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 Petite surprise |Terminé|

Howard Earl
L'étrange sous la normalité :
Je suis l'héritier de la branche principale des Earl, je suis un Nécromant et un membre du secret. Je le protège et le soutient. C'est dans mon intérêt.

Tell me More : J'ai un jumeau, Morghann, et je suis le pupille d'Eurynome
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Howard Earl
Le Sacrifié

Il fallait bien qu’il trouve un moyen de nuire quelque peu à Eurynome. Hors, il avait trouvé l’idée parfaite pour cela, restait juste à savoir s’il aurait aussi l’occasion de trouver quelqu’un pour réaliser ce qui manquait à sa stratégie et la compléter. Que serait-ce alors ? La métisse, ou bien les lasagnes déguisées ? Un autre peut-être ? En temps voulu, bientôt d’ailleurs, il verrait. La porte de l’antre de la bête approchait. Il avait profité de se sentir à peu près en état pour conduire et se déplacer seul… et mettre son plan  à exécution. Morghann était en permanence absent, en ce moment, aussi s’était-il entièrement consacré à ses devoirs, ses complots, ses lentes constructions d’une toile délicate qui, au moment opportun, se transformerait en filet d’acier. Il s’était épuisé, échiné, il s’était dépensé sans compter, soulageant la douleur de sa jambe par des doses accrues d’une drogue dont il avait du mal à se passer. C’était dangereux, il le savait, il en avait conscience, mais il ne pouvait faire autrement… il lui fallait absolument poursuivre ses préparations de guerre. Il lui fallait parvenir à l’apogée de ses préparations avant la fin de l’année, et ainsi attendre pour déclencher les hostilités, quoi qu’il arrive, il serait ainsi prêt. Si cela devait passer par une addiction avouée de sa part, alors tant pis, il ferait avec, il le supporterait. Des sacrifices, il en faisait souvent, plus que de raison parfois, un de plus ou un de moins, ce ne serait pas cher payé… et il y trouvait son compte, d’une certaine façon, puisqu’il ne ressentait plus la douleur. Cerise sur le gâteau, il n’était pas encore sujet aux effets secondaires, et pouvait donc en profiter.

Se garant sur une place libre, il ouvrit sa portière, prit son courage à deux mains et se propulsa à la force d’un bras en position verticale, récupérant sa canne rapidement pour s’appuyer dessus, puis ses clefs, fermant le véhicule correctement avant de se détourner. Là, la porte de sa demeure. Il en sentait la magie cette fois, parfaitement, et savait qu’il pouvait entrer sans le moindre problème puisque le démon le lui avait accordé. En ces lieux, il était un invité de marque, et un instant, il fut simplement tenté de rester, d’attendre Elie Mortimer pour profiter de sa présence, cette présence qui en lui provoquait des sentiments si contraires et si mitigés. Mais non, c’était pour lui jouer un tour qu’il était venu là, et il ne se laisserait pas détourner. Ce fut donc d’un coup sec sur la porte qu’il s’annonça, attendant qu’on vienne lui ouvrir. Le serviteur n’était pas celui qu’il attendait, mais loin de se laisser démonter, il insista pour qu’on le mena à quelqu’un pouvant lui servir d’interlocuteur et c’est ainsi qu’il pénétra derrière les protections magiques sans tarder. L’intérieur avait toujours le même goût, respirait les mêmes sentiments et sans le vouloir, il se sentit apaisé… Seul le rappel de la raison de sa présence lui permit de ne pas se perdre, que ce soit en contemplation des tableaux de maîtres ou dans la lecture d’un quelconque ouvrage. C’était difficile, en un sens. Il pouvait fureter, découvrir tous ses secrets et sans doute ne le saurait-il jamais… ou trop tard. Un soupire quitta ses lèvres. Il s’approcha finalement d’une sculpture, en observa les courbes en attendant qu’advienne l’intéressé. Il se sentait observé, de loin, mais avec intensité. Lequel était-ce ? Surprenait-il, par sa présence ?

Mais d’un seul coup, cela n’avait plus d’importance. C’était effectivement le cheval qu’on lui envoyait. « Bonjour Max » Le tutoiement n’était pas dans ses habitudes, mais il était, ici, calculé. C’était ce qu’il voulait, c’était un ton qu’à la conversation, il voulait donner. Se détournant de la sculpture qu’il avait observée, le sorcier se plaça face à l’Each, le jaugea en tentant de contenir au mieux son habituelle hauteur. « J’espère que tu vas pouvoir m’aider. Je suis venu spécialement pendant qu’Elie n’était pas là, pour pouvoir te parler. J’espère que ça ne t’ennui pas ? Veux-tu venir t’installer ? » Il prit lui-même un fauteuil afin de pouvoir tranquillement se poser sans cesser de le contempler « Dis-moi… aimerais-tu faire une surprise à ton maître ?»

Ven 20 Nov - 22:34
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Max Adams
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Max Adams
Poney de l'Enfer
"- Tu es sûr, Alf ?"

Max avait doucement penché la tête sur le côté, dans une tentative désespérée de reproduire le mouvement d'oreille qui venait naturellement dans une situation où une information paraissait manquer. Face à lui, le serviteur était pourtant convaincu de ce qu'il affirmait. L'each devait admettre que c'était bien la première fois qu'une telle situation se présentait. Habituellement, c'était son maître que l'on désirait voir… Ou Sarah, à la limite ! Mais depuis quand la monture de ces lieux était la personne à qui parler ? Même pour un vendeur d'aspirateur, ce n'était pas un choix pertinent. Aussi en temps normal, quand un visiteur se présentait, Max avait pour réflexe de ne pas se presser et d'attendre un peu pour aller, plus ou moins discrètement, découvrir la surprise derrière que la journée avait à offrir.
C'était donc avec lenteur et mollesse que son corps de bipède s'était extrait de la baignoire où sa frustration se passait sur le mordillage compulsif d'un jouet en plastique. Avec ces histoires de réanimateur, pas question d'aller noyer des gens, ç'aurait été prendre le risque de révéler leur précieux secret. Mais ses crocs le démangeaient. Difficile de dire si, dans ces conditions, Mère Eau parvenait à l'apaiser, ou ne faisait qu'attiser plus encore ces désirs cloîtrés dans une fragile prison de raison. Dans tous les cas, elle lui donnait l'impression de prendre soin de son âme et esprit, le berçant dans ses bras frais, s'accrochait à sa peau dans une sensation mille fois plus plaisante que l'air, ou le tissu. Pas question de se sécher: c'était là une folie de bipède qui ne valait la peine d'être respectée que lorsqu'Eurynome était dans les environs. Il n'était pas là. Le temps et l'air feraient leur office bien trop tôt, Max n'avait rien à craindre. Sa crinière détrempée était venue se coller à son t-shirt sombre et y tracer une grande marque humide, et ses pieds nus laissaient des traces d'eau sur son passage, tout en le dirigeant sans hâte vers les pièces où normalement devraient se trouver les visiteurs.
Croiser la silhouette chauve de ce serviteur-là n'avait rien eu de surprenant, mais se faire alpaguer par lui et entendre qu'on voulait le voir, en revanche, était totalement inattendu. Mais passé ce temps de surprise et de questionnement, l'Each ne put que ressentir joie et excitation. Cela voulait dire qu'aujourd'hui, un nouveau jeu l'attendait ! Ahlala, si maintenant les jeux venaient à sa rencontre, le monde devenait merveilleux. Max faussa donc compagnie à Alford et prit directement la route qui lui était indiquée, sans plus attendre. Peut-être que… Qu'Isha l'avait retrouvé !

Le bout de ses naseaux passa l'entrebâillement de la porte, alors que son regard inspectait celui qui l'avait fait mander. Oh ce n'était pas vraiment de la prudence, plutôt… Une tentative de calcul. Pour voir s'il y avait quelque chose à faire avant de passer à l'attaque aller à la rencontre de cet individu. Pas Isha, mais un personnage tout juste aperçu, un personnage que son maître avait évoqué jadis. Le jumeau de Morghann, alias celui qui avait soigné le nez molesté de l'Each. Pas moyen de se rappeler exactement des paroles du Maître, mais il avait semblé à sa monture qu'elles étaient positives. Mh, peut-être valait-il mieux faire attention alors. Eurynome n'apprécierait sans doute pas que ses jouets soient abîmés.
Sans réfléchir davantage, l'Each se glissa dans la pièce. La familiarité dont le visiteur fit preuve ne le choqua aucunement, paraissant miroir de la sienne auprès du commun des mortels. "Bonjour, Howard Earl !" Un engouement sincère, et un regard curieux qui ne se cachait pas: Howard fut observé de pied boiteux en cap à longs cheveux. Sans ceux-là, le distinguer de Morghann aurait effectivement été complexe. Une oreille attentive écouta les mots inhabituels qui étaient offerts. Depuis quand sa conversation pouvait être plus intéressante que celle d'Eurynome ? Depuis quand ses capacités et moyens dépassaient celles de son maître ? Soit. Sans pitié pour le matériel qui composait le fauteuil et allait finir trempé, l'Each s'installa, sur ce qui lui tombait sous la main… Tout en sachant que la position assise ne serait tenue longtemps.
La question d'Howard fit exploser tout son enthousiasme. Son visage s'illumina, ses yeux pétillèrent, son sourire s'élargissait. "Si j'aimerais ? Bien sûr ! Qu'attendons-nous ?" Se penchant en avant: "De quoi est-il question ? Tu as déjà une idée de ladite surprise, ou tu viens chercher l'inspiration et les renseignements ?" Howard avait tout intérêt à avoir pris ses vitamines, ce matin-là: Max était littéralement prêt à bondir sur la surprise à faire, sur les multiples étapes qu'elle pouvait nécessiter. Dans son petit crâne, Eurynome profiterait de la surprise dans la soirée même, à son retour.

Lun 23 Nov - 23:21
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Howard Earl
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Howard Earl
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Et bien… il avait affaire à un livre ouvert, apparemment. Ce qui ne pouvait que rendre tout cela bien plus aisé, et ainsi, davantage s’amuser. Parce que s’amuser, pour une fois, il allait le faire, et pas qu’un peu. La simple idée de l’expression qu’aurait Eurynome en voyant son œuvre manquait le faire plonger dans un profond et sincère fou rire. Et cette considération fut suffisante pour l’empêcher de grimacer au massacre en règle que l’équidé démoniaque infligeait à son pauvre fauteuil. Le sorcier observa la créature trépigner avec un mélange d’amusement et d’exaspération dissimulée… Avait-il même besoin de faire attention à ce qu’il racontait ? L’autre semblait prêt à gober n’importe quoi. Etait-ce vraiment le serviteur du prince de la mort, si subtile, si distingué ? C’était le jour et la nuit que ces deux-là, et pourtant il n’était pas en sa présence depuis plus de cinq minutes. « Je sais déjà ce que nous pourrions exécuter. Disons simplement que je venais chercher une confirmation, et quelqu’un pour m’aider à réaliser cette surprise. Après tout, tu es le mieux placé pour faire plaisir à ton maître, non ? » Il lui offrit un sourire bienveillant et attendit un instant, le laissant un peu bouillir avant de poursuivre. Il fallait le mijoter aux petits oignons, celui-là… Ce serait dommage de le voir s’arrêter en plein milieu de sa lancée. Et puis, ce ne serait que mieux s’il poursuivait ainsi jusqu’à qu’Eurynome revienne. Le démon ne serait que plus ulcéré…

« J’ai cru comprendre qu’il adorait les chats. C’est bien le cas, n’est-ce pas ? » Attendant la confirmation, il lui donna le temps de répondre avant de poursuivre « Alors voilà ce à quoi j’ai réfléchis : nous pourrions lui offrir des chats. Plusieurs chats, de sorte qu’il se sente bien et qu’il puisse profiter de leurs présences en plus de la vôtre dévouée. J’ai déjà contacté plusieurs refuges et ils sont prêts à nous donner des chats, il suffirait de se mettre d’accord sur une journée, quand Eurynome n’est pas là… j’irais chercher les chats, je les apporterais ici, puis je te les confierais, afin que tu puisses les placer dans votre demeure. Ainsi, à son retour, ton maître les découvrira sortant de quelques cachettes, et sera content. Oh, peut-être voudrais-tu demander de l’aide à quelques-uns de tes amis serviteurs ? » Il attendit de nouveau, les yeux pétillants de cette malice et de cette complicité qu’il respirait en ce moment. « Ou préfères-tu que cela reste notre petit secret ? D’ailleurs tu sais, tu mériterais bien de t’attribuer tout le mérite de cette surprise. N’hésite pas à la présenter comme tienne, il sera d’autant plus ravi, je n’en doute pas, et tu le mérites bien…. Qu’en dis-tu ? Nous pourrions même aller sélectionner les chats ensemble, si cela te dit » Il lui fallait faire de gros efforts pour ne pas se gausser et paraître un peu sérieux. Il n’avait pas envie de se dévoiler comme ça, par mégarde.

Mais c’était décidément très dur.

Dim 29 Nov - 19:28
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Max Adams
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Max Adams
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Howard faisait bien plus qu'atteindre sa cible. Il la transperçait et en éjectait les morceaux à des miles. Ladite cible affichait un grand sourire qui devait être du ravissement et de la satisfaction par avance… Qui ressemblait pour l'instant à un sourire légèrement carnassier. Ce sorcier-là lui plaisait bien. À eux deux, ils pourraient sans doute satisfaire deux fois plus Eurynome ! Qu'il était bon de se trouver des confrères d'intérêt ! L'impatience se lisait dans tous les gestes parasites de l'Each marinant dans sa jubilation, attendant qu'on lui offrit les détails du plan.
Si son maître aimait les chats ? Max emprunta brièvement la même mine que son maître lors de ses réflexions. Bonne question, tiens. "Je… Crois. Mais il n'assume pas." Ayant aligné cette pensée là sans mot dans son petit crâne de quadrupède des enfers, il fallut en retranscrire tout ce qui la composait avec des mots humains. "J'avais ramené ici un chaton, Ricin. De temps à autre, maître Eurynome faisait mine de mettre le chaton dehors, mais… Je crois que c'était une ruse pour me faire croire que je ne pouvais ramener n'importe qui à la maison. Parce que Ricin revient toujours. Je crois que c'est le maître qui l'appelle quand j'ai le dos tourné. Il doit s'y être attaché, même s'il ne peut me l'avouer." Sourire en coin. Fierté, celle d'avoir su déchiffrer ce qui n'était offert aux premières pensées, avoir su reconnaître les manigances d'un démon. C'était plaisant de se sentir progresser. Chaque fois, cette même impression de pouvoir s'améliorer sans fin. De grandes capacité étaient à la portée de ses doigts, lesquels étaient prêts à les saisir. Quelques années à ses côtés, et Eurynome aurait la meilleure monture des enfers.

Eurynome aimait donc les chats. C'était une passion secrète. Lui faire un cadeau impliquant ces animaux serait donc lui faire plaisir autant que le surprendre ! L'each retrouva son sourire carnassier en suivant le plan du sorcier. C'était bien une chose merveilleuse que d'imaginer son maître tenter en vain de dissimuler un sourire en voyant un chaton bondir de derrière un livre dont il se serait innocemment saisi, de dessous un meuble dans le couloir pour venir ennuyer ses déplacements. Il allait être tout de bonheur, le patron ! Nul doute que cela lui donnerait davantage envie de rester à la maison. Il passait trop de temps au travail ! Et le travail des humains n'était pas du vrai travail. Max sortit brièvement de ses rêveries pour pouvoir les aider à voir le jour. Même si les emplois du temps passaient loin au-dessus de sa tête. "Sarah sait quand est-ce que le patron est là ou non. J'ignore où elle est pour le moment. Mais je pourrai lui demander, et vous tenir informé." Même si la méthode lui échappait. Faire transmettre un message aux Earls ne devait pas être si compliqué. Au moins, on savait où les trouver. "Mais puisqu'il n'est pas là aujourd'hui, pourquoi ne pas en profiter ?" Ah bah c'était fini. L'each était debout sur ses deux papattes, et tendait la sienne à Howard pour l'aider à se lever. Moins question de manières que d'impatience. "J'ignore ses préférences félines. Dans le doute, nous pourrions prendre un chaton de chaque couleur ! Et… Un de chaque caractère !" Où étaient ses chaussures, déjà ? "Nous verrons bien s'il vient à se demander de qui est la surprise ! Je donnerai nos deux noms. Vous le méritez aussi, cette idée est de vous !" Pour l'instant, Max était persuadé d'être le chouchou d'Elie, et de loin devant Howard. Pas de raisons, donc, de chercher à s'attirer la préférence du patron. Après… Peut-être que sa parole serait bafouée si le maître, tout à son bonheur, proposait une récompense. Mais c'était bien trop tôt pour l'affirmer.

Jeu 3 Déc - 17:24
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Howard Earl
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Howard Earl
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Il se releva péniblement. Oui certes, ils pouvaient y aller dès maintenant… mais il était hors de question dans tous les cas de livrer aujourd'hui même la bombe féline. « Nous pouvons aller visiter les refuges et les animaleries oui, mais il faudra attendre de bien préparer avant de lui offrir sa surprise. Donc, elle ne sera pas livrée pour ce soir. Il faudra au minimum attendre la semaine prochaine, mais ça nous laisse le temps de tout peaufiner, que tout soit parfait » Et surtout, de soigner le timing et la présentation histoire d'optimiser la réaction que le démon ne manquerait pas d'avoir. Il voulait que tout soit effectué avec les meilleurs résultats possibles. Se gaussant sous cape, intérieurement, il le regarda s'agiter tout en poursuivant « En fait c'est toi qui m'a donné cette idée, même si c'était sans doute fait sans le savoir. C'est ton compagnon félin qui m'y a fait pensé. Donc, en fin de compte, tu es bien l'instigateur de cette surprise, même de façon détournée » Ce qui était finalement en grande partie vrai, même s'il avait cherché un moment pourquoi le démon pourrait effectivement ne pas apprécier la gente féline.

Il attendit que l'équidé sous forme humaine arrête de s'agiter pour lui faire signe de le suivre et sortir de la demeure. Descendant la marche, il indiqua sa voiture à la créature, et lui ordonna de monter. Lui-même s'installa lentement et précautionneusement, calant sa canne pour qu'elle soit facilement accessible, puis ferma sa portière et mit le contact. Un moment plus tard et ils étaient partis. N'ayant jamais été adepte de la vitesse, et de l'adrénaline qu'elle procurait, Howard conduisait posément, ménageant de même sa jambe douloureuse. Le premier refuge qu'il avait déjà contacté se trouvait dans le quartier marchand, dans une ruelle attenante à l'une des nombreuses petites places que comptait ce quartier. Ils furent rapidement à destination, et le sorcier se gara sur l'une des rares places handicapées alentours. Mais il fallait dire que les voitures ne circulaient pas beaucoup, ici. C'était un choix assumé, provenant des familles fondatrices qui désiraient éviter une pollution trop rapide des pierres dont la majorité des bâtiments étaient constitués.

Il eut un peu de mal à sortir de son véhicule, se prenant le pied sur le bord de la portière, et grimaçant à la montée de douleur. Il lui fallut attendre un instant, le temps que le pic de souffrance se dissipe, avant d'enfin bouger de nouveau, s'appuyant sur le dossier de son siège pour attraper sa canne et ainsi pouvoir fermer la porte, et verrouiller le véhicule. « Part devant, si tu veux, je te rejoins à mon rythme » L'autre galopait certainement plus vite que lui ne se traînait. Mais il n'avait pas l'intention de se sacrifier à l'effort alors que rien ne le nécessitait. Accompagné par le claquement régulier de sa canne sur les pavés, il avança jusqu'à la devanture du refuge animalier, dont les vitrines faisaient l'apologie des petites bêtes sauvées, qui attendaient un foyer. Mine de rien, il méprisait les imbéciles qui se permettaient de prendre un animal pour l'abandonner ensuite, tout simplement parce que c'était non seulement un comportement enfantin, mais également de très mauvais goût.

Ces animaux étaient, pour certains, plus intelligents et de bien plus de valeur que la plupart des êtres humains. Il s'agissait de vies que l'on prenait à sa charge, que l'on jurait de soigner et de choyer. Ce n'était pas des objets dont on se débarrassait quand on en voulait plus. Quand on se savait inconséquent, mieux valait avoir la décence de ne pas s'engager. Mais ça, évidemment, peu d'individus avaient l'intelligence de le comprendre. Et ce genre de lieux apparaissaient alors, pour ramasser les pots cassés. Mieux valait encore nourrir les trolls irlandais avec les matous plutôt qu'ils passent leurs vies dans de petites cages étroites à attendre un potentiel maître qui les aimerait à leur juste valeur. « ... » Mettant sa désapprobation de côté, il entra enfin, dans un tintement de clochette bon marché. Fallait-il vraiment que toutes les boutiques du coin succombent à cette tradition éculée ? Enfin, peu importait.

S'approchant du comptoir, il fut cérémonieusement accueillit par la femme de l'accueil, la même avec laquelle il avait précédemment conversé. La saluant distraitement, il s'assura que l'équidé ne s'était pas trop éloigné, puis demanda à voir leurs pensionnaires à moustaches et coussinets….

Ven 4 Déc - 18:25
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Max Adams
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Max Adams
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Très franchement ? Max ne comprenait pas pourquoi attendre. Un bref instant, l'each était resté immobile, son regard vaguement posé sur Howard, à essayer de comprendre. Mouvement d'épaules, résignation. Howard devait sans doute connaître mieux que lui le monde des humains, devait avoir des raisons de poser ce délai. Sans cela, leur entreprise aurait put être compromise par l'inexpérience de Max, et ces éléments qui lui échappaient. L'infernale créature admit donc que son allié avait ses raisons, et lui offrit sa confiance. De même, un seul mouvement de tête répondit à l'insistance et l'argumentation qu'offrit Lord Earl quant à celui d'eux deux qui profiterait du mérite de leur entreprise. Il avait raison. Et Max n'était pas de ceux qui refusaient davantage de pansage dans le sens du poil.

Innocemment, la bouche en coeur, l'each suivit le sorcier vers la voiture. Un très bref instant l'idée de prudence l'effleura, avant d'être envoyée aux oubliettes, ou plus loin encore. Max n'avait pas eu ce conditionnement tout particulier de parents qui indiquaient de ne pas suivre les inconnus. Sa place n'était pas parmi les proies, mais parmi les prédateurs: c'était à l'inconnu d'avoir peur de lui ! Avant même d'avoir pu songer qu'un domestique saurait affirmer à Elie l'identité de son potentiel ravisseur, l'idée qui vint fut celle du lien positif manifeste entre Howard et le maître. Une image plaisante, rassurante. Rien n'aurait pu faire vaciller ni la confiance que Max avait envers se petit sorcier boiteux, ni celle envers sa propre personne.
En silence, sagement assis. Une compagnie relativement correcte en voiture, dans un premier temps, son regard porté vers l'extérieur, s'amusant du monde qui défilait tout seul sous leurs yeux, laissant à peine le temps d'être approché. Le bruit du moteur l'agaçait, mais rien ne le montra. Lorsque l'extérieur ne fut plus intéressant, ses doigts jouèrent avec les matériaux qui composaient la porte, le siège, le tableau de bord, se divertissant de leurs différences et propriétés sonores ou tactiles, découvrant davantage le monde ainsi que par ses yeux. C'est que les yeux n'apportaient que la couleur comme information supplémentaire. La forme des objets était bien mieux définie du bout des doigts.

Par chance, le voyage ne dura pas assez longtemps pour que Max devienne un danger pour eux ou pour la voiture. Lorsque le moteur se coupa, un soupir de soulagement lui échappa, suivit d'un petit couinement d'émerveillement. Pas besoin d'Howard: l'each ne s'inquiéta pas vraiment de la douleur de son collègue du jour, déjà rendu auprès des vitrines, à lorgner autant les photos qu'à essayer de voir au-delà. Finalement, c'est à grands renforts de trépignements qu'Howard fut attendu. Max connaissait le système de domestication des humains, pour avoir approché quelques confrères équins et s'être enquis de leur sort. Ce seul système, sans parler des abandons, lui paraissait entouré d'une aura nauséabonde. Mais… Si c'était un  équidé qui adoptait un chat, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il s'agissait de domestication, non ? Il n'y avait qu'à observer Ricin pour le savoir: auprès d'Eurynome, les bêtes étaient plus ou moins libres, mais cherchaient, étrangement, à obtenir sa protection, son affection…

Nul doute que les animaux qu'ils allaient rencontrer seraient également dans ce cas, et plus que ravis de se retrouver sous l'aile bienveillante du démon de la mort ! Max ignorait le sort actuel et ancien qui était celui de ces protégés-là, et pourtant partait de ce principe, issu de sa propre expérience. L'each laissa Howard et son air de fin connaisseur passer devant. Oh, un bruit de clochette ! Son nez se leva vers elle, ses yeux ne virent donc la porte revenir vers eux qu'au dernier moment. Habile esquive. Le monde des humains étaient plein de dangers créé par les Hommes, pour les Hommes.
Ses pas suivirent ceux d'Howard, à nouveau,ses doigts et ses yeux découvrant l'endroit, comme à la recherche d'un indice. Mais dès qu'ils furent entourés de bestioles à quatre pattes, et de l'agréaaable odeur de litière, ce fut le festival. Max bondissait à droite, à gauche, s'émerveillait devant l'un, et l'autre, et encore un autre, les saluait tous, tendait sa main vers les cages ou passait ses doigts à travers, faisait la conversation… Et de temps en temps revenait vers Howard, avec un fier:

"- Celui-là, il nous le faut !"

Avant de repartir de plus belle se faire des amis. Il ne fallut pas longtemps avant que la femme qui les avait accompagnés lui permit de prendre dans ses bras un protégé avec lequel le contact s'était très facilement établi. C'est donc avec une sort de Maine Coon tout juste sorti de l'enfance gardé étroitement contre son coeur qu'à nouveau l'each revint vers son allié, toute sourire:

"- Combien de chats prenons-nous ?"

Parce qu'ils commençaient à en avoir repéré beaucoup: des chatons et des moins chatons, sphinx et persans, miauleurs ou moins miauleurs, plus ou moins affectueux et habitué aux humains, plus ou moins en attente de soins vétérinaires. Au final… Une bonne cinquantaine, rien qu'ici ? Ils allaient finir par vider le refuge…

"- Tu n'en veux pas un pour toi ?"

Sam 5 Déc - 13:30
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Howard Earl
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Howard Earl
Le Sacrifié

Il suivit l’employée alors que tous trois pénétraient dans la partie du refuge destine aux petits félins. L’odeur ne lui plaisait guère, mais elle était certainement moins forte que du côté des chiens. C’était une odeur de litière, de saleté féline et de chaleur des petits corps autant que du système de régulation de la température. Autant dire que pour lui qui était habitué à des environnements aux senteurs parfaitement propres et subtiles, ce n’était pas le paradis, et même loin de là… Il aurait autant préféré être ailleurs, dans un lieu plus distingué. Mais il fallait en passer par là pour réussir son petit complot, il lui faudrait donc prendre son mal en patience. Et puis ces petits félins n’étaient pas entièrement responsables de leurs présentes conditions. Ils survivaient avec ce qu’ils avaient. Après tout, en règle générale, les chats étaient les animaux de compagnie les plus propres possibles, si on s’occupait correctement d’eux.

Naviguant lentement entre les rayons de cages, il observait autant les pensionnaires que l’équidé. Celui-ci semblait particulièrement enthousiaste et bougeait tellement qu’il souffrait rien qu’à l’observer. Il en était, de même, épuisé. Mais c’était là un autre poids qu’il se devait de porter pour la bonne marche de cette énorme farce. Il notait diligemment chaque chat choisit par l’Each, car même s’ils les prenaient tous en fin de compte, il pourrait ainsi, dans un premier temps, appuyer le fait que l’idée venait de la lasagne sur pattes et non de lui. On ne savait jamais, ça pouvait toujours servir. De là à ce qu’Elie réagisse plus violemment qu’il ne l’avait imaginé… Pourtant, en voyant Max revenir avec l’une des boules de poils dans ses bras, comme un enfant, il s’en voulut un bref instant.

« Beaucoup » répondit-il presque distraitement en observant ce duo. Il s’en voulait vraiment, sur le moment. Max était innocent et le chat pire encore… et la question suivante manqua l’achever. Il n’était pas insensible, loin de là, même s’il était terriblement froid. Et s’il pensait réellement que la plupart des chats seraient mieux en manteau de fourrure qu’à s’étioler dans ces cages, il fallait tout de même qu’il admette que sur l’instant, cela faisait mal au cœur de se l’imaginer. Et l’équidé semblait vraiment attendre une réponse de sa part. La femme aussi d’ailleurs, mais ça, ça l’agaçait quelque peu… sans doute n’était-il rien de plus qu’une montagne de fric sur pattes, pour elle. S’appuyant sur cette irritation spontanée, il chassa la vulnérabilité et répondit avec un sourire sucré à la créature démoniaque : « Commençons par nous occuper de la surprise, et nous verrons ensuite » Se tournant ensuite vers l’employée, le regard froid, il ordonna :

« Faites le tour avec lui et mettez de côté tous les chats qu’il vous indiquera. Vous les préparerez pour Lundi prochain. Je viendrais les chercher en journée. Je veux que toutes les formalités soient remplies d’ici là, et oui, je sais que c’est un court délai. Vous n’aurez qu’à donner mon nom pour tout accélérer » Il leur fit un geste dépourvu d’ambiguïté. Ils étaient pour le moment congédiés. Les laissant de leur côté, il se contenta d’observer les félins alentours jusqu’à remarquer une pièce adjacente. Curieux malgré lui, il s’approcha en claudiquant et jeta un œil à l’intérieur, y découvrant des chatons maigrelets et à l’apparence, pour la plupart, repoussante. Sa première réaction fut de pincer les lèvres dans une expression de dégoût figé qui sembla ne pas échapper à l’employée revenue vers lui. Depuis combien de temps observait-il ces petites choses pathétiques, il ne le savait pas, mais ça mettait de toute évidence cette femme mal à l’aise…

Pas étonnant. « Ouvrez-moi » C’était sans aucun doute la pièce réservée aux chats et chatons malades, soit en traitement, soit ne pouvant en recevoir. Elle hésita, et lui attendit sans une expression ou un son, jusqu’à ce qu’elle cède et ouvre effectivement la porte. Il entra seul, prit à la gorge par l’odeur repoussante. Là encore, ce n’était pas la faute de ces pauvres bêtes… contrairement à lui, elles n’avaient pas choisi de souffrir. L’une des petites bêtes attirait particulièrement son attention, une créature rachitique, aux poils sales et souillés, aux yeux rouges et gonflés qui pleuraient et à la respiration sifflante. Avec précaution, il se baissa un peu, pour mieux la contempler, désolé de voir un animal souffrir ainsi, dans des conditions sanitaires qui, si elles étaient tout ce que le refuge pouvait se permettre, étaient néanmoins parfaitement révoltantes pour n’importe quel être sensé. Il avait beau être dégoûté, il ne cessait de l’observer.

Et son dégoût ne l’empêcha d’ailleurs pas d’élever une main et de la glisser dans la caisse du chaton et lui caresser le haut de la tête. Immédiatement, le bout de ses doigts fut poisseux, au point qu’il en eut la nausée. Inspirant profondément, se fiant à ses habitudes malgré l’air vicié, il jugula sa répulsion et posa la canne, s’adossant à la table et prenant la petite bête dans ses bras. Un mouvement vint le déranger, au coin de sa vision, et il reposa les yeux sur l’employée, de toute évidence de plus en plus mal à l’aise de le voir se salir comme ça….

Sam 5 Déc - 21:45
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Max Adams
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Max Adams
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Petite surprise |Terminé|  5e2a76c5-0e90-49c5-9136-b72920ac3fbe
"Beaucoup". C'était une réponse satisfaisante. Max eut un large sourire, resserrant légèrement sa prise sur son nouvel ami, pour lui signifier que leurs espoirs se voyaient accomplis. Quand d'un revers de mots Howard balaya sa question quant à une potentielle féline adoption par les Earls, l'each, encore tout à son excitation, n'en tint pas rigueur, ne retint pas même les mots. Si peu de temps après il lui avait été demandé ce qu'Howard avait dit, sans doute l'aurait-on entendu, incrédule, affirmer ne plus savoir.
Sans se poser davantage de questions, Max avait posé le maine coon. L'annonce de son allié lui plaisait. Tous les chats indiqués… Dès que l'employée fut à nouveau à son service, les indications fusèrent concernant les chats élus à découvrir le démon de la mort. Il y en eut beaucoup. Au point où l'on aurait pu parler de "très beaucoup". La pauvre employée aurait sans doute eu mieux fait de compter les chats qui n'étaient pas désignés

"- Lui, lui, elle, lui, elle, elle…"

Vint le moment où l'each se figea dans son mouvement. Sous sa forme équine, nul doute que ses oreilles auraient eu un vif mouvement sur les côtés, puis vers l'arrière, à la recherche de ce qui gênait, ce qui n'était pas habituel. Ah, oui. Le bruit rythmé et claquant des pas de l'employée… Absent, désormais. Pas normal. Un demi-tour rapide, à la recherche de sa servante disparue. Elle était retournée auprès d'Howard. Roh, mais qu'avait-il de plus, celui-là ? Ce n'était pas de ses choix dont dépendait la commande ! Pas de raison de s'occuper de lui. Max frappa distraitement le sol, d'un pied, plusieurs fois, témoignage d'impatience inconscient et typique de son origine. Mais au lui de remarquer cette agitation, et le manque d'intérêt manifeste du Lord pour sa personne, l'employée préféra lui ouvrir par… Là.
Nul besoin d'avoir un doctorat de divination, alors, pour prévoir les agissements de Max. Nouvel endroit. Endroit qui, en plus, intéressait son allié. Venait un moment où lutter face à sa nature devenait impossible. Bientôt, son museau passa également par l'ouverture vers ce nouvel endroit. Museau qui remua devant les odeurs nouvelles, tandis que ses grands yeux s'ouvraient davantage, espérant récupérer le plus d'informations possibles. Comme l'humain, sa conclusion partit vers la pièce spécifique pour les chats malades et/ou blessés. Rien de bien compliqué. Max savait, de plus, pourquoi les humains aimaient mettre à part les malades. Restait à espérer que certains n'aient pas été écartés pour cause de parasites. Sans cela, Eurynome avait quelques chances de découvrir la surprise avant l'heure, et d'une façon qui, sans doute, ne lui ferait pas vraiment plaisir.

Le chaton malmené par la vie… C'est qu'il commençait bien mal, ce petit. Par chance, les êtres vivants avaient souvent ce drôle de pouvoir en eux qui les poussait à s'accrocher même quand leur seule expérience de la vie rendait toutes les autres potentialités plus attrayantes. Un pouvoir surtout présent à l'aube de leur existence.
Max connaissait trop mal cet Earl-là. Ignorant ses habitudes, le dégoût que pouvaient lui inspirer les différentes substances sur la peau/les poils du chaton, le geste lui paraissait bien plus naturel. Chacun avait ses coups de foudre, ses élans de coeur, et les plus amicaux des coups de foudre n'étaient pas moins valables. N'y avait-il pas une autre personne dans cette pièce qui venait de subir mille et un coups de foudre félins, et qui, dans son élan, avait décidé de tous les imposer auprès de la personne à qui elle tenait le plus ? S'approchant lentement, plus calme, et la mine un peu moins joviale, l'each tendit quelques doigts vers le petit animal, le caressant distraitement. Ce fut ensuite à l'employée que son ordre s'adressa, imitant de façon plus ou moins consciente Lord Earl:

"- Nous prendrons celui-là aussi." Son regard d'ambre chercha à accrocher celui du Lord qui lui faisait face, en ajoutant pour ce dernier: "Qu'il soit pour toi ou pour moi. Même si celui-là risque de passer par le vétérinaire avant d'atterrir entre nos mains." S'écartant un peu, un regard vers les autres malades… Un sourire en coin. Et, sans pitié pour le portefeuille d'Howard et le coût des soins vétérinaires: "Nous prendrons aussi celui-là, celle-ci…" Peut-être que, sans le réaliser, sans que son coeur reconnaisse ce sentiment, Max se laissait guider par un ersatz d'empathie ou de pitié pour ces êtres vivants. Ou peut-être que ce n'était qu'un calcul simple: si Eurynome appréciait un chat, plus il y en aurait, plus le maître serait heureux. Ou peut-être était-ce un peu des deux. Lorsqu'à nouveau sa silhouette fit volte-face vers Howard, ce fut pour se pencher vers lui et murmurer, d'un ton amusé: "Les humains ne savent vraiment pas se contenter de leur propre espèce, n'est-ce pas ?" Un rire. C'était permis: il n'était pas question d'une faiblesse de son espèce.

Lun 7 Déc - 13:20
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Howard Earl
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Howard Earl
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Il avait beau savoir qu’il était observé, il n’y accordait qu’une attention minime. Son regard s’était de nouveau rivé sur le chaton malade qu’il tenait dans ses bras. Du bout de ses longs doigts, il continuait de caresser doucement la petite tête fragile du chaton, tentant de faire abstraction des salissures dont son costume hors de prix s’ornait à présent. Il serait probablement bon à jeter après ça, ne serait-ce que pour être certain qu’aucun microbe n’y restait accroché…Mais pour le moment, il était davantage préoccupé par cette petite bête, qui, sans qu’il comprenne vraiment comment s’était possible, le touchait et l’attirait. Ce n’était qu’un petit chaton sans grâce, terriblement affligé et peut-être même mourant, repoussant de saleté… mais quelque chose chez lui l’ancrait là, l’empêchait de le reposer, étouffait son dégoût derrière un poids, qui soudain sur lui s’abattait. L’idée de le laisser là, de le reposer dans cette boite et de fermer la porte, de le replonger dans l’obscurité sensée empêcher le développement de bactéries supplémentaires, l’attristait et lui faisait mal au cœur comme il avait rarement souffert de pareille façon.

Un bref instant, à la voix de l’équidé, il releva les yeux, satisfait. Au final, oui, il n’allait pas pouvoir l’abandonner. Mais l’idée de laisser les autres lui déplaisait également. Il aurait pu les tuer, souffler leurs vies pour leur éviter des souffrances inutiles, mais ce serait difficilement explicable, et presque impossible à réaliser correctement. Silencieux, en tout cas au départ, il attendit le départ de l’employée pour enfin répondre : « C’est le cas, bien souvent. D’autres voient les animaux comme un outil, ou un faire-valoir… ou bien d’autres choses. D’autres ont une réelle empathie pour les autres espèces. Tout dépend » Il était hors de question que cette vilaine petite boule de poils le quitte. Elle resterait avec lui et il s’en occuperait. Avec un peu de chance, il parviendrait à lui rendre sa santé. L’idée lui plaisait. Mieux elle le soulageait, elle attisait quelque chose de doux en lui, comme un vent tiède. Est-ce que cela se sentait ? En tout cas il eut la surprise de sentir la petite chose ronronner légèrement et laper sa manche. Ne s’y connaissant pas beaucoup en félin, il cligna des yeux, surpris.

Hélas, il était encore trop fier pour demander une explication. Du moins, pas à l’équidé. Le gardant dans ses bras, il changea légèrement sa façon de le tenir, avec beaucoup de précautions, ayant peur de le tuer s’il faisait un geste de travers. « Max ? Dans ma poche droite, il y a mon portefeuille. Prend ma carte bleue. Prend aussi mon stylo et la petite feuille blanche à droite et reproduit le motif sur l’arrière d’une des caisses, sur l’une de celles que nous n’allons pas prendre » Tant pis ! Il fallait bien faire quelque chose pour ceux qui restaient là. Le sorcier attendit qu’il s’exécute puis récupérant sa canne, il s’appuya lourdement et entreprit de retourner du côté de l’accueil, où on s’affairait à présent à préparer les cages et les papiers pour tous leurs petits protégés. Ils allaient prendre les petits malades immédiatement, tandis que les autres seraient récupérés par la suite. Il lui fallut finalement s’asseoir de nouveau pour signer lesdits papiers. L’employée qui les avait guidés lui donna l’adresse d’un vétérinaire en relation avec le refuge pour que l’on s’occupe des chatons malades. Peu habile sur le plan animalier, Howard acceptait le conseil, quoi qu’il se montra toujours passablement distant.

Puis, une fois qu’il eut payé, il confia la petite boule de poils pour qu’on l’installa dans une cage de transport, en vue du départ. Assit, il se massa légèrement la jambe et interpella l’équidé : « Il faudra que tu prennes les cages. Je ne pourrais pas t’aider. Il faudra les installer à l’arrière et dans le coffre, le temps du trajet. Je devrais également te les confier à la clinique vétérinaire. Une fois que nous les auront fait examiné, nous iront chez moi, pour les déposer au calme, et je te ramènerais toi chez ton patron »

Dim 13 Déc - 15:24
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Max Adams
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Max Adams
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Avec moult précautions, Max s'était occupé de reproduire le motif, reproduire les courbes et lignes, alors que ses mains étaient malhabiles avec un crayon. Cela avait pris un certain temps, mais c'était fait, et presque proprement. D'un bref souffle un peu rauque, l'each salua le protégé de cette boite, un matou à la mine grincheuse, avant de rejoindre Howard. Les histoires de papiers lui parurent barbantes au possible. Des préoccupations qui lui échappaient, laissées au Lord sans aucun souci. Tout était plus passionnant. Le plastique qui recouvrait cette affiche, là, les punaises dans le panneau de liège… Oh bon sang, oui, le panneau de liège ! Ce fut son nouveau jouet, les punaises créant d'adorables trous en se plantant, déplantant, et la sensation du liège cédant sous la pression lui paraissant toute délicieuse. Vaguement, ses oreilles inattentives saisirent les propos intéressants: les malades venaient avec eux, ils allaient aller chez le vétérinaire… De quoi n'être pas perdu.

Lorsqu'Howard l'interpela, Max finissait de mettre ses mains -avec ses punaises fraîchement acquises- dans ses poches. Un signe de tête, un "Pas de problème, Lord Earl", et les cages commençaient à s'empiler dans le coffre, puis sur les sièges arrières, puis sur le sol de la voiture. Lorsque les portières se fermèrent, l'Each avait également un chat à ses pieds, et le chouchou d'Howard sur ses genoux. Ils étaient un peu serrés, mais tout le monde était là. Max attendit que la voiture ait démarré et qu'ils se soient un peu écartés pour demander, en cherchant à patouiller le chaton du bout du doigt le nez du chaton: "A quoi va servir le motif que tu m'as fait dessiner ?" Une question qui le taraudait. Pas qu'être utilisé lui fut particulièrement déplaisant, mais être allié, conscient du plan et potentiel acteur, était plus plaisant qu'être outil. Enfin, "plus plaisant"… Plus admissible, même. Pas question de lui tenir la bride sans avoir cette dernière.

Le chemin commença à se faire. Mais tous les chats n'apprécient pas la voiture. Aux premiers miaulements, Max sursauta, et… Paniqua.

"- Bon sang, Howard, il faut qu'on s'arrête !" Et, à peine quelques secondes plus tard. "Non, non, continue ! Il faut qu'on arrive plus vite ! Rah, je ne sais pas lequel a miaulé…"

Nul doute que si son passé avait été plus humain, son réflexe aurait été de se ronger les ongles. Le chemin parut à ce pauvre Each affreusement long. Peut-être moins qu'aux chats. Agité, Max remuait, sans avoir quoi que ce soit pour s'apaiser.
Dès que la voiture fut arrêtée à leur destination, le copilote d'Howard se jeta vers l'extérieur, caisses, en main, jaillit à l'intérieur de la clinique comme ayant Dieu à ses trousses, déposa les caisses, repartit illico chercher les autres, terrible état d'urgence, tout en laissant Howard aller, à son rythme, s'occuper des divers protocoles humains, sans se soucier des grands yeux ronds des autres patients de l'endroit. Dans les faits, la dernière caisse était bien posée à terre tandis que les discussions avec les humains de l'accueil n'étaient pas terminées. Voilà qui laissa à Max tout le loisir de tourner en rond en se rongeant les sangs. Par chance, une dame en blouse turquoise, aux cheveux courts et aux lunettes carrées fit son entrée. Max hésita, jeta un coup d'oeil à Howard, un aux chats, un à l'humaine… Il fut de bon ton que quelqu'un se chargea de prévenir cette docteure de sa nouvelle mission, sans quoi l'each s'en serait chargé de façon sans doute… Passionnée ?
À nouveau, les caisses furent déplacées, très prestement, jusque dans la salle d'examination. Quand toutes y furent, Max ne prit pas même la peine de s'assoir. Ses nerfs encore survitaminés l'en empêchaient. Un peu plus, et ses papattes arrachaient le stétoscope de la vétérinaire, pour que tout se fasse plus vite.

Mer 16 Déc - 22:53
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Howard Earl
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Howard Earl
Le Sacrifié

Le retour à la voiture n'avait pas été de tout repos et le sorcier était à présent persuadé qu'une fois de retour au château, il allait devoir se reposer et prendre une bonne dose de son anti-douleur préféré. Il n'en aurait guère le choix, en vérité, car après s'être autant déplacé et agité, il allait avoir excessivement mal et ne pourrait, sans cela, le supporter. Tant pis, l'expression qu'aurait Elie Mortimer en se voyant soudain envahit par un raz-de-marée félin valait bien la douleur, et il avait l'intention de savourer ce mauvais tour jusqu'à la lie pour être certain du retour sur investissement que cela lui rapporterait. Dans le meilleur des cas, il pourrait peut-être même parvenir à trouver le moyen de le filmer, pour pouvoir se le repasser en boucle quand il se sentirait morose, parce qu'il était parfaitement certain que cela suffirait à lui rendre sa gaîté. Et c'était ce qui lui permettait de continuer à avancer. « A tuer les chatons que nous n'avons pas prit avec nous. Il n'y a aucune raison qu'ils continuent de souffrir inutilement. Ils seront bientôt libérés de leurs enveloppes atrophiées et seront réincarnés dans des corps plus sain, du moins faut-il l'espérer » Il n'avait pas bronché, en lâchant le couperet et n'offrit pas un coup d'oeil à l'équipé pour vérifier la façon dont il réagissait. C'était ainsi, c'était fait.

En revanche, il lui jeta effectivement un coup d'oeil lorsqu'il s'agita et ce fut un coup d'oeil légèrement irrité. Bon sang, il voulait donc leur faire avoir un accident ? « Ce n'est pas grave, qu'ils miaulent. Au contraire, ça veut dire qu'ils ne sont pas morts. Laisse les, nous n'allons pas tarder à arriver » Et il se re-concentra sur ce qu'il avait devant lui, histoire de ne pas rentrer dans quelque chose. Il en avait assez de sa patte folle sans en rajouter avec autre chose. S'il finissait tétraplégique à cause de l'équidé, il jurait de trouver le moyen de le couper en deux et de se greffer le bas de son corps, et tant pis, il serait le premier centaure purement anglais. Et advienne que Pryam ! Non mais... on avait pas idée, d'essayer d'attenter à sa vie. Il aimait bien les félins, mais tout de même moins que son intégrité déjà fortement entamée. En partie par Mortimer, d'ailleurs. Ce ne serait donc que justice que le plat de lasagnes le lui rende bien, en un sens. Mais pour l'instant, fort heureusement, il était encore en un seul morceau, jambe mis à part. Pour autant, il fut relativement soulagé de pouvoir couper le moteur une fois arrivés à destination.

Pendant que Max déchargeait les chats, l'Earl poussa un profond soupire et se massa un peu la jambe, avec précautions, avant de se décider à se relever. Sortant péniblement de la voiture, il la referma une fois encore, puis se dirigea vers la clinique vétérinaire. Une fois à l'intérieur, il s'occupa avant tout des papiers administratifs, pour être tranquille, et tout simplement parce qu'il ne pouvait pas vraiment s'occuper d'apporter les petits félins. Une fois qu'un vétérinaire put s'occuper d'eux, le sorcier se chargea d'expliquer leur soucis et accompagna la femme dans la salle de consultation, clopinant jusqu'à pouvoir s'asseoir dans un fauteuil, surveillant que l'Each récupéra bien TOUT les chatons. L'équidé démoniaque avait véritablement l'air survolté. Ça lui donnait envie de l'assommer d'un coup de canne bien placé sur le haut du crâne. A défaut de pouvoir le faire sans que cela ne pose quelques soucis, il inspira profondément et lui demanda de lui apporter le premier chaton, le petit rat qui l'avait, le premier, attiré. Après tout, c'était celui qui l'intéressait le plus.

Puis, un par un, ils y passèrent tous, furent examinés et un diagnostique établit pour chacun, avec un traitement approprié. Plusieurs d'entre eux avaient les mêmes afflictions, mais certaines de ces petites boules de poils faisaient dans l'originale, ce qui n'était pas pour lui plaire, car parfois, leurs maladies seraient délicates à soigner. Il ne broncha pourtant pas, et paya rubis sur l'ongle lorsqu'il fut question de repartir. Ils allaient prendre les médicaments directement à la clinique, plutôt que d'attendre. Cela commençait d'ailleurs à faire beaucoup, et Howard se tourna finalement vers Max pour proposer : « Je pense qu'il va falloir faire deux voyages. Avec tout ça même ma voiture ne va pas pouvoir tout emporter, et je n'ai pas encore un camion sous la main... »


Dim 20 Déc - 16:53
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Max Adams
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Max Adams
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Par chance, les examens et diagnostiques parvinrent à distraire un peu Max. C'est que ça parlait anatomie… Un domaine où, étrangement, l'each avait énormément de vocabulaire. Les explications que fournirent la vétérinaire ne lui parurent pas si sibyllines, et, mieux, elles l'intéressèrent. De temps à autre ses coudes se posaient sur la table, pour lui permettre de se pencher et mieux voir ce dont il était question, selon une curiosité tout à fait morbide. C'était rigolo de voir comment des corps jadis sains pouvaient s'abîmer, se ronger, se tordre ! Quelque part, les difformités rappelaient à Max les enfers, ces soyeux enfers où son maître avait une place à son image. Ces enfers où les eachs n'avaient pas à se cacher sous la faible apparence de leur nourriture favorite…

Lorsque ce charmant divertissement toucha à sa fin, Max suivit Howard, portant déjà quelques caisses, prêt à les remettre dans la voiture. Comme le paiement prit un minimum de temps, ce dernier fut économisé par quelques allers-retours pour déposer les chats auprès dudit moyen de transport. Un autre côté positif: cela canalisait l'énergie débordante de la monture d'Eurynome. Aussi quand Howard revint à ses côtés, après avoir payé, annonçant la soi-disant nécessité de faire deux voyages, l'each posait les dernières caisses. Un léger froncement de sourcils vint trahir sa désapprobation, mais son silence lui accorda dans un premier temps l'apparence d'un consentement. La vérité ? Deux voyages, ça ne lui plaisait pas, et ses pensées cherchaient une autre possibilité. Le téléport ? Un bref passage par les enfers pour apporter plus vite les chatons à leur destination… Oui, mais. Ce serait compliqué sans mains pour tenir les caisses, et… Il manquait un point d'eau bien caché pour permettre la manipulation. Encore que, peut-être dans les toilettes… Moui. Mais il restait le souci de pouvoir porter les caisses lors du téléport… Et éventuellement ne pas traumatiser les chatons par la vue des Enfers. Soi-disant que ce pouvait être dangereux pour les non-habitués… Max n'avait jamais vraiment saisi pourquoi.

Les caisses s'entassaient dans la voiture, de plus en plus, formant de véritables piles, ne laissant pas le moindre microcentimètre de libre. Les microcentimètres n'existent pas… Ok, bon, certes, ce n'est pas grave. Les caisses étaient donc très serrées. Sur les sièges, au pied des sièges, dans le coffre, jusqu'à en occulter la vitre pour le pauvre conducteur. Max posa ensuite son regard sur ce qui lui restait à loger dans l'habitacle: du matériel pour soigner les bestiole, en grande partie, et quelques caisses encore. Bon, Max avait bien une idée… Et comme il n'y avait pas de raison pour que ce soient toujours les mêmes qui obéissent, cette fois-ci, Howard suivrait de gré ou de force ! L'each enfourna donc tout ce beau monde sur la place du passager, en moins de temps qu'il en faut pour dire "mais bon sang triple buse que fais-tu tu sais que tu ne pourras pas t'assoir sur les genoux d'Howie, hein ?". Ceci fait, Max se tourna prestement vers son allié du jour.

"- Retrouvons-nous chez toi ! Ne t'inquiète pas, 'je gère' !"

Pas le choix. Un peu plus, et Max se serait retrouvé à forcer Howard à poser son noble fessier sur le noble siège de la voiture. Il n'en fut rien. Max attrapa les poches de matériel qui restaient et prit vaillamment la direction du château des Earl.
Contrairement à ce que de mauvaises langues s'amuseraient à dire, la monture d'Eurynome ne se perdit pas. Elle connaissait bien la ville, à force de balades diverses et variées. Mais il était vrai que la différence de temps mis pour le parcours, entre une voiture et un bipède chargé comme un baudet était… Notable. Pourtant, l'each avait un pas relativement rapide et dynamique !
Pourtant, en arrivant au château, Max avait l'air d'avoir très bien vécu cette petite balade. Ses yeux dévoraient le parc, la grande bâtisse médiévale... Si grande ! Il devait y avoir une quantité phénoménale d'objets à l'intérieur ! Tant de bêtises à faire... Mh. Max ajouta à sa liste d'événements à créer dans sa vie, juste après le sabbat, "visite du château des Earl". Il allait falloir sympathiser un peu plus avec les Earl, donc. Venant à la rencontre d'Howard, l'each lui offrit son plus beau sourire de presque-ange.

"- Dis donc, ça a l'air vachement sympa ici !" Puis, désignant du menton le matériel que ses papattes soutenaient toujours: "Bon, où met-on tout ça ? Et les chatons, on les met où ?" Une soudaine question lui vint, qui fit brusquement se redresser son nez, lui fit chercher quelque chose du regard, aux alentours. "Eh, d'ailleurs, il est là, ton frère ? Morghann, c'est ça ? Il participe à la surprise ?"

Dim 27 Déc - 12:04
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Howard Earl
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Howard Earl
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Retrouvons nous chez toi ? De la part d'un autre, cela aurait pu sembler légèrement tendancieux. Mais de sa part à lui, c'était surtout alarmant... en un sens. Comment cela, ils se retrouvaient chez lui ? Et où il allait comme ça ? Et en plus de ça, il avait le toupet de lui affirmer qu'il gérait ? Alors là, c'était vraiment la meilleure ! Il gérait... qu'est-ce que c'était que ce langage, pour commencer. Lui qui vivait sous le toit d'Eurynome, il devait bien avoir apprit à parler correctement non ? Et bien... non, de toute évidence, non, il n'avait pas apprit à parler correctement. C'était à ni rien comprendre, mais pour cette fois, il ne porterait pas de jugement sur le pauvre Elie. Lui-même avait du mal à dresser son propre esclave. Il n'était donc guère en position de lui servir des sermons. Le jour où Morghann se comporterait bien, peut-être le pourrait-il... et peut-être qu'entre temps, Elie serait devenu son esclave également. Un bref instant, il fut contraint de se secouer pour ne pas laisser ses pensées dériver... et cela suffit à l'équidé pour lui échapper.

Tant pis... il se débrouillerait. Hors de question de hurler après lui pour le faire s'arrêter, et plus hors de question encore d'essayer de le rejoindre. Il était incapable de courir, et l'idée de sautiller le rendait proprement malade. La seule alternative possible était de prendre la voiture et de l'attendre à destination puisqu'il serait incapable de décharger de toute façon. Avec un lourd soupire de frustration, et un froncement de sourcils caractéristique, il claudiqua jusqu'à son véhicule et monta péniblement dedans, avant de reprendre la route. Lui qui s'était sentit bien plus tôt, il en avait encore trop fait... définitivement ! Tant pis, il faudrait faire avec. En attendant, il était tout de même partagé sur son avis au sujet de l'équidé. Il mit le moteur, démarra finalement et se mit à louvoyer dans les étroites rues de la ville haute, remontant vers le grand château qui surplombait cette partie de la ville. Le sorcier convint d'une conduite souple, ne voulant pas se forcer, et ayant toujours en tête qu'il faudrait attendre l'Each.

Un each qu'il vit enfin débarquer, peu après sa propre arrivée. Il avait finalement confié une partie des chats aux serviteurs les moins impliqués dans les affaires du domaine, et se tenait contre les grilles de fer, installé de façon à pouvoir se reposer sans manquer de dignité. Observant l'infernale monture d'un œil neutre, il eut un sursaut du corps, comme s'il pouffait sèchement et répondit : « Sympa ? Nous n'avons pas les mêmes goûts, toi et moi. Et je doute que tu dirais ça si tu connaissais... enfin.... il paraît qu'il ne faut pas briser les espoirs des enfants, non ? » Se redressant, il indiqua le château « A l'intérieur. J'ai déjà demandé à mes serviteurs de décharger la voiture. Je vais te guider. Suis-moi et ne t'éloigne pas, je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit » Tandis qu'ils remontaient l'allée de pierre, et que lui peinait quelque peu, il se prit à répondre avec patience aux nouvelles questions de son compagnon de conspiration « Morghann travaille en ville, mais je vais le faire participer oui. Je ne voudrais pas qu'il rate cela. Après tout, il aime bien ton maître aussi, et il paraît que votre rencontre s'est bien passée... »

Est-ce qu'il mentait ? Un peu mais qu'importait. Arrivé devant la porte de bois sombre du château, ouverte pour l'heure, il obtint rapidement l'entrée pour l'équidé, et ils furent enfin à l'intérieur. Le clair obscure et le silence profond des lieux tranchaient avec l'extérieur. Inspectant les environs, il fut satisfait de découvrir qu'ils étaient seuls avec les serviteurs. Sa famille, où qu'elle fut, n'était à l'évidence pas ici pour l'épier. « Vient, mes appartements sont à l'étage, essaye de ne pas faire trop de bruit » Il indiqua l'escalier « Je monte moins vite que toi. En haut, c'est au fond du couloir principal en prenant à droite, puis à droite une seconde fois. Le tapis est rouge jusqu'au bout du couloir en question, et la porte donnant sur mes appartements est gardé par un tableau des enfers grecs et romains. La porte est normalement ouverte et tu pourras passer. J'arrive dès que j'aurais finis de monter les marches... » Il commença d'ailleurs immédiatement à monter, allant à son rythme pour ne pas trop en faire. Normalement à cette heure, il ne devrait y avoir aucun problème mais... « Oh Max ! Si tu entends un grattement près des murs, éloigne toi »

Dim 27 Déc - 22:35
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Max Adams
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Max Adams
Poney de l'Enfer
Les espoirs des enfants ? Eh, attendez… C'était bien sa petite personne que l'on désignait par le mot "enfant", là ? Max était adulte, comme tous les eachs de sept ans ! Et manque de chance, ses connaissances sur les humains étaient suffisantes pour comprendre les insinuations derrière les propos d'Howard. Froncement de nez, rictus mécontent. Que le petit Earl se moque ! Qu'il l'imagine d'ignorance et de naïveté si cela lui chantait ! Max savait que, si un esprit joueur s'était amusé à ramener Howard au même temps passé sur terre que l'each, ce dernier aurait eu nettement l'air plus futé, plus instruit, en comparaison au bambin baveux qu'aurait sans doute été ce primate imberbe. Alors ses réflexions… il pouvait les mettre avec ses balais ! Il aurait pu les intervertir avec des explications pour démontrer à l'each en quoi l'endroit devait ne pas être trouvé agréable à l'oeil, ou prometteur. Pour Max, une maison aussi grande ne pouvait contenir qu'une multitude d'objets plus variés les uns que les autres à "découvrir". Quant aux considérations esthétiques… N'ayant pas beaucoup d'informations sur ce qui devait être aimé ou non, un grand nombre d'éléments passaient la barre du "plaisant à l'oeil" en son cas.

"- J'suis plus un gamin. Si t'as des trucs à me dire sur cet endroit, c'est le moment.

Ce fut rommelé entre ses crocs, avant de suivre son comparse. Un élan d'intelligence l'avait empêché de se montrer plus virulent. C'était dans ses intérêts: sans cela, l'intérieur de la demeure des Earls risquait de lui rester inconnue ou, pire, la surprise de son maître ne verrait jamais le jour !
Max suivit Howard d'un bon pas, malgré ses bras qui commençaient à le lancer sous l'effet du poids de ses bagages. Enfin, bon pas… Qui devait se forcer à ralentir pour rester à la hauteur de son camarade. Son regard dévorait toujours les environs, chaque petit détail. Néanmoins, la réponse qu'Howard lui apporta quant à son frère Morghann fut très sagement écoutée et prise en compte. Morghann était allié aussi…

"- Ah, fort bien ! J'aime bien Morghann. Il m'a soigné mon nez le jour où… Enfin…"

L'each commença à raconter en détail cette rencontre, omettant, naturellement, de préciser l'instant de sa découverte quant au fonctionnement de la médication humaine. Max tenait la conversation pour deux personnes, Howard n'avait pas à se soucier de quoi que ce soit, y compris d'une potentielle réponse. L'arrivée dans le château ne lui fit pas plus d'effet que cela, si ce n'était quelques arrêts vers une ou deux babioles, pour les toucher, les examiner, essayer de les actionner d'une façon ou d'une autre. Le clair-obscur, les ombres ? C'était plaisant à l'oeil, c'était confortable et chaleureux. L'each appréciait et approuvait. Un peu plus, et les lieux étaient adoptés comme étant les siens ! Son château… Le château d'Athanel ! Ca sonnait rudement bien. Mieux que "Earl".
Les instructions d'Howard furent suivies à la lettre. Sauf peut-être la dernière. Pour la défense de l'each: elle fut prononcée au moment même où, à l'arrêt, son oreille se tendait vers le mur pour mieux percevoir ce grattement. S'écartant prestement, Max fit remarquer, hurlant à travers le couloir: "Il faudra penser à engager un dégouliseur !" avant de reprendre son chemin, pas plus inquiet. Un temps d'arrêt, devant la porte. Sympathique tableau. Une représentation un peu fantaisiste, et sans le sentiment tout particulier qu'offraient les enfers, mais tout de même ! C'était un petit aperçu de sa terre d'origine. Max n'était néanmoins pas du genre à rester ému trop longtemps. Suite à cela, son épaule et son coude s'arrangèrent pour ouvrir plus ou moins la porte.
Les chatons étaient déjà présents. Dès que Max eut libéré ses bras, quelques cages furent ouvertes par ses soins. Un des chatons fut soigneusement installé sur son épaule, alors que, du regard, l'each analysait les lieux. Hmpf… Pas grand-chose pour jouer. De toutes façons, ils n'allaient sans doute pas tarder à retourner chez Eurynome. Mais… Qu'était-ce que ce petit sachet en plastique, là ? Max s'en approcha et, du bout des doigts, se saisit d'un de ces étranges oursons.

Mar 5 Jan - 20:32
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Howard Earl
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Je suis l'héritier de la branche principale des Earl, je suis un Nécromant et un membre du secret. Je le protège et le soutient. C'est dans mon intérêt.

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Howard Earl
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Un dégouliseur ? L'idée lui arracha un rictus narquois. Ah mais non justement, s'ils devaient vraiment engager quelqu'un, ce serait un gouliseur, au contraire. Ce lieu sans ses goules serait bien étrange. Ce ne serait plus le même, en fait. En un sens donc, il lui faudrait effectivement en venir à dégouliser le lieu s'il voulait vraiment le purger. Les morts-vivants qui l'habitait était comme une nécrose, une pourriture... les vers sous la peau d'un blessé, dévoré lentement, vivant. S'il héritait de la demeure, il la ferait sans doute effectivement nettoyé, parce qu'il n'était pas attaché à cette ambiance. Peut-être y aurait-il d'autres choses, d'autres créatures... Ce serait à voir. En attendant, ça le faisait bien rire de voir l'équidé confronté aux horreurs de la maison. Par amusement, il ralentit encore le pas. Parfois, ça avait du bon, d'être un éclopé. Ça lui permettait d'avoir une excuse toute trouvée. Sur le chemin, il salua un portrait ensorcelé de la tête, qui lui rendit le geste, ses yeux sépulcraux le suivant dans son ascension. Arrivé sur le pallier, il fit halte, grimaça un peu et observa les environs pour être certain qu'aucun des membres de sa famille ne s'invitait. Ce n'était pas le cas. Parfait.

Un peu plus tard, et il fut arrivé dans ses appartements, trouvant l'équidé avec son sachet d'oursons. Avait-il oublié de les ranger, ou l'avait-il sortit d'un des tiroirs ? Enfin... au moins, ce n'était pas... «  Où as-tu trouvé ça ? » Il n'aimait pas que quiconque prenne ses oursons, mais présentement, il s'agissait surtout de savoir si, en plus des lasagnes, les serviteurs les avait aussi vu. Clopinant jusqu'au canapé, il s'y assit un peu en observant son invité, avant de bouger à nouveau et de venir prendre la petite boule qui l'avait déjà attendrit un peu plus tôt. La pauvre petit chose était toujours en mauvais état... «  Tu ne sais pas ce que c'est ? » A nouveau, il se mit à caresser le chaton malade, et, prenant sur lui, se redressa pour aller chercher dans l'une des poches le traitement pour son protégé. Plus tôt il serait commencé, mieux ce serait. Gauche qu'il était, il peinait à manipuler le petit malade, mais en prenant son temps et en suivant les instructions, il réussit finalement son coup. La boule de poils ronronna faiblement, en se collant à lui, et il réprima une nouvelle fois sa répugnance à l'égard de l'état dans lequel il était.

Il passa encore un moment à s'occuper d'elle, puis demanda à Max de l'aide pour faire de même avec les autres. Pendant qu'ils s'en occupaient, il glissa «  On devrait leur donner des noms, qu'en penses-tu ? » Pour son protégé, en tout cas, il avait déjà un nom ou deux en tête. Il lui faudrait choisir, le moment venu. Mais il ne se sentait pas d'en trouver pour tous. Il y en avait trop. Une fois que chaque chaton fut soigné, il peina un peu, aidé de l'équidé, pour faire un enclot à chat. Puis, voyant l'heure déjà bien avancée, il se redressa enfin. «  Bien... je pense qu'il est largement temps que je te reconduise, non ? Aller vient, sinon Elie va rentrer et se douter de quelque chose en nous voyant ensemble » Ensuite, il lui faudrait rentrer, nettoyer les chatons, et ensuite faire de même avec lui, avant de se poser et de s'envoyer une grande dose pour soulager la douleur qui ne manquerait pas d'accourir au galop.

Sam 9 Jan - 19:28
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Max Adams
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"- Ben… Là."

De toute évidence, Howard avait dû oublier de les ranger. Max pointait un endroit tout à fait en évidence, et non pas un tiroir qui aurait nécessité une fouille que le peu de connaissances de l'each en matière de savoir-vivre humain désapprouvait. Oh, ledit savoir-vivre aurait pu être outrepassé, sans doute… Mais pas avec un allié. Pas avec un ami du maître. C'était ce que la petite voix un peu raisonnable au fond de son crâne murmurait, écartant au passage des idées vers lesquelles Max n'irait pas tant que d'autres éléments l'occupaient.
Par chance, il y avait eu ces petits oursons pour l'attirer.

"- Non, je ne sais pas… C'est comestible ?"

En l'absence d'Howard, Max s'était saisi d'un ourson. Le portant à ses lèvres, le reniflant, l'each avait essayé d'identifier ces machins qui trônaient là, potentiels indices de… Quelque chose. Mais cela avait paru important. Quand bien même cela ne l'aurait pas été, Max avait le devoir de découvrir ce qu'étaient ces choses ! Elles avaient une drôle d'odeur mais qui, pour une raison un peu obscure, avait inspiré à la monture d'Eurynome l'idée de comestibilité. Ses crocs avaient légèrement appuyé sur l'ourson pour constater qu'effectivement, il se cassait sans souci sous la faible dentition humaine. La suite avait été rapide: le goût étant plaisant, mais emprunt de "reviens-y Maxou", l'each avait eu tôt fait d'avaler l'ourson sans plus de questions… Et quelques-uns de ses congénères. Sous les yeux d'autres congénères. Oui, Max avait un fond sadique.
Un fond téméraire, aussi. Ce ne fut qu'une fois la question d'Howard posée que son inquiétude quant à la comestibilité des oursons, le potentiel poison contenu, revint à sa mémoire. Mais… Bah ! Si tel était le cas, les doses devaient sans doute avoir un effet moindre sur sa personne. Les humains parlaient souvent de "dose de cheval", sans doute faudrait-il de plus grandes quantités pour l'intoxiquer...

Son attention fut vite à nouveau détournée lorsqu'il fallut s'occuper des chatons. L'each s'improvisa nounou/vétérinaire, calmant les petits de quelques caresses, murmurant, chantonnant parfois l'unique berceuse de son répertoire, laquelle aurait paru bien sinistre à ses proies humaines. Ses mouvements étaient parfois malhabiles, imprécis, mais la persévérance les amenaient toujours à bon port. Max était très concentré dans l'administration d'un anti-puces lorsqu'Howard interrompit sa grande concentration.

"- Des noms ? Ils ont déjà des noms ! Je leur en ai donné en les remettant dans la voiture. Mh, c'est vrai que j'aurais peut-être dû t'en parler…"

Le nombre n'avait pas découragé l'imagination débordante de l'each. Pointés du doigt, les chatons virent tous leur nouveau nom être énoncé. Lucy, Epona, Kheradashulzamn, Kola, Vincent, Nathaniel, Priest… Des noms divers et variés, sans aucun souci d'appartenance culturelle ou d'adéquation avec le prétendu sexe des protégés. Son explication terminée, Max reprit son patient en main, pour achever ce qui avait été commencé. Tiens ? Ses gestes étaient un peu plus imprécis qu'avant. Etrange. Et si les poils du chaton pouvaient cesser de changer de couleur…!
S'interrompant, l'each leva à nouveau le nez pour pointer du doigt le chat favori d'Howard, ce petit qui avait en premier attiré ce jumeau Earl dans la grande "boutique des chats".

"- Lui… J'hésitais. Entre Howardson et Morghann, parce que tu l'aimes bien."

Sa voix était un peu traînante. Pour sa défense, la communication humaine était siii compliquée ! Max n'avait pas songé un instant que peut-être Howard avait d'autres noms en tête. Nan. C'était les Eachs les donneurs de noms. Parce que les Eachs étaient au-dessus des humains. Rien de plus logique, surtout du point de vue de la chaîne alimentaire.
L'enclos terminé, les chatons salués un par un, Max accepta d'emboiter le pas à Howard sur le chemin du retour. L'esprit un peu embué, l'each resta silencieux les premiers temps. Des songes, des pensées... Au détour d'un couloir, son regard revint sur Howard se poser. Son regard s'agrandit, émerveillé.

"- Tu... Tu aurais pu me le dire !" Un grand sourire, un petit rire. "Ne fais pas cette tête, va. Je sais garder un secret. Mais puisque tu es le fils du Maître, je dois pouvoir te rendre un ou deux services... Tu veux grimper sur mon dos ?" Se retournant, ledit dos se présenta. La demande était insistante, et emplie de l'envie de bien faire et de satisfaire. Mais au vu de son état, était-ce bien sécuritaire que tout cela...?

Mer 13 Jan - 19:49
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Howard Earl
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Howard Earl
Le Sacrifié

Finalement, il allait peut-être simplement trouver tous les noms lui-même, ce serait moins catastrophique. Oui, définitivement, ce serait moins catastrophique. Evidemment il n'allait pas le lui dire, le pauvre. D'habitude il l'aurait dit sans répugnance, mais évidemment, il s'agissait de ne pas le vexer ou il ne serait plus aussi coopératif qu'auparavant. Et il fallait qu'il soit coopératif jusqu'au bout. Ce serait sans doute la seule fois, la dernière fois, où il l'aiderait alors autant faire les choses correctement pour le moment, profiter de ce moment particulier, et n'avoir aucun regret à ce sujet plus tard. Il avait tant de regrets sur tant de sujets... s'en éviter un de plus lui semblait une bonne solution. Il ne pensait pourtant pas que les choses prendraient un autre tournant par la suite, alors même que, jusqu'à présent, il avait réussit à s'en tirer sans trop de problèmes... En réalité, il n'avait pas vu l'équidé gober ses oursons, ne savait donc pas ce qu'il se passait ni ce qu'il expérimentait. S'il l'avait su, sans doute aurait-il réagit autrement, mais il ne le savait pas. « Hm... peut-être Morghann » Quelle tête ferait son frère s'il voyait le chaton affublé de son nom ? Hm, il devait y en avoir un autre que serait autant approprié pour la boule de poils.

Mais pour le moment, il s'agissait de les soigner, de les nettoyer et de les installer. Puis de ramener l'équidé chez lui. Un équidé qui apparemment n'avait plus toute sa tête. Il ne l'avait jamais entendu dire beaucoup d'intelligences, pas une seule même, mais là ça dépassait de loin le niveau habituel. « Quoi... ? » Il le regarda un instant, ne comprenant pas bien d'où venait ces inepties. Un moment, il ne su pas trop quoi lui répondre de plus, il regarda de droite et de gauche, puis reprit sa marche lente. « Ne dit pas de bêtises, et vient. Il faut que je te ramène » Où allait-il chercher quelque chose d'aussi improbable. Lui, le fils d'Eurynome ? Il avait suffisamment à faire avec lui comme apprenti, alors l'avoir pour parent, il n'imaginait pas. Et ne voulait d'ailleurs pas imaginer. Et ne voulait pas imaginer en vérité.... l'idée même lui était suffisamment difficile. Mais il avait comme l'impression diffuse que le voyage du retour n'allait pas être de tout repos. En un sens pourtant, il arrivait à faire contre mauvaise fortune bon cœur...
… Eurynome allait avoir une drôle de surprise à le voir ainsi.

Dim 17 Jan - 18:00
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