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 Entre gens civilisés

Howard Earl
L'étrange sous la normalité :
Je suis l'héritier de la branche principale des Earl, je suis un Nécromant et un membre du secret. Je le protège et le soutient. C'est dans mon intérêt.

Tell me More : J'ai un jumeau, Morghann, et je suis le pupille d'Eurynome
PROFESSION : Neurologue
Crédits : Meridya
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Howard Earl
Le Sacrifié
Il n’avait pas croisé la Maire de Last End depuis… un certain nombre d’années. Depuis qu’il était encore enfant, si sa mémoire le servait correctement. Il avait alors était plus impressionnable, et savoir que cette femme pleine d’énergie était une fée, et une reine, l’avait effectivement émerveillé. Quelque part, il l’était toujours. Et il était un peu nerveux de la rencontrer ainsi, enfin un homme et un Earl de plein droit, un lord honorant le nom de sa famille. Même paré du poids de ce que sa famille avait accomplie, il restait un mortel… combien des siens avait-elle vue passer et trépasser, rejoindre le chœur damné ? Lui poser la question serait aussi indiscret que déplacé, et il ne désirait nullement la vexer, ou la mettre mal à l’aise. Ce serait franchement contre-productif. Mais ça le travaillait… chaque fois qu’il entendait parler, ou rencontrait, une créature immortelle, il ne pouvait s’empêcher de se demander comment le gouffre qui les séparait pouvait réellement se refermer. Il se demandait… parfois… s’ils ne feraient pas mieux, mortels qu’ils étaient, de se rapprocher des humains sans pouvoirs, leurs cousins. Ne serait-ce pas mieux ? Ils pouvaient passer et s’infiltrer plus aisément dans la population que les ‘créatures’. Et puis, il les enviait un peu. Il voulait lui aussi être immortel et pouvoir continuer de perdurer… apprendre, engranger… c’était pour cela qu’il voulait le trône d’Eurynome. Ce serait sans doute étrange, d’être lui aussi un prince, un roi. Il n’en avait pas encore la stature, sans doute. Oui, il n’en avait pas la stature, mais d’ici à sa victoire… qui savait ?

Pour le moment, il allait avoir affaire à une véritable royauté. Inspirant profondément, il attendit que la voiture s’arrête et qu’on lui ouvre la porte. Contrairement à tout autre, il ne sortait pas côté bâtiment, même si cela pouvait sembler être une meilleure sécurité. Tout simplement parce que sortir du côté droit l’aurait obligé à prendre appui sur sa jambe blessée. Et il n’était pas encore assez masochiste ou oublieux pour vouloir volontairement s’infliger la moindre torture supplémentaire. C’était donc du côté gauche qu’il descendait, et tant pis pour les précautions. Un pied, puis l’autre, le claquement de sa canne sur les pavés alors qu’il se soulevait péniblement, raide. Hors de question de paraître plus misérable que son claudiquement ne l’y obligeait. Remerciant d’un geste son chauffeur, il l’abandonna là, déjà certain qu’il savait comment agir. Les employés de la famille Earl savaient tous quelles étaient leurs obligations au service de chaque membre de la lignée. Lentement, Howard s’achemina vers l’Hôtel de ville, où se trouvait le bureau de la fée, et où depuis le début de l’affaire du Réanimateur, logeait également le central de Scotland Yard. Pénétrant dans le grand hall de pierre, il s’arrêta face au comptoir d’accueil et se fit annoncer. La secrétaire commença par lui demander d’attendre, retournant prestement à son travail et s’attirant un regard noir de sa part. Puis, comprenant sans doute intuitivement que quelque chose n’allait pas, elle releva le nez de son écran et le jaugea avant de se décomposer, de s’excuser et de lui proposer d’entrer plus avant dans le bâtiment.

Chose pour laquelle il ne se fit pas prier. Chaque pas provoquait un léger écho dans le couloir qu’il empruntait. En profitant pour jeter un œil curieux, il fut pourtant déçu de constater que les envoyés de la couronne ne laissaient rien trainer. Dommage. Finalement, il advint devant la porte du bureau et s’installa dans l’un des fauteuils mis à disposition en attendant. L’activité ne manquait pas, mais elle se faisait lointaine et discrète. Sortant sa montre de l’une de ses poches, il en ouvrit le cache pour consulter l’heure, s’assura d’être bien en avance et passa le reste de son temps à laisser ses pensées vagabonder en attendant que Madame Ambrose ne termine son devoir. Il s’était aventuré si loin dans ses songes qu’il faillit rater le bruit de la porte qui s’ouvrait et qui le fit sursauter puis se redresser sur son assise… avant qu’il ne se lève, s’approche et ne la salut d’un baise main parfaitement exécuté. Laissant un sourire à peine esquissé s’installer sur ses lèvres, le sorcier se décida à ne pas manquer ouvrir la conversation : « Bonjour à vous Madame, je vous suis extrêmement reconnaissant d’accepter déjeuner avec moi. J’imagine qu’avec les derniers événements, votre temps se fait aussi rare que précieux… » Ses lèvres se plissèrent davantage, pendant un instant, et un souffle s’échappa de son nez comme s’il pouffait de rire sous cape… « Devrais-je me sentir privilégié ? Enfin, je ne veux pas vous faire perdre votre temps… Avez-vous terminé ? »

Dim 15 Nov - 21:18
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L’affaire du Réanimateur faisait tout un éclat à Last End et la Maire de la ville n’était certainement pas épargnée. Elle aurait d’ailleurs préféré devoir se concentrer sur la rénovation du vieil aréna et vérifier si cette demande était envisageable ou non côté financièrement ou encore de refuser la demande de certains concitoyens dont un projet leur tenait à cœur, mais que la ville ne pouvait pas se permettre de supporter. Elle aurait mille fois préféré s’attaquer à un problème routier où certaines rues usées par le temps et par le passage de lourds camions créaient de jolis « nids-de-poule » qui traînaient depuis trop longtemps et qui en faisaient râler plus d’un. Tout ceci formait des problèmes de la vie courante lorsqu’on était à la tête de la ville et ils paraissaient aujourd’hui bien plus amusants que le chaos que le réanimateur avait apporté. Rassurer la population était devenue sa tâche numéro un, mais comment y parvenir lorsqu’on n’était pas rassuré soi-même?

Haley déposa le dernier rapport des services de l’ordre concernant le Réanimateur sur le coin de bureau et soupira. De tous ses mandats, c’était la première fois qu’un événement l’affectait autant. Le souci c’était que ça n’affectait pas que les humains, mais également tout le surnaturel. Qu’arriverait-il si le secret était dévoilé au grand jour? La reine des fées ne voulait pas y penser, mais elle n’avait pas le choix. Notamment pour son peuple, elle devait s’assurer que la crise était contrôlée. Les répercussions seraient monstrueuses si les simples humains réalisaient avec qui ou avec quoi ils interagissaient dans leur vie de tous les jours.  

Ouvrant le document de traitement de texte, la Maire entama d’écrire un communiqué qui paraitrait sur le site Internet de la ville et qui aurait pour but d’étancher la curiosité des gens tout en les rassurant. C’était tout un art puisqu’il fallait choisir les bons mots pour ne pas les affoler, mais surtout pour éviter qu’ils croient qu’on leur cache des choses. Déjà qu’on ne savait pas grand-chose de la situation… Mais cela non plus ils ne devaient pas savoir. Absorbée par son texte, Haley sursauta presque en entendant le téléphone de son bureau sonner. La ligne interne indiquait que c’était sa secrétaire qui voulait la contacter et elle ignora sa première pensée qui était de l’ignorer. Elle n’avait pas de temps à perdre puisqu’elle devait rendre son document dans la prochaine heure, mais c’est la curiosité qui gagna. Ce n’était pas son genre de la déranger pour rien après tout.

- Oui? Demanda-t-elle en prenant le combiné. Monsieur Earl?! Ah oui! C’est vrai! Merci de m’avoir avertie. Lâcha-t-elle en reposant le téléphone sur son socle.

La fée avait complètement oublié son rendez-vous avec le sorcier. Elle mit la faute sur le Réanimateur qui accaparait la majorité de ses pensées et de son temps. Sachant qu’on l’attendait, elle se hâta à terminer son travail et n’ouvrit la porte de son bureau qu’une demi-heure plus tard. Son air soucieux fut rapidement remplacé par des traits joyeux en voyant le sorcier se lever et le baise main lui arracha un sourire qu’elle garda ensuite.

- Toujours aussi galant, n’est-ce pas? Vous ne cesserez de me surprendre, Monsieur Earl. Prononça-t-elle avec une légère touche d’humour. Oh! Tu n’imagines pas à quel point j’ai grand besoin d’une pause. Souffla-t-elle. Je crains que c’est moi la privilégiée dans cette histoire.

Haley referma la porte de son bureau et posa à nouveau son regard sur l’homme, arborant un sourire gêné cette fois-ci.

- Navrée pour l’attente. J’avais beaucoup à faire ce matin et notre rendez-vous m’avait complètement sorti de la tête. Expliqua-t-elle d’une voix franche. Elle ne comptait pas lui mentir. Il était certainement le premier à pouvoir comprendre que les récents événements la tracassaient. Ce déjeuner est définitivement une bonne idée. Nous pouvons y aller maintenant que j'ai terminé.

Sur ces mots, la Maire l’invita à le suivre à travers les couloirs de l’hôtel de ville jusqu’à la sortie où elle s’arrêta deux secondes pour avertir la secrétaire qu’elle quittait pour une petite heure.

- Je connais un petit restaurant dans le coin, la Fleur Bleue qu’il s’appelle, je crois qu'il te plairait. Ça te dit? Il n’est pas très loin d’ici. Lui demanda-t-elle gentiment.

C’était d’ailleurs un restaurant dont Haley connaissait la propriétaire qui était également une fée sous son masque. Les créatures féériques étaient partout à Last End et peu de gens s’en doutaient.

Jeu 19 Nov - 5:38
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Howard Earl
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Je suis l'héritier de la branche principale des Earl, je suis un Nécromant et un membre du secret. Je le protège et le soutient. C'est dans mon intérêt.

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Howard Earl
Le Sacrifié
Le commentaire lui tira un rictus qui se transforma en une esquisse de sourire presque contre son grès, spectre illusoire d’une expressivité qu’il ne possédait guère. Mais elle avait déjà eu cet effet sur lui et comment pouvait-il même en être surpris, alors même qu’elle était l’incarnation de l’été ? Un petit soleil qui rayonnait et qui réchauffait la pierre qu’il était sans que sa rocaille parvienne à appréhender pleinement son effet, encore moins le reproduire s’il l’avait désiré. « Si, croyez-le ou pas, mais je pense avoir une assez bonne idée de votre besoin de repos » Il était loin d’être stupide, et était jour après jour témoin de l’affairement qui avait gagné sa famille pourtant guindée. Il observa la décoration du bureau tandis qu’il claudiquait à ses côtés et que, devant lui, la porte se refermait. Ce n’était pas en ces dignes lieux que le danger le guettait, aussi se surprenait-il à se laisser amadouer, se détendre un brin, et prendre un peu de sa gaité. Sans doute, en lui, elle ne pourrait durer, mais une satisfaction passagère ne pouvait qu’être, pour une fois, méritée. Il donnait de sa personne lui aussi après tout, alors pourquoi devrait-il se voir refuser la moindre once de félicité ? Le mot était sans doute un peu fort, mais pour un homme buvant l’aloès sans arrêt, la présence de la fée se faisait vin doux et fruité. « Je ne vous en veux pas, vous êtes fort occupée effectivement, et sans doute me vois-t’on assez comme un voleur de votre précieuse personne, ne serait-ce que pour le temps d’un déjeuner. Mais que ferais Last-end sans sa marraine bienveillante ? » Dans son froid regard d’héraldique ensablé sembla pétiller un peu de malice discrète et mesurée.

Hochant la tête, il attendit de savoir si elle aurait quoi que ce soit à prendre, puis, voyant que ce n’était pas le cas, il se redressa et se secoua. Ils marchèrent côte à côte, et le sorcier essaya de ne pas trop la ralentir, ne voulant pas qu’elle remarque son infirmité plus que de raison. Il ne voulait pas d’une pitié de plus, moins encore la sienne. A l’extérieur pourtant, la pause lui fit du bien, quoi qu’il n’en dise rien. A la place, il l’observa mettre sa secrétaire au courant puis revenir pour lui proposer son restaurant. La Fleur bleue… le nom lui allait bien. Et elle se mettait à le tutoyer. Voilà quelque chose auquel il n’était plus du tout habitué, car en dehors de son frère, personne ne se le permettait. Ou si, Nakhti, parfois, mais c’était l’égyptien, il n’y pouvait rien. Pour autant, ça ne le dérangeait pas autant qu’avec les autres. Peut-être simplement parce qu’elle lui était effectivement supérieur, ou simplement parce qu’il ne se voyait rien refuser à un tel sourire. « Faites-moi découvrir, le nom ne me dit rien » Il lui proposa son bras libre, galant. Mais qui ne le serait pas, avec elle. Ils marchèrent ainsi, lui se laissant conduire, bien qu’il officie comme le gentleman qu’il était. « Et que font-ils comme cuisine, dans ce restaurant ? J’espère que ce n’est pas français… les grenouilles, merci bien… » Et puis, pour avoir transformé certains humains en grenouilles, il aurait bien trop l’anxieuse appréhension de se voir soudain affublé de cannibale comme sobriquet. Marchant tranquillement, d’elle flanqué, il observa son profile tour à tour d’avec le trajet.

« Je suppose que vous n’avez pas très envie de reparler de cette affaire de tuerie ? Je ne souhaite pas vous mettre mal à l’aise, et trouver un sujet qui vous plaise me serait une joie. Cela fait bien longtemps, après tout, que nous nous sommes vus » Loin de s’affubler de la nostalgie comme pêché, il parvenait pourtant, en cet instant, à quelque peu regretter ce fragment de passé, et ainsi, à l’évoquer. « Vous devez sans doute être un de mes seuls regrets à l’égard de cette ville. Mais comment pourrais-je même penser autrement, au milieu des macabres ornements de ma famille, de leurs attraits sinistres et de leurs sombres fréquentations, vous resplendissiez comme un soleil… » Une pointe d’amertume, mêlée à une étrange douleur soudain avivée, puis apaisée. « Vous l’êtes toujours d’ailleurs. Je ne mentais pas en disant que je me sentais privilégié… Si je puis faire quoi que ce soit pour vous aider, n’hésitez pas à me le demander »

Jeu 19 Nov - 21:08
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Un large sourire se dessina sur le visage d’Haley, allant même jusqu’à montrer ses dents blanches. Les paroles d’Howard avait su lui arracher cette réaction qui avait été instantanée lorsqu’il l’avait comparée à une marraine bienveillante. Il avait raison, elle était un peu comme la bonne fée marraine de la ville ou du moins, l’idée lui plaisait beaucoup. Le secret devait absolument en rester un, mais ce qui était bien, c’était que les complices pouvaient s’amuser à faire toutes sortes de références sans que quiconque ne comprenne les allusions. Aux yeux de la majorité, la maire n’était nulle autre qu’une simple humaine qui aimait son travail et qui n’avait rien d’extraordinaire hormis quelques talents pour créer rapidement un lien avec les gens. Les quelques personnes qui connaissaient son secret remarquaient rapidement de nombreux indices. Notamment par la quantité astronomique de plantes se trouvant dans son bureau. Les murs n’étaient pratiquement plus blancs tant les fleurs colorées et la verdure semblait s’étendre à n’en plus finir. Les plantes ne mourraient jamais et elle expliquait simplement qu’elle avait la main verte aux plus étonnés. Mais travailler entre quatre murs ternes, quel ennui!

Joyeuse, la reine des fées quitta la mairie avec son partenaire d’une heure. Une pause pour se changer les idées en de bonne compagnie était plus que la bienvenue. Même sa secrétaire ne pourrait pas la retenir et ne la dérangerait qu’en extrême urgence. Ce n’était pas comme si son carrosse redeviendrait citrouille si elle arrivait en retard, surtout qu'elle comptait marcher. Elle n’avait personne à impressionner de toute façon ni aucun prince à faire tourner la tête, elle avait déjà son Obéron. Mais ce dernier avait le don de la mettre hors d’elle depuis cette affaire du Réanimateur et de son entêtement à croire que le secret n’était pas idéal. Heureusement, elle avait confiance que le diner serait des plus agréables en compagnie du sorcier. Si elle le mit mal à l’aise en le tutoyant, elle ne le remarqua pas. C’était comme ça qu’Haley était, un peu trop familière selon certains, mais elle ne comptait certainement pas changer sur ce point. Et entre amis, n’était-ce pas normal? C’était comme tel qu’elle le considérait et certes, il n’en fallait pas beaucoup pour qu’elle place une personne dans cette catégorie. Ami jusqu’à la preuve du contraire, c’était aussi simple pour Haley.

- Avec plaisir, mon cher! Répondit-elle joyeusement. Ce n’est pas la grande gastronomie, cependant. Mais mon amie Rose serait certainement heureuse si on allait y faire un tour et que j’apportais un peu de compagnie. Tu verras, l’endroit est charmant. Et ils font les meilleurs frites! Dit-elle.

Son sourire n’avait toujours pas disparu de son visage. Haley aimait particulièrement ce restaurant et le fait qu’elle connaissait la propriétaire biaisait fort probablement son jugement. Si c’est le luxe et la fine cuisine que le Earl appréciait, il allait certainement être déçu. La reine s'empara doucement de son bras lorsqu’il lui proposa galamment et entama la marche vers la Fleur Bleue. La démarche n’était pas trop rapidement et elle ne se sentait pas incommodée par l’handicap d’Howard.

- Oh non! Des cuisses de grenouilles? Jamais de la vie! Dit-elle en posant un regard horrifié sur le sorcier. Quelle horreur! Manger des grenouilles! Non merci. Elle n’était pas vraiment outrée et lui sourit, amusée. Oups! J’ai certainement oublié de mentionner que c’était végétarien. Ça pose un souci? On peut changer si ça dérange, hein? Demanda-t-elle, soucieuse.

Elle avait froncé les sourcils. Haley tenait à ce que l’expérience soit agréable pour le gentleman et était prête à faire un effort s’il lui disait qu’il voulait manger de la viande. Elle n’était pas du tout contre. Elle pouvait en manger, mais la texture la rebutait à chaque fois. Fort heureusement, ce n’était pas les mets sans viande qui manquaient peu importe le restaurant.

- Très longtemps. Trop longtemps, en fait. Ça ne me dérange pas du tout. On peut parler du Réanimateur. Au moins, je sais que toi tu me comprends. On peut parler d’autres choses aussi. Ça me va. Tu sais bien qu’il est difficile de me mettre mal à l’aise. Elle ajouta un clin d’œil à sa phrase. La vie était trop courte pour ne pas y mordre à pleines dents et ce, même lorsqu’elle n’avait pas de fin.

C’est plutôt le concernant qu’elle ne voulait pas qu’il soit mal à l’aise. Les paroles du sorcier la touchèrent profondément et elle serra doucement l’étreinte de son bras.

- Si je peux être ta fée marraine et mettre un peu de magie dans ta vie, tu peux être certain que je le ferais. Parfois, il suffit d’une pensée heureuse pour pouvoir s’envoler. Dit-elle doucement. Elle lui souhaitait sincèrement d’être heureux et si elle pouvait l’aider, il est certain qu’elle le ferait. La vie n’était malheureusement pas un conte de fée et elle était bien plus compliquée. Merci, c’est bien gentil. Tu m’as déjà aidée, tel un prince charmant, en me libérant de ma prison. J’apprécie de sortir un peu, ça fait du bien. On devrait faire ça plus souvent, tu ne crois pas?

Marchant tranquillement, les deux êtres surnaturels arrivèrent au coin de la rue et traversèrent lorsque la voie fut libre. Elle pointa du doigt le restaurant dont on pouvait voir le nom apparaître plus loin. C’est ensemble qu’ils entrèrent dans le restaurant et c’est une jolie rousse qui vint les accueillir lorsqu’elle remarqua ses nouveaux clients.

- Une table pour deux, s’il te plait. Demanda poliment la reine. Et si on peut l’avoir dans un coin tranquille, tu serais merveilleuse, Rose!

Aussi gentiment demandé, la fée Rose ne pouvait certainement pas lui refuser cette requête. Elle les invita à s’asseoir à une table en retrait, leur apporta chacun un menu et remplit leur verre d’eau. Elle les laissa ensuite tranquille, le temps qu’ils fassent leur choix.

- Tout est bon ici: leurs frites, sandwich, pizzas, pâtes, salades, tout! Selon moi, bien sûr.

Était-il possible qu’Haley soit triste? Pourtant, peu importe la situation, elle semblait toujours de bonne humeur. Elle lui sourit.

- Tu voulais me parler de quelque chose en particulier, Howard?


[HJ: J'ai pris en considération que le choix du restaurant ne posait pas de problème. Si ce n'est pas le cas, fais-moi signe Wink love]

Jeu 26 Nov - 5:55
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Elle était définitivement la seule personne pour qui il accepterait éventuellement de manger autre chose que de la grande cuisine, ça c'était vraiment certain. Il était difficile, encore une fois, de lui refuser quoi que ce soit, même s'il l'avait effectivement voulu. D'autant plus qu'il avait proposé ce déjeuné en grande partie pour lui permettre de pouvoir s'évader, même si ce n'était que l'affaire de quelques heures…. D'une heure, même, qu'importait, tant qu'elle parvenait à souffler. Ce que lui ne faisait guère, mais sans doute pas sans raisons. La dernière fois qu'il avait essayé de se détendre en compagnie de son frère, celui-ci avait réussit à lui ôter définitivement l'envie de s'offrir un peu de paix hors de ses devoirs d'héritier. La dernière fois qu'il avait voulu se détendre en compagnie de Nakhti, il avait dû subir un cabaret… à croire que dès qu'il caressait l'idée d'un instant de normalité, on s'amusait à le détromper. Avec un peu de chance, Haley ne serait pas membre de cette conspiration particulièrement irritante.

A la voir se récrier contre les cuisses de grenouilles, il ne retint pas un sourire et se laissa confirmer dans son idée : non, elle n'irait pas l'irriter, elle. Il devrait certainement se passer de son confort habituel, mais au moins, la compagnie qu'il s'était choisie n'allait pas tout faire pour le rendre plus sombre encore qu'il ne l'était. « Non, ça ne me dérange pas » En fait, ça ne le dérangeait même pas du tout, c'était très bien « Je suis quasiment végétarien. Je mange rarement de viande, et quand j'en mange, c'est plus souvent du poisson que de la viande rouge. Je suppose que c'est la rançon du… commerce, de ma famille…. Autant que de mon travail personnel. A force de traiter avec de la chair humaine sanglante et ouverte, on finit par ne plus apprécier les carpaccios » Pas comme s'il avait jamais réellement aimé la cuisine italienne. Il ne l'aimait pas particulièrement. Oh ! Certains plats étaient agréables, une fois de temps en temps, mais c'était du cas par cas et non une généralité. La cuisine espagnole aurait pu lui plaire, puisque de fait, ils usaient de beaucoup de poissons et fruits de mer, mais leur manière de cuir les aliments tendait souvent à lui déplaire.

Conforté dans le choix de leur lieu de déjeuné, il entreprit de naviguer vers d'autres sujets. Elle le surprenait cependant. Il avait abordé les récents événements avec précaution, et pourtant, elle ne semblait nullement réfractaire à l'idée de lui en parler. Il l'observa du coin de l’œil, la redécouvrant à la lueur de cette découverte. Jusqu'à quel point accepterait-elle de s'avancer ? Il ne pouvait encore le deviner, mais n'avait guère de doutes sur le fait qu'il serait capable de le déterminer dans un proche avenir. « Oui je sais. Mais tout de même, je ne compte pas vous pousser dans vos retranchements jusqu'à vous faire effectivement craquer. Ce n'est point mon but, et je pourrais parfaitement comprendre que vous n'ayez guère envie d'en discuter. Après tout, cela doit occuper suffisamment vos journées et vos soirées…. » Toujours prudent, il attendit avant de glisser, plus bas, tout bas, en un semblant de conciliation entre son choix d'aborder cet aspect du problème et son envie de ne pas la déprimer. « J'ai cru comprendre, de ce que Pryam m'a dit, qu'Obéron et vous n'étiez pas d'accord sur la ligne de conduite à adopter... » Ce qui, il pouvait le comprendre, était délicat. Plus délicat encore que de traiter avec Scotland Yard. Après tout, la paix d'un ménage était une chose sacrée, y compris pour ceux du Secret.

Il n'attendit pourtant guère de réponse, affirmant, plus fermement : « Mais je vous comprend effectivement. Vous savez que vous pouvez compter sur moi si vous avez besoin d'un soutient de plus » En la sentant serrer son bras, il esquissa une expression bienveillante, ou aussi bienveillante qu'il le pouvait, et tint son bras plus fermement. Elle avait la candeur d'une enfant, là où il avait l'amertume d'une vieillesse à peine entamée. Ironique retournement, quand on savait qu'elle était bien plus âgée que lui ne l'était. Pour autant, il ne le fit pas remarquer, comme il aurait pu le faire s'il s'était adressé à un autre. Mais elle avait cet effet apaisant, ou bienfaisant, ou peut-être les deux, qui le muselait et l'adoucissait quelque peu, même sans vraiment le remarquer. Un baume simple et instinctif. « Peter Pan approuverait. Mais je doute d'être un très bon oiseau, tu sais. Tout le monde n'a pas ta grâce, et c'est sans doute une bonne chose. Si tout le monde était aussi douée, cela n'aurait plus aucune valeur, ou aucune beauté » Elle était après tout une créature unique, qui méritait qu'on s'émerveille d'elle et qu'on la respecte et l'apprécie pour ce qu'elle était : une œuvre d'art d'une autre sorte. Mais lui ? Un Prince charmant ? Oh il n'avait guère le profil pour cela, quoi que l'imaginer fut amusant.

« Et bien… pourquoi pas ? Si je peux aménager du temps pour te délivrer de ta tour d’ivoire, je le ferais avec plaisir. Ta compagnie m'agrée »
Ils marchaient tranquillement, sans s'émouvoir. Surtout, il marchait à son rythme, bien qu'il tenta de paraître à son avantage, et cela le soulageait. S'il traînait un peu, ce n'était… pas si grave, si ? Ce n'était pas d'elle qu'il recevrait quelque commentaire désobligeant. Oui, cela le soulageait. Lui plaisait. Le passage de la rue véhiculée fut un peu ardu pour lui, mais il serra les dents, en particulier en s'entendant affirmer que le restaurant n'était vraiment plus très loin. Une fois sur place, il risquait de ne plus bouger avant un moment. Ce n'était plus un acte de tous les jours, pour lui, mais un véritable exploit que de marché autant et il sentait les tiraillements le reprendre. Finalement, ils entrèrent, et l'Earl jeta un coup d'oeil prudent et circonspect alentours, jaugeant les lieux. Il fut pourtant ramené à la réalité en voyant la tenancière les rejoindre et les saluer. Lui aussi salua, de façon plus neutre et plus distante. Il ne décrocha pourtant pas une parole avant d'être assit, se combattant pour ne pas s'affaler sans aucune dignité. Il étendit un peu sa jambe, et soupira doucement en essayant d'être discret.

« Et que me conseilleriez-vous ? » Instinctivement, il ne viserait probablement qu'une salade, le reste était tout sauf diététique et sain. « Quand à discuter… » Il laissa la phrase en suspend, attendit, bougea légèrement la tête dans un mouvement qui n'incitait à rien puis poursuivit « Je voulais vous parler de tant de choses qu'une liste longue comme le bras ne les résumerait pas… et en même temps, je suis incapable de savoir par où commencer » Et de sa part, c'était terriblement peu courant. Il trouvait toujours ses mots. Mais pas cette fois. Cette fois, il hésitait… Soupirant doucement et se versant un verre d'eau, poursuivit plus lentement « Je voulais surtout pouvoir bénéficier d'une présence qui n'ait aucune arrière pensée à mon égard… avec qui je me sentirais à l'aise. » L'eau humidifia ses lèvres autant qu'il le rafraîchit. Déglutissant rapidement, il expliqua « Et puis… avec tous les débats faisant rage, je dois avouer être un peu au chômage. Mes projets ne pourrons pas avancer pour le moment, ou seulement lentement. Même mon intégration possible à la clinique de Last End est au point mort, les experts sont tous occupés à aider Scotland Yard sur l'affaire du Réanimateur… apparemment tous les morceaux de corps n'ont pas été retrouvés si j'ai bien compris... »

Sam 28 Nov - 21:36
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La reine des fées ne crut pas que son sourire pouvait s’effacer de son visage et pourtant, c’est ce qui arriva pendant un bref instant, l’espace de quelques secondes seulement. Le vert s’assombrit face aux mots qui formaient malheureusement sa réalité : Obéron et elle ne s’entendaient pas. Elle aimait son roi plus que tout au monde et pourtant, elle ne pouvait se résoudre de joindre son camp. Parfois, elle voulait croire qu’elle était la fautive et voulait abandonner tous ses principes dans l’espoir de retrouver ce qu’ils étaient, mais elle ne pouvait pas faire une telle chose. Appelez la têtue, bornée ou autre, ce n’est pas vrai qu’elle délaisserait son peuple de même que ses convictions pour le bien de son couple. Comme quoi même ces créatures ailées avaient leur lot de soucis.  

- Merci, Howard. Prononça-t-elle doucement.

Un fin sourire se dessina sur ses lèvres et elle tâcha ensuite de chasser ses inquiétudes. Il valait mieux se concentrer sur les points positifs et ceux-ci commençaient par le fait qu’elle pouvait, en effet, compter sur son ami. Et puis, un bon repas l’attendait dans un instant. Elle serra son bras, appréciant sa présence, et lorsqu’elle croisa son regard, elle lui afficha ses dents dans toute sa joie. Le sorcier avait le don pour lui arracher un sourire. Son amertume semblait l’avoir déjà quittée.

Les deux surnaturels arrivèrent enfin au restaurant. Si la vitesse de Howard l’avait dérangée, elle n’en avait pas soulevé la moindre plainte. La vérité c’était que ça ne la gênait pas du tout. À quoi bon se presser? Sous sa forme humaine, on avait fini par lui inculquer la notion du temps, mais elle n’était pas encore prête à s’en soucier comme ceux qu’elle imitait.

- Les frites! Elles sont juste trop délicieuses, c’est incroyable. Répondit-elle d’une voix enjouée, un peu trop probablement, ce qui lui donnait des airs d’enfant surexcité.

C’était probablement l’aliment humain qu’elle préférait le plus parmi tout ce qui s’offrait à elle, juste après le chocolat bien sûr. Leur charme avait su conquérir son cœur. L’on pouvait dire que ce n’était pas digne d’un repas de reine, mais qui était la meilleure personne pour juger de cela si ce n’était la reine elle-même? On pouvait également considérer Haley comme une tricheuse, car en tant que fée, la nourriture ne l’affectait pas. Du moins, pas physiquement. Elle pouvait donc manger tout ce qu’elle voulait sans connaître les mêmes inquiétudes que les créatures non magiques.

Souriante, la maire attendit patiemment qu’il s’exprime et en profita pour remplir également son verre d’eau. Elle poussa toutefois un soupir en pensant à Anthony Evans et acquiesça simplement d’un signe de tête.

- Je crains que l’affaire du réanimateur soit loin d’être terminée. Il manque tellement d’infos. Il y a tellement de questions non résolues. Et c’est tellement difficile de rassurer les gens que tout est normal et sous contrôle. Je ne sais pas si on finira par en voir la fin et j’ai peur des répercussions que ça occasionnera…  

Il était rare pour Haley de dévoiler l’objet de ses tracas. Mais en parler à quelqu’un qui pouvait la comprendre lui donnait l’impression qu’on lui retirait un lourd fardeau des épaules.

- On devrait faire ça plus souvent. Proposa-t-elle. Tu ne crois pas? Toi, moi et un resto ou autre. Ça serait sympa, je crois, histoire de s’évader un moment et de briser la routine. Et si tu choisissais le prochain endroit?

Il n’y avait pas de sous-entendu et ce n’était pas une « date » dont elle faisait référence. Elle proposait simplement de passer un moment agréable entre amis et avec tout le stress relié à l’affaire du réanimateur, elle ne refuserait pas de se détendre un peu.

- Quels étaient tes projets? Demanda-t-elle d’une voix curieuse.

Jeu 7 Jan - 4:30
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Howard Earl
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Howard Earl
Le Sacrifié

Il était bien rare de voir qui que ce soit sourire grâce à lui, mais ce n'était pas si désagréable que cela, quand il y pensait et l'observait. Non, pas si désagréable. En un sens, c'était même plutôt l'inverse, et il se satisfaisait de ne pas l'avoir durablement attristé. Voilà qui aurait été terriblement ingrat, et mauvais, de sa part, alors même qu'elle semblait tant l'apprécier, et qu'elle souhaitait de sa lueur l'éclairer. Non, il ne voulait pas la faire s'attrister. Elle qui avait tant à penser et protéger. A ses yeux, elle méritait toutes les joies d'un monde qui n'en comptait plus assez. Pour lui, se montrer agréable en sa présence ne semblait plus un si grand effort, cela semblait au contraire presque naturel et agréable, que de gratter un peu le glacier de son éducation fermée. C'était sans doute également la raison pour laquelle, lorsqu'ils furent installer, il porta sur la carte un regard sensiblement moins critique sur ce qu'elle lui conseillait de manger. Des frites ? Jamais essayé... mais bon, si l'on était dans un restaurant végétarien, ça serait peut-être moins riche en huile.

« D'accord, va pour les frites » Mais il ne comptait pas se nourrir uniquement de patates découpées en barrettes, aussi bonnes qu'elles puissent être. Parcourant toujours la carte, il l'écoutait néanmoins. Peut-être n'était-il pas une femme, mais il savait faire deux choses à la fois. Ce qui était d'ailleurs terriblement pratique en certaines occasions. Pour le coup, tout était important. Son frère voulait absolument rencontrer le Réanimateur, et il agréait, c'était sans aucun doute nécessaire, mais non moins dangereux. Et il ne voulait pas que son frère cours plus de risques qu'il ne le devait... Hors, rencontrer cet individu était effectivement dangereux. Il n'avait pas besoin d'être légiste pour savoir qu'une telle sauvagerie n'était pas à prendre à la légère. « Je comprend... » Oui, des répercussions il y en aurait. De lourdes, même, d'une façon ou d'une autre. Evans avait causé plus de morts en quelques heures que toutes les guerres en cours sur l'année. Ça ne pouvait qu'avoir des répercussions graves. Il suffisait de voir l'agitation du Cénacle.

Il n'insista pas, cependant. Mais il lui faudrait certainement chercher comment exactement il pouvait l'aider... de façon plus matérielle, c'était dit. A la place, il afficha une mimique légère, ombre de sourire. « Oui, on devrait. Je crois que je sais déjà où nous pourrions aller, et je pense qu'il te plairait » Et il en resta là un moment, retournant à sa carte et éludant un instant sa dernière interrogation. Il parcourut et re parcourut le menu, le visage orné d'une expression pensive aux sourcils légèrement froncés, lèvres se mouvant légèrement pour suivre les aléas des sentiments que ses découvertes entraînaient. Portant une main à sa gorge, il la massa en un geste absent, avant de finalement déclarer : « Je ne pensais pas que ton amie aurait une carte aussi fournie. Je crois que je vais aussi prendre une salade de tomates et fenouil marinés au citron, et du fromage » Et il se réinstalla, s'adossant pleinement une fois de plus et, l'observant, consentit enfin à répondre à ce qu'il avait laissé en suspend.

« Trouvé le moyen de me remettre à travailler, et prendre la direction de ma famille » C'était lâché de but en blanc, mais le principal concerné était déjà au courant alors pourquoi se cacherait-il fondamentalement ? Ça ne le gênait pas, d'en parler, encore moins à elle, Titania. « Je sais que c'est soudain, surtout après des années d'absence, mais je pense que mon père a largement gagné sa retraite anticipée... et puisque je suis l’aîné, c'est à moi que revient la charge de guider les Earls, même si cela ne m'amuse en rien » Il en soupira d'ailleurs et bu un peu d'eau pour se donner contenance et pour ponctuer les révélations. « Et de fait, je prendrais également sa place au sein du conseil du Cénacle. J'ai passé ma jeunesse à l'étranger, j'en ai bien profité, il est temps d'être sérieux à présent » Ses yeux tombèrent sur son verre et il se para d'un rictus pendant un bref instant, cynique, avant de lâcher : « Et de fait, je suppose que je vais également devoir me marier. Etre encore bachelor à mon âge ce n'est pas bien vu, il paraît... je devrais déjà avoir une femme et un héritier, et je n'ai ni l'un ni l'autre »

Son regard sombre se fit pétillant, alors qu'il taquinait « Mais il est difficile de trouver chaussure à son pied quand votre principal modèle féminin est la reine des fées, tu sais ? »

Sam 9 Jan - 11:50
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