne la voyait plus non plus, son frêle corps complètement occulté par les ordures. Effrayée, elle écoutait attentivement le silence, attendant ce qui allait se passer. Accroupie elle était encore plus petite et délicate, dans son manteau sombre. Son cœur d'oisillon battait la chamade tandis que le bruit soudain de pas se faisait entendre et qu'une voix retentissait soudainement dans le silence de la nuit. Elle ouvrit alors grands les yeux et se releva pour essayer de voir mieux, pointant un tout petit bout de nez par le côté d'une des bennes de fer, un 'o' de surprise sur les lèvres.

« Oh, mais ne serait-ce pas Richard Ernst, mon journaliste préféré ? Désolé de m'imposer comme ça mais vous avez l'air de vouloir remuer la merde alors je me suis dis que j'allais venir vous aider... » La voix chaude et amusée du Réanimateur venait de retentir à l'angle tandis que l'homme apparaissait avec son éternel sourire et sa veste de cuir. Il s'approcha de quelques pas, détendu et nonchalant. Il s'arrêta à quelques pas de là, les bras le long du corps et le poids reposant sur une seule jambe. « Dites, vous ne pensez pas que vous devriez faire attention ? Vous cherchez les ennuis Ernst, et plus gros que vous cette fois, littéralement… » Secouant la tête légèrement, il taquina « Enfin moi aussi j'aime ça, alors je ne vais pas vous en empêcher. Non, vraiment. Enfin si vous promettez de ne pas me tirer dessus… Tous les Journalistes ont des flingues en Irlande ou alors vous n'avez pas été tout à fait franc avec moi ? » Les yeux pétillants, il indiqua le holster à demi visible sans sembler vraiment paniqué à l'idée de se faire tirer dessus… Il ne l'était pas. L'autre aurait déjà pu tirer la dernière fois s'il avait voulu, mais il était tout de même intrigué de savoir exactement de quoi il en retournait. C'était plus drôle d'apprendre ça directement de lui, plutôt que d'un autre. Ça se rapprochait d'une relation normale d'humain à humain en somme…

Mer 6 Juil - 16:48
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William Dall
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Cette pauvre gamine n'avait pas finie d'être terrifiée, avec ce qu'il venait de lui annoncer il avait l'impression qu'elle allait comme essayer de se liquéfier pour disparaitre dans un petit trou, ou plutôt que c'était son souhait le plus cher. Mais contre toute attente, elle se laissa faire malgré la mauvaise odeur habituelle des ordures qui avaient passé une journée ou plus dehors en attendant le ramassage.

Enfin, maintenant son autre problème serait de ne pas aller directement aux conclusions hâtives avec le premier passant venu, et de faire le nécessaire si ce n'était pas le cas. Il se figea quelques instants lorsqu'il s'aperçut que ce n'était pas vraiment le cas, mais il fallait dire qu'il s'était attendu à tout, sauf à cela. Anthony Evans, ou l'homme le moins populaire du moment après qui tout le monde courrait - ou alors était-ce ça la popularité - et qui avait massacré de sang froid assez de personnes pour faire pâlir n'importe quel psychopathe. Et bien entendu, il l'avait reconnu.

Second problème, il l'avait reconnu sous ce nom d'emprunt et évidemment était à portée d'oreille de la gamine qui aurait certainement du mal à comprendre qu'un "gentil plicier" puisse se cacher sous une autre identité pour tenter de s'approcher d'une cible ou alors simplement de ne pas finir éparpillé aux quatre coins d'une ruelle sombre. Ce qui au moment de ce mensonge était un peu dans les deux cas.

"Je pense plus que les ennuis me trouvent tout seuls si vous voulez mon avis." répondit-il simplement "Je ne fais que répondre à leur appel."

Et le troisième ainsi que le dernier problème était qu'il avait remarqué l'arme de service, et qu'évidemment il se doutait maintenant de quelque chose. Bon il n'avait certainement pas été le meilleur faux journaliste au monde pour avoir laissé passé la première occasion, mais il avait le même don de chercher les ennuis que n'importe quel journaliste d'investigation. Et la grosse inconnue était de comment l'individu allait réagir face à tout celà, en analysant leur précédente rencontre, ils étaient "tombés d'accords" sur le fait que quelque chose était caché dans l'ombre et qu'il fallait le ramener à la lumière, ce qui pouvait aussi être traduit par une sainte horreur du mensonge, et de faire toujours éclater la vérité au grand jour. Après, il pouvait toujours jouer sur le mystère, mais encore fallait-il bien le faire.

"On peut dire que je n'ai pas été tout à fait franc sur qui j'étais." finit-il par répondre, cependant il n'avait toujours pas lâché son arme, en attendant la réponse de l'homme en face de lui. Clairement il n'était pas agressif, mais seulement sur la défensive. "Par contre je cherche bien à découvrir ce qu'il se passe dans cette ville. Et actuellement, ce qu'il y a derrière cette porte."

De l'aide ne se refusait pas surtout quand la plupart des flics locaux risquaient d'être corrompus jusqu'à la moelle, ou tout du moins qu'il y en ait un de trop au mauvais moment qui soit dans ce cas. De là à faire confiance à un sérial killer pour assurer ses arrières ? C'était une tout autre histoire, mais elle lui permettrait de faire une pierre deux coups. Doubler les risques pour doubler les gains, beaucoup de joueurs faisaient ça, certains empochaient le jackpot et d'autres y laissaient leur chemise, et pour sa part ca serait simplement sa peau. Et puis son interlocuteur s'était assagit ces derniers temps, peut-être était-il sur la voie de la rédemption ?

"Et j'ai l'impression que vous êtes la seule main volontaire dans cette ville pour démêler ce sac de noeuds. Mais avant nous devons nous occuper de deux choses, emmener le témoin dans un lieu sûr." il tendit sa main libre en direction de l'enfant pour qu'elle le rejoigne. "Puis ouvrir cette porte sans attirer l'attention et éviter tout bain de sang inutile."

Il insista bien sur les derniers mots, éviter un bain de sang. Il ne pourrait certainement pas arrêter tout le monde tout seul, mais au moins essayer de sauver une personne. Mais s'ouvrir un chemin pavé de sang n'était guère dans ses intensions.

Ven 8 Juil - 22:56
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Anthony Earl
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Tell me More : Humain détenteur du secret
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Un rire, forcé hors de lui, malgré lui, mais il était bien incapable de le retenir devant la réponse de son interlocuteur. Ah il était de ceux qui n'avaient qu'à s'asseoir et attendre que les ennuis le rejoigne sur leurs petites pattes d'ennuis ? Il existait bien des personnes comme ça, et franchement, il les plaignaient. Dans le cas d'Ernst, il était d'ailleurs difficile de contredire son affirmation alors qu'il venait justement d'apparaître pour lui parler, en étant l'ennui n°1 que l'on trouvait dans cette fichue ville. Mais pour l'instant il n'était pas un ennui pour lui, le journaliste ne lui avait rien fait qui l'expliqua. Ça pouvait cependant vite changer s'il ne lui expliquer pas rapidement les deux trois petits détails qui commençaient à devenir vraiment gênants pour leur relation. Loin d'être impatient pourtant, il l'observait avec une relative bonne humeur. L'autre n'aurait pas trente six options, il fallait l'avouer, soit il lui expliquait soit il décidait d'essayer de quitter les lieux au risque de laisser la gamine… S'il avait saisit un brin son caractère, la première possibilité était la plus probable, mais après tout, il n'était pas le meilleur pour lire les autres, être surpris tenait toujours. « Je vois…. » Soupirant, il secoua la tête, laissa son regard se porter sur la cachette de la fillette. Une vague tristesse et culpabilité lui étreignit le cœur. Pauvre gosse, vraiment. Elle avait l'air… effrayée, mais pas seulement. Qu'elle ait peur n'était-il pas normal ? « En fait d'autres travaillent sur l'affaire, mais ils ne vous aideront pas vous. J'ai cru comprendre que vous vous étiez mis à dos la mauvaise personne. Et bien soyez rassuré, la mauvaise personne pour le reste de la ville c'est la bonne pour vous » Les Earls étaient le cœur du problème, son point focal, pourquoi le cacher ? Souriant en voyant l'enfant sortir de sa cachette, il la salua avec douceur et pouffa légèrement en la voyant se tenir loin de lui. Oui, forcément. Il n'était pas un allié à ses yeux à elle. Elle restait dans l'ombre d'Ernst et n'en bougeait pas, le gardant dans son champ de vision comme on surveillerait une bête sauvage. C'était de bonne guerre hélas, il ne pouvait guère le réfuter, tout comme les mensonges de l'autre. Ce n'était pas comme si le reste de la ville voyait autre chose en lui qu'un tueur fou…

« Je peux éviter de tuer sans mal pour ma part, par contre je ne vous promet pas que vos adversaires, eux, soient dans le même état d'esprit… » Ils allaient certainement tenter de les broyer sur place s'ils les voyaient. Ne restait qu'à espérer pouvoir se faufiler dedans sans attirer l'attention et en ressortir sous les mêmes auspices. Un bref instant, l'idée d'appeler Aneksi à l'aide lui traversa l'esprit mais il la repoussa. Il fallait qu'il puisse faire ça tout seul. Au pire, congeler quelqu'un ce n'était pas le tuer, non ? Il n'avait jamais tester avec ce genre de choses-là mais… après tout pourquoi pas ? Et si ça manquait ? Il aurait à courir très très vite… ça, il avait déjà fait. « Je ne suis pas certain d'être capable d'ouvrir le cadenas, elle elle le pourrait certainement si elle arrivait à se souvenir de la combinaison. Du moins attirait-elle moins l'attention que moi je pense. L'autre possibilité, c'est tout simplement d'attendre que l'un d'eux arrive et entre. Il suffirait de bloquer le mécanisme à ce moment-là, ils n'y font jamais attention » C'était un pari risqué dans tous les cas, mais s'il voulait vraiment savoir ce qu'il y avait là-bas sans passer par un récit de seconde main, alors la seule solution était de tenter le coup et d'espérer de toutes leurs forces qu'ils ne finiraient pas dévorés à leurs tours. Ce serait tout de même dommage que sa campagne anti-Cénacle finisse ainsi, dans l'estomac de l'un de ces trucs. Il n'avait rien contre eux au demeurant, hein, mais quand il s'agissait de son propre gigot, oui ça avait tendance à le concerner un peu plus et le rendre un tantinet plus égoïste. « C'est à vous de voir, de toute façon, elle... » Il montra l'enfant d'un revers du pouce « Ne sera en sécurité nul part » Il lui faisait peur ? Au final c'était sans doute très bien ainsi, parce que la peur lui sauverait peut-être la vie. Surtout contre ces trucs.

Jeu 14 Juil - 21:57
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William Dall
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William Dall

Bon au moins une chose était sûr, c'était qu'il ne risquait pas d'énerver son interlocuteur ! A le voir rire à chaque fois qu'il sortait une évidence sur l'ensemble de sa vie ! Les ennuis le poursuivaient, et en prime il allait souvent à leur rencontre, ce qui en faisait le candidat idéal à une mort prématurée, ou simplement une bonne animations pour un quartier en manque d'action. En tout cas leur appel était souvent bien trop fort.

Les propos suivants lui mirent la puce à l'oreille, son interlocuteur se doutait-il de sa véritable "nature" depuis le début ? Comment pouvait-il savoir qu'il s'était mis à dos la mauvaise personne sans savoir pour quelle raison ? Dans tous les cas si d'autres étaient sur l'affaire, ils se faisaient bien discrets, assez pour ne pas intercepter un témoin clé ni même profiter de l'ouverture pour intervenir. A moins qu'ils ne servent simplement à couvrir autre chose et que c'est pour cette raison qu'ils n'intervenaient pas et laissaient l'affaire se régler toute seule ?

"Il y a bien d'autres moyens de donner un coup de pied dans la fourmilière."

Et ce moyen n'était autre que l'individu le plus recherché du pays. S'ils ne voudraient intervenir pour un cas comme celui-ci, alors ils interviendraient bien pour le second et le tour était joué ! Il y avait toujours une issue, soit ils les avaient déjà repéré et observaient la scène de loin à l'aide de jumelles ou tout autre moyen, soit ils ne surveillaient pas, et un simple coup de téléphone suffirait, en espérant avoir un réseau quelconque. Dans tous les cas il était facilement compréhensible de deviner "qui" tirait les ficelles ici bas d'après ce que son nouvel ami disait, maintenant il restait à découvrir quelle était la vérité et s'il tentait de le manipuler ou non.
A entendre son "allié" du moment, il semblait en savoir plus que nécessaire sur les ennuis du moment, peut-être même trop pour que cela soit propre. Mais qu'importe, l'important était le résultat n'est-ce pas ?

Il ne manqua pas de sourire en voyant un sérial killer des plus sanglants de l'histoire récente dire qu'il peut éviter de tuer sans mal. C'était tout de même assez ironique quand l'on voyait la voie qu'il avait choisis de suivre pour faire éclater sa vérité.

"Je n'ai jamais prétendu que c'était facile. Cela demande plus de force de neutraliser sans tuer, malheureusement il arrive qu'on n'ait pas toujours le choix, mais rien n'empêche d'essayer." il désigna son arme "Il n'y a besoin d'utiliser la force létale qu'en cas de force majeure." il finit par désigner l'enfant. "Et elle est ce cas de force majeure."

Au final il n'y avait presque rien de plus précieux que la vie d'un enfant, après tout, n'était-ce pas le rôle des adultes de les protéger ? Les assassins d'enfants, tout comme les violeurs d'ailleurs, ne faisaient pas vraiment de vieux jours en prison, ou alors passaient les pires années de leur vie entre les mains des autres prisonniers, comme quoi même les raclures avaient une sorte de sens de l'honneur et de savoir vivre commun aux autres. Après tout, il n'y avait qu'un pas à franchir pour se retrouver du mauvais côté de la barrière et depuis qu'il était ici, il jouait lui aussi avec cette limite.

"William Dall, SPNI." finit-il par dire à son interlocuteur. "Avouez que la couverture du journaliste égoïste était convaincante." finit-il par ajouter avec un brin d'humour. On sentait qu'il avait copié des meilleurs ! "On parlera de notre "autre problème" une fois tout ceci réglé." conclu-t-il, il n'était pas dur de deviner qu'il parlait de remplir son rôle d'officier des Services de Police.

Il tentait tant bien que mal de garder l'enfant rassurée, en la tenant contre lui face à cet homme qui n'était au final rassurant pour personne. Il finit par s'accroupir pour se mettre à son niveau.

"Je vais t'en demander encore un petit peu plus... Tu te sens capable de retrouver la combinaison ? Ce n'est pas grave si tu ne peux pas."

Ce n'était pas grave si elle ne le faisait pas, ils pouvaient toujours attendre un des individus et le neutraliser ou simplement le suivre pour qu'il les guide jusqu'à l'endroit ou ils voulaient. Dans tous les cas, son "allié" du jour n'aurait pas vraiment le choix : il emmènerait l'enfant se cacher dans son véhicule, comme il lui avait promis. Il était hors de question d'emmener une enfant dans un endroit aussi dangereux !

Jeu 21 Juil - 21:54
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Anthony Earl
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Anthony Earl

Non, il n'avait pas prétendu que ce serait simple, effectivement et c'était heureux parce qu'il aurait eut du mal à se retenir d'éclater de rire dans le cas contraire. S'empêcher de tuer un troll qui vous fonçait dessus pour vous dévorer, ça n'avait strictement rien de facile. C'était comme vouloir faire le toréador sans pique et sans sécurités aucunes. Si un troll essayait de le tuer, il n'irait pas briguer la place de Ghandi au panthéon des promoteurs de la non-violence, tant pis. Mais plus pour sa propre peau que pour l'enfant. Elle n'avait pas assez d'importance à ses yeux à lui pour risquer de finir avec une pomme dans les fesses. Il allait juste éviter de le lui révéler, ce serait certainement le braquer pour rien. « Effectivement, elle l'était » Il y aurait sans doute cru encore un moment, à son histoire de journaliste trop curieux, s'il n'avait pas mit les pieds dans cette affaire-là. Et sans doute aurait-il pu le regretter, à un moment ou un autre. En cela il fallait le lui céder, Dall l'avait berné. On ne gagnait pas tout le temps. Lui faisant signe d'attendre, Anthony fit demi-tour pour jeter un œil dans la rue adjacente, voulant s'assurer qu'ils n'allaient pas tomber sur une créature belliqueuse qu leur discussion aurait dissimulée, ou attirée. Se concentrant, il en oublia la présence des deux autres un moment et n'entendit donc pas leur échange.

L'enfant était restée dans l'ombre du policier pendant tout ce temps, et lorsqu'il se mit à son niveau, elle le regarda avec des yeux clairs, mais une moue pleine d'appréhension. Elle ne voulait pas y retourner ! Ça lui faisait tellement peur. Mais elle resta silencieuse, faisant tout de même l'effort de se concentrer. C'était pour sa maman. Et pour le gentil policier aussi. Elle avait bien entendu ce que l'autre monsieur avait dit, et elle ne voulait pas que son policier se fasse manger. S'ils suivaient un des méchants… ils se feraient forcément manger. Après un petit moment, elle hocha légèrement la tête. « Je… je crois que je peux » Ce fut à ce moment précis que l'autre revint, la faisant sursauter. Elle lui jeta un regard effarouché et fit quelques pas en arrière, mais en le voyant sortir de quoi noter, elle inspira un peu et dicta la combinaison qu'elle pensait avoir vu sa mère entrer pour les faire sortir. Tout le temps, pourtant, elle resta accrochée à William, ses petites mains serrées sur sa manche. Et une fois le dernier chiffre noté, elle se retourna immédiatement vers lui. « On… on peut y aller maintenant, hein ? » La tension palpable et l'espoir encore plus, dans sa voix, firent soupirer le Réanimateur, qui ne goûtait plus guère de tels sentiments.

Dall n'allait pas en démordre, alors il n'essaya pas de le faire, le laissant emmener la fille pour la cacher. Tout ce qu'il espérait, c'était qu'aucune créature ne la trouverait après leur départ. Elle ne ferait pas de vieux os dans le cas contraire. Lorsqu'ils l'eurent laissé et reprit le chemin de l'entrée du caveau des trolls. Ils marchaient sans se hâter, et cela allait parfaitement à Anthony qui en profita un peu : « Qu'est-ce que vous vous attendez à trouver là-bas Dall ? Vous en avez une idée, ou bien vous faites juste votre boulot sans plus vous poser de questions ? » D'apparence, il se faisait détendu, mais en réalité, il était très loin de l'être et se fustigeait déjà d'avoir proposé son aide. Mais s'ils survivaient tous les deux alors il aurait l'occasion, sans aucun doute, d'user de l'autre pour ses projets. « Parce que moi, je sais ce que l'on va trouver là-bas… ça vous apportera peut-être un semblant d'accomplissement, je ne sais pas, mais vous aurez sans doute de nouvelles questions à poser, et encore une fois, aucun interlocuteur pour y répondre » Pique délibérée, mais pas moins sincère. Quoi qu'il puisse lui-même retirer de la situation, les choses étaient ce qu'elles étaient. Un embrouillamini où personne ne disait vraiment la vérité.

« Même si les autorités traquent bien les charognards comme ceux qui ont dû s'en prendre à la gamine, ils traquent aussi les évadés, elle comprit. Et en premier lieu, ils avaient autorisé ce qui a conduit à… ça, elle, l'explosion, et d'autres choses encore. Vous mettez le doigt dans un engrenage dangereux » En coin, il lui jeta un coup d'oeil...



Lun 1 Aoû - 13:40
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William Dall
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William Dall

Son camarade d'infortune allait dans son sens, enfin... allait, c'était vite dit car certainement le faisait-il de manière à éviter des débats interminables dans ce genre de situation. Si William lui faisait confiance ? Certainement pas, en tout cas pas assez pour ce genre de choses, pour le moment une chose était sûre : il ne le tuerait pas, mais cet état de fait pouvait changer à n'importe quel moment de cette mésaventure. Et d'ailleurs, pourquoi "elle l'était" ? Non il n'allait pas partir dans le trip habituel des hommes dangereux en jouant sur les mots d'une manière ou d'une autre, ce n'était pas le moment.

Contre toute attente l'enfant fit preuve d'encore un peu plus de courage en révélant la combinaison, s'accrochant comme elle le pouvait à ses vêtements comme s'il s'agissait d'un talisman qui viendrait la protéger des "monstres" de cette secte ou quelque chose du genre. Heureusement qu'Evans ne vint pas contredire le fait de mettre l'enfant à l’abri, dans cette vieille volvo break qui le suivait depuis des années. Lui servant entre autre parfois de camping car et de lieu de vie pendant d'interminables planques. L'enfant pouvait se cacher entre les sièges et même passer dans le coffre si elle en ressentait le besoin, dissimulée sous les couvertures et avec l'obscurité, personne ne pourrait la voir dans le véhicule.

Le policier en profita d'ailleurs pour se ravitailler dans sa boite à gant, récupérant des munitions supplémentaires et une lame de poche dont il testa le fonctionnement. Comme on dit souvent "vaut mieux en avoir trop et ne pas en avoir besoin, que de ne pas en avoir assez et d'en avoir grand besoin", avec les fous il fallait s'attendre à tout. Vraiment à tout !

"Des fous furieux avec des masques fait de têtes de chèvres ?" répondit-il laconiquement à la question sur "ce a quoi il s'attendait à trouver" "Cette ville semble attirer les déjantés, il suffira de leur poser quelques questions en passant." Oh, et il avait encore beaucoup de question pour le Evans ! Mais elles viendraient bien après, pour ne pas lui sous-entendre qu'il l'ajoutait dans le tas de "déjantés" "Même si par ici on n'aime pas trop les questions."

Voilà son idée de ce qu'il faisait, il résolvait juste les ennuis quand ils se présentaient en espérant qu'ils aient un sens dans tout ce joyeux bordel, et qu'ils correspondraient à ses théories. Après tout, avancer ainsi à l'aveuglette il n'y avait pas vraiment d'autres choix non ? On prenait tout ce qui passait sous la main en espérant un déclic monumental et une flopée d'évènements qui ne ferait que tout confirmer. C'était ça de travailler seul... Autant dire chercher l'aiguille dans la meule de foin !
Il écouta son interlocuteur sans dire un seul mot, des autorités qui avaient autorisé celà ? N'importe quel flic normalement constitué n'aurait jamais autorisé ce genre de choses, à moins qu'il ne soit un pourri finit ou simplement membre d'une quelconque secte, ou tout simplement qu'il s'agisse d'une autorité beaucoup plus haute et imposante que lui pour le forcer à le faire taire par tous les moyens. Mais contrairement au commun des mortels, il n'avait pas grand chose à perdre et donc était au final le candidat idéal pour ce genre de conneries ! Même s'il était déjà trop vieux pour ca !

"J'espère juste trouver une aiguille qui bloquera cet engrenage au lieu d'y laisser mes doigts !"

Il observait autour de lui, espérant que personne de louche ne les suive, ou simplement pour ne pas attirer inutilement un civil innocent dans leur galère. Il ne fallait pas qu'il soit vu en compagnie du "réanimateur" pour que sa notoriété ne vienne pas baver sur la sienne.

Arrivés au niveau du cadenas, il attendit simplement l'aval silencieux de son "compagnon d'infortune" avant de déverouiller le cadenas, et de sortir l'arme de son étuis, retirer le cran de sureté, armer la culasse puis sans autre forme de procès d'ouvrir lentement et en faisant le moins de bruit possible la fameuse porte blindée qui semblait avoir connu des jours bien meilleurs, l'arme en avant. Il éviterai autant que faire ce peut l'usage de la lampe torche qui manquait de beaucoup de discrétion.

Ven 12 Aoû - 14:07
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Anthony Earl
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Anthony Earl

Il aurait sans doute préféré les masques à têtes de chèvres… Ses expériences passées avec les trolls n'avaient jamais été particulièrement amicales, et lui laissait de mauvais souvenirs impérissables. Mais évidemment, s'il lui expliquait ça, il allait passer pour encore plus fou qu'il ne devait déjà le sembler. Ce serait quand même un peu dommage, surtout s'il voulait le convaincre derrière de lui prêter main forte. « Non, effectivement, les questions ont l'odeur de la trahison et de la dangerosité  » Et c'était peu dire, si l'on se plaçait dans leurs chaussures à eux. Mais il n'aimait pas beaucoup le faire, parce qu'ils étaient ce qu'il combattait et qu'il n'avait qu'une envie, voir cela cesser. Penser comme eux, même pour le simple exercice, était… gênant, c'était le moins qu'il puisse dire. Et ce flic pouvait lui être utile. En un sens, ce qu'il faisait n'était pas méprisable, cela ne différait pas tant de ce qu'il faisait lui-même au final… et c'était pour cela qu'il ne le voyait pas comme un ennemi. C'était pour ça qu'il lui portait assistance. « Belle idée. Je vous le souhaite. Je pourrais peut-être même vous y aider  » Peut-être… s'il acceptait la main qu'il lui tendait, sinon ce serait difficile. C'était un engrenage dangereux. Lui-même y avait fourré son poignet entier avant de s'en rendre compte et ne risquait pas de l'en retirer désormais. Ils arrivaient désormais, il n'était plus exactement temps de discuter. Pour l'instant, ils devaient surtout parvenir à ne pas se faire tuer. Ressortant le papier sur lequel il avait écrit la combinaison, il le lui tendit puis hocha la tête, couvrant ses arrières. Il serait dommage qu'un troll arrive pour les prendre la main dans le sac… enfin, le cadenas. La porte se déverrouilla en grinçant légèrement, puis s'ouvrit de même et il serra les dents en grimaçant tout du long. Même si les trolls n'avaient pas forcément une ouïe excellente, ça le crispait quand même énormément, ce bruit bien audible dans le silence des lieux. Mais de toute façon il eut rapidement d'autres chats à fouetter lorsque la bouffée chaude venant de l'intérieur lui caressa le visage, apportant avec elle une atroce odeur de pourriture végétale et de saleté corporelle. Il n'aurait même pas put décrire exactement ce que ces 'fragrances' contenaient effectivement tellement elles étaient fortes et infectes.

« J'ai la nausée...  »

Bon certes, ça n'aidait pas, mais il avait besoin de faire part de sa détresse sur le moment s'il voulait tenir debout. Ça, et respirer par la bouche. A défaut de faire de l'apnée. L'intérieur était mal éclairé, des vieilles lampes de tunnel lézardées jetaient des halos d'un jaune sale autours d'eux. Mais de trolls, pas le moindre signe pour le moment. Par geste, il indiqua à Dall qu'il valait mieux ne pas rester plantés là et il entreprit de refermer la porte avant de le suivre dans le couloir humide aux murs suintant. Impossible de parler, il avait l'impression que les murs porteraient un écho désagréable s'il le faisait. En avançant plus loin, ils avaient de l'eau jusqu'aux genoux et des bruits suspects commençaient à se faire entendre. Ils descendaient, lentement, mais ils descendaient et après un certain temps, ils virent se dessiner plusieurs ouvertures en un carrefour saumâtre. Une des salles, celle de gauche, semblait être celle d'où provenaient les bruits, elle était éclairée de l'intérieur et des silhouettes déformées se découpaient sur la lueur comme des ombres chinoises étranges. En face, le couloir se poursuivait mais puait encore plus, il le sentait jusque là et à droite ? Il ne savait pas du tout, c'était noir comme l'intérieur d'un four… Et il y avait le risque que, quoi que ce soit qui se trouve à gauche, cela vienne vers eux à un moment ou un autre. Se tournant vers le flic, il haussa les épaules, pas très certain de ce qu'il fallait faire là tout de suite. Enfin à part fuir à toute jambe ou essayer d'assommer les potentiels trolls.


Dim 21 Aoû - 19:40
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William Dall
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William Dall

Les questions avaient un pouvoir dangereux et son interlocuteur le savait, elles pouvaient attirer des ennuis rien qu'en posant celle de trop, mais également déplaire à celui qui la posait. Après tout on n'en aimait pas forcément la réponse, même après avoir travaillé des mois pour l'obtenir. Et dans le cas actuel, et bien... En parlant d'engrenage, il y avait déjà mis les doigts sans s'en rendre compte, mais cela n'était pas encore le fond du débat parce que ce dernier ne l'avait pas encore avalé tout entier et ne lui avait pas attiré plus d'ennuis que ceux qu'il avait remué, et la merde il savait la remuer comme un vrai bousier professionnel !

"Au point ou j'en suis, vous savez, toute aide est la bienvenue. Le problème est d'ensuite la justifier devant un tribunal, s'il reste quelque chose à justifier." avait-il répondu.

Le problème était de ne pas devoir justifier d'autres actes qui effaceraient les premiers, et feraient tout tomber à l'eau. Les risques pris, les associations pas très... Catholiques / Protestantes / Juives / Musulmanes, bref correspondant à chaque expression religieuse locale, si tenté qu'il y en ait dans toutes les religions.

Mais l'odeur qui émana suite à l'ouverture grincheuse de la porte, coupa court à toutes les discussions. On aurait dit qu'il y avait un élevage de cochons en contrebas, et que ces derniers avaient été tués et laissés décomposés dans le boue mélangés avec de la paille et d'autres "cochonneries" pour obtenir cette fragrance délicate nommée "innommable, avec la signature de la célèbre parfumerie "épouvantable". La remarque de son compagnon d'infortune manqua de le faire rire, si la première inhalation du sublime parfum n'avait pas manqué de l'étouffer.
Enfin, si seulement les galeries qui les attendaient en contrebas n'étaient pas aussi lugubre que l'odeur qu'elles emmenaient avec elles ! Quoique, au final, celà ajoutait bien au décors au final, un parfait mariage digne des plus grands films d'horreurs !
C'est en silence qu'ils descendirent les marches qui semblaient comme mener aux portes des enfers, sous le faible halo lumineux jaunâtre de vieilles lampes qui ne semblaient pas de première jeunesse. "plortch"... Ah, l'enfer était humide... Non il ne voulait pas vraiment savoir ce qui pouvait se promener dans cette flotte, dans tous les cas cela condamnait son pantalon au pressing, ou plutôt à la poubelle la plus proche et un décapage corporel par la suite !

Le chemin les emmena à une bifurcation, trois choix possibles s'offraient :
- Le plus sombre, qu'il raya immédiatement de la carte, cela forcerait à allumer la torche et a les rendre visible.
- La plus odorante, qui serait certainement la suivante visitée.
- La plus éclairée avec les silhouettes. Au moins il saurait à qui il avait à faire, et selon la configuration des lieux il y avait peut-être moyen d'obtenir des informations si ce n'était tomber directement sur ce qu'ils cherchaient.

Il pointa donc en direction de la salle occupée, celle de gauche, et éclairée dont les silhouettes se dessinaient sur les parois environnantes. Ou comment aller directement vers les ennuis, la suite des évènements se déciderait assez simple... Si l'individu était seul alors il suffirait de lui tomber dessus, s'ils étaient plusieurs et bien il verrait bien comment les choses se passeraient !

Mar 30 Aoû - 20:15
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Anthony Earl
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Il eut une grimace en voyant le flic pointer la salle éclairée du doigt, pas vraiment chaud pour se jeter dans la gueule du loup aussi franchement. L'autre n'avait pas idée de ce dont il s'agissait, on pouvait lui pardonner son audace, mais lui ? Lui, il n'avait pas d'excuses. Soudain, il avait l'impression d'être de nouveau gosse, devant sa première piste de ski, avec ses parents adoptifs… il avait eut tellement peur que son père avait menacé de le laisser sur place s'il refusait de descendre. Cette pièce trollesque, c'était sa piste, et Dall son père. La seule différence, c'était que Dall risquait de se faire croquer s'il refusait d'y aller. Hochant la tête avec réticence il prit les devants, juste par précaution, même s'il avait autant envie de le faire que de participer à une course de vachette. Lentement, il éleva un pied, le posa sur la marche humide de l'ouverture, se tirant de l'eau stagnante et puante du conduit principal. Fort heureusement, en un sens, il ne faisait pas assez clair pour qu'il puisse vraiment voir l'état de ses chaussures et de son pantalon… Il serait probablement de nouveau nauséeux. Puis il s'avança vers l'ouverture en faisant très lentement s'éveiller ce qu'il portait en lui, avec énormément de précautions, pour éviter que quoi que ce fut de l'autre côté, ça sente la présence et les repère. Se glissant dans un recoin, derrière une machinerie apparente et d'origine inconnue, il s'accroupit pour voir davantage ce qu'il se passait dans la pièce….

De toute évidence, il s'agissait d'une réunion de crise. Ils étaient deux, et portaient encore leurs illusions d'humanité, rendant impossible l'identification formelle de leurs réelles espèces. Tous deux s'agitaient, et parlaient dans une langue troll qu'il ne connaissait pas bien et qu'il aurait été incapable de traduire. La seule chose qui pouvait apporter un renseignement fiable était le ton sur lequel ils s’interpellaient. Ça, et le nombre de boîtes de bois qui étaient entreposées là. Quoi qu'il arrive aux autres, il semblait bien que ceux-là étaient également partis à la chasse et qu'elle avait été fructueuse. Zut pour eux… à moins qu'il les empêcher d'user de ce qui pouvait se trouver dedans, s'il avait vu juste ? Se tournant vers le flic, il haussa un sourcil expectatif. Qu'est-ce qu'il voulait faire, à partir de là ? En plus, maintenant qu'il était posé – ou bien était-ce simplement qu'ils étaient trop lents ? - il entendait des bruits de pas humides, les mêmes que ceux qu'eux avaient produit dans l'eau. Et la salle devant laquelle ils se trouvaient ne présentait aucune ouverture supplémentaire. S'il se trompait et qu'il ne s'agissait pas d'une compagnie subite et intrusive, alors tout allait encore relativement bien, mais s'il s'agissait bien de nouvelles… choses, trolls, leur problème commençait à devenir très sérieux.  


Sam 10 Sep - 11:17
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