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 [SORCIER] Kaveh Amasis

Kaveh Amasis
PROFESSION : Chef de projets et de la section de recherche
Crédits : Firat Celik
Messages : 39
Points : 2878
Kaveh Amasis
Kaveh Amasis
The true alchemists do not change lead into gold ; they change the world into words.



♜ NOM : Amasis, je suis membre du Concordat, la fine fleur de l'Envers, un prince dans ce monde de magie. Mon nom est respecté et admiré, on craint rarement les miens et pourtant on le devrait, mais la part belle de la peur dans la dictature va davantage aux nordiques, Earl et Sihvonen, et nous, nous ne sommes qu'une lointaine royauté souvent de mystères entourée.
♜ PRÉNOM : Kaveh est mon prénom, il m'a été donné en l'honneur d'un héro des mythes perses, un forgeron célèbre. Il est vrai que je forge le métal, en un sens, et pourtant c'est à modeler les esprits que j'aspire. Chose curieuse, il semble que les étrangers aient du mal à prononcer mon patronyme.
♜ NOM ETERNEL : Aucun, je suis humain et mon âme n'a pas encore hérité d'une seconde existence. Peut-être n'en aura-t-elle jamais, je n'escompte nulle clémence de la part de nos ennemis… mais en vérité, je n'escompte pas non plus mourir immédiatement.  
♜ RACE : Humain – Sorcier
♜ ÂGE : 35 années depuis ma naissance, un temps à la fois très court et très long pour quelqu'un ayant décidé de tricher avec la réalité
♜ DATE DE NAISSANCE : 21 Décembre 1981, le jour de Yule semble-t-il, je n'ai pas hérité de la date la plus heureuse pour les miens. Cela ne me dérange pas, les anniversaires ne sont pas une occasion spéciale chez nous. Le jour où les Amasis auront besoin d'une excuse pour faire la fête, vous me le direz.
♜ PROFESSION : Aux yeux de l'Endroit, je fais partie des responsables de communication d'une de nos entreprises familiales. Aux yeux de l'Envers, je suis chargé de la gestion des équipes du lien, je m'assure que les membres des listes grises et noires possèdent tout de même une voix auprès des hautes administrations. Et en réalité ? Je suis l'un des chefs de projets de la section de recherches du Cénacle. Mais puisque celle-ci n'est pas sensée exister...
♜ PAYS D'ORIGINE : L’Égypte est la patrie de ma famille, pourtant je suis venu au monde à Téhéran, en Iran.
♜ SITUATION FAMILIALE : Marié, comme le veulent les bonnes mœurs du Concordat, ma femme est une héritière des huit, tout comme moi. Notre union n'a jamais été le fruit de l'amour, mais nous vivons bien ensembles. A défaut de faire battre mon cœur, elle fut choisie pour convenir à mon caractère, et je la remercie de sa patience.
♜ TRAITS DE CARACTÈRE : Accueillant – Créatif – Cynique (parfois) – Dépensier – Désordonné – Diplomate (en général) – Ingénieux – Moderne – Fêtard – Persévérant – Sociable – Tricheur – Nonchalant - Communicatif
♜ OPINION SUR LE SECRET : Je suis totalement POUR la conservation du Secret mais pas forcément pour tout ce qui le compose à l'heure actuelle. Selon moi, il ne faut pas se reposer sur nos lauriers et tenter d'améliorer les choses. Préservons ce qui doit être préservé, mais améliorons ce qui doit être amélioré. Entre nous, et pour vulgariser ma position, j'essaye de ne pas la ramener, surtout en ce moment.
♜ CRÉDITS : Firat Celik




♜ LIVE :

Je suis un membre de la seconde branche de la famille Amasis. Pour qui ne connaît pas les nôtres, cela ne veut strictement rien dire, au mieux un titre pompeux, au pire une prise de tête inutile. Je peux les comprendre, il est vrai que le Concordat aime parfois se compliquer la vie, mais jamais sans explications. Notre famille est sans doute la plus étrange des huit, puisqu'elle est la seule qui possède deux spécialités magiques bien définies. Chez nous, de la seconde branche, vous ne trouverez aucune invocation à Hathor, Thoth ou encore Râ et Amon, car notre force ne provient pas d'une divinité… Je n'ai personnellement jamais compris comment ces sorciers pouvaient accepter de voir le déclencheur de leur puissance provenir d'une créature agonisante alors même qu'ils les dominent. En cela, j'ai eu la chance de venir au monde au bon endroit. Nous ne sommes pas les héritiers de dévots à la loyauté depuis longtemps révolue, non… nous ne sommes pas des hypocrites ; et vous trouverez rarement chez nous de sortilèges et rituels classiques, si l'on excepte ceux destinés à protéger nos créations et notre richesse. Si vous posez jamais le pied dans l'une de nos grandes demeures, au Caire ou à Elephantine, à Port Saïd et à Memphis, vous serez sans doute frappé par la 'normalité', à défaut d'un meilleur termes, de nos intérieurs. Nous aimons la beauté, mais rien de magique ne semble émaner de nos jardins et de nos salons, de nos intérieurs de marbre et de blanc… C'est assez naturelle, voyez-vous, puisque nos regards se portent sur d'autres mystères, d'autres domaines. Nous sommes des alchimistes, le lien entre science et magie, entre religion et réalité.

The secret of life, though, is to fall seven times and to get up eight times
Le secret de la vie, pourtant, est de tomber sept fois et de se relever huit fois

Je suis né à Téhéran, capitale de l'Iran, héritière de la Perse d'autrefois. Appartenant au croissant du Moyen Orient, le Nexus s'y trouvant tombait sous l'égide de ma famille, et les actes révolutionnaires des années 70 nécessitaient qu'il se trouva un dignitaire Sorcier sur place pour préserver la communauté magique de cette région. Ce à quoi mes parents, et le reste du Cénacle, ne s'attendaient pas, c'était qu'avec la fuite de certains membres de la famille du Shah, l'objet maintenant le portail de téléportation reliant Téhérant au reste des Nexus disparaîtrait. Coupés du reste du monde, ils n'eurent d'autre choix que de demeurer et d'offrir leur temps et leur force à la population magique sur place face aux fanatiques religieux et aux changements radicaux résultant d'un tel bouleversement politique. Dans un tel contexte, la naissance d'un enfant n'était que peu de chose et je ne leur en veut pas le moins du monde…. En revanche, il est vrai que je leur en veut un peu d'avoir pensé qu'un criosphinx ferait une bonne nourrisse. J'aurais tout aussi bien pu être abandonné en pâture à un ayatollah.

Quoi qu'il en soit, je me trouvais loin du reste de ma famille, et celle-ci ne pouvait nullement m'aider. Il ne me restait que mes parents et leurs suites princières, et les nuées de créatures magiques en proie à une profonde angoisse qui peuplaient le pays. Fort heureusement, il existait des précepteurs au sein de la communauté de l'Envers aptes à m'enseigner les bases éducatives nécessaires à un membre du Concordat. Je n'eus donc pas à souffrir d'un retard dans ma formation. Des purges du nouvel état islamique, de la tentative d'invasion du pays par l'Irak et des rafles, certainement, mais ainsi, je fut rapidement mit au courant que ma condition douillette de prince du Concordat n'était pas un état universel et partagé par tous, et que je ferais mieux de m'estimer heureux d'être sur-protégé par les serviteurs de mes parents. Ce qui entraîna inévitablement de ma part, à cet âge encore tendre, une profonde incompréhension, et une profonde docilité. Sorcier ou non, j'avais peur d'être emporté, pouvait-on réellement m'en blâmer ?

Je ne vivais pas dans la capitale, ça aurait été trop dangereux, trop hasardeux. Sans doute n'était-je qu'un enfant, et ils ne pouvaient m'accorder de leur temps, du moins pas autant qu'ils le voudraient, mais j'étais leur héritier, et mon trépas aurait sans nul doute était dommageable. J'étais loin d'imaginer l’entièreté de la vérité que ces mots pouvaient alors représenter. Je les prononce après coup, dans le confort d'un loft de Last-End, loin de tout cela, mais à l'époque, les ombres de menaces et leurs conséquences n'étaient pas aussi nettement dessinées dans mon esprit. Pour autant, je comprenais mieux, sans doute, la situation que bien d'autres enfants du Concordat. Et avec l'impossibilité de sortir, je me contentais d'apprendre et de me questionner sur le monde qui m'entourait. Une fois seulement, je vis les soldats du régime de près, en l'une de ces rares occasions où préserver le Secret devenait secondaire au devant de la nécessité. La suite de ma mère s'était chargée de détourner ceux qui pouvaient l'être, les autres étaient officiellement tombés dans une escarmouche avec l'armée irakienne.

Mes débuts magiques ne furent pas non plus des plus heureux et il faut sans doute en cela remercier l'affinité occulte qui est la nôtre et qui, pour quelques années encore, m'empêchait de produire des manifestations pouvant être difficile à occulter aux yeux de l'Endroit. Un nouveau sorcier du Concordat, mâle ou femelle, était à la fois une bénédiction, et une malédiction, puisqu'il était difficile de savoir comment sa magie se manifesterait avant qu'il n'apprenne à la contrôler. Pas de résurrection de goules, pas de glaciation, pas d'incendie et pas de transformations étranges… Je m'étais contenté de transformer un morceau de fer, rien de grandiose, mais aux yeux de mes parents, j'étais destiné à la poursuite de la voie de la grande œuvre, et de l'ordonnance métallique. J'avais alors huit ans, et je me trouvais subitement noyé sous les ouvrages à étudier dans les moindres détails… en y repensant, je crois que ce fut le seul moment où j'aurais put en toute légitimité remercier les blocus et la guerre, car si la situation n'avait pas été telle, j'aurais sans doute été contraint de passer tant mes nuits que mes jours en des lectures sans fin. Hors j'avais à ma disposition bien davantage que ces textes depuis longtemps éprouvés. J'avais les vestiges sous mes yeux, Babylone, l’Assyrie et le Zoroastrisme s'exposaient en des fresques gravées ou peintes, à demi effacées par le temps… un trésor qui reposait là et qui menaçait d'être détruit par la folie des hommes.

It's the possibility of having a dream come true that makes life interesting
C'est l'opportunité de voir un rêve prendre vie qui rend la vie intéressante

Découvrir les fastes de la vie au Caire après l'éprouvante expérience de la révolution ne fut sans doute pas bénéfique pour moi, du moins pas immédiatement. Je passais ainsi plusieurs années à n'en faire qu'à ma tête dès que mes leçons s'achevaient, me plongeant à corps perdu dans les fêtes et les banquets dantesques, loin à l'abri des regards, derrière nos hauts murs et nos barrières protectrices. La répression avait gagné l’Égypte, les turpitudes grondaient dans la rue, mais je n'avais plus rien à craindre, à l'image du reste de ma famille. Je ne fus jamais mis au courant de ce qui pouvait bien les inquiéter, si tant est que quoi que ce soit parvint à réussir cet exploit… Les Earls dissimulent leurs secrets par le silence de la tombe, les miens le font avec la lueur et les paillettes, la bonne chère et les fastes si opulents que les plus dépensiers des milliardaires de cette planète en rougiraient de gêne. Je ne pense pas exagérer en affirmant que le contenu de nos coffres forts sont les fantasmes de tous les dragons encore en vie de cette planète. Pour moi, c'était alors une découverte, mais les autres étaient venus au monde avec cette cuillère en or dans la bouche. J'en profitais honteusement, et personne ne me le reprochait, au contraire… croquer la vie à pleines dents est une habitude chez nous, car nous pouvons nous le permettre. Je suis cependant et sans guère de doute le seul de ma génération à savoir à quel point cela est vrai.

J'ai eu ma part d'égarements, et de réprobation de la plupart des miens, dans la ferveur du moment, au sein des fêtes qui battaient leurs pleins, il m'est arrivé plus d'une fois d'oublier quelque peu mon rang mais qui ne le ferait pas ? En fin de compte, quelle importance cela pouvait avoir, je parvenais toujours à rectifier la situation. Et je m'améliorais, au demeurant, dans les arts occultes attribués aux miens. J'étais doué, dans mon domaine, moins dans d'autres, mais nous ne sommes pas du genre à vouloir tout contrôler, tout maîtriser, tant que nous perpétuons les traditions de la famille. L'alchimie… la maîtrise du monde et de ses éléments constituant, le grand œuvre, la médecine universelle, ontologie de l'énergie… Je découvrais le monde sous deux aspects totalement différents, et pourtant liés. Je le découvrais comme un être humain, avec ses victoires et ses défaites, ses joies et ses peines… et je le découvrais comme un manipulateur des rouages primaires, comme un futur érudit du monde. J'étais naturellement à mon aise avec la voie des métaux, et pourtant c'était les mystères médicaux qui m'intéressaient. L'Ars Magna, la création de la panacée et de l’élixir d'immortalité… les milles et unes fonctions créatrices de la manipulation des éléments… Qui aurait voulut relever des morts ou confectionner d'horribles poupées quand on pouvait aller chercher les plus grands mystères au coeur de l'atome, de l'étincelle primaire de vie ?  

Peu à peu, j'en vins à comprendre que je n'aurais jamais assez d'une vie pour étudier tout ce que je désirais étudier, et je l'avoue sans honte, j'étais trop impatient à plus d'un égard pour simplement me reposer sur l'ingestion de l'élixir de longue vie. J'aurai put, attendant simplement le nombre des années au-delà de ma vie de mortel pour favoriser d'autres disciplines… mais ce n'était pas suffisant, c'était loin de l'être. Pourriez-vous me blâmer, alors que je n'avais que quinze ans et que je m'immergeais entièrement dans cet univers qui s'ouvrait à moi, dans cette science magique inimitable. Plus j'apprenais et plus j'obtenais de réponses… et de questions supplémentaires. Mais cela ne me frustrait pas, au contraire, ma plus grande crainte, encore aujourd'hui, serait de voir tarir les mystères que le monde dans lequel je vis m'offre si généreusement. Comme tout alchimiste, je marche sur cette ligne délicate et fragile, jonglant entre l'envie de percer les plus grandes questions de la vie, et la nécessité de préserver une part de mystère si nécessaire à l'amour de la terre. C'est cela que je n'avais pas compris, à l'époque, et qu'en un sens j'ai encore du mal à comprendre maintenant, même en ayant prêché la théorie auprès de mes cadets. Il n'est pas possible de continuer à aimer notre monde s'il ne recèle plus rien pour nous faire rêver. Mais en pleine adolescence, je ne voulais pas l'entendre et n'en suis pas vraiment revenu. J'avais soif de connaissance… j'avais soif de contrôle…

And, when you want something, all the universe conspires in helping you to achieve it
Et quand vous désirez quelque chose, l'univers entier conspire pour vous aider à l'obtenir

La magie peut-être une drogue, et des plus pernicieuses. La soif de connaissances, de puissance, entraîne parfois un sorcier vers des extrémités qu'il n'aurait jamais imaginé atteindre, poussé à bout par son propre besoin de grandeur. On s'en rend rarement compte avant qu'il ne soit trop tard. Et quand on ouvre les yeux, il est souvent bien trop tard pour y changer quoi que ce soit. Les membres du Cercle ne me soutiendront certainement pas lorsque je l'affirme, mais on ne revient jamais vraiment de ces profondeurs… Il reste toujours quelque chose, au fond, quelque chose que l'on arrive jamais à gratter ou effacer. Et on à beau faire semblant, on a beau mentir aux autres, on ne peut pas se mentir à soi-même. Mon cousin en est le parfait exemple, mais je ne suis pas vierge de fautes pour autant. J'ai fais des erreurs moi aussi. La plus notable serait sans doute d'avoir voulu comparer les écrits de mes prédécesseurs aux anciens textes des prêtres d'Anubis et aux traductions partielles concernant Irem, la cité des piliers, depuis les écrits de l'arabe dément Abdul Al-Hazred. Je n'étais pas destiné à être un homme de terrain, et pourtant l'impulsion de ce que je découvrais dans mes recherches me conduisit à parcourir bien des pays, à visiter bien des lieux, rencontrer bien des individus, pas toujours très recommandables. J'ai vu des pays en guerre contre d'autres, des pays en guerre contre eux-mêmes… j'ai vu des pays devenus fous et qui avaient perdus leurs identités dans le flot putride des morts innombrables et les explosions de bombes.

Mais j'ai également vu bien des merveilles, si tant est que l'on puisse les qualifier de merveilles. J'ai vu Irem, une fois, bien que je ne pourrais certainement pas en retrouver le chemin, j'ai vu les ruines de Babel et le temple de Nergal… Je me suis perdu dans une pyramide, une fois, et j'ai bien cru ma dernière heure venue. C'est Miw qui m'en a sortit, et je jurerais que ce matou me suivait alors, mais le soulagement de ne pas finir ma vie dans ce labyrinthe infernal m'empêchait alors de le questionner sur ce qu'il faisait là…. Avoir frôlé la mort ne me rendit pourtant pas plus réfléchit, je dois l'avouer. A peine remit de mes émotions que j'entreprenais un voyage vers Prague sur les traces du premier Golem, et de sa création au moyen du Sefer Yetsira. Je pensais alors que ce rituel n'était qu'une office occulte de plus, permettant certes d'amener à la vie une chose faite de glaise, mais qui ne différait en rien des exercices que nous pratiquions déjà. L'actuel Golem est au service de notre famille et ce depuis très longtemps, mais il ne l'avait pas toujours été… Fut un temps où les Amasis ne se basaient que sur les écrits de l’Égypte antique pour leurs pratiques, avant d'intégrer les nombreuses inspirations venues de Flamel, et de la Kabbale pour ne citer qu'eux. Il fut un temps où le Golem était au service d'autres maîtres. Alors comment ceux-ci en étaient venus à le contrôler ? Mais il faut dire que le cheminement depuis mes premières hypothèses avait beaucoup évolué. J'étais le seul à savoir ce que je cherchais réellement, et c'était ce qui faillit me perdre.

En un sens, c'était ce qui m'a perdu. Je ne révélerais pas ce que je découvris au bout du compte, je le garderais pour moi car cela me causera déjà bien assez de problèmes comme cela… Sachez simplement que je ne retournerais sans doute jamais ni à Prague ni à Paris, pour ma propre santé. J'ai beau être du Concordat, mes extravagance de jeunesse me coûtent la tranquillité de l'esprit et une large part de la sécurité dont je devrais bénéficier. A l'âge de vingt-cinq ans, je pose pour la première fois le pied à Last-End suite à la conclusion de l'haletante course-poursuite dans laquelle j'étais jusque là plongé. Nouvellement marié, je venais rencontrer Lord Pryam Earl ainsi que les principaux responsables du Cénacle et des Hautes Administrations, souhaitant postuler pour entrer dans ces prestigieuses institutions, afin d'occuper mon temps. J'aurais, certes, pu simplement poursuivre mes recherches en laboratoire, mais j'avais pris le goût du terrain et pour me le faire passer, il me fallait au moins un succédané de l'activité que je possédais alors. Rester enfermé chez moi n'aurait put me convenir, en aucun cas. Sans surprises aucunes, je fus accepté au sein de la très officieuse section de recherches, dont après deux ans, je pris les commandes pour une courte période, afin d'assister mon supérieur. Je prouvais que j'étais plus qu'un électron libre aux connaissances dangereuses. Je ne parlerais pas des travaux qui ont été les miens au sein de la section secrète, mais je peux affirmer ne pas être déçu de mon choix de carrière. J'ai enfin trouvé des individus qui me ressemblaient réellement….

Don't give in to your fears. If you do, you won't be able to talk to your hear
Ne vous abandonnez jamais à vos peurs, car si vous le faites, jamais plus vous ne pourrez parler à votre coeur

Je sais que je ne suis pas un homme bon. Je ne tend même plus à l'affirmer. Je ne suis pas bon, je ne suis pas mauvais non plus. Ce que je suis à l'heure présente est un mélange de noir et de blanc, mon propre camaïeu de gris. Voilà ce que l'on devient, lorsqu'on travail pour le Cénacle, en particulier au sein des sections spéciales. Lorsqu'on se forge pour survivre moralement au broyeur du silence qui vous pèse sur les épaules. On se regarde chaque matin en s'énumérant toutes les choses positives qui viennent nuancer les choses négatives, tous les accomplissements, les miracles, qui viennent justifier les plus horribles exactions… C'est un exercice presque vital, à mes yeux. Et pourtant avec le temps, j'ai de moins en moins besoin de l'effectuer…. Je commence à les haïr. Ils sont apathiques, tristes, mornes, ne peuvent-ils pas voir qu'ils sont là pour aider le monde magique dans son ensemble, qu'ils sont là pour accomplir ces miracles avec nous ? Qu'au travers d'eux, nous construisons un avenir meilleur ? Je veux voir cette utopie naître, celle pour laquelle nous travaillons. Celle pour laquelle nous mettons nos affects de côté. Notre humanité. Je ne ressens aucune honte à ce que je fais, je n'ai pas de scrupules à défier les lois de la moralité… C'est la face cachée que je ne montre qu'à mes pairs, mes collègues, ceux qui, comme moi, sont là pour qu'un jour, les nôtres jouissent de la plus parfaite sécurité.

Je ne suis pas un homme bon, je le sais depuis longtemps. Ça ne m'empêche pas de vivre avec, d'exister. Mais il est vrai que parfois, quand je contemple certaines choses, certaines expériences, ou même certaines personnes, j'en reviens à ce qui m'a conduit ce jour là chez les Earl et je… en réalité, je crois que je ne sais pas. Mais ce que je sais, c'est que je ne me suis pas facilité la tâche, toutes ces années… Ma famille et son éducation ne me prédisposent pas à une fermeture d'esprit suffisante pour que j'ignore totalement ce que je vois de véridique dans les affirmations du Réanimateur, dans ce que vis Elis, dans l'angoisse de la jeune Crowley, ou encore dans ce que représente Wilhelm. Je soutiens le Cénacle et le Secret, et je refuse que les antis mettent la main sur mes recherches et mes connaissances, mais en même temps, je ne soutiens pas la mort de cette divinité, il y a quelques jours à peine. Je sais que je vais probablement devoir me battre, le 31 Mars, mais je n'en ai nulle envie. Ce que je veux, c'est changer le monde, peu importe ce que cela nécessite. J'y suis contraint, lié. Peut-être est-ce aussi pour ça que je me jette à corps perdu dans les travers de ma famille, en contrepartie de ce que je supporte dans les ombres du Siège. J'ai besoin de laisser aller la pression…

Mais plus les heures avancent, plus je me sens oppressé. Je suis encore là, en pleine nuit, installé dans mon fauteuil face à la baie vitrée qui donne sur le port et l'océan, à regarder les lueurs du phare, un verre à la main… et à me demander ce qu'il va se passer tout à l'heure. J'ai le cœur en tenaille et la respiration difficile, et pourtant je n'en montre rien. Ma femme dort dans notre chambre, le reste de ma famille a prit ses quartiers dans nos divers appartements. Personne n'a le cœur à la fête, cette nuit, tout le monde attend l'aube et le début des hostilités. J'ai déjà vue une guerre, lorsque j'étais enfant, j'ai vu ce que cela provoquait… Je n'ai pas envie de revivre ça mais personne ne me demande mon avis. Dès six heures, j'irais au château Earl pour régler quelques détails avec le Lord et les membres du bureau dirigeant, puis ce sera le Siège. Les dossiers sur mes recherches sont en sécurité, du moins je l'espère sincèrement… Il ne me reste sans doute plus qu'à tenir mon rang et combattre pour avoir droit à un autre levé de soleil. Mais y ai-je jamais eu droit ? Et si ce n'est pas le cas, est-ce que cela m'affecte réellement ? Non. Non au final, pas tellement. Je n'ai pas honte de ce que j'ai fais. Je n'ai pas honte de croire en l'avenir. Mais j'ai peur, c'est impossible à nier. J'ai peur de ce qu'il va se passer…




♜ JOUEUR : QC d'Howard Earl


♜ JE RECONNAIS AVOIR PRIS CONNAISSANCE DU RÈGLEMENT ET M'ENGAGE A LE RESPECTER : Kaveh Amasis




Lun 22 Aoû - 12:43
• • • • • •
Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
Tell me More : Jumeau d'Howard - Fils de Pryam
PROFESSION : Médecin Légiste
Crédits : Gustavo Krier
Messages : 1331
Points : 3822
Morghann Earl
Mouaaaaaahhhhh ** *mange le perso*

Lun 22 Aoû - 13:05
• • • • • •
Kaveh Amasis
PROFESSION : Chef de projets et de la section de recherche
Crédits : Firat Celik
Messages : 39
Points : 2878
Kaveh Amasis
Mais enfin, Lord Earl O_O"

Lun 22 Aoû - 17:44
• • • • • •
Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
Tell me More : Jumeau d'Howard - Fils de Pryam
PROFESSION : Médecin Légiste
Crédits : Gustavo Krier
Messages : 1331
Points : 3822
Morghann Earl
T'avais un goût de kebab éè

Mar 23 Aoû - 21:26
• • • • • •
L'Oracle
L'étrange sous la normalité :
Je suis le Maître de ces lieux, le conteur de vos histoires, l'oracle de vos avenirs. J'écris sur les pages blanches de demain vos déboires, vos exploits.

Tell me More : Je tiens les ficelles de vos existences.
PROFESSION : Assistant
Crédits : By Meri
Messages : 808
Points : 3750
L'Oracle
Admin

Bienvenue Kaveh !


J'ai le plaisir de t'annoncer que tu es validé


Mon petit suicidaire ♥ J'ai tellement envie de RP avec ce personnage, d'exploser son et en perdre une vie juste pour le fun ! Bon jeu !



Mer 24 Aoû - 23:29
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