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 On m'a prit pour docteur Doolittle ? | Alix

Howard Earl
L'étrange sous la normalité :
Je suis l'héritier de la branche principale des Earl, je suis un Nécromant et un membre du secret. Je le protège et le soutient. C'est dans mon intérêt.

Tell me More : J'ai un jumeau, Morghann, et je suis le pupille d'Eurynome
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Howard Earl
Le Sacrifié

Il n'avait pas réussit à se lever cette fois, la nuit lui avait trop coûté et il était épuisé, vaincu par la fatigue et par l'abattement. La meilleure volonté du monde n'aurait nullement suffit à compenser la faiblesse de son corps, la langueur de ses gestes, l'engourdissement de son esprit… pour la première fois, il s'était laissé convaincre, et était resté à la maison pour se reposer. Le petit déjeuner, il l'avait sauté, préférant s'abandonner au sommeil tant que celui-ci acceptait de le visiter et il n'avait rouvert les yeux qu'à onze heure passée. Avoir fait la grasse matinée, malgré la douleur de sa jambe, lui avait fait un peu de bien. Une dose de 'calmants' était venue effacer en partie la souffrance physique, et il avait put se lever et s'installer dans le jardin pour profiter un peu de l'extérieur. L'idée de se voir encore confiné à sa résidence avait été humiliante sur l'instant, dans la matinée, mais à présent, alors qu'ils approchaient du crépuscule hivernal, Howard ne la rejetait plus tellement. Le calme lui avait fait du bien, vraiment, l'oisiveté lui ayant permit de longues somnolences sans qu'une seule fois les cauchemars ne le visite. Était-ce la lumière de la journée, aussi chiche fut-elle, qui influençait son esprit ? Peut-être, ou non, peu importait. Il en avait profité, ne pouvant guère se permettre de faire la fine bouche. Le sommeil n'était plus son allié, alors si pendant quelques heures il pouvait en grappiller sans rien risquer de plus qu'un rhume, hors de question de le rejeter. Et en cette fin de journée, il se sentait un peu plus serein, un peu moins épuisé.

Installé à l'extérieur, un lourd manteau sur les épaules pour s'éviter de geler sur place dans l'air glacé, il avait posé le grimoire qu'il étudiait sur sa jambe valide, l'autre installée de telle sorte qu'elle ne le gêne pas trop dans son étude. Il avait eut du mal à obtenir la garde de l'ouvrage, ayant dû formuler une requête auprès de la famille Sihvonen, tout en louvoyant pour ne pas leur révéler la teneur exact de son intérêt pour cette forme de magie si singulière. Mais les manuscrites anciens traitant des voies de Forseti étaient peu nombreux, l'effort n'était pas vain, loin de là. Pour autant, il n'arrivait toujours pas à se reconnaître dans ce qu'il lisait… était-ce vraiment lui, dans ces pages, en tant qu'élu du dieu de la justice ou bien était-ce simplement une erreur de sa part ? Cette voie et la sienne n'avaient pas grand-chose en commun. Du moins était-ce l'impression que cela lui renvoyait. Il était perdu et perturbé de s'imaginer dans un rôle tel que celui-ci si… positif. Parce qu'il n'était pas si positif que cela, hélas, le sang de la tyrannie était un guide puissant qui le suivait depuis son enfance. Jamais il n'aurait osé le dire, et pourtant s'il avait pu rencontrer son entité tutélaire, ça aurait sans doute été sa toute première question. Pourquoi lui ? Qu'est-ce qu'il possédait qui lui donnait droit à tant de considération ? A un tel futur ? Il n'avait jamais fait pour cela. Au contraire, il était… souvent inique… Alors oui, il ne comprenait vraiment pas, et oui il était perdu, bien plus perdu, en fin de compte, face à cette potentialité qu'il ne l'était face à… ce qui advenait de lui, face à cette porte ouverte sur l'atroce.

Se décidant finalement, il referma l'ouvrage et récupéra sa canne, se hissant péniblement sur le bois de la terrasse avec une grimace de concentration. Alors qu'il déposait le grimoire sur la table de son bureau, un fracas dans le jardin attira son attention et il se détourna avec un froncement de sourcil, abandonnant l'objet sur place pour aller voir ce quoi il pouvait bien s'agir. Le jardin était en grande partie figé par le gel, mais la clôture avait de toute évidence était violemment molestée… Allons bon, et qu'est-ce qui avait provoqué ça ? Pas une créature magique maléfique, qui aurait été repoussée par les barrières métaphysiques qu'ils avaient érigés. Par perfectionnisme, il vérifia tout de même la marque la plus proche… toujours active, toujours en place. Rien dans l'air non plus si ce n'était des aboiements de chiens. Puis enfin, une petite tache rousse recroquevillée sur l'herbe gelée. Curieux, et méfiant tout à la fois, il s'approcha en clopinant et plia sa jambe avec mille précautions avant de poser sa canne par terre et d'examiner de plus près ce dont il s'agissait…
 

Mer 10 Aoû - 14:09
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Il y avait des jours comme ça où tout allait de travers, et j'étais définitivement dans l'une de ces journées détestables où l'on se répète à longueur de temps que l'on aurait mieux fait de rester couché aujourd'hui.
Déjà, il pleuvait. Or, j'avais horreur de la pluie, autant sur ma fourrure que sur mes cheveux. La journée au bar avait été beaucoup trop calme, avec juste quelques agitateurs à peine assez intéressant pour me fournir un peu de distraction. Liam avait été particulièrement ingérable et j'avais du finir par l'enfermer à l'appartement en attendant que tout son être -et l'autre- ne décide de se calmer. Guillermain absent pour une raison ou une autre, j'avais du en plus me coltiner toute la paperasse et la comptabilité, choses que je détestais au plus haut point.
Non, décidément, la journée était vraiment mauvaise, mais je n'avais pas idée qu'elle était encore loin d'être finie, et qu'elle me réservait encore bien des surprises.

Je sortais du Plaisirs Coupables, laissant la direction à Kade pour ce soir car il était impératif que je prenne ma soirée. J'avais d'abord pensé à la passer en compagnie de Morgana et de l'adorable Noah, mais elle m'avait notifié par sms qu'ils ne pouvaient se rendre disponibles. La présence de mon frère m'était pour l'instant intolérable, rendant mon appartement inaccessible, et je n'avais aucune idée d'où pouvait bien se trouver Seth. Bref, je n'avais absolument rien à faire en sortant du boulot, et je me mis donc à déambuler en ville, abritée tant que possible sous mon parapluie, râlant seule à voix basse contre l'univers qui se liguait contre moi.
Et je crois bien qu'il devait avoir une sacrée dent contre moi l'univers aujourd'hui puisque je trébuchais sur les pavés trempés, me retrouvant tout à coup nez à truffe avec un immense berger allemand. J'écarquillai les yeux alors que son maître m'assurait qu'il était adorable. Mais la bête démoniaque renifla un peu et détecta en moi ce que son humain de maître ne pouvait voir. Le renard.
Je vis les pupilles canines s'étrécirent sous l'excitation et l'adrénaline alors qu'il se mettait à aboyer contre moi, me faisant tourner les talons à toute vitesse.

Pas de chance -avais-je déjà notifié que c'était une mauvaise journée ?- il échappa à son maître pour me courser, et se retrouva même rejoint par un husky et un épagneul. Génial, à croire que tous les grands chiens du quartier s'étaient trouvés là au même moment !
Je pris un virage un peu serré, espérant me réfugier dans une ruelle, mais je glissais à nouveau sur mes hauts talons, merci à la pluie, et m'étalait à moitié sur le bitume. Mon égo se réjouit que personne ne fut là pour être témoin de ma chute minable, mais mon instinct de survie lui, hurla. Les chiens.
Les aboiements, loin de s'être tus se rapprochaient encore et je pouvais les sentir, à quelques pas à peine du coin de la ruelle où je me trouvais. Aussitôt la panique afflua, et la transformation commença. J'aurais pu lutter -ou c'est ce que j'aimais croire- mais l'idée d'avoir 4 pattes au lieu de 2 pour lutter contre ces envoyés du diable me semblait une magnifique, superbe et géniale idée.

Quelques secondes plus tard, les trois boules de poils débarquaient au coin de la rue, mais un éclair roux leur passa sous la truffe, s'enfuyant à toute vitesse en direction du port. Un renard en ville ? Il fallait que je quitte la foule le plus vite possible avant que quelqu'un ne se rende compte de ma présence, et du fait que je n'avais pas une mais bien cinq queues.
Si je ne mis pas longtemps à m'enfuir du centre ville, ce ne fut en revanche pas sans quelques égratignures et coupures. Si en pleine forêt, mon instinct me rendait agile et rapide, en pleine ville, je luttais pour échapper aux voitures, aux vélos et aux piétons. Les oreilles pivotant à toutes allures pour tenter de repérer la position de mes poursuivant malgré le bruit ambiant, je continuais de filer droit devant, en direction du port. Avec un peu de chance, j'arriverai à me réfugier quelque part à l'intérieur d'une maison, d'une auberge, ou alors l'odeur des quais et du poisson perturberait assez l'odorat des chiens pour me laisser une chance de les semer.

Le klaxon retentit quelques secondes à peine avant que je ne sente l'impact. J'accompagnai ma chute en roulant sur le bitume, finissant à moitié dans le fossé, les côtes et une patte douloureuse, le crâne pulsant d'une douleur sourde et brûlante qui menaçait de s'étendre plus loin. Il fallait absolument que je trouve un refuge avant de céder à ce noir doux et accueillant qui m'appelait. Trébuchant, et zigzagant, j'avançais toujours en avant tentant de me repérer avec mes sens. Mais j'étais sonnée, et la douleur m'empêchait de réfléchir correctement. J'inspirai à fond, plusieurs fois, au point d'en voir des étoiles, et l'adrénaline bondit dans mes veines alors que des aboiements retentirent à nouveau, tout près.
Je fis un bond en avant, percutant quelque chose que je n'avais pas perçu. Ma tête sembla éclater et je glapis de douleur, me recroquevillant sur moi même. Je m'attendais à tout moment à ce que des crocs fondent sur moi, que des griffes lacèrent ma peau pour atteindre mes tripes encore chaudes, mais non. Rien. Rien que le froid du gel sous et autour de moi, et les aboiements toujours aussi terribles qui retentissaient de l'autre côté de ce que j'avais heurté.
Une cloture ? Pourquoi ne passaient-ils pas ? Peu m'importait, je n'en pouvais plus.

J'eus alors le temps d'apercevoir une jambe, puis un visage penché vers moi, une odeur douce mais multiple, complexe, avant que mon cerveau et mon corps ne lâchent, et que je plonge dans le noir.
Il y avait des jours comme cela, où l'on aurait mieux fait de rester couchés...

HRP:

Jeu 6 Oct - 13:47
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Howard Earl
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Howard Earl
Le Sacrifié

Un renard… voilà qui n'était pas courant tout de même, surtout en ville et ce même s'ils vivaient sur la bordure extérieure, là où l'agitation citadine se faisait moins présente et où il était possible de grappiller encore un peu de tranquillité. Les renards n'étaient pas plus courant en campagne, cependant, et encore moins quand ils avaient plusieurs queues… Une créature donc, ceci s'expliquait davantage. Last End pullulait de créatures, bien que personne ne puisse réellement jauger de l'ampleur de cette vérité. L'interrogation lui restant sur les bras était du coup de savoir ce que cette créature là faisait en plein milieu de son jardin. La pauvre bête semblait cependant en mauvais état, gisant ainsi dans l'herbe gelée, aussi ne s'attendait-il pas à obtenir une réponse immédiate. Avec des gestes lents et méticuleux, Howard examina l'état de l'animal pour s'assurer rapidement qu'il ne risquait rien à le déplacer. Lorsqu'il eutt se remettre sur pieds sans l’appui solide qui le soutenait d'habitude. Retourner ainsi jusqu'à l'intérieur ne fut pas une mince affaire, mais il alla à son rythme, ne s'infligeant aucune pression trop hâtive, préférant s'assurer qu'il n'allait pas s'écrouler à terre au risque de blesser plus encore la créature. Lorsqu'il pénétra dans la demeure, il changea sa prise sur le petit corps pour fermer la porte derrière lui, puis le reprit et le plaça sur son lit. Pendant quelques instants, il l'observa, pondérant ce qu'il devait faire, puis se décida enfin par commencer une auscultation plus poussée.

Il entreprit de manipuler la petite chose avec d'infinies précautions, chaque geste mesuré afin de ne causer aucun mal supplémentaire, cherchant simplement à connaître l'ampleur des dégâts. Lorsqu'il en eut conscience, il soupira doucement et se releva pour aller quérir l'écuyer de son frère. Johan fut envoyé pour demander l'aide d'un Khan, les sorciers guérisseurs… Les blessures de la créature n'étaient pas mortelles, en l'état, il aurait pu les traiter seul, mais il préférait faire appel à un spécialiste. Ce d'autant plus que la petite chose n'était pas mortelle. Mieux valait un traitement magique pour une créature magique. En attendant la venue de ce nécromant blanc, il s'occupa de ce qu'il pouvait accomplir pour elle, autant physiquement que dans son confort. Il l'a réchauffa, nettoya les plaies et le sang, effectua une première attelle pour la patte blessée… Un instant, il cru sentir le petit corps bouger sans avoir la certitude que le renard se réveillait, et murmura quelques paroles apaisantes, espérant le tranquilliser. La Khan arriva finalement et il l’accueillit avec soulagement. Elle resta un long moment, prodiguant onguents, potions et magie profonde pour revivifier le patient. Lui suivait avec un immense intérêt, posant quelques questions ponctuelles et curieuses. L'art de la guérison par l'énergie n'était pas de ceux qu'il possédait, mais il aimait à s'instruire et c'était là une occasion rêvée. De plus, et même si c'était injuste, les Khan ne pouvaient rien lui refuser.

Lorsque la guérisseuse fut parti et qu'il resta seul avec les instructions qu'elle lui avait transmit, il revint observer la petite créature, l'installa de nouveau et s'assit à son bureau, pour pouvoir la surveiller à loisir pendant qu'elle se reposerait. Ainsi, si elle venait à s'éveiller soudainement, il pourrait également s'occuper d'elle. La petite boule rousse dans son nid douillet le fit un instant sourire, puis il détourna les yeux et rouvrit son ouvrage, le guettant du coin de l'oeil.
 

Dim 23 Oct - 20:24
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On m'a prit pour docteur Doolittle ? | Alix Virx

Ce noir vide et reposant était parfois troublé de sensations diverses, aussi vives que fugaces. Je sentais des mains sur ma fourrure, de la chaleur, le noir. Des picotements, une brulure, de la douleur, une voix douce et grave, le noir. Une vive lumière blanche, douce et chaleureuse qui m'emplit, une forte odeur d'herbe, quelque chose qui coule dans ma gorge, la douceur d'une couverture, le noir.

Je finis toutefois par m'éveiller pour de bon au bout d'un temps indéfinis. Je clignais des yeux plusieurs fois, jusqu'à être capable de distinguer la pièce où je me trouvais avec netteté. C'était sobre mais riche, d'un style pompeux fait pour avertir tous ceux qui pénètreraient dans le bâtiment de la puissance des propriétaires. Je ne savais si je devais m'en inquiéter ou non, mais pour l'instant j'avais d'autres choses à penser. Comme le fait que j'étais sous ma forme de Kitsune chez un inconnu.
Enfin, inconnu, pas tant que ça. J'observais un moment l'homme qui me faisait face, assis dans un fauteuil à l'air bien confortable, et manifestement plongé dans un grimoir qui pesait plus lourd que moi. L'air altier et concentré, avec d'adorables rides sur le front qui prouvait sa concentration, il était plutôt bel homme. Une certaine douceur se dégageait du personnage, mélangé à une force tranquille, une puissance sous contrôle. J'observais son nez droit, ses pommettes saillantes et sa bouche ourlée jusqu'à pouvoir fermer les yeux et voir son image. Mon observation appuyée du titiller son instinct puisqu'il releva ses yeux vers moi, et je croisai ses prunelles d'un noir abyssal et hypnotisant.

Je remuai une oreille et relevai doucement la tête, la penchant légèrement de côté pour observer sa réaction. Je tentai de bouger mes queues une par une sans ressentir aucune douleur, mais alors que j'essayai de me redresser, un couinement de douleur m'échappa et je me roulai de nouveau en boule. Mon flanc me faisait toujours mal, et l'une de mes pattes m'élançait.
Pendant ce temps, l'homme s'était avancé vers moi, délaissant son grimoire, et lorsqu'il parla, je reconnus la voix qui m'avait rassurée et apaisée pendant mes brefs moments de consience. Je relevais le museau vers lui, les oreillées pointées, attentive. Je n'avais aucune envie de retrouver mon corps bipède pour l'instant, cette forme me paraissait bien plus appropriée. Je m'y sentais en sécurité.
Outre ma chevelure rousse qui n'était pas sans rappeler ma fourrure, l'autre caractéristique commune à mes deux formes était la couleur grise et métallique de mes iris, avec lesquelles j'observai présentement mon hôte d'un regard à la conscience purement humaine. Ce qui, entre nous, pouvait se révéler légèrement perturbant à l'intérieur d'un visage animal.

HRP:

Ven 28 Oct - 14:29
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Howard Earl
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Howard Earl
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Sa patiente était réveillée, enfin. Une nouvelle apaisante, car cela signifiait que le traitement été approprié et que l'effet de celui-ci n'avait été nullement exagéré par la guérisseuse. Oh il ne doutait pas de la bonne volonté des Khans, ni de leur bonne foi, pas logiquement, cela s'entendait. Mais une petite part de sa personne ne pouvait s'empêcher d'imaginer, de façon tout aussi logique, que la grande majorité des familles intermédiaires tendaient parfois à sensiblement surestimer leurs capacités magiques. Ce n'était pourtant pas le cas des Khans à son entente, et la présente situation le prouvait assez. La renarde revenait à elle lentement, mais elle était encore blessée et bouger ne serait pas à l'ordre du jour avant une ou deux nuitées. Elle avait besoin de repos et de calme. Ayant délaissé son ouvrage, aux pages éprouvées par le temps et les difficultés, il prit sa canne et s'approcha lentement de la petite forme rousse confortablement installée sur son lit, le claudiquement léger, fort heureusement apaisé à l'intérieur, par les dispositions qu'il avait prise quelques jours plus tôt et par la chaleur des lieux. Arrivé à sa hauteur, il s'abaissa lentement bien qu'avec difficultés, pour s'installer près de la créature sur le lit sans la déranger. Il n'y avait de son dans la pièce, mais il n'était pas pressé d'en produire davantage. Son regard courait sur la petite forme délicate et après un moment, il esquissa un sourire léger.

Puis finalement, il rompit enfin le voile de silence qui les entourait :
« Je t'ai trouvé dans mon jardin, blessée. Alors je t'ai emmenée à l'intérieur et j'ai demandé à une guérisseuse de venir pour s'occuper de tes blessures. Je ne suis pas capable de le faire moi-même. Cependant, c'est une médication lente, même par magie. Ne t'agite pas et dans une poignée de jours tu pourras repartir sans crainte »

Il ébaucha l'idée de lui caresser la fourrure, puis la rejeta. Ce n'était pas un simple animal après tout. A la place, il s'assura simplement que les bandages tiennent bien, en des gestes lents et précautionneux.

« Bien… Tu es un Kitsune n'est-ce pas ? Je ne suis pas familier de votre race. Je pense même que c'est la première fois que je vois l'un d'entre vous »

Curieuses créatures que ces renards, mais sans doute un tantinet trop exotiques. C'était pourtant commun, de voir des races issues d'autres cultures voyager au sein du peu de Nexus existant encore en leur monde. Elle ne craindrait rien ici, il n'avait nulle mauvaise intention à son égard. En fin de compte, il ne faisait que protéger un de ses sujets et répondre au serment d’Hippocrate.

« Tu devrais te reposer encore un peu, pour le moment. Puis si tu as besoin de quoi que ce soit, nous nous en occuperons, qu'en penses-tu ? »
 

Sam 5 Nov - 11:43
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On m'a prit pour docteur Doolittle ? | Alix Yivi

L'homme s'approcha lentement, avec une démarche légèrement claudicante, détail qui m'aurait échappé si je ne l'avais pas observé si intensément. Il vint s'asseoir près de moi en douceur, sans se presser, comme si le temps lui importait peu. Il avait cette façon de se tenir et de se déplacer qu'ont les gens bien nés, ou ceux de pouvoir, ceux qui bougent comme si le monde leur appartenait et que le reste de leur environnement n'était là que pour les servir et les mettre en valeurs.

Mes yeux métalliques ne l'avaient toujours pas quitté et le silence bienvenue et confortable qui régnait dans la pièce depuis que je m'étais éveillée se prolongea. Il ne semblait pas avoir envie de le briser et il gagna un bon point dans mon esprit. Je supportais mal ces gens qui se sentait si mal à l'aise en l'absence de conversation qu'ils se sentaient obliger de combler chaque silence par des paroles inutiles.
Finalement, l'homme esquissa un sourire et ce petit mouvement sembla adoucir ses traits et le présenta sous un jour différent. Je remuais une oreille, légèrement troublée avant qu'il ne s'adresse à moi.

J'hochais doucement la tête, appréciant la remise en situation dont il me gratifiait. J'avais déjà deviné que je n'avais pas affaire à un humain normal -un renard à 5 queues qui s'évanouit dans votre jardin, vous ne vous contentez pas d'attendre gentiment qu'il se réveille...- mais la façon dont il s'exprima et le choix de ses mots me poussa même à avancer une théorie : sorcier. Si je m'étais intéressée un peu plus aux personnalités de l'Envers, surtout autour de Last End, j'aurais pu deviner à l'accent distingué, la richissime demeure et ces yeux de velours noirs à qui j'avais affaire. Mais ce n'était pas le cas.
Il avança une main vers moi et je me raidis légèrement, par habitude, avant de constater que ses gestes doux et maîtrisés ne visaient qu'à vérifier mes bandages et blessures, aussi le laissais-je faire.

Une fois qu'il eut finis, je déposais une léchouille sur l'un de ses doigts alors qu'il récupérait ses mains, une façon comme une autre de le remercier sous cette forme. Il n'eut pas l'air de s'en formaliser, et j’espérais un peu lui arracher un second sourire, en quête de cette douceur chaleureuse qui semblait se dégager de son visage dans ces moments là.
Il s'adressa encore à moi et j'hochais à nouveau du museau, penchant légèrement la tête de côté à la suite de ses paroles. Je remuais une oreille, pas vraiment étonnée. Notre race était réputée pour être discrète et mystérieuse, et très peu de gens avaient en effet l'occasion de contempler l'un d'entre nous sous sa forme originelle.

- Tu devrais te reposer encore un peu, pour le moment. Puis si tu as besoin de quoi que ce soit, nous nous en occuperons, qu'en penses-tu ?

C'était prévenant de sa part, mais aussi curieusement bienveillant. J'avais rencontré plusieurs dizaines de sorciers durant ma vie, et très peu s'étaient ainsi montrés gratuitement gentils. Ma méfiance se réveilla, mais je ne pouvais toutefois pas y faire grand chose pour le moment. Après tout, malgré le traitement magique que j'avais reçu, mon flanc et ma patte restaient douloureux, et j'en aurais surement pour quelques jours - au mieux ! - avant de pouvoir filer sur mes quatre pattes.
Un peu à contre-cœur, j'hochais donc à nouveau de la tête. Mais au lieu de la reposer sur le nid de couvertures où j'étais installée jusqu'ici, j'entrepris de me lever dans un couinement de douleur, assez pitoyable il fallait l'avouer, pour faire les quelques pas qui me séparaient de mon hôte.

A cours d'équilibre et les pattes encore un peu engourdies, je trébuchais sur un rebord de couverture et tombait sur les genoux du sorcier avec un petit glapissement. Bon, certes, ce n'était pas très élégant mais c'était après tout ma destination finale. Je me roulais en boule sur ses genoux, sentant la chaleur bienvenue de ses cuisses à travers son pantalon. Une fois installée, le museau à moitié enfoui sous l'une de mes queue, je levais le regard vers le visage de l'homme, un léger questionnement dans mes prunelles argent. Bien sûr, c'était après m'être installée sur ses genoux, que je quémandais son autorisation des yeux...

Dim 5 Fév - 18:13
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Voir la petite créature couiner de douleur lui arracha un froncement de sourcils pensif, tandis qu'il se demandait s'il pouvait lui préparer une potion aux effets calmants, ou même simplement lui donner une quelconque médication non magique. Mais voilà, ce n'était vraiment pas une bonne idée, et par expérience, faire disparaître totalement la douleur n'était pas une bonne idée. Quoi que la Khan lui ait assuré que ces blessures n'étaient pas réellement graves et que la créature se remettrait parfaitement. Mieux aurait valut, en tout cas, que la boule de poils ne bouge pas, ce qu'il fit remarquer tranquillement, sans bouger de son assise, même si en le voyant vaciller, il s'était un instant demandé s'il ne vaudrait pas mieux le soutenir d'une main que de le laisser faire la culbute sur le tapis. Puis, il s'était ravisé, bien que, dans son vague souvenir, la créature était capable de se transformer en humanoïde, il n'en restait pas moins un animal et une créature, et il n'avait pas particulièrement envie de perdre un doigt. Un bout de jambe lui suffisait amplement pour ça. Et il souffrait le martyr, alors il n'avait pas envie de tester si les Kitsune avaient des propriétés inconnues, en particulier leurs crocs.
Cependant, lorsque la petite créature s'étala sur ses genoux, il se raidit pendant un bref instant, un éclaire de douleur déchirant sa chair et le faisant un instant trembler avant qu'il ne vienne en partie refermer les mains sur le corps soyeux. Heureusement, il suffit d'un rien pour éviter que la créature ne pèse sur sa mauvaise jambe et il la laissa s'installer. Il éleva une main et par télékinésie, il attrapa l'un des ouvrages de son bureau. Puisqu'il ne pouvait plus vraiment bouger avec le Kitsune sur les genoux, il n'avait qu'à s'installer sur place et lire ainsi, ce n'était pas bien difficile. Et il n'avait pas grand-chose à faire d'autre de toute façon, dans on état de fatigue. Rouvrant l'ouvrage, il retrouva sa page et en silence, reprit sa lecture.


Jeu 9 Mar - 19:01
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