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 La Seule Journée Paisible, c'était Hier

Diederich Von Schwarzwald
L'étrange sous la normalité : La Force est source de toute vie. Mais elle ne permet pas d'oublier.
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PROFESSION : Inspecteur du Metropolitan Police Service
Crédits : Ewan McGregor
Messages : 244
Points : 3356
Diederich Von Schwarzwald
16 Mars 2016


Il restait deux semaines avant la réunion du Cénacle. Celle-ci aurait pu être ordinaire, comme d’habitude, dans le sens où l’organisation aurait pu se réunir sans aucune crainte. Mais il y avait un "mais", et de taille. L’insaisissable Réanimateur avait publiquement annoncé qu’il lancerait un assaut sur l’Hôtel de Ville. D’un point de vue tactique, Diederich trouvait cela stupide, car une attaque surprise était toujours préférable, et lui aurait permis d’arriver à ses fins peut-être plus facilement et avec moins de sang versé, mais la symbolique était forte. Ainsi, il se dressait comme champion de l’idéologie Anti-Secret, ce qui lui permettrait d’attirer vers lui tous ceux partageant cette vue. Et parmi ceux-ci, certains étaient réellement à craindre. Il n’y avait que deux issues possibles : ou bien Anthony n’arriverait pas à mobiliser énormément de monde, ce qui faciliterait légèrement les choses, ou bien… Ou bien il s’alliait avec tout ce que la ville comptait de créatures dangereuses. C’est pour ce dernier cas qu’avait été conçu le Plan Wookiee, qui permettrait d’assurer la défense du Cénacle pendant la session du 31 Mars.

Diederich terminait de relire son dossier, vérifiant une dernière fois si rien n’avait été oublié, ni aucune éventualité laissée de côté. Ils avaient été cinq, sous la direction d’un Inspecteur-Chef, à travailler dessus, mais aujourd’hui, il n’y aurait que lui et le Constable Gaterby, jeune sorcière et recrue de fraîche date, auraient la responsabilité de le présenter au numéro un du Metropolitan Police Service. Aussi, sous les dehors calmes imposés par son rang et par ses responsabilités, l’Allemand était tendu comme un arc. La moindre erreur qui passerait inaperçue pourrait causer des morts, voire l’échec de leur mission de protection. Oh, il n’était pas dupe ; il y aurait probablement des morts, mais il fallait faire en sorte que rien ne soit inutile. S’autorisant un soupir en avalant la dernière bouchée de son beignet Nutella-éclats de noisette, l’homme se leva de son fauteuil et fit signe au Constable de le suivre.



« C’est l’heure. »


Les deux agents se partagèrent ce qu’il y avait à amener : un tableau sur trépied aux feuilles de papier glacé, le dossier proprement dit, les plans de la ville ainsi que celui du quartier de l’Hôtel de Ville, ainsi que des photos des lieux. Il aurait bien fait réaliser une maquette en plus, mais ils avaient tout simplement manqué de temps. Quittant son bureau du deuxième étage, ils se dirigèrent vers l’ascenseur afin de monter au niveau du bureau directorial. Durant toute l’ascension, l’image du dernier beignet dans la boîte en carton flotta devant son esprit, étrange manière d’apaiser son esprit.

Accompagnées d’un son de clochette, les portes s’ouvrirent dans un froufroutement métallique, livrant passage sur un couloir avec, de part et d’autres, les portes des cadres de la division et, tout au bout, celle où ils se rendaient. Avançant sur le sol recouvert de moquette vert-de-gris, l’Inspecteur et le Constable – ce qui aurait pu être le nom d’une fable policière – gardaient les yeux fixés devant eux. Enfin, arrivés devant la porte en bois, Diederich s’éclaircit la gorge et frappa. Lorsque l’autorisation leur fut donnée de rentrer, l’enquêteur poussa le battant et, une fois à l’intérieur et celui-ci refermé, alla sa placer, la jeune femme à sa droite, devant le bureau.



« Inspecteur Von Schwarzwald et Constable Gaterby au rapport selon vos ordres, Sir Commissioner Grayson, pour vous présenter la version finale du Plan Wookie. »

Mar 2 Aoû - 11:23
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Un visage las, fatigué, trônait derrière le bureau, face au mur. Il regardait les plans de Last End, poinçonnés de punaises rouges, emplacements des corps retrouvés… Ou des morceaux venus d’ailleurs… Lowell était revenu de l’hôpital, après quinze jours de surveillance continue. De son âge, son statut, sa lignée, ainsi que son prestige, le Cénacle et ses proches, les Earl, désiraient sûrement qu’il soit parfaitement sur pieds avant de retourner aux offices difficiles dont il était chargé.

Commander aux forces de polices, aux enquêteurs, n’était pas mince affaire et, s’il avait prouvé des décennies durant son efficacité et sa volonté de lutter contre le mal, sous n’importe quelle forme qu’elle fusse mystique ou plus prosaïque, il était usé. Usé par la vie, par la course contre la montre. Or, Anthony Evans avait ajouté à sa peine en faisant déclencher une ire qui aurait pu être fatale, si la providence ne lui avait pas mis dans les pattes sa petite-fille. Hors des convenances, elle n’avait pas peur d’entrer là où il ne le fallait pas. Des attitudes brutales à sa mesure, à son expérience et à son caractère qui lui apporteraient, tôt ou tard dans ce monde qu’elle avait découvert, de gros ennuis. Néanmoins, il fallait accorder cela à cette femme-enfant : elle lui avait sauvé la vie.

Le téléphone de l’office sonna. Stridente, aigue, la tonalité perçait dans un silence mortifère. Il décrocha.

« Papi !
- Comment as-tu eu ce numéro, Olivia. Je suis au bureau.
- Je l’ai hacké. C’était juste pour te dire q…
- Tu as fait quoi ? »

Le ton était monté. Encore fragile, son cœur aurait pu s’emballer mais, il se calma rapidement. Avant d’entendre une voix plus douce et gracile, presque enfantine.

« Non mais… C’est parce que tu as oublié de manger à midi. Je le sais, il n’y a pas eu de transaction sur ta cart…
- Olivia !
- Mais papi, je m’inquiète, moi ! »

Il ferma les paupières. Las comme jamais…

« Olivia, ce que tu fais est illégal et met en péril nos propres sécurités.
- Mais non, ça va… J’ai bossé à Scotland Yard moi aussi, hein… Je suis intraçable, ils ne verront même pas que j’ai attrapé le numéro de ton bureau. Bon promis, la prochaine fois j’appelle sur ton téléphone portable. Mange quelque chose et prends tes médicaments. Sinon je force même les entrées. »

Elle raccrocha en riant. Quelle folie, que lui avait-il pris de franchir les barrières du centre de la Police de Last End ? Elle pourrait aller en prison pour bien moins… Cette brève incartade laissa sur les lèvres ridées un goût amer, mais après tout… Peut-être pourrait-elle aider si elle rentrait dans les rangs. Son départ anticipé de Londres n’était pourtant sûrement point passé inaperçu, encore moins apprécié. Mais après tout… N’était-elle pas au courant du Secret ?

Nombre de ses partisans utilisaient encore toutes formes de communications humaines. Et cela faisait partie de son métier. Il devrait en discuter sérieusement avec ses collaborateurs.
Son esprit se plongea à nouveau sur les papiers, retraçant aux mots près les aveux du réanimateur, tout comme ce qui avait manqué, ce premier mars, de le tuer.

Cet homme était véritablement un taliban de la Magie. Un foutu détraqué. Un extrémiste.
Et pourtant, l’échéance de sa menace approchait.

Depuis la première fois depuis longtemps, Lowell était perclus d’un doute. Il dévorait ses entrailles, lacérait ses chairs et fustigeait, comme des milliers d’aiguilles, son esprit pourtant fort. Presque ébranlée, cette toute puissance, cette grande confiance. Il avait déjà eu affaire à des fous, mais aucun qui demeurait mage, encore moins si puissant pour réussir à faire trembler les murs du manoir des Earl… Aussi, le concile du Cénacle se devait d’être protégé. Un vaste plan à organiser, qui avait pris corps en son absence, afin que leurs intérêts soient saufs, tout comme ses membres…

Cependant, plus qu’Anthony Evans qui n’était pour le gentilhomme qu’un malade, ce que Lowell craignait était la déchirure entre les partisans du secret et ses détracteurs. Une folie collective à gérer, plus dangereuse encore que l’aliéné.

L’heure approchait. Quelqu’un frappa. Lowell dit d’entrer. Les portes s’ouvrirent. Le siège se retournait.

« Inspecteur Von Schwarzwald et Constable Gaterby au rapport selon vos ordres, Sir Commissioner Grayson, pour vous présenter la version finale du Plan Wookie. »

Un bref signe de tête, accompagné d’une main tendue vers un endroit propice où poser leurs effets, trépieds, plans, Lowell se redressait.
D’un pas nonchalant, il s’approcha et leur tendit une main formelle. Bien loin de la poignée amicale, mais répondant au protocole de bienséance et de respect entre confrères. Toutefois, le vieil homme tiqua au mot Wookie. Un souvenir plutôt récent qui venait d’un film étrange peuplé de créatures spatiales et de vaisseaux. L’un des plus mauvais films qu’il ait jamais vus… Néanmoins, il ne fit aucune remarque, et indiqua poliment les chaises face à son bureau, avant de s’installer, sans un mot.

Le silence, pesant, n’était entrecoupé que de raclements de gorges. L’heure était solennelle, grave. Ainsi, il rompit la torpeur de ces lieux.

« Je pense que vous êtes au courant de l’importance de vos mesures à prendre. Néanmoins, j’espère que vous avez évité les hommes qui ne font point partie de nos rangs, ni dévoilé vos projets à d’autres que ceux qui servent le Cénacle. »

Le vieil homme n’avait aucune confiance en ses pairs, encore moins depuis l’annonce qui divisait alors les siens. Or, la Police comprenait des membres, simples humains et, dans sa méfiance et sa prudence, il souhaitait s’assurer du silence de ses hommes.

Mar 2 Aoû - 19:35
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Diederich Von Schwarzwald
L'étrange sous la normalité : La Force est source de toute vie. Mais elle ne permet pas d'oublier.
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Diederich Von Schwarzwald
Peu habitué à fréquenter les hautes sphères de la police, Diederich faillit marquer un temps d’arrêt avant de serrer la main du Préfet. Il fallait dire également que le vieil homme dégageait une aura de sérénité et d’autorité mêlées pour le moins surprenantes. Sa manière d’être n’était pas sans lui rappeler celle de l’acteur Sean McConnery dans les films de James Bond. Et pourtant, la situation aurait justifié qu’il soit échevelé, buvant tasse de café sur tasse de café… Un peu comme eux lorsqu’ils mettaient la dernière main au plan en question. Lorsqu’ils avaient refermé le dossier, la salle de travail sécurisée au sous-sol qui les avait accueillie était jonchée de boîtes de pizzas, hamburgers, beignets, gobelets de sodas, de café et de thé. Un autre cliché sur la police vérifié, mais ils avaient eu très peu d’occasion de sortir et de rentrer chez eux ces derniers jours. Fort heureusement, les locaux de la division étaient équipés de salles d’eau et de lits de camp. En pareille occasion, on ne comptait pas les heures de travail. Les yeux soulignés par des cernes immenses, les joues légèrement creuses malgré la malbouffe, Diederich ne tenait que grâce aux boissons énergisantes, ainsi que par le stress de devoir présenter leur plan à la plus haute autorité. Gaterby n’était guère mieux : de pâle à l’accoutumée, sa carnation était passée à livide.

Recentrant son esprit sur son supérieur, l’Allemand hocha la tête à ses paroles. Il comprenait tout à fait. D’autant plus que c’était précisément ce point qui était l’un de leurs plus gros problèmes dans le Plan Wookie. Non, plutôt celui d’où découlaient tous les autres. Le Met ne pourrait compter que sur peu de personnel. Cela pourrait suffire, ou non, suivant l’opposition. Sachant toutefois qu’entamer sa présentation par une présentation défaitiste ne serait pas du meilleur effet, l’enquêteur acquiesça.


« Oui, Sir Commissioner. Seuls les cinq membres de la cellule que vous avez formée ont connaissance de cette opération. Nous avons également pris toutes les précautions lors des repérages. Et chaque document est unique, et ne peut être copié, ni par magie, ni par technologie. »


Une fois cela dit, l’Inspecteur demanda la permission de quitter sa chaise afin de se diriger avec sa coéquipière vers le tableau. Le plan détaillé du secteur de l’Hôtel de Ville y était affiché, mais constellé de symboles, de traits, le tout de différentes couleurs. S’éclaircissant la gorge, Diederich se munit d’une fine baguette de bois, telle celle des instituteurs de l’ancien temps.


« Premièrement, les civils humains dans la zone de combat. Quelle que soit la raison que nous trouverons pour justifier cela, nous les confinerons dans leurs habitations, n’ayant pas les moyens matériels de les évacuer. Toutes les portes seront scellées, tandis que leurs fenêtres seront ensorcelées pour qu’ils ne puissent voir que ce qu’ils verraient un jour normal à travers celles-ci.
Concernant la défense proprement dite, nous avons assez de personnels pour former deux lignes. Celle extérieure, de couleur bleue, aura pour mission principale d’éprouver la force de l’ennemi, de lui infliger des pertes, puis de se replier sur la ligne intérieure, la verte. De par son périmètre, l’extérieure est trop grande pour être défendue efficacement, et les rues et les bâtiments ne permettent pas d’avoir des points d’appui suffisamment solides.

Promenant la baguette sur des carrés violets, situés loin du centre de la carte et sur tous les accès menant à l’Hôtel de Ville, Diederich marqua un temps d’arrêt, tandis que sa physionomie trahissait de la gêne.
Avant de continuer plus avant, Sir Commissioner, il me faut vous prévenir que, si l’opposition répond à nos prévisions pessimistes, nous n’aurons pas les moyens de protéger de manière… Hum… Satisfaisante, les civils humains. De manière inverse, si nous plaçons des unités du Met à ces points-là, nous ne pourrons plus assurer la défense du Cénacle de façon optimale. Depuis l’évasion d’Evans, et ce malgré les quelques mutations depuis Londres et les autres villes sous notre juridiction, nous n’avons plus autant d’hommes que nous en aurions besoin. »

Ven 12 Aoû - 19:15
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Lowell demeurait attentif, silencieux. Il écoutait avec soin, observant le plan de Last End, ses contours, déterminés par des lignes colorées.
Ses sourcils se froncèrent ; comment diable était-il possible de ne pas avoir les ressources nécessaires pour protéger le Cénacle ? N’était-il pas la pierre angulaire de toute forme de magie ? Qui contrôlait jusqu’alors et depuis des siècles les flux de tout ce beau monde et de leurs capacités extraordinaires ?

Une main lasse vint frictionner sa barbe. Le vieil homme était en train de réfléchir. Il s’agissait finalement d’une guerre. Autant appliquer les connaissances des stratégies martiales éprouvées afin de faire taire une bonne fois pour toute ce fou dangereux.
Il se redressa de son siège et, finalement, se leva très calmement.

« Vous avez donc pensé à protéger le secret, sans penser à rendre les lieux inaccessibles. Si ma petite fille avait été dans les parages… »

Il regarda toutefois autour de lui, étant devenu méfiant compte-tenu des talents inhabituels et dangereux de la jeune femme, presque persuadé qu’elle était déjà en train de les épier d’un moyen ou d’un autre, avant de reprendre. Reportant son regard sur la carte, il détailla la configuration de l’endroit, se remémorant des films assez particuliers qu’Olivia lui avait fait regarder et qui, finalement, pourraient être utiles…

« L’objet n’est pas uniquement de protéger les civils et le Cénacle, Lieutenant Diederich. Je proposerais tout simplement de rendre absolument inaccessible chacun de ses membres, ainsi que le lieu qui les accueillera. »

Le ton était presque monocorde, accompagnant avec majesté une attitude placide. Impénétrable.

« Si nous n’avons pas les moyens de nous battre, autant empêcher le Réanimateur d’accéder à ce qu’il souhaite détruire. Transformons cette place en forteresse inexpugnable. Ne sommes-nous pas Sorciers, après tout ? Si nous pouvons lutter par la force en tant qu’humains… Ne pouvons-nous pas détourner l’attention par la magie ? »

Une lueur étrange avait effleuré son regard, et son expression. Il capta un instant l’air interrogateur de l’agent Gaterby, et se décida. Avant toute, il devait s’assurer d’une chose.

« Olivia ? »

Rien ne répondit, mais il attendit, longtemps. Avant que la lumière ne vacille comme unique réponse. Il secoua la tête, désespéré…

« Je crains que cet endroit ne soit pas plus sûr que les autres. Nous sommes écoutés. Par la bonne personne, certes, mais si une gamine de vingt-cinq printemps peut nous entendre, je n’ai nul doute que nos détracteurs auront pu tenter de nous espionner par les mêmes moyens… »

Il attrapa alors le smartphone dans sa poche, et le brisa avant de le faire brûler, d’un geste. Il porta son regard sur les deux agents, avant de s’assoir à nouveau et, d’un geste élégant, les enjoindre à pratiquer la même chose. Il entendit alors les hauts parleurs présents dans la pièce grésiller, pour finalement émettre une affreuse odeur de brûlé, fumant. S’il ne savait aucunement comment Olivia s’y prenait, sûrement en détraquant les instabilités électriques, il était plutôt satisfait qu’elle joue le jeu et cesse de fourrer son nez partout.

« Je vais mettre en place un jeune agent à la surveillance de la ville entière. Tous les mouvements de la cité seront épiés ce jour précis. Rien n’échappera à l’opération Orwell qui va suppléer à Wookie. Si vos lignes de défense sont bien pensées, je comptais convier les nôtres et chaque membre du Cénacle à anticiper l’attaque du Réanimateur. Il s’agira d’établir des sortes d’alarmes magiques qui déclencheront, avec la technologie dont les humains sont capables, la prise de position de toute créature magique « non recensée » par nos forces. S’ils s’attendent à ce que nous usions de magie, ils ne s’attendront pas à ce que nous utilisions les moyens humains. Et sachez que tout peut-être violé, même les lignes les plus sécurisées du Parlement Européen ou de ses services secrets. Aussi… »

Il reprit sa respiration, se servit un verre d’eau avant de reprendre.

« S’attaquer à la construction de ces capteurs va être délicat. Je compte sur votre coopération. Nous allons également mettre en place les plus solides barrières que des Sorciers n’aient jamais installé, sur, sous et dans le bâtiment. Comptons également sur vos sorts de perception afin que les humains ne soient pas au fait de nos pratiques, que nous allons installer dès maintenant. »

Un énième soupir, l’âge n’aidant point à reprendre le souffle, il fit craquer ses doigts.

« Les pertes civiles ne sont éthiquement pas acceptables. Néanmoins, il me semble que ce conflit, s’il était gagné par Evans, engendrerait bien plus de morts que les créatures vivant autour de l’assemblée. »

Ces mots étaient amers et Lowell eut peine à les prononcer. Pourtant, ils n’avaient pas d’autre choix.

Ven 19 Aoû - 10:56
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