Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le coffret Collection Alakazam-ex ?
Voir le deal

Partagez
 

 Perdu | Intrigue | Terminé

Anthony Earl
L'étrange sous la normalité : “Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. ”
Tell me More : Humain détenteur du secret
PROFESSION : Anciennement professeur d'université de médecine
Crédits : Michael Fassbender - Avatar par Meri
Messages : 147
Points : 2921
Anthony Earl

Décidément, il n'avait pas de chance. Il ne parvenait pas du tout à trouver où Samaël s'était installé. C'était pourtant sensé être un club extrêmement côté, prisé, et visité... et non, il ne parvenait pas à le trouver. Et il commençait à se demander si ses perceptions n'étaient pas brouillées, soit par son angelot (mais quel intérêt aurait-il eut à faire cela?), soit pas son usage d'une énergie étrangère qui commençait à attaquer ses sens. Elle lui avait pourtant affirmé, de même que Carter, qu'il n'aurait aucun problème à ce sujet. Sans doute le marchand avait-il été peu scrupuleux, mais elle ? Non, elle ne lui aurait pas joué un tour comme celui-ci. C'était autre chose, quelque chose qu'aucun d'eux, à part peut-être le marchand, n'avait escompté. Il faudrait qu'il s'en occupe, voir qu'il fasse les yeux doux à Samaël pour qu'il le cure de la souillure qu'une usance telle que la sienne entraînait inévitablement. En attendant, son principal objectif pour le moment était bien de le trouver, son angelot. Hors le club dans lequel il venait de mettre les pieds n'était de toute évidence pas le bon. La trace du déchu ne se trouvait nul part... ce qu'il y avait là était, aux yeux de sa famille de sang, la lie de la société du Secret. Il n'était certes pas aussi critique et méprisant, mais pour le moment, ça l'ennuyait plus qu'autre chose que d'y être confronté.

Son éternel sourire vissé aux lèvres, il tentait de naviguer en laissant les sorties au coin de son regard. Au cas où il aurait été contraint de les emprunter en catastrophe. Pour cette soirée, il était seul. Mais c'était que les autres avaient aussi à faire et qu'il lui fallait bien agir par lui-même de temps en temps.... Solitaire de nature et d'éducation, il avait encore, parfois, du mal à faire confiance. Certaines choses devaient être faites sans l'appuis et la connaissance des autres. Et Samaël était son affaire. Son histoire de couple, plaisantait-il.... Pour l'instant pourtant, il ne plaisantait guère. Son arrivée semblait avoir jeté un froid et il glissait son regard sur chaque être présent, tentant de trouver lequel exactement pouvait être un chien de Pryam et du Cénacle. Lequel... Lequel allait tenter de s'éclipser pour prévenir les hautes autoritées magiques, pour le voir de nouveau arrêté ? Il y en aurait forcément un, ne serait qu'en toute bonne foi, ignorant tout de la véritable teneur de sa croisade et de ce qui l'opposait au Cénacle. Il avançait pas à pas, détendu en apparence, tendu à l'intérieur, aux aguets. Il y en aurait un. Il en était certain. S'il avait réussit à trouver le club de Samaël immédiatement il n'aurait pas eut à repenser sa stratégie mais à présent, il risquait fort de se retrouver bloqué ici.

Finalement, il allait peut-être devoir réclamer un peu d'aide. Le problème étant que tous étaient loin de lui en l'instant, loin de Last-End. S'ils réussissaient à le rejoindre, ce serait sans doute fort tard. Alors comment procéder ? Et bien pour commencer, sans doute allait-il devoir jouer le jeu. Nonchalant, il eut un geste entre le haussement d'épaule et la large invitation, le centre de gravité sur un seul pied, affichant une expression ouverte et détendue. « Allons allons, il paraît que nous sommes en terrain neutre ! Je ne vais pas vous massacrer, juré. Je suis simplement là pour boire un verre, comme n'importe qui d'autre » Là, dans la foule, il en avait un, son regard le trahissait. Ses yeux s'accrochèrent au sien, et bien qu'il ne changea pas un iota d'attitude, il savait déjà que le message était passé. Qu'il mette un pied dehors et il le détruisait. Fort heureusement, cet imbécile lui donnait une idée. Il devait bien y avoir quelque ici, le patron probablement, qui savait où il pourrait trouver son angelot. Encore fallait-il le trouver, le patron. Cela dit la plus simple manière de le faire était de continuer d'agir simplement. Le froid qu'il avait jeté n'allait certainement pas se dissiper aussi aisément. S'installant tranquillement au bar, il servit un air charmeur à la serveuse : « Je peux avoir un verre ? »

Il se sentait encore observé, ce qui était naturel. Intérieurement, il se remit à compter les morts qu'il avait causé, volontairement ou non. Et plus il comptait, plus il en voulait à Pryam. Le patriarche de la famille Earl devrait répondre du sang qu'il avait sur les mains au moins autant que lui-même. Si seulement ce monstre avait agit différemment il n'aurait pas été forcé d'en arriver-là... mais c'était trop tard, avec des 'si' on refaisait le monde et surtout on s'éloignait de la réalité. Et en matière d'éloignement, il fallait avouer que la présente scène devait être relativement surréaliste...

Mer 27 Jan - 13:14
• • • • • •
Invité
Invité
Guillermain aimait beaucoup la période suivant noël, les gens se réunissaient et discutaient joyeusement autour d’une chope (ou plus) et les éclats de violence se faisaient plus rares. Oh, certes il y avait toujours quelques âmes perdues qui cherchaient à reprocher leurs erreurs à tous mais dans l’ensemble tout le monde les ignoraient jusqu’à ce qu’un videur ou le vampire lui-même éconduise l’impudent avec tact vers la rue. Non, décidemment il aimait bien cette période, et ce depuis plusieurs siècles déjà. Il est évident que pendant son errance il avait assez peu de famille ou même d’ami avec qui la fêter mais il y avait toujours cette odeur de pin dans l’air, ces couleurs tellement vives à une époque où la nature réclame du calme… Sans oublier le fait que la nourriture, enfin les personnes, est plus encline à sortir et veiller tard le soir. Ce qui facilite grandement la chasse avouons-le.

La soirée avait démarrée tranquillement, aussi Guillermain en avait-il profité pour se retrancher dans son bureau histoire de tenir ses comptes à jour, phase fastidieuse mais importante s’il ne voulait pas avoir la police sur le dos. En effet elle risquerait de trouver deux ou trois bricoles qui mettraient le secret en danger et le gérant tenait à éviter cela. Surtout en cette période… Troublée. Il recompta une seconde fois le tout pour vérifier qu’il n’avait pas fait d’erreur en griffonnant ou simplement en tapant sur son ordinateur. Son cerveau refit les additions sans soucis, être immortel a ses avantages, avant de sauvegarder le fichier et de l’archiver. Une fois cette tâche effectuée le vampire regarda l’heure. Il était encore tôt et il ne descendait généralement pas avant 23h, il s’installa donc confortablement et sortit un livre de sa maigre bibliothèque présente dans son bureau. La reliure de cuir était usée à force d’avoir été lu et relu. Il connaissait l’emplacement de chaque virgule mais il avait toujours un intérêt nouveau lorsque les mots prenaient vie sous ses yeux. C’était une des rares magies qu’il connaissait dont était capable les ignorants du secret, s’échapper dans les mondes de la lecture. Il était tellement absorbé qu’il failli ne pas entendre les légères frappes sur sa porte. Qu’un de ses employés vienne le chercher avant qu’il se soit présenté état rarement bon signe. Il alla ouvrir et un des serveurs lui murmura, comme s’il avait peur d’être espionné :

« Pardon de vous déranger mais vous devriez descendre, un drôle de type est arrivé, l’air carrément louche et depuis l’ambiance est… Comment dire… Lourde ? Bref, on a peur que ça dérape. »

Le gaillard ne semblait pas effrayé mais plutôt inquiété, personne n’aime gérer des conflits, encore moins dans le cadre du boulot. Ce qui effrayait plus le vampire c’était qu’il avait une idée de qui pouvait être ce « drôle de type » car les seuls habitués qu’il avait vus faisaient partis du Secret. Ainsi il s’approcha discrètement de la zone de service et observa. Il identifia sans trop de mal le loup solitaire comme étant Anthony Evans, bien qu’il ne l’ait jamais rencontré, sa photo avait fait la une de tous les journaux. Décidemment cette histoire de réanimateur ne lui plaisait vraiment pas, mais de ce qu’il en savait Guillermain ne lui avait rien fait, aussi il ne voyait pas de raison de le craindre à titre personnel. Le vampire resta à la lisière de la lumière à observer cette tension évidente, presque palpable qui grandissait dans sur son territoire. Il aurait pu apparaitre, mais il attendait le moment opportun. S’il arrivait trop tôt il risquait juste d’alarmer d’innocents déjà apeuré, voir de mettre le feu aux poudre et de devoir gérer tout cette chienlit de suite.

Un léger frisson parcouru l’échine du mort-vivant à l’évocation du droit d’asile. Certes il y manquait les formes mais cela aurait été de mauvaise foi de sa part que de dire qu’il ne l’avait pas comprise. Glissant entre les ombres, en usant il est vrai d’un peu de magie mais il fallait qu’il montre à certains téméraires que la promesse d’asile sur son établissement n’était pas une blague, il saisit une bière et apparu à côté du réanimateur. Il ignorait si celui-ci l’avait vu bouger ou pas, mais il n’y faisait pas vraiment attention, son petit tour était plus destiné aux autres présents qu’à Anthony. Il lui présenta la rousse avec une généreuse couche de mousse avant que la serveuse n’ait eu le temps de sortir une choppe.

« Cadeau de la maison. Je pense que nous n’avons pas eu l’occasion d’être présenté. Je me nomme Guillermain Adama et je suis le propriétaire de cet établissement. »

Affichant un sourire authentique il lui tendit la main.

« Peut-être pouvez-vous m’éclairer sur ce que vous faîtes ici et pourquoi vous venez de formuler une telle demande n’est-ce pas ? J’ose espérer que vous êtes au courant des termes de ce contrat. »

Le vampire était dans l’expectative, son apparition avait visiblement abaissée la tension mais rien ne garantissait pour le moment que la nuit ne finisse pas en effusion de sang… D’ailleurs en parlant de sang Guillermain sentait la Faim ramper lentement en son ventre. Décidément, la soirée aurait pu mieux commencer.

Mer 3 Fév - 0:54
• • • • • •
Anthony Earl
L'étrange sous la normalité : “Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. ”
Tell me More : Humain détenteur du secret
PROFESSION : Anciennement professeur d'université de médecine
Crédits : Michael Fassbender - Avatar par Meri
Messages : 147
Points : 2921
Anthony Earl

L'apparition de ce corniaud avait bien failli lui faire perdre le contrôle... par pur réflexe, il s'était apprêté à remonter ses défenses et probablement à faire exploser les lieux. Fort heureusement pour tout le monde, lui le premier, la fatigue avait dû l'emporter et il n'en était pas arrivé là. Mais c'était passé près. Et voilà qu'il se retrouvait à considérer ses propres réflexes. Certes, il aurait pu tout détruire, mais si son présent interlocuteur avait tenté de l'attaquer, ça aurait sans nul doute était trop tard... ça donnait à penser. Il ne pouvait se permettre d'être ainsi prit par surprise ou inquiété. Il se devait de chasser les faiblesses de sa condition tant qu'il n'ne avait pas finit avec son objectif. Et pour le coup, il allait lui falloir une sacrée solution. Pour peu que ses adversaires soient des créatures aux capacités physiques supérieures à celles des hommes, et il se trouverait en bien mauvaise posture. Mais pour le moment, il ne pouvait pas y faire grand chose. Et puis, il y avait l'autre... qui lui tendait la main, et une bière. Allons bon. Le propriétaire ? Un sourire instinctif se porta à ses lèvres, posé et amusé, tandis qu'il lui serrait la main et répondait : « Et vous vous déplacez pour tout vos consommateurs ? Quelle abnégation, quel sens du service ! J'imagine sans mal que vos consommateurs doivent se sentir privilégiés » Et c'était à peine sardonique... Il était sincère, après tout, surpris.

La suite en revanche le déstabilisa légèrement, le laissant perplexe. En silence, il le jaugea, toujours tranquille et accoudé au comptoir. Alors là... il allait vraiment falloir qu'on lui explique. Soit il avait raté un chapitre, soit ce type n'était pas net du tout. Ouvrant lentement la bouche, d'une mimique dubitative accompagnée, il répondit : « Et bien... si je ne me trompe pas on commande usuellement un verre quand on a soif. Et nous sommes dans un club, ce qui signifie que c'est une des activités qui s'y pratique » Il ne pouvait s'empêcher de renâcler doucement de rire. Drôle de question quand même... « Et oui, je sais que l'on doit payer ses consommations... même si vous venez de m'offrir celle-ci, si j'ai bien compris » Avec une grimace d'incompréhension sincère, il rétorqua « Non mais... mais sincèrement pourquoi est-ce que vous me demandez ça ? Je sais qu'on me considère comme un fou dangereux mais je n'ai jamais laissé une ardoise sans paiement ! Vraiment ! Enfin si ça vous inquiète à ce point je ne vois pas de soucis à ce que vous me teniez compagnie toute la soirée, mais je pense que vous risquez vite de vous ennuyer... je ne suis pas du tout comme on me décrit, juste un humain comme les autres... » Son sourire prit une tournure d'excuse. Non désolé il n'était pas un animal de foire complètement fou...

Mais bon, après tout, ça ne le dérangeait pas autant que cela. Il prit la chope qu'on lui tendait et en bu une gorgée. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas bu le moindre alcool. Il n'en était pas fanatique, mais une de temps en temps, cela ne faisait pas de mal... Reposant le contenant, il observa son interlocuteur attentivement, et avec nonchalance, se mit à le questionner : « Donc ? Vous êtes le propriétaire ? Vous êtes une créature non ? Je ne sens pas la magie des sorciers sur vous... vous êtes quoi exactement, si ce n'est pas indiscret ? Je suis désolé je n'arrive pas à distinguer tout le monde encore, mes sens ne sont pas assez affûtés pour ça » C'était en partie faux... en fait ils n'étaient pas assez affûtés en cette soirée particulière, surtout. Mais ça, l'autre n'avait pas besoin de le savoir, ni ceux qui les écoutait sans doute. Qu'ils se fassent donc une fausse idée, ça l'arrangeait. Surtout les espions, évidemment. « Quoi qu'il en soit » coupa-t-il avant que l'autre ne lui réponde « Je suis relativement satisfait de voir que vous ne me craignez pas. C'est usant de voir qu'on vous regarde comme une bombe prête à exploser. Oh je ne dis pas que je ne l'ai pas volé... mais tout de même » D'une main, il se massa la nuque pour se donner contenance en attendant qu'on lui réponde...

Mer 3 Fév - 19:57
• • • • • •
Invité
Invité
Le vampire avait perçu une légère tension aux niveaux des épaules de son interlocuteur après son tour de passe-passe. En une fraction de seconde une multitude d’émotions passèrent au travers des yeux du réanimateur sans que Guillermain soit à même de toutes les identifier. Il crut voir tellement d’émotions contraires que pendant un instant il se demanda lequel entre lui et Anthony était vraiment le plus fou. En effet il lui avait semblé voir de la peur, du soulagement, de l’interrogation, de nouveau de la peur, un peu d’étonnement avant que son visage ne se recompose et s’entiche à nouveau de ce sourire qui semblait comme vissé à la mâchoire de cet homme. La remarque fit s’étirer les lippes du mort-vivant, bien que de façon moins prononcés que sur celles du criminel devant lui.

« Oh non, pas pour tous, mais quand il n’y a pas beaucoup de monde comme ce soir et que la plupart sont des habitués je mets un point d’honneur à mettre à l’aise mes convives. Et je tiens à dire que votre réputation vous a précédé, je serais curieux de savoir ce qui vous a amener à entendre parler de mon lieu et a le choisir plutôt qu’un autre. »

La seconde question que posa le propriétaire des lieux sembla plonger son interlocuteur dans un tel état de désarroi que pendant un instant, pendant une folle seconde qui semblait s’étirer à l’infinie, dans un espace où les trotteuses seraient fatiguées de faire leur boulot et où elles décideraient en cette soirée de s’accorder une pause, le vampire douta qu’Anthony soit au courant du secret. Alors qu’il prit la parole, son doute se renforça et se mua en une quasi-certitude. Ou bien cet énergumène avait vu le Secret en face et son esprit s’était alors délité, ou bien il se moquait royalement de lui. Il attendit la fin de sa tirade pour trancher, il opta ainsi rapidement pour la première option, ce sorcier avait dû s’ignorer longtemps et ne pas comprendre ce qui lui arrivait. Il fut un temps où Guillermain aurait pu avoir pitié de lui, mais la pagaille qu’il avait mise en ville ne s’excusait pas par un simple débordement de pouvoir.

Pour autant il n’avait pas le regard de celui dont la raison à flanchée, dont les frontières qu’il pensait immuable de la réalité lui avaient explosé en pleine face. Non cet homme paraissait serein, un peu trop au vu de la situation pour le vampire mais il s’en contenterait pour le moment.

« Mais nous vous croyons, il n’y a aucune raison de vous suspecter de fraude, aux vues de votre… Hum… Situation, je doute que vous vouliez encore plus d’agent à vos trousses, surtout pour une banale dette de comptoir. Non, plaçons ça sous une déformation professionnelle voulez-vous ? »

Le vampire laissa l’homme le plus recherché de Last End savourer sa bière en attendant que celui-ci reprenne la parole. Quand il s’exécuta ce fut une chance que Guillermain soit solidement ancré sur un des tabourets de son zinc sinon il se serait sans doute retrouver par terre. Quelle insolence ! Quelle outrecuidance ! D’aussi longtemps que remonte sa mémoire c’était un accord tacite que tout les monstres et autres créatures encore pire avaient passées. On ne demande pas à quelqu’un de quelle partie du Secret il provient ! Encore moins quand on vient de le rencontrer. Il se recomposa un visage serein avant de répondre :

« Oui je suis bel et bien le maître des lieux et bien évidemment j’appartiens à ce nouveau monde qui est maintenant le tien. Mais tu es encore jeune, tu auras le temps d’apprendre et peut-être qu’un jour tu sauras ce que je suis. Mais ton flair est déjà bon, je ne suis effectivement pas un sorcier.
Il est vrai que vous avez semez pas mal de troubles dernièrement et je n’approuve ni vos méthodes ni vos intérêts. Je suis persuadé qui si vous vous laissiez le temps d’évoluer dans l’ombre vous découvriez que le Secret est le mieux pour la majorité. De même, je pense que si vous vouliez me nuire vous l’auriez déjà fait, aussi ce n’est pas la peine de vous observer comme un monstre de foire. Pour une raison que j’ignore ça a tendance à stresser les  observés…»


Une proposition, une trêve aussi utopiste que le vieux vampire qui la proposait, mais la période de noël est emplie de miracle ?

Lun 8 Fév - 12:59
• • • • • •
Anthony Earl
L'étrange sous la normalité : “Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. ”
Tell me More : Humain détenteur du secret
PROFESSION : Anciennement professeur d'université de médecine
Crédits : Michael Fassbender - Avatar par Meri
Messages : 147
Points : 2921
Anthony Earl

Haussement de sourcils nonchalant. Sérieusement, qui était ce type exactement ? Quelle était sa logique, si tant est qu'il en ait une ? Il allait falloir le lui expliquer parce qu'à première vue, il l'avouait, ça lui échappait totalement. « Je ne suis pas stressé, merci, en revanche je dois avouer être perplexe. Si c'est la votre façon de mettre vos convives à l'aise je comprend que votre club soit ce soir si clairsemé... » C'était dit sans méchanceté, mais avec une tranquille, et même amusée sincérité. En même temps, il valait mieux rire de ce comportement que d'en pleurer. Bon sang, mais où était-il tombé exactement ? Preuve avait pourtant été faite qu'il n'attirait pas que les excentriques pourtant... S'accoudant à son aise, il poursuivit simplement mais sans se cacher : « Pour quelqu'un qui se veut donneur de leçon, vous êtes un peu trop prompte à juger de ce dont vous n'avez aucune idée. L’hôpital qui se fout de la charité non ? C'est ça l'expression ? Alors écoutez  » Ses yeux pétillaient doucement tandis qu'il rinçait le tout d'une gorgée avant de reprendre à son aise, retenant la conversation sans grand mal et se fichant de ce que ses mouvements pouvaient provoquer, même s'il avait clairement vu l'un des invités se faire la malle.... « Oui, donc je disais : Je n'ai pas spécialement entendu dire que c'était votre lieu à vous, j'ai juste entendu que c'était un lieu neutre et à vrai dire ce n'était pas même celui-ci que je recherchais. J'ai juste décidé de prendre un verre en toute bonne entente et j'aimerais bien pouvoir en profiter sans qu'un type que je ne connais ni d'Eve ni d'Adam vienne me tarabuster... »

Il avait bien assez de tout Last-End pour cela : « Je veux bien vous accorder que ça peut, en un sens, sembler normal pour vous de vouloir me donner votre avis sur ma croisade, toujours est-il que... d'un je ne le demande pas, encore moins d'une personne qui n'a semble-t-il rien à m'apporter et est apparue depuis dix minutes au maximum... et de deux, tout simplement parce qu'aux dernières nouvelles, un lieu neutre signifiait bien de mettre son allégeance au placard un moment. Il ne me semble avoir harangué personne, veuillez avoir l'obligeance de faire de même » Et s'il était doux, il était aussi parfaitement ferme, à l'image de son ascendance. Pour une fois qu'il décidait de prendre un peu de temps libre, qu'on ne revienne pas lui mettre le reste sur le tapis. C'était un monde tout de même que de ne pas pouvoir savourer une bonne bière comme celle-là sans qu'on l'aigrisse. Un regard entendu décoché, il poursuivit en perdant cette fermeté : « Je n'ai effectivement nullement l'intention de vous tuer, ni qui que ce soit ici. Comme je l'ai dis, je suis là pour un verre en l'occasion, et je voudrais le faire en paix. Cela étant dit j'apprécie la compagnie quand elle a un intérêt. Alors soit la votre en a effectivement un, mais au vu de votre attitude j'en doute un peu, soit je ne saurais vous retenir, vos autres clients seront, eux, certainement ravis de bénéficier d'une présence qu'ils auront bien davantage sollicité que je ne le fais »

Jamais il n'avait refusé échanger au sujet de ses croyances, mais ils étaient effectivement en lieu neutre, d'une part, et il appréciait peu qu'on se permit un tel paternalisme méprisant sans en avoir les moyens. Des moyens qu'au vu de la vie de ce vampire, il n'avait de toute évidence pas. Vampire oui. Finalement il l'avait su, comme il savait bien d'autres choses. Quel dommage tout de même, qu'il ne se montre pas plus courtois et moins prompte à des conseils sans fondement... mais après tout, il fallait de tout pour faire un monde. Qu'il aille simplement ennuyer quelqu'un d'autre plutôt que lui qui n'avait rien demandé. Après un instant, il secoua la tête et termina sa bière, la sifflant, puis du fond de sa poche sortit la somme qu'elle valait. « Non, en tout et pour tout je prend le problème pas le mauvais bout. Après tout c'est votre club, je peux difficilement vous dire d'aller voir ailleurs, alors ne vous en faites pas, c'est moi qui m'en charge... je n'ai pas l'impression que vous êtes vraiment capable de vous retenir de prêcher»

Lun 8 Fév - 19:35
• • • • • •
Invité
Invité
Il devait le reconnaitre, ce jeune homme avait du répondant. Bien qu’il évoque le terme de « croisade » il était loin de lui rappeler un de ces fanatiques religieux qu’il avait pu croiser dans ses jeunes années. Le vampire aurait pu se sentir outré, vexé, attaquer ou blesser dans son estime mais son visage avait recouvré une apparence proche de celle de la pierre, un soigneux masque poli par les années, lui donnant un air charmeur et professionnel, et cachant bon nombres d’émotions aux plus fins synergologues. Il se raffermit et pris toute la délicatesse qu’il avait en réserve. Son interlocuteur était certes instruit mais aussi d’une susceptibilité rare,  il allait devoir manœuvrer subtilement et patiemment avec cette bombe en puissance qui sirotait aigrement sa bière. Il écouta attentivement ce drôle d’énergumène et ne s’autorisa à prendre la parole qu’au moment où l’autre fouilla dans sa poche à la recherche de monnaie.

« Je suis fort contrit que vous le preniez comme cela mais ce que vous avez dit est vrai. Mon antre est une terre d’asile et un lieu neutre. Je te parlais à cœur ouvert en tant que vampire pluriséculaire mais il est bien sûr hors de question que je vous importune plus sur ce sujet, et encore moins que je vous exil de ce lieu. Vous partirez lorsque vous le voudrez et je défie quiconque de mettre en doute l’hospitalité dont je fais grâce à tous. »

Le vampire évalua encore une fois celui qui faisait actuellement paniqué tant les membres du Secret que les simples passants de cette étrange ville perdue dans la brume de la nouvelle Albion. Voyant que l’homme insistait il reprit.

« Non, j’ai dit que je vous l’offrais et je le maintiens, ce n’était pas une friandise que je vous promettais pour un virement d’opinion mais bel et un bien un cadeau de bienvenue et un gage de protection. Après si vous voulez à tout prix dépensé cet argent libre à vous de recommander une boisson, il me ferait plaisir de vous la servir en discutant de ce qu’il vous plaira. »

L’utopie attendrait encore quelques années, après tout le vampire n’était plus à des éons prêts et il se demandait bien comment cette « croisade » pourrait bien évoluer. Après tout, de nombreux éminents savants étaient passés pour des illuminés pendant des années alors même que la raison de l’époque les menait dans l’erreur. Pourtant il s’était avéré qu’ils détenaient la vérité et il apparaissait comme sot aujourd’hui de réfuter leurs croyances. Finalement il était bien possible que ce réanimateur soit érigé en héro (ou en martyre suivant le destin) des années plus tard. C’était pour des moments comme celui-ci que Guillermain appréciait une non-vie d’immortel. Il n’est pas sûr qu’en l’espace d’une seule vie on puisse vivre des évènements dignes d’être enseignés en Histoire. De nombreux souvenirs remontaient à la mémoire de Guillermain… Décidément on se trouvait peut-être à l’aube d’une nouvelle Guerre et Anthony était peut-être le Héraut d’un des camps. Tant de questions que seul le temps pouvait lui apporter.

Mer 10 Fév - 22:28
• • • • • •
Anthony Earl
L'étrange sous la normalité : “Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. ”
Tell me More : Humain détenteur du secret
PROFESSION : Anciennement professeur d'université de médecine
Crédits : Michael Fassbender - Avatar par Meri
Messages : 147
Points : 2921
Anthony Earl

Il s'attendait plutôt à le voir cesser, ou simplement le saluer et le laisser partir. En aucun cas il ne s'attendait à le voir lui tenir encore une fois la jambe... Il en était d'ailleurs tellement scié qu'il en resta sur place, à le regarder alors que les minutes filaient, comme si c'était la première fois qu'il le voyait. En fait, en y regardant bien, il ne savait pas exactement si c'était la façon dont il lui parlait, le fait qu'il lui parlait, ou le fait qu'il se découvrait une nouvelle question existentielle qui le figeait sur place. Les vampires avaient un cœur ? Enfin oui techniquement ils avaient un cœur, un palpitant mort qui ne palpitait plus... mais si justement il ne servait plus à rien, pouvait-on réellement dire qu'il en avait un ? Ou alors il en avait  un par greffe, ou sur son bureau, dans du formol... éventuellement. Enfin, ça n'avait fondamentalement d'importance que pour lui en cet instant. « J'aurais plutôt dit une friandise pour que je ne déguerpisse pas pendant que vous me teniez la jambe mais...  » Enfin, dans le pire des cas, il se la jouerait à la Deadpool et se couperait le membre en question... ça pouvait être une solution. Douloureuse, certes.

Un vague sourire, un léger signe de tête. Il n'était pas particulièrement rancunier, voir pas du tout, si on omettait Pryam, mais là tout de même c'était fort de café ! « ça n'a guère d'importance maintenant. Dans d'autres circonstances j'aurais peut-être envisagé de rester toute la soirée, mais pour le coup, comprenez qu'il m'est un peu difficile de simplement accepter une proposition que vous avez largement refusé, et méprisé, il y a moins de cinq minutes. On revient rarement à la charge en ayant déjà prit un coup de crosse. Pour l'instant, la seule information pour laquelle je souhaiterai échanger, ce serait où je peux trouver Seth Logan... Vous deux êtes de la même profession après tout, auriez-vous une idée ?  » Cela pouvait éventuellement remettre les compteurs à zéro, entre eux. Il aurait sans information, il partirait, laisserait tomber ce mauvais départ et ne garderait de lui que la bonne idée d'un autre lieu neutre. Ce serait parfait ainsi. Bon en l'instant il ne pouvait pas dire qu'il avait vraiment envie de recroiser sa route après ce faux départ, mais il n'était fondamentalement pas du genre pessimiste non plus, preuve en était de sa foi en la race humaine pourtant très douée pour se faire détestée.

Après un instant, pourtant, il déclara : « Ah si... si on vient s'enquérir de notre discussion, n'hésitez pas à dire que je vous ai forcé la main ou menacé, ce serait dommage que l'on s'en prenne à vous à cause de moi, ou que l'on vous ennuis. Vous n'êtes peut-être pas l'individu le plus sympathique qui soit mais personne ne mérite d'être mit dans le même sac que moi  » Hors il semblait que ce soit pourtant ce qui se profilait, à divers degrés. En un sens, c'était une bonne chose pour lui et ses projets, mais ça ne voulait pas dire qu'il ne s'en inquiétait pas pour autant, ou qu'il n'était pas désolé pour ceux qui finissaient éclaboussés... Il ne l'avouait à personne bien sûr, mais ce n'était pas très difficile à savoir, surtout quand on acceptait de ne pas voir en lui qu'un fou dangereux. « Je ne suis plus à ça près, après tout, alors ça ne me dérange pas vraiment. Vous et vos clients devaient profiter de votre paix » Nonchalamment, il haussa les épaules, et observa la foule en se demandant si, vraiment, on y croirait. Peut-être, ou pas, mais ça valait le coup d'essayer. Revenant finalement vers son interlocuteur, il lui fit une expression amusée, l'invitant à une réponse qu'il se voyait mal ne pas obtenir.


Mar 16 Fév - 15:57
• • • • • •
Invité
Invité
Guillermain avait bien comprit qu’il avait chagriné son hôte bien étrange et il s’en voyait fort contrit. Non, décidemment il ne pouvait tout simplement pas l’expédier au dehors ou une meute s’amassait peut-être déjà. Oh bien sûr il ne doutait pas que le réanimateur puisse s’en sortir, il ne l’avait pas attendu jusque-là pour survivre mais le vampire ne voyait aucune bonne raison de précipiter cet importun moment. Il voulait se montrer avenant et aimable sans pousser la courtoisie au-delà de cette limite ténue qui venait tout juste de se reconstruire.

L’idée aurait pu paraître saugrenue en d’autres circonstances, non, en d’autres professions mais entre barmen il était courant d’orienter tel ou tel client chez d’autres compatriotes, pour manque de place la plupart du temps. Oui il connaissait Seth Logan. Ils n’avaient jamais échangé plus que quelque mot jusqu’à maintenant mais il n’y avait pas vraiment de lien entre eux si ce n’est le Secret.

« Oh, vous pourrez vous rendre à son bar normalement sans encombre, ça n’est pas vraiment loin. »


À grand renforts d’indications Guillermain traça un itinéraire virtuel à l’homme qui le lui demandait. Avec un air interrogateur il finit par lui demander s’il avait été clair ou s’il fallait des précisions, ou tout simplement répéter. Cela sembla suffire à son interlocuteur aussi il s’en contenta. Bientôt l’homme quittera son établissement et Guillermain se demandait encore une fois s’il le reverrait un jour, enfin une nuit plutôt…

Pourtant l’homme qui semblait s’équiper pour une guerre lâcha une phrase pour le moins anodine, rendant le vampire perplexe.

« Ne vous inquiétez pas pour moi, je tiens d’ailleurs à vous rappeler que sympathie veut dire souffrir avec, et on choisit rarement qui souffre avec nous. Pour autant je vous remercie de votre sollicitude. »

Jetant un rapide coup d’œil à une vitre où il n’apparaissait bien évidement pas Guillermain renchérit.

« Cette paix est l’une des rares choses pour laquelle je me battrais. Soyez-en certains je ne me cacherais pas, et je ne calomnierai pas à votre encontre. Vous n’êtes peut-être pas un saint mais vous ne m’avez fournies aucune raison pour que je casse du sucre sur votre dos. J’aurais pu vous mettre à la porte au moment où vous êtes entré, j’ai choisis, j’assumerai tel est ma voie. »


L’antique vampire était presque triste que cet homme lui offre avec tant de désinvolture une porte de sortie. S’il avait fait montre de peu de délicatesse au début de cet échange, les rôles venaient de s’inverser.

Mer 24 Fév - 20:23
• • • • • •
Anthony Earl
L'étrange sous la normalité : “Mon âme a son secret, ma vie a son mystère. ”
Tell me More : Humain détenteur du secret
PROFESSION : Anciennement professeur d'université de médecine
Crédits : Michael Fassbender - Avatar par Meri
Messages : 147
Points : 2921
Anthony Earl

Cet homme partageait quelques airs avec son paternel, vaguement... sans doute la façon paternaliste de vouloir avoir le dernier mot. Oui, c'était même très probablement cela. Fort heureusement, ce vampire-là, quoi qu'il adopte une attitude réellement déplaisante pour la plupart des individus normalement constitués, n'était pas son géniteur. Il se serait d'ailleurs posé de sérieuses questions génétiques si ça avait été le cas. Mais pour l'occasion, rien de tout cela. Il n'était même plus agacé par son attitude, elle l'amusait davantage qu'elle ne le préoccupait. Après tout s'il était si prompte à assumer ses choix, il assumerait probablement aisément aussi ses manières, si ce n'était pas déjà le cas. « On peut assumer et ne pas vouloir voir les œuvres de son existence soufflées comme de vulgaires flammèches de bougies, c'est parfaitement compréhensible. Je ne connais rien de votre passé, mais quant à moi, qui chérit plus que vous ne le pensez le monde de l'envers, et ses habitants, je préfère vous savoir en vie à ennuyer et vexer d'autres clients plutôt que détruit par le Cénacle sous prétexte que vous pourriez être mon allié...  » Il eut un sourire amer qui lui rendait les yeux acérés « Je suis mortel, contrairement à vous. Et si ma chair est friable et mon esprit parfois voilé on m'a pourtant doté du plus précieux des trésors : le pouvoir de choisir...  » Un bref instant, il ponctua l'affirmation d'un silence, avant de rajouter, taquin : « Ce qui signifie que, bien qu'on ne puisse choisir qui souffre près de nous, nous pouvons choisir avec qui nous souffrons, justement, puisque vous sembliez vouloir soulever ce point relevant pourtant peu de mes paroles  »

Nulle critique pourtant, mais bien le rappel qu'il n'était pas toujours bon de faire dériver un sujet... « De toute façon vous avez aussi peu de chance de me convaincre de ne pas m'inquiéter que vous en avez de réussir à tenir tête au Cénacle... C'est courageux à vous de vouloir vous battre, mais gardez en tête mon offre. Jamais je ne vous tiendrez rigueur d'avoir dû me vendre ou noircir plus encore mon nom... il ne cessera jamais de l'être, si cela peut également servir, plutôt que de n'être qu'une cangue, alors que cela serve, et peut-être qu'un peu de bien immédiat sortira de ma croisade » Il n'avait guère de doutes, pas même sur la noirceur que montrait quiconque était prit par le Cénacle. Avec un signe de tête et un remerciement pour ses informations, il s'éloigna sans plus un mot et sortit comme si de rien n'était, pourtant attentif à ne pas être suivit ou attaqué... il avait un angelot à retrouver à présent qu'il connaissait le chemin pour se rendre jusqu'à son bar.

RP terminé, merci à toi

Sam 27 Fév - 18:09
• • • • • •
Contenu sponsorisé

• • • • • •
 
Perdu | Intrigue | Terminé
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Les Mains Tachées de Sang | Intrigue [TERMINE]
» Après s'être évadé | Intrigue | Terminé
» Insane [Howard] | Terminé
» Qu'il ose. [TERMINE]
» Revendications [TERMINE]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Weird Tales ::  :: Refuges aux pensées :: Archives de RP :: Septembre - Décembre 2015-