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 Passion ardente

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Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
Tell me More : Jumeau d'Howard - Fils de Pryam
PROFESSION : Médecin Légiste
Crédits : Gustavo Krier
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Morghann Earl
L'eau chaude coulait sur sa peau, lui offrant un sentiment de confort et de délectation... Et c'était sans compter la charmante créature qu'il accompagnait et qui, tendrement, veillait sur lui, le nettoyait. Il aurait mentit s'il avait nié que son contact avec quelque chose d'addictif. Il y revenait, avait envie d'y revenir, sans remords, sans regrets. Il n'avait pas répondu à ses questions. Son visage presque sérieux la contemplait, longuement, comme s'il la mesurait sur toutes les coutures du regard. Seul un demi-sourire trahissait sa satisfaction. Il était bon de se faire réclamer. Et elle le demandait. Près d'elle fidèle, pour une nuits, tant d'autres nuits, là, à ses côtés. Morghann caressait, les angles de son visage, le galbe de ses hanches à contre-sens de la coulée d'eau, venait se loger dans le creux de ses reins et effleurait les pointes de sa longue chevelure qui tombait jusque là. Son autre main, caressait sa nuque alors que la tête de la jeune femme reposait contre son torse.

« Je reste pour ce soir. Je repartirai tôt demain pour reprendre des affaires au château, si cela te va. » Mauvais loup, il la quitterait probablement avant l'aube, s'échappant de ses draps sans la réveiller. Il ne laisserait derrière lui que son souvenir, pâle et sans chaleur et pourtant la promesse de se présenter à nouveau à elle. « Je reviendrai. » souffla-t-il, bas. Il reviendrait voler ses bras, son corps, son âme. Il reviendrait et plus rien n'aurait d'importance à côté de ce moment, leur moment. Puis, il partirait à nouveau, avant l'aube, un cycle sans fin. Il ignorait à quelle fréquence il viendrait toquer à sa porte, suffisamment peu pour que sa famille ne le remarque pas, suffisamment assez pour se rassasier de sa présence à ses côtés. Il avait envie de la revoir alors... Il la reverrait. Même si ça n'avait rien de raisonnable. Il n'avait répondu à son compliment au sujet de son physique que par un sourire, fin, mais perceptible. Il en avait l'habitude, que ce soit ressenti ou de pure flatterie, les Earl avaient l'habitude qu'on les caresses dans le sens du poil. Une de plus, même si celle-ci l'avait touché plus de d'autres puisqu'elle venait d'Ayzebel, raison pour laquelle il lui avait souri. Il se serait montré imperméable dans le cas contraire.

Il n'avait volontairement pas répondu à la première question, laissant le temps faire son œuvre sur l'inquiétude de la jeune femme. Et puis, il rompit l'attente, probablement pas de la façon dont Ayzebel s'y serait attendu... A moins qu'elle le sache déjà : « J'ai des obligations. Mon père me trouvera une épouse à laquelle je donnerai des héritiers ou des héritières. Je ne peux te promettre nulle fidélité Ayzebel, ce serait un bien obscure mensonge. » Il posa un baiser sur ses lèvres. Il se dégouttait en un sens de ne pouvait offrir à la sorcière ce qu'il avait offert dix années durant à Kessy. « Je n'ai pas de meilleure place à t'offrir que celle de maîtresse... Et si d'enfants nous venions à engendrer par mégarde... Je ne pourrais les reconnaître et leur offrir mon nom, mon titre. » Il fermait les yeux et posa sa joue sur sa tête. Il n'aimait pas son propre discours, s’écœurait de cet optique : « C'est mon rôle, mon devoir. » fit-il grave. Peut-être que.... lorsque son frère trônerait à la tête de sa famille... Il n'osait y songer pour l'instant, il refusait le faux espoir qui l'illusionnerait. « Mais... Si certains hommes ont une maîtresse, c'est qu'elle leur plaît d'avantage que leur épouse. » Morghann avait grandi avec ce genre de chose. Dans sa famille il y avait certainement un bon nombre de cocues et de maîtresses, même si tout se faisait dans l'ombre, ce secret que sa noble famille cultivait. Baiser sur ses lèvres, étreintes charnelles, à son plaisir délétère : « Ne t'attache pas à moi... Je te ferai du mal. » répliqua-t-il enfin, repoussant au final cette manière qu'elle avait de le réclamer à ses côtés, lui, entier, exclusif et fidèle. « Je n'aime nul vivant, je ne ressens que si peu... Je me sens... Juste bien avec certaines personnes, avec toi en particulier... C'est assez ambiguë... » Il était extrêmement possessif à l'égard de ceux avec qui il se sentait aussi bien et pourtant, incapable de leur donner suffisamment d'amour en retour. Il cassait le mythe qu'elle pouvait se forger, il ne voulait pas qu'elle s'illusionne, même de façon inconsciente. Elle aurait beau lui dire que ce n'était que purement physique, qu'il n'y avait pas d'amour dans leur histoire, il ne pouvait s'empêcher de la maintenir suffisamment loin de lui pour ne jamais avoir à la blesser.

Mar 1 Déc - 21:25
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A travers la douceur de ses gestes, Ayzebel sentit les paroles de Morghann lui glacé de sang. Il attendait d'elle fidélité alors que lui même en était incapable. Quelle cruauté, quelle hypocrisie ! Des obligations, une épouse.... et il croyait que faire d'elle une vulgaire maîtresse allait la réconforter ? Quoi de plus pitoyable que cela. Quelle femme avec un minimum de dignité accepterait de servir de faire-valoir... Ayzebel n'était pas qu'un vagin et elle refusait d'être rabaisser à cela. Bine que le Earl lui avait promis qu'il ne la traiterait pas ainsi, la sorcière se sentait comme tel à cet instant. Quand aux enfants.... Ayzebel déglutit et releva le visage, le fixant pour souffler.

« Parce que tu crois vraiment que c'est d'un titre dont un enfant à besoin ? »

Oh il devait être le père de l'année tient ! Un enfant, c'est d'amour dont il a besoin, non pas d'une fortune, de pouvoir et encore moins d'un titre ! Voilà bien une façon de penser digne d'un Earl. Avoir Pryam comme exemple n'avait pas dû lui facilité la tâche, mais elle ne voyait pas cela comme une excuse, bien au contraire. Cela aurait dû lui servir de leçon, pour ne pas faire les même erreurs que le patriarche. Ayzebel ne répondit à aucun des baisers de Morghann, gardant les lèvres closes. Non, elle n'en avait pas envie. Cette fois c'est lui qui gâchait tout. Bon sang, elle ne lui avait jamais demander de l'amour, ni rien qui puisse lui porter préjudice ! Mais ses mots... Elle n'avait qu'une envie, les lui enfoncer dans le fond de la gorge avec le poing. Ayzebel se sentit mal soudainement face à cette discussion qui au finale, n'en était pas vraiment une. Timidement, elle recula d'un pas, croisant les bras sur sa poitrine et souffla.

« C'est toi qui te fait des idées Morghann. Dans ce cas peut-être aurais-tu dû t'abstenir de me toucher. »

Elle repoussa le rideau de douche et sortit de la cabine, saisissant le peignoir et l'enfila rapidement. Injustice. Même quand elle faisait des efforts pour échapper à son destin, rien n'était suffisant. Et comment cette maudite humaine avait fait, elle, pour avoir l'exclusivité ? Qu'est-ce que la sorcière avait de moins que cette défunte pour être ainsi rabaissé si bas ? Pivotant le visage, la femme fixa son amant et ajouta simplement.

« Ne t'en fait pas pour moi. J'ai vécu pire que ça... Mais ne me fait plus jamais sentir comme une moins que rien. »

Elle resserra le tissus de coton épais et ajouta en secouant la tête, sans le lâcher du regard.

« Je ne te donnerais pas ce que tu veux Morghann, je n'ai pas a être fidèle si toi même tu ne peux l'être. Je me fiche de ta famille, des soit disant obligation. J'étais prête à supporter beaucoup de choses venant de toi, mais essayer de me faire avaler la pilule comme quoi j'aurais plus d'attention que ton éventuel épouse ? Je vaux mieux que ça. »

Secouant la tête, la jeune femme sortit de la salle de main, marchant à travers la pièce pour ouvrir une commode et prendre un bas de pyjama et un vieux t-shirt gris. Une fois encore, les voilà de retour à la case départ. Pourquoi ne s'était-il pas tout simplement tenu au silence en profitant de cet instant ? Rapidement le peignoir fut retirer et le pyjama enfilé alors qu'elle lâcha à Morghann, à son tour dans la pièce.

« Dans l'ombre des Earl, à jamais, quoi qu'il advienne. »


Comment avait-il pu, surtout après tout ce qu'elle venait de lui raconter ? Mère brisé, épouse en deuil, sorcière humiliée... N'avait-il donc aucune estime pour son ami pour lui imposer un nouveau chagrin ? Se glissant dans le lit, la femme aux boucles brunes lâcha, éteignant la lumière et imposant sur eux les ténèbres de la nuit

« Bonne nuit. »

Mar 1 Déc - 22:07
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Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
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Morghann Earl
Morghann la fixa longuement alors que la tempête, entre eux, faisait à nouveau rage. Il la laissa lui échapper, ferma les yeux et reposa sa tête sur le carrelage de la douche. Un soupir, presque inaudible tant il était étouffé par l'eau qui coulait, s'échappa de ses lèvres. Tant de femmes rêveraient être dans ses draps, tant de femmes aimeraient entendre la vérité sortir de la bouche de leur amant. Ayzebel avait les deux et en déplorait les conséquences. Il se rinça sous l'eau, la coupa et saisit une serviette pour se sécher puis l'enfila autour de ses hanches, probablement par pudeur. Dans l'obscurité, il se dirigea, les morts lui soufflaient la bonne direction. Eux voyaient ce que lui ne pouvait. Il se rhabilla, remontant à ses coudes les manches de sa chemise à deux boutons défaits. Il ne pouvait supporter d'être d'avantage contraint, cette situation l'étouffait déjà pour beaucoup.

Qu'aurait-elle voulu qu'il lui dire ? Qu'il l'épouserait ? Qu'il ferait d'elle une Earl ? L'intégrerait à sa noble famille et que Pryam lui sourirait de plaisir ? Qu'il lui donnerait des enfants tous plus puissants les uns que les autres ? Qu'il serait là à veiller sur eux à chaque instant ? Qu'il les aimerait ? Qu'il l'aimerait elle, et aucune autre ? Avait-elle la moindre idée de ce qu'elle était en train de lui demander ? Si c'était là son désir, ce n'était pas d'un Earl qu'il fallait s'amouracher ? Croyait-elle pouvoir remplacer Damian ? Croyait-elle pouvoir remplacer Kessy ? Ça n'avait rien d'aussi simple. Si Morghann pouvait lui réclamait sa fidélité, à elle, c'était parce qu'elle n'avait aucune obligation du même acabit que lui, et que de surcroît, par sa lignée, avait l'ascendant sur elle. Il ne pouvait lui offrir en retour. Il n'avait pas les mêmes obligations et ne pouvait pas échapper à sa famille.

Ses noires prunelles s'orientèrent sur cette femme allongée dans son lit. Dormait-elle déjà ? Comment le pourrait-elle ? Il mit sa main sur la poignée de la porte. Verrouillée. Un soupir lui échappa. C'était Ayzebel qui devait jubiler sous la couette de le voir dans l'incapacité de lui fuir. Mais elle se trompait. Il le pouvait. Il lui suffisait de détruire Damian. Il semblait alors appeler la magie à lui, une aura de puissance grandissait, la sienne, terrible, sans pitié. Elle prenait une ampleur oppressante, macabre et menaçante, tant que le mobilier entamait quelques frémissements. Damian sembla en comprendre le terrible message car la porte s'ouvrit et l'esprit se matérialisa à sa vue. La puissance magique de Morghann retomba à l'image que quelques réacteurs de fusée qu'on avait fait monter en pression avant de finalement annuler l'envol. Lourd, son regard fixa l'image vaporeuse avant que le nécromancien ne referme lui-même la porte. Il était maître de son destin et imposait son respect à ceux qui le servaient. Il avait promis de veiller sur Ayzebel et il le ferait. Mais ce serait à son rythme et à sa volonté. Il n'accepterait nulle contrainte : il était un Earl. Et pire encore, il était un Earl qui avait appris à vivre libre.

Il se tourna vers elle et vint s'allonger à ses côtés, par dessus la couverture. Qu'elle le sache, qu'elle l'entende. S'il restait, c'était par sa volonté propre. Il ne l'étreignit pas. Il s'était contenté de l'entendre respirer toute la nuit durant, fermant à peine des yeux quelques heures avant de s'évaporer avant l'aube, laissant derrière lui une ombre, non plus celle d'Annabelle, mais celle de Damian.

Sam 5 Déc - 13:13
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