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 [DIEU] Asbjorn Àsgardson

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Liv av kvar ein død, død av kvart eit liv !
Onwards, onwards peasant-men Tore Hund arises again! Onwards, onwards peasant-men From forgetful sleep he rises again!



♜ NOM : Àsgardson
♜ PRÉNOM :  Asbjorn
♜ NOM ETERNEL : Loki
♜ RACE : Créature, Dieu Païen
♜ ÂGE : Des Milliers d'année pour 38 ans d'apparence.
♜ DATE DE NAISSANCE : 15 Novembre 1978 sur ses faux papiers d'identité.
♜ PROFESSION : Magicien, maître de la grande illusion.
♜ PAYS D'ORIGINE : Jötunheim. Norvège de façon officielle.  
♜ SITUATION FAMILIALE : Sans attache.
♜ TRAITS DE CARACTÈRE : Fourbe, malin, sème la discorde peu importe où il va, menteur, manipulateur,  égocentrique, perturbé, sensible intérieurement.
♜ OPINION SUR LE SECRET : Neutre, mais la balance penche pour le contre. Loki rêve d'appuyer sa domination sans se cacher.  
♜ CRÉDITS : Moonsorrow (Moi) Avatar : Perttu Kivilaakso




♜ LIVE :


On m’a souvent dit 'Reste à ta place'
Les acquis des nantis te dépassent
Le lit où tu es né t’interdit de viser plus haut.



Opéra de Venise, Italie, 1645.

« Loki ! Tu vas trop loin ! A quoi tu joues ?»
« Le Cénacle, ce que vous pouvez être terre à terre. Je prends ce que je veux, et ce que je veux ce soir, ce sont... ces gens.»
« Que t'aille bruler en enfer Paria ! Toi et tout les tiens ! »
« Enfer ? Uhm... Connais pas. Cela dit tu veux savoir ? Nous avons besoin de ces sacrifices pour retrouver notre toute grande puissance et tu le sais. Alors... Laisses-moi me nourrir de leur âmes. Voyons, je ne veux pas conquérir le monde, je veux juste... retrouver ce que j'avais avant... toute cette merde.»
« Tu es complètement fou. Vous n'êtes plus rien depuis l'apogée du christianisme. Il est trop tard ! Votre temps est révolu. Alors arrêtes... Ou tu en subiras les conséquences.»
« Personne, n'épargnera personne. Ainsi se déroulera le Ragnarok "l'ami". C'est écris.»

Un clin d'œil. Voilà ce que j'offris à tout ces emmerdeurs du Cénacle. De ma voix toujours neutre, platonique monstre que j'étais censé être. La salle était pleine ce soir là. Tous, venu voir de leurs propres yeux les prouesses de cet illusionniste qui se jouait du monde en les impressionnant avec ses tours de passe-passe. Des prouesses, propres à ce que j'étais. Moi, Dieu de la discorde. Loki, fils du géant Farbauti et de Laufey. Fils de rien du tout, accueilli par le père de tous à venir rejoindre Asgard, faisant ainsi de moi un Dieu, un Ase, au même titre que Thor, Baldr ou encore Heimdall. Moi, Loki, fourbe animal, Dieu de la discorde, semant désolation et chaos sur mon simple passage. Dieu avide de pouvoir, de souffrance, de sang, rongé par la jalousie et par des envies surdimensionnées. Loki, ce Dieu qui trahira tous le monde. Mon regard venait de se poser sur la centaine de personne qui se trouvait là, passant par intermittence d'eux, à ce gus du Cénacle qui se tenait là devant moi. Prêt à attaquer, prêt à défendre notre honneur. Honneur bafouée depuis bien longtemps par les chrétiens et leur idées stupides. Je n'en avait toujours fait qu'à ma tête. Sans foi ni loi, sans aucune frontière, et j'avais cette capacité à passer au dessus de toutes les règles pour arriver à mes fins. Fins, dont j'allais user en cette soirée.

Je me revois, là, tenter de le défier, tenter de l'anéantir ce bâtard qui se croyait au dessus de moi grâce à son rang. Devenu bien plus faible depuis la fin de mon apogée, affaiblis par la faim, par toutes ces choses qu'il me manquait. Les âmes que j'aais pu prendre me redonnait une mince force qui pourtant restait bien insuffisante. Pourtant je le mit à terre, et il n'eu d'autre choix que de me regarder plonger ma main dans la poitrine de ces hommes. Stoïque, parfaitement calme, comme à mon habitude. Vide de toute humanité, vide de tout bon sens. Nous étions sensé protéger les héritiers de Midgard, nous étions, sensé les préserver. Les aider, leur montrer le chemin, et non pas les décimer pour retrouver notre place. Mais nous n'avions plus le choix désormais, et que restait il des héritiers de Midgard, si ce n'était plus grand chose. Mais dans le fond je ne faisais pas ça pour la gloire. Non. Je le faisais, par envie, par plaisir. Parfois me contentant de voler une ou deux âmes. Parfois, poussant le vis de tuer pour ma simple satisfaction. Mangeant des cœurs par pure délectation. Le sang coulant dans ma gorge alors que je me délectais du cœur encore chaud d'un homme. Me baignant dans ma propre tuerie. Mon sourire, béat, accroché à mon visage. Je voulais le pouvoir, je voulais tout, sauf rester cacher dans l'ombre des êtres humains. Je voulais me retrouver au sommet, appuyer une certaine domination sur le monde. Je voulait tout, sans démesure. Je le revois, implorant l'aide de ses congénères, implorant pour la survie des quelques êtres encore vivants. Et je les revois. Eux. Tous ces abrutis du Cénacles. En bande. Venus pour m'anéantir.

Je les revois, me sautant littéralement dessus. Me poussant à terre, me retenant fortement, me mettant des fers pour que je ne puis bouger. La sentence. Mais quelle sentence ? Etre punis pour avoir voulu retrouver ce que j'avais eu jadis. Etre punis pour la simple volonté d'exister et de tenter de rester un semblant en vie. Ils étaient cruels. Ils étaient perfides. Sans doute bien plus pire que nous. Je les haïssais. Je les maudissais. Et depuis ce jour, je me fis une simple promesse. Celle de finir par tous les anéantir, et de nous rendre, à nous tous, Ases d'Asgard, ce qui nous revenait de droit. Ce que nous étions. Et ce, peu importait le prix à payer. Je retrouverais mes paires, bien que cachés, et ensemble nous reviendrons. Ce n'étais qu'une question de temps... De temps... Et de patience.


On a souvent rit de mon audace
L’habit fait le moine quoi que tu fasses
Rampe au lieu d’espérer tu n’es bon qu’à courber le dos.


Dômes Argus, Antarctique, 1768.

De la souffrance, des hurlements, et des années de réflexions. Enfermé comme le paria que l'on me décrivait, enfermé, tel un supplicié à l'agonie. Les pieds et les mains liées, complètement drogué par ce venin qui coulait en continue sur ma chaire qui se meurtrissait avec les années. Pourrissant comme un cadavre en putréfaction. On m'avait abandonné là, dans les profondeurs de l'Antarctique, enfermé dans une grotte de glace avec pour seul compagnie Jörmungand, mon fil, me tournant autour, s'enroulant autour de ma prison comme il entoura jadis Midgard. Je n'avais plus rien, hormis l'espoir de trouver le moyen de me libérer de mes chaines. Un espoir, qui comme les pores de ma peau s'effritait avec le temps. Affaiblis par le venin, par la faim, il m'était devenu impossible de me métamorphoser. Impossible de me libérer. Des années de souffrances, pour le mal que j'avais fait, pour la folie qui s'emparer de mon esprit, de jour en jour, perdant toute notion du temps, toute notion de l'humanité, toute notion de tout.

Il m'arrivait parfois de hurler le nom d'Odin, l'implorant de me venir en aide, le suppliant de me libérer. Mais rien n'y faisait. Non, rien ne pouvait changer ça. Odin était sans nulle doute aussi affaiblis que nous tous, et tels les autres, avait choisis de faire profils bas. Parfois les insectes venaient à me ronger les chaires, les vers, sortant de mes orbites, faisant tomber sur le sol les deux globes oculaires qui me servaient à voir. La sensation de les sentir repousser pour mieux retomber des semaines, des mois après. L’éternel recommencement, jusqu'au jour de la libération. Le jour ou enfin je pu me libérer de mon enfermement, grâce à deux personnes sans doute un brin trop aventureuses. Deux personnes, venues d'en haut, de la lumière, explorant les profondeurs d'un monde dont ils ignoraient tout. Me trouvant là, enfermé dans ma cage, sans la moindre force, plus maigre que jamais, ne tenant plus sur mes jambes, implorant de l'aide dans un murmure presque inaudible. Je les revois, s'observant, choqué de la scène morbide qui se déroulait devant leurs yeux. Choqués, mais nul sans savoir quoi faire.

Le premier rocher s’abattant contre la paroi de ma vitre, ne fendant que le verre. Le second, le brisant dans un bruit assourdissant. Apeuré, Jörmungand pris la fuite, et plus jamais je ne le revis. Du verre venait de s'enfoncer dans mes chaires, sous le choc, et exténué, je suis tombé à genoux, les liens ne m'aidant plus à tenir sur mes jambes. Il me fallut quelques minutes, si ce n'est que quelques heures, pour comprendre que je ne rêvais pas. Pour comprendre que l'on venait de me sortir de mon cauchemar sans fin. J'avais mal, j'avais soif, j'avais faim. Je n'étais plus moi-même. Rongé par la solitude qui avait ancré en moi une sorte de folie. Et cette envie viscéral de vivre, de remonter, et de me venger de ce que l'on m'avait fait par pu incompréhension. Tout ce que je voulais avait été d'aider les Ases et les Vanes d'Asgard. Mais au lieu de ça, on me prit en traitre, et m'enferma. Non pas sans souffrance. Cette pensée, cette vision, cette envie. Rien ne m'aidait vraiment afin que je puisse garder mon calme. Vraiment rien.

Jamais je ne saurais comment. Jamais je ne me souviendrais d'où j'avais puisé la force de me relever. Cette volonté de vaincre et d'exister. Je me revois, me jeter à la gorge de mon premier sauveur. Me nourrissant de ses chaires alors qu'il était encore en vie. Enfonçant ma main dans sa poitrine pour m'emparer de son âme, alors que lui, implorait pour sa vie, suppliait pour sa rédemption. Mais quelle rédemption ? Grâce à sa vie je revivais, et l'autre, son compagnon, connu le même sort. La liberté, cet air que je n'avais pas respiré depuis plus d'un siècle. Cette sensation de pouvoir enfin renaitre. J'étais libre et rien n'avait plus la moindre importance. Depuis ce jour, je n'ai plus jamais été le même. Cette envie de me venger ne me quittait pas, et ne me quitterait jamais. Mais pourtant. Jamais je n'ai franchis le pas. Le monde sous mes yeux avait bien changé en 1 siècle. Et je dû apprendre à m'adapter. A me cacher. A me faire discret. Ainsi naquit Asbjorn Asgardon. Bjorn était mort. Et ma vie reprendrait son court. Il le fallait.



On est ce qu’on est tu dis merci et c’est tout
Il faut s’incliner sans s’indigner jusqu’au bout
Sois tu nais roi, sois tu n’es rien mais dis-moi
Pourquoi ce chemin de croix


Prague, République Tchèque, 1823.

S'enfuir pour mieux recommencer. C'est ce que j'ai fait. Changer de ville, de pays, de lieu, aller là où personne n'est supposé nous connaître et reprendre le cours de son existence comme si jamais rien ne c'était passé. C'est ce que j'ai fait. J'ai voulu retourner là où jadis j'avais pu me sentir bien, heureux, épanouis. Rentrer sur des terres qui m'avaient accueillis, aimer, pour ne pas dire vénérer. Kiruna, petite ville de Suéde, petite ville dans laquelle j'avais pu connaître des choses que jamais je n'avais envisagé. Aimer, se sentir aimé en retour, et malgré les années espérer la revoir, la retrouver, et la savoir encore en vie. Elle s’appelait Aslaug, fruit de l'amour impossible entre un Dieu et une sorcière des temps anciens. Le désespoir de l'un, comblé par la bonne volonté de l'autre. Aslaug, l'unique qui ne me regardait pas comme un monstre ou pire, un paria, mais bel et bien comme un homme parfaitement normal. Elle avait su lire en moi comme personne, elle avait su comprendre mes douleurs d'un simple regard. Et elle avait su me rendre un sourire qui n'existait plus depuis bien des décennies. Mais Kiruna ne m'était plus accessible depuis bien longtemps. Le Nexus qui jadis nous permettait d’exister sur les Terres du Nord avaient disparus depuis bien longtemps, pour s'être vu partir en direction de l'Angleterre. Seul et mélancolique, scrutant les horizons, je me souvenais… Seul… Mélancolique, je revenais sur  les traces d'un passé révolu… Me trouvant à l'endroit le plus proche de ces Terres qui me manquaient tant, Et j'entendais sa chanson, la murmurant dans l'espoir naïf de me faire entendre… Et ma réponse. Le regret de toute une existence.

Kiruna, Suède, An de grace 1105.

« Herr Asbjorn, Herr Asbjorn, trolofven i mig för det jag bjuder så gerna. I kunnen väl svara endast ja eller nej. Om i viljen eller ej. Eder vill jag gifva de gångare tolf som gå uti rosendelunde. Aldrig har det varit någon sadel uppå dem ej heller betsel uti munnen. Herr Asbjorn, Herr Asbjorn, trolofven i mig för det jag bjuder så gerna.»
«Sådana gåfvor toge jag väl emot. Men du vore en kristelig qvinna och nu så är du det värsta bergatroll. Af Neckens och djävulens stämma. »

Nos corps étaient nus, enlacés dans des peaux de moutons qui nous tenaient chaud. Sa demande de rester prêt d'elle à jamais. Et la mienne. Négative. Elle était chrétienne, et à mes yeux, rien n'était pire aberration que cette religion. Elle me chantait des louanges, milles et une promesses, et pourtant, rien ni faisait. Je l'aimais, mais je ne pouvais me résoudre à rester. Je ne pouvais me résoudre à lui donner ce qu'elle attendait de moi. C'était bien trop compliqué, bien trop complexe. Alors je me suis relevé, sans ne rien dire de plus. Je peux encore entendre le bruit de ses pleures, ses lamentations, sa douleur qu'elle ne pouvait dissimuler. Et les miennes, que je tentais en vain de dissimuler autant que je le pouvait. Je me suis rhabillé, enfilant ma tunique, soupirant, n'osant plus la regarder. Mais c'était plus fort que moi. Je n'ai pu me retenir de l'embrasser une dernière fois, je n'ai pu me retenir de profiter de la chaleur de son corps, une dernière fois. Et au levé du jour, sans ne rien dire, j'ai pris la fuite. Allant trouver refuge chez ma fille Hell. Elle seule pouvait me comprendre et me rassurer. J'avais mal. Un mal que je voulais enfuir au plus profond de mon être. S'en était terminé de mon humanité, terminé de toute ces choses. Je n'en voulais plus. Plus jamais. Ca faisait bien trop mal. Plus jamais je ne revis Aslaug. Plus jamais je ne remis les pieds en Suède. Plus jamais, jusqu'à ce jour de l'en 1823. Mais sa présence n'ornait plus ces terres depuis bien longtemps, et pour la première fois, chantant en boucle sa petite chanson, des larmes coulaient le long de mes joues.

Herr Asbjorn, Herre Asbjorn, trolofven i mig för det jag bjuder så gerna. Si seulement j'avais su… Si seulement j'avais pu… Ma réponse aurait été tout autre.

traduction:


On m’a souvent mis plus bas que terre
Ainsi soit la vie au nom du père
Mais qu’ai-je donc appris si ce n’est à prier par cœur.


Salem, USA, 1901.

Toute ma vie j'ai airé sans trop savoir où aller. Jamais chez moi, jamais à ma place. Mes frères, mes sœurs, ne répondant toujours pas à mes appelles. Le genre humain finissait bien trop souvent par me maudire. Trop étrange, trop bizarre, jamais assez parfait. L'être impure vivant de ses tours de passe-passe dans les rues. Dormant là où on voulait bien de lui. Sans abri, sans but, sans foi ni loi. Sans trop rien. Je n'étais rien d'autre que le Dieu bannit et mal aimé pour avoir bien trop souvent merdé aux yeux de ces gens qui se pensaient au dessus de moi. J'avais jadis trouvé une seule femme capable de m'aimer pour celui que j'étais. Mais pourtant j'avais fini par la quitter, la repousser. Et la mortelle fini par périr de l'âge. Ou de la maladie. Jamais je ne le su. Jamais je ne su véritablement ce qui était advenu d'Aslaug. Si elle avait eu une descendance. Si elle avait été heureuse dans les bras d'un chrétien. Si elle avait pu simplement vivre de bonne grâce. Qu'importe. Je jouais la carte de l’indifférence. Arpentant les ruelles sombres de la ville de Salem, accompagné de ma fille, Hel. Autrefois gardienne du royaume des mort, du royaume d'Heilheim. Aujourd'hui comme moi, une âme en peine qui ne représentait plus grand-chose. Hel avait fini par me retrouver à la fin des années 1800, pour au final, ne plus jamais me quitter. Jouant les insistante du magicien. Jouant tantôt le rôle de sa sœur, de sa femme, peu nous importait. Incestueux nous l'étions parfois. Chacun ses besoin. Chacun sa façon de voir les choses. Sales oui, nous l'étions, mais dans le fond, n'était-ce pas l'image que nous avions toujours eu de nous, de moi, de ma descendance. Descendance destiné à déclencher le Ragnarök, la fin du monde. L'Apocalypse selon les croyance Odiniste ou bien Asatru.  

Le rejetés de tout un tas de chose. J'ai découvert à cet époque, là où l'industrie atteint son apogée, le pouvoir de la manipulation, de persuasion, de tout un tas de chose. Le cerveau humain était une chose extraordinaire, d'une naïveté sans faille. L'humain, un être bien plus perfide que nous. D'une avarice sans égal, gonflé d’orgueil, d'envie, de gourmandise, de colère. Les sept péchés capitaux me passionné, et je fini par m'en amuser. Découvrant que l'homme était un véritable animal incapable de contrôler ses pulsions, incapable de se raisonner dès lors qu'on le touchait en plein dans le vis. Je donnais à qui voulait ce qu'il voulait. Créant ainsi ma propre armée, ma propre secte. Sous l’œil remplis de joie de ma fille. Redevenant ce que nous devions être. Des Dieux, des gourous, peu nous importait le nom que l'on nous donnait. Nous étions, nous existions.  Situé dans la campagne de cette ville Américaine, nous construisions notre propre temple, recréant notre propre religions basée sur les lois de l’Yggdrasil. Sans le côté rébarbatif de la chose. Sans le côté humain, sans la moindre conscience. Ce que je voulais je le prenais. Violant, tuant, me nourrissant de la naïveté et de la stupidité de ces choses dont je m'amusais à lobotomiser leur cerveau afin de gagner en force. Non, je refusais de redevenir un moins que rien. Je refusais de laisser le Cénacle reprendre ce qu'il m'avait pris. Ma dignité. J'avais jadis trop souffert de leur orgueil, de leur façon de se trouver supérieur à moi. Je ne voulais plus me faire rabaisser plus bas que terre. J'en avais terminé avec tout ça. J'emmerdais ces enfoirés . J'emmerdais le Vatican. J'emmerdais tout ceux qui se croyaient au dessus de moi.

Tel les Jeova, tel les scientistes, on me vouait le culte qui me revenait de droit. Les femmes m'offrant leur corps sans se poser la moindre question. Les hommes, leur âme. Leur sang. Leur cœur dont je me délecter une fois la lame caressant leur gorge, laissant s'échapper leur vitae, dans laquelle je me baignait. On mourrait pour moi dans l'espoir de rejoindre un royaume sans peine. Sans douleur. Sans rien. Mensonge. La colère et la souffrance avait fait de moi un être sans plus aucune conscience pour personne. Je vivais pour moi et pour rien de plus. Je ne croyais plus en rien, plus en personne, c'était plus simple, moins douloureux, plus facile. J'avais mes adaptes, mes abrutis, mes ahuris, et cela me convenait parfaitement. Je ne voulais en changer pour rien au monde. Mais c'était sans compter sur l'apparition soudaine du Cénacle. Encore le Cénacle  et ses convictions à la cons. Le Cénacle et ses grands discours. Le Cénacle et ses envies de me briser une bonne fois pour toute. Ma gloire n'a pas durée plus de deux ans. Au final, aussi vite monté, aussi vite descendu. Le Cénacle, le Vatican, tous me surveillaient, souvent, bien trop durement. Ma vie fut un éternel recommencement. Remplis bien plus souvent d'échec que de réussite. Ce n'était plus qu'une question d'habitude. Je n'étais rien de plus que Loki, Dieu de la discorde. Le Dieu qui se nourrissait du malheur des autres et qui se riait de bien des choses. Le Dieu qui semait le chaos bien plus que la raison et qui se jouait de tout. Au final, j'en riais bien plus que j'en pleurais. Je n'étais que le bouffon du Roi. Rien de plus… Rien de moins… Foutue vie….


Faut-il implorer sans jamais toucher le ciel
Que je reste cloué sans déployer mes ailes
Amen à tout n’amène à rien, maudits soient
Le sort les lois, je ne m’y soumets pas.


1943, camps d'extermination Birkenau, Pologne.

Le sort, les lois, je ne m'y soumettais plus. Je ne voulais plus rien entendre. Je n'en faisais plus qu'à ma tête. Complètement devenu incapable de contrôle, avide de vengeance, de faire du mal, de détruire tout ce que je pouvais toucher. On m'avait piétiné, humilié, on m'avait anéantis, et j'avais pris la décision d’anéantir tout ce qui serait une aberration, et une mise en danger pour nous les Dieu d'Asgard. Le temps avait coulé, il passait, et la modernité avait tuer dans le cœur des hommes des croyances ancestrales. Nous nous mourrions par leur manque de culte, plus personne ne nous connaissait. Odin, Thor, Frej, Heimmdal, qu'importait. Tous de leur côté, tous bien planqués, sans doute apeurés. Nous n'étions plus personne. De pauvres âmes égarées  échouées sur la planète Terre. Même dans nos pays d'origine le christianisme nous avait tout pris. Même en Norvège, en Suède, en Islande. Plus rien n'avait d'importance que trois religions devenues grandes. Le christianisme, le Judaïsme, et l'Islam. Je vouais une haine certaine pour ces croyances qui ne voulait rien dire. Le Christianisme par dessus tout, nous ayant volé nos propre culte. Comme Jul, fêté le 21 décembre, devenu noël pour le plaisir des enfants. Noël, soit disant anniversaire de leur messie. Connerie ! Jesus, si tant est qu'il ai existait un jour, était né durant le printemps. Et non pas un 25 décembre. Je les maudissais tous autant qu'ils étaient. Je les haïssais, ils me donnaient tous envie de vomir. Alors quand Hitler pris le pouvoir en Allemagne, déclenchant la guerre la plus Apocalyptique que le monde ai pus connaître, comment ne pas en prendre part. Comment… Ne pas tous les anéantir. Un part un. Jusqu'au dernier. Et prendre ce qui nous revenait de droit. Notre liberté, et notre existence. Encore plus dès lors que je compris que cette guerre était en notre faveur. Des gens, pro païens, rêvant de détruire toute trace de la chrétienté.

Loki était fou, Loki était fourbe. Et Loki renaissait enfin de ses cendres. Métamorphosé tantôt en CSS, tantôt en maquisard, tantôt en tout un tas de chose. J'avais fini par infiltrer les rangs des païen. De ceux qui avaient enfin absolument tout compris.  Enfermé dans ma cellule, je tuais qui je voulais, personne ne viendrait les pleurer. Je dévorais le cœur de mes victimes après m'être emparé de leur âme, finissant en les balançant dans les fours. Des juifs, des Allemands, des musulmans, ou bien, des hommes qui avaient fini la pour avoir voulu se battre pour leur convictions. Mais surtout, des chrétiens. Je me nourrissais de leur désespoir, de leur peur, planqué dans le noir, j'attaquais, jour après jour, nuit après nuit, sans que jamais rien ni personne ne se rendent compte de quoi que ce soit. Qui se serait rendu compte d'un mort ou deux par jour là où les hommes périssaient par millier de façon quotidienne ? Hel avait fini par m'y rejoindre, y trouvant elle aussi son compte. Son combat contre Satan pour récupérer son royaume était voué à l’échec, et fatiguée, elle pris simplement la solution de venir me coller aux basques et de faire ce que je faisais. Le mal, sans véritablement causer d'ennuis à qui que ce soit. Hel, qui ayant perdu toute mémoire et toute notion, espérée encore retrouver un royaume depuis bien longtemps disparu. Durant le peu d'années passée ici en Pologne, je reprenais simplement des forces. Je reprenais ce que j'avais perdu à force de rester discret et planqué. Je me jouais de bien des choses, et me moquais bien du cas de conscience que j'aurais pu hypothétiquement ressentir à cause de ce que je faisais. Plus rien n'avaient la moindre putain d'importance.

Je crois que c'est durant cette période que j'ai fini par enterrer toutes traces de bon sens en moi. Devenant tous ce qui ressemblait de prêt ou de loin à un chevalier de l'enfer bien plus qu'à un Dieu païen. Chevalier de l'enfer. Quelle merveilleuses créatures crées dans le but de créer l'Apocalypse. Des êtres bien dégueulasses en sommes mais tellement amusants. J'en ai croisé un en Pologne. Abbadone était… folle a liée. A tel point que même moi je fini par m'entendre avec elle. Partager son lit, tuer ensemble. Prendre du bon temps et se trouvant même certains points en commun. Un Dieu païen fricotant avec un chevalier de l'enfer, oui, ça c'était une putain d'abomination. Mais une abomination tellement lucrative. On peut bien penser ce que l'on veut de moi, on peut bien me juger, si seulement le Cénacle pouvait savoir combien je m'en tamponne le coquillard avec une babouche désormais. Enterrer sa conscience pour ne plus rien ressentir, ne plus être faible et pour pouvoir enfin s’affirmer et faire trembler les Ases et les Vannes sans rien demander. Le Ragnarök aurait lieu, je me l'était promis, et avec, la libération de mes fils, et la fin de tout un monde remplis de bonnes choses. Je voulais faire souffrir le monde, tout comme le monde m'avait fait souffert. Et sincèrement, je n'en pouvais plus de devoir préserver la race humaine à mon détriment. J'en avais fini avec ça. Je n'avais pas oublié qui j'étais. Bien que le genre humain ai oublié qui moi j'étais. Ca n'avait plus la moindre putain d'importance. Personne n'épargnera personne. Ainsi sera déclenché le Ragnarök. C'était écris, et mon combat ne faisait que commencer…


Le sort les lois, je ne m’y soumets pas
Ne me demandez plus de marcher droit
J’éprouverai vos torts, j’adore le chemin que je vois
J’enterrerai derrière moi l’idiot qu’on veut que je sois.


Mars  2016, Last End, Angleterre.

Un Dieu. J'étais un Dieu, au nom de tous, au nom des hommes. Un dieu de la grande Illusion. Un maître sur scène. Un homme remplis de richesses, un homme, qui faisait rêver le monde entier de part ses tours de passe-passe. De la France à la Russie, en passant par l'Asie, et même les Amérique. Partout où j'allais, on me regardait comme un Dieu. Ne comprenant pas mes tours, ne comprenant pas le secret de ma « magie ». Secret. Si tant est qu'il y en avait un. Des dons naturels dont je me servais pour faire rêver le commun des mortels. Je jouais avec le feu, je jouais à découper des personnes en deux pour placer la moitié d'un corps avec la moitié d'un autre, et ceux, sans subterfuges, sans rien, apportant à l'esprit une certaine frayeur, s'en suivait toujours, d'une certaine admiration. Asbjorn Asgardson se fit un nom. Un nom des plus réputé, et bientôt, je deviens l'un des illusionniste les plus riches qui soit. De l'argent, des femmes, je possédais tout ce que je pouvais convoiter. M'en amusant, riant de toutes ces choses. On payait très chers pour venir me voir à mes spectacle. On payait, pour venir me rencontrer. Les journaux qu'ils soient écrit ou bien télévisés me réclamaient. On savait enfin qui j'étais, et bien que neutre compte tenu du secret, je m'amusais sans cesse à passer des messages aux autres Dieux. Leur montrant très haut mon majeur, leur faisant comprendre combien je pouvais les emmerder. Combien j'en avais plus rien à foutre de ce qu'ils pensaient, et que désormais, j'étais libre. Libre, de faire ce que bon me chantait.

J'ai voyagé, durant des années, avant de finir par m'établir ici il y a quelques mois en arrière. Cette ville dans laquelle gronde diverses créatures, là où la magie est constante, omniprésente. Comment résister ? Comment ne pas se laisser tenter ? Je continue de me cacher, de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Respectant ce secret bancale qui ne demande qu'à se laisser se dévoiler. J'aimerais tant parfois, pouvoir me montrer sous mon véritable visage, hurler qui je suis, prouver que Loki, bien que jadis menaçant, à fini par devenir quelqu'un de puissant, et d'important, à sa manière. Je me suis établis ici, à Last End, dans une villa de prestige à l'extérieur de la ville. Ce genre de villa ultra moderne avec piscine, de nombreuses chambre, et bien entendue, une cave, renfermant des choses divers et variée. Des choses, qu'il ne vaut mieux pas voir. Le cœur humain et une chose dont je me lasserais jamais. Je les dévore, à raison d'un part semaine, pour ne pas me dévoiler. Pour ne pas trop porter les soupçons sur moi. Tant qu'au reste de la semaine ? Je vie ma vie. Sur scène le soir, profitant de toutes la luxure du monde en journée. Les drogues, les femmes, parfois même des hommes. Tout est bon… Rien n'ai mauvais, il suffit de savoir l'exploiter. Je sais que l'on me cherche, je sais, que l'on rêve de me savoir en train de crever je ne sais où, mais pourtant, intérieurement je jubile. Que les Dieux tentent de me faire tomber, je les emmerdes. J'emmerde le monde. Et ne fais que vivre ma vie de parfait petit enfoiré que je suis… Car je suis Loki, Dieu de la discorde. Dieu… Bâtard… Mais fier… J'ai la gloire à ma genoux, et le mondeje le veux et je l'aurais !


Je veux la gloire à mes genoux
Je veux le monde ou rien du tout
Pas les menus plaisirs, pas les petits désirs, les privilèges
Je veux l'épée de l’amour fou
Je veux la corde à votre cou
Pas les menus plaisirs, pas les petits sourires, les sortilèges






♜ JOUEUR : On me connait sur la toile sous le nom de Léandre. 27 ans, des siècles de RP derrière. XD J'ai découvert le forum via partenariat mais je connais l'une de ses fondatrices. ^^ (Comme vu avec Howard je reprends tout du début.)


♜ JE RECONNAIS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DU RÈGLEMENT ET M'ENGAGE A LE RESPECTER : Asbjorn Àsgardson




Mar 7 Juin - 9:56
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Invité
Invité
Je vais pleurer. -_- j'étais bien lancé et ma nièce vient de renverser de la bière sur mon ordi. Guinness vS ordi ordi 0 / Guinness 1 bref ordi cramé. Comme celui de mon père est aussi en réparation j'ai plus d'ordi du tout. Je vais voir si ma mère peut le ramener demain et m'en prendre un en prêt mais bon sans certitude. Je suis obligé de mètre ma fiche en stand by. Je vais pleurer. Bref je passerais faire des coucou du téléphone et ne vous tiens au courant.

Mer 8 Juin - 17:27
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Howard Earl
L'étrange sous la normalité :
Je suis l'héritier de la branche principale des Earl, je suis un Nécromant et un membre du secret. Je le protège et le soutient. C'est dans mon intérêt.

Tell me More : J'ai un jumeau, Morghann, et je suis le pupille d'Eurynome
PROFESSION : Neurologue
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Points : 4015
Howard Earl
Le Sacrifié
Okay ! Tu n'as vraiment pas de chance dit donc ^^" Reviens nous vite !

Jeu 9 Juin - 6:56
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Invité
Invité
Je te jure j'étais à la fin de ma vie hier. Mais mon frère est rentré, je lui emprunte son ordi avant le boulot. Faut juste que je me bataille avec le clavier AZERTY (je suis sur QWERTZ, clavier Suisse), maiiiiiiiiiiis je peux avancer un peu. C'est mieux que rien. XD

Jeu 9 Juin - 9:10
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Invité
Invité
Juste pour donner des nouvelles, ça avance. Lentement mais surement. Je suis pas habitué à l'ordi que j'utilise du coup j'écris à deux tens' mais c'est presque terminé. XD

Sam 18 Juin - 10:14
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Howard Earl
L'étrange sous la normalité :
Je suis l'héritier de la branche principale des Earl, je suis un Nécromant et un membre du secret. Je le protège et le soutient. C'est dans mon intérêt.

Tell me More : J'ai un jumeau, Morghann, et je suis le pupille d'Eurynome
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Howard Earl
Le Sacrifié
Ok ^^ Courage !

Lun 20 Juin - 1:24
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Invité
Invité
A y'est ! C'est terminé ! Enfin je crois. XD

Ven 24 Juin - 9:26
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L'Oracle
L'étrange sous la normalité :
Je suis le Maître de ces lieux, le conteur de vos histoires, l'oracle de vos avenirs. J'écris sur les pages blanches de demain vos déboires, vos exploits.

Tell me More : Je tiens les ficelles de vos existences.
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L'Oracle
Admin

Bienvenue Asbjorn !


J'ai le plaisir de t'annoncer que tu es validé


Et bien, quelle bataille que cette fiche ! Mais elle en vaut la peine et le personnage aussi. On adore ton interprétation de Loki et on espère bien en voir davantage à l'avenir ! Style sympa, idées sympa, y a du potentiel pour conspirer huhu Rejoins nous vite en rp et qu'on se fasse plein de trames d'enfer ! A très vite mon bichon coeur


Mar 5 Juil - 11:24
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Invité
Invité
Yaaaaa !!! Ca fait super plaisir à lire. hehe Merci beaucoup !

Mar 5 Juil - 23:09
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[DIEU] Asbjorn Àsgardson
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