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 C'est tout un art ! [Meade]

Max Adams
L'étrange sous la normalité : Someponies just want to eat humans <3
Tell me More : Chhhh. Don't talk about the secret.
PROFESSION : Monture d'Eurynome
Crédits : Michael Tintiuc
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Points : 3158
Max Adams
Poney de l'Enfer
Le nez humain avait beau être atrophié, il n'était pas pour autant inexistant. Dans le parc, en ce moment, une odeur l'incommodait, sans qu'il puisse parvenir à définir laquelle, sa provenance, le pourquoi du comment… C'était gênant. D'autant plus gênant que Max passait énormément de temps ici, à observer les humains, les ennuyer, profiter de l'extérieur et de ses découvertes, du glouglou de la fontaine et sa présence rassurante, même si parfois dangereuse. Lorsque lui venait l'envie d'enfoncer la tête d'un humain dans l'eau pour ensuite la détacher de sa nuque, cela signifiait alors qu'il était temps de retourner dans la demeure de son maître, ou passer au Marché des Trolls récupérer quelques morceaux déjà découpés et imbibés d'eau de ses proies favorites.
Cette odeur, donc ! Elle l'incommodait. Elle était surtout là après les journées où son corps de bipède avait dû travailler. Etrange… Comme si quelqu'un savait. Toujours était-il que l'each n'était pas du genre à laisser trainer les problèmes. Prenant les choses en main, puisque personne d'autre n'en paraissait capable, Max avait dépensé son argent de poche dans un énorme flacon de bain moussant à la pomme et dans… Du matériel supplémentaire. Principalement des pistolets à eau, des gants, des élastiques… De quoi faire son oeuvre de façon correcte.

Trois heures du matin. Une tenue sombre, sa crinière sombre pour couvrir la pâleur de sa nuque. Les gants, enfilés. Les quelques téléfilms entraperçus avaient suffit à comprendre l'intérêt d'une telle précaution. Les pistolets étaient installés. L'each tenait dans sa papatte une cordelette. Sous le couvert d'arbres, la fontaine dans son champ de vision… Un dernier coup d'oeil alentour. On eut dit qu'il n'y avait personne alentour… Parfait ! Max tira sur la cordelette, et ne put retenir un éclat de rire en voyant son plan fonctionner à merveille.
Les pistolets éjectèrent leur savon dans la fontaine. Les remous de l'eau aidant, la mousse ne tarda pas à venir, gonflant à folle allure, et avec elle la douce odeur de la pomme venant embaumer l'air. C'était parfait, c'était beau, et émouvant ! Max resta un moment immobile, tout de fascination pour ce spectacle merveilleux que soulignait la lumière d'une lune encore timide et d'étoiles nombreuses. La mousse faisait comme des paillettes… S'approchant, ses mains caressèrent la mousse une première fois…

Donc, après une bonne heure de jeu avec la mousse, durant laquelle elle s'était faite barbe, joli chapeau, armure, durant laquelle toutes ses propriétés physiques avaient été testées, Max consentit à la laisser un peu seule. La fatigue aidait à cela, il fallait l'admettre. Son esprit n'était que satisfaction, bonheur, légèreté. Sans hâte particulière, puisqu'en plus d'une heure personne ne s'était approché, Max défit les pistolets de leurs supports arboricoles, les accrocha à sa ceinture, tous les quatre, pour mieux les transporter. Ainsi équipé, se croyant de discrétion et d'innocence, l'each s'apprêtait à fièrement prendre le chemin et sa maison, se retournant… Pour tomber nez-à-nez avec une jeune femme.
Se faire surprendre n'était pas grave en soi. Surtout que la jeune femme avait l'air de tout, sauf d'une prédatrice. Il y avait sans doute un moyen de s'arranger. Il fallait trouver, vite…!

"- Votre bain de minuit est prêt, madame !"

La mousse décorait encore partiellement ses cheveux et habits. L'innocence même... Il avait singé le ton que prenait Alford, le domestique d'Elie, pour s'adresser au Maître, et avait désigné la fontaine avec une courbette, commençant doucement à contourner la dame, prêt à prendre la poudre d'escampette.

Lun 8 Fév - 20:24
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Meade Camille Alexander
L'étrange sous la normalité : Lorsqu'au matin, je serai humaine,
Je n'aurai pas rêvé, ni sommeillé,
Mes actes ne seront plus qu'une idée,
Aucun souvenir ne traversera mon esprit.
Ne pas savoir est ma malédiction,
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Une invitation, après un cours, elle aurait pu refuser et rester dans son coin mais s'était dit que socialiser ne lui ferait pas trop de mal, pour une fois. Quand avaient ils pensés qu'elle avait envie de sortir? Elle avait vu défiler les verres devant ses yeux sans se rendre compte qu'ils se vidaient, puis on lui avait dit ''Viens, on change de bar '' et elle avait haussé les épaules sans porter attention à son argent de poche qui se vidait. Elle avait déjà bu, en présence de sa famille, lorsque ça amusait certains de vouloir offrir une bière à la petite louve, mais elle n'avait jamais vraiment été ivre, aussi répétait-elle souvent qu'elle ne l'était pas, n'ayant aucune idée de l'effet que ça devait faire. Après tout, à part quelques étourdissements passagers lorsqu'il fallait descendre des escaliers, elle avait le rire facile, ce devait être normal dans une ambiance de soirée, entourée d'autant de gens.

La jeune fille ouvrit grand les yeux lorsqu'on lui demanda son numéro de téléphone, ne comprenant pas tout de suite, elle répondit d'un simple ''Pourquoi?'' qui arracha un rire au garçon. Pour refaire
ça la semaine d'après...Oui ça faisait bien du sens. Elle appuya sur le bouton ouvrant son téléphone et grimaça : Son père allait la tuer...Trois heures du matin, elle avait déjà rentré tard mais le temps qu'elle arrive à la maison, son père serait en train de boire son café pour la journée à venir. Meade donna son numéro de téléphone à son ami du moment et s'éclipsa rapidement, commençant à réaliser qu'elle avait peut-être un peu trop profité des verres gratuits. Plus elle s'éloignait du bar, plus elle voyait que ses pas n'étaient pas si droits que ça, peut-être parce qu'en dansant, on ne cherche pas à marcher en ligne droite? Elle n'avait pas vraiment le choix de rentrer à pied, mais ça allait, ce n'était pas trop loin de chez elle. Et puis, ça sentait bon, étrangement bon...On aurait dit l'odeur d'une sucrerie ou de la gélatine...Les pommes, les pommes vertes. Elle s'arrêta brusquement, on lui parlait? Elle tourna la tête vers la silhouette aux longs cheveux noirs, ''Un bain de minuit, mais il n'est même pas minuit, il est passé minuit...'' marmonna-t-elle, ses yeux confus se posant ensuite sur la fontaine.Oh! Des bulles, plein de bulles, ça faisait joli...Camille se mit à rire, mais seulement et seulement lorsqu'elle comprit que c'était lui qui les avait mises là.

Elle s'approcha de son bain, si gentiment préparé par son domestique improvisé et échappa un nouveau rire. ''Un bain moussant, je prendrait bien un bain moussant, mais il est froiiiiid. '' La petite louve laissa sa main descendre dans l'eau, confirmant son hypothèse et couvrant celle ci de mousse, jusqu'au poignet et même jusqu'à l'avant bras.

Jeu 18 Fév - 22:21
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Max Adams
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Max Adams
Poney de l'Enfer
Max s'était contenté de fixer sa camarade, sans changer d'expression, maintenant celle qui singeait son domestique, en plus joviale peut-être. Par chance, les réflexes pris en matière d'expressivité concernaient principalement les expressions les plus courantes, et les plus instinctives. L'hésitation, la gêne ou la confusion, n'en faisaient pas parties; son dresseur ainsi qu'Elie avaient pris grand soin de ne pas modifier ce point. Pourtant ces émotions traversaient l'esprit et le coeur de l'each. Vraiment, les humains n'utilisaient l'expression "bain de minuit" qu'à une certaine heure ? Max avait toujours cru que, justement, c'était là une de leurs façons de parler, une de ces subtilités qui avaient été pour lui à moitié enseignées, à moitié instinctives. Ayant moins d'orgueil que la plupart du peuple de Last End, ou peut-être étant simplement lucide, l'each se reconnaissait quelques lacunes quant au monde des bipèdes. L'erreur n'était pas impossible, surtout en ce cas…
Cela signifiait-il, cependant, que son masque venait d'être levé ? D'autres humains auraient-ils fait la même erreur ? Difficile à dire. Par chance, le nez atrophié qui servait l'odorat de Max sous cette forme parvint à percevoir des vapeurs d'alcool. Bien, l'humaine ne devait pas avoir l'esprit assez clair pour s'interroger suffisamment. Peut-être même était-il possible de se glisser en douce dans les ombres, sans que cela ennuie sa camarade le moins du monde. Par chance à nouveau, la probabilité qu'elle se souvienne de lui lorsque l'aube viendrait était relativement faible. Elle paraissait vraiment bien imbibée.

Il fallait saisir cette chance ! Mais alors que Max calculait sa façon de s'y prendre, hésitant entre un simple demi-tour et une stratégie à base de "là-bas, un écureuil !", tout en commençant à s'admettre que les traits de son interlocutrice étaient aussi charmants que pouvaient l'être ceux d'une humaine, celle-ci commit… Une erreur. Oui, il fallait le dire, c'était une erreur.
Un bref instant, la surprise gagna Max. Tiens ? Elle acceptait, finalement ? L'histoire du bain devint néanmoins rapidement un détail, lorsque les instincts reprirent le dessus, s'emparant des tripes de l'each, plantant les griffes de son regard dans la chair de Meade. Oh, oui, qu'elle devait être tendre, cette chair ! Elle n'était pas bien grasse, ne le nourrirait peut-être pas tant, mais son goût serait exquis ! Là, ce creux, cette jointure entre son cou et son épaule… Ses crocs la pénètreraient, jouissant de la résistance futile des tissus de son corps, arrachant les lambeaux de viande avec la satisfaction des pulsions trop longtemps enfouies. Le sang se mêlerait à l'eau, sa chaleur la faisant doucement tiédir. Rien ne serait laissé, si ce n'était le foie. Les os serait dévorés, réduits en miettes, pour que leur nectar, la moelle, lui soit offert. Bon sang, ses os…! Et son coeur, oui ! Max voulait son coeur, voulait sentir ce faible organe exploser dans sa bouche, le sang gicler sur sa langue et son palais. L'humaine avait l'air bonne, autant qu'elle était désirable. Et tout le corps et l'âme de Mx la réclamaient.

Seul son esprit maintenait la laisse de ce chien enragé, affamé, qu'était son appétit. Esprit qui murmurait, doucement, que ce n'était possible. Pas là, pas en public, pas en un lieu aussi fréquenté. Le Secret, le Secret, il fallait y penser, au Secret… À la déception de son maître si son each venait à agir ainsi. Et surtout, le pire: au poison que représentait autant de savon dans une eau.
Max pesta contre sa propre personne, mentalement, plusieurs fois, usant d'injures et de noms qui auraient fait pâlir quelques démons mineurs. Puisque cette proie ne devait être dévorée, un second instinct s'éveilla: celui qui s'était forgé par l'éducation, par le conditionnement minutieux. Fuir, il fallait fuir.
Alors même que ses muscles se raidissaient pour pousser son corps de bipède sur le chemin d'une fuite salvatrice, le regard de l'each glissa le long du dos de la jeune humaine, jusqu'à son bassin, jusqu'à sa croupe. Un fin sourire, malicieux, se dessina alors sur ses lèvres. Oui, désormais, c'était évident. Ses pulsions se muèrent, sans perdre en amplitude. Le désir impérieux qui l'habitait, désormais, pouvait jaillir. Plus d'hésitation, et plus de crainte: Max se jeta vers la rêveuse, et, de tout son poids, de toute sa force, la poussa dans l'eau de la fontaine.
L'effet produit fut immédiat. Les sons, les mouvements… Tout était fait pour son hilarité. Plus moyen de se retenir, et l'each goûtait à ce merveilleux orgasme qu'était le rire, se tenant les côtes, les larmes aux yeux. Le son que sa gorge  émettait était clair, enfantin. Lorsque la sensation en lui s'apaisa légèrement, libérant ses pensées, Max rouvrit difficilement les yeux… Pour contempler l'effet de la mousse sur l'humaine. Son rire repartit de plus belle, mais au point où, cette fois, plus que s'emparer de son esprit, il s'empara de son corps, l'amenant à terre, à frétiller de rire.

Mer 24 Fév - 17:17
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Meade Camille Alexander
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Cette sensation de panique, au creux du ventre, lorsqu’on se retrouve entre le sol et la terre, cherchant l’équilibre en mouvement. Elle heurta la pierre en se retenant à moitié, du mieux qu’elle le pouvait, une main se retrouvant sur le bord de la fontaine et l’autre cherchait sa paroi, sa tête plongea dans l’eau quelques secondes. Confuse, la jeune louve ferma rapidement les yeux lorsqu’elle comprit que le savon entrerait dans ses yeux si elle n’en bloquait pas l’accès. Sa respiration s’arrêta un instant, puis elle se redressa en toussant…L’alcool, ce n’était pas bon pour les réflexes, nota-t-elle silencieusement pour elle-même. Il lui semblait qu’un instant, elle voyait comme si des bulles couvraient ses yeux, en transparence, pas très clair, les images lui revenaient doucement. Elle ne s’était pas cognée la tête mais son dos lui faisait un peu mal.
Meade cligna des yeux, elle s’était fait pousser? Et il s’esclaffait de rire devant elle, comme si ce n’était qu’un jeu. Elle resta un peu perdue, les yeux dans le vide, elle cherchait à comprendre l’hilarité de l’each. Elle se tenait maintenant sur ses genoux, entièrement trempée et partiellement couverte de mousse, la petite louve réalisait tout juste qu’elle avait froid. ''C’est malin ça. ''Prononça-t-elle, la voix grommelant et boudeuse. Elle se leva, posant les mains sur ses hanches en fronçant les sourcils. ''Qu…Quel drôle de do, domestique vous faites. Pas de serviette… ni de vêtements de rechange et je…je dois rentrer chez moi trempée d’eau froide…en janvier. ''
Elle croisa les bras, observant l’inconnu, toujours cette moue boudeuse au visage, elle passait un pied, puis l’autre par-dessus le rebord de la fontaine, manquant maladroitement de trébucher entre ses pas. Après avoir observé un moment l’each, elle esquissa un sourire avec le regard d’une fille qui allait faire une bêtise, elle se mit à rire avant de s’approcher. Et puis, tout doucement, elle se mit à replacer le chapeau et la moustache en mousse que l’inconnu s’était fait. ''Et…et…et puis! quelle tenue… v…vous êtes en train d’affffaisser votre chap…eaaau et votre moustache. C’est inacceptable…! '' Un nouveau rire, puis son regard se perdait à nouveau un peu n’importe où, contemplant la forme de son œuvre en mousse. Elle replaça lentement les derniers détails en fronçant les sourcils, sérieuse. Son modèle n’avait pas intérêt à bouger, ou il gâcherait tout! Elle lâcha son œuvre un instant, constatant qu'elle commençait à tourner un peu, pas trop, pas en 360 degrés, mais elle vacillait, se balançant un peu sans vraiment suivre d'ordre horizontal ou vertical.

Dim 28 Fév - 3:34
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Max Adams
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Poney de l'Enfer
Max se redressa plus ou moins, lorsque son rire s'éteignit. Ce mécanisme-là était encore un mystère, un triste mystère, pour quelqu'un qui rêvait d'un rire ne s'arrêtant jamais. Son esprit émergeant de son nid d'euphorie retrouvait peu à peu sa conscience et ses perceptions. Sa victime commençait à réagir. C'était là la seconde source de son amusement. Les humains étaient si plaisants lorsqu'ils s'agitaient, déformaient leurs visages et leurs voix pour faire entendre leur mécontentement ! C'était presque aussi bon que leurs gesticulations lorsqu'ils découvraient que noyés ils allaient être. Un large sourire illuminait encore le visage de l'each, tendit qu'en essuyant quelques larmes de rire son attention se portait vers les balbutiements boudeurs de la malheureuse jeune femme ensavonnée. Ricanant, la réponse joueuse se fit néanmoins devancer par une réflexion: tiens, l'eau était froide ? Un détail qui lui avait échappé. À moins qu'il ne s'agisse que d'une marque de sa sensibilité d'each: les siens appréciaient et toléraient davantage le froid, voir l'appréciaient. Comme cette neige, sous lui, ce duvet glacial qui avait si bien accueilli sa chute, participé à son bonheur. Son contact était plaisant, elle faisait un siège confortable, mais… Les êtres humains ne l'auraient-ils pas évitée, s'ils étaient ainsi sensibles au froid ? Dans le doute, Max se leva.

Une envie lui venait, ou plutôt un instinct. Désirant plaire, il fallait offrir son manteau à cette jeune femme. Oui, cela aiderait à la séduire, et après cela, elle serait attirée, par lui, par l'eau, par l'eau… Les lèvres de Max blanchirent un instant, pincées. Mieux valait ne pas rêver. Pourtant, déjà, son manteau lui tenait bien trop chaud. Son regard dévorait la belle chair de sa camarade du soir, et ses formes mises en valeur par ses habits détrempé, occupant tout son esprit, ne lançant plus de place aux réflexions joueuses. Lorsqu'à nouveau la jeune femme prit la parole, l'each réalisa tout juste qu'elle s'était approché. Aussi son immobilité fut totale tandis qu'elle remettait son chapeau et sa moustache en place. Attendez ! Chapeau ? Moustache ? Hanf. Sans doute des restes de ses précédentes expériences. Max avait encore quelques progrès à faire avant de commettre le crime parfait.
Par réflexe, le rire de Max répondit à celui de l'ancienne victime, qui ne paraissait pas tant lui en vouloir. L'eau ne devait pas être si froide… Ou alors, l'humaine était bien trop alcoolisée pour vraiment le réaliser. À l'odeur, c'était sans doute le cas. L'each proposa, en ricanant à moitié, d'offrir un présent à la pâle créature pour la remercier. Se dirigeant vers la fontaine, ses papattes se saisirent d'une bonne balle de mousse. Mais avant d'avoir pu en faire un somptueux chapeau, un bruit l'intrigua. Max se retourna, avant de se jeter littéralement sur la jeune femme pour la saisir, et l'empêcher de tomber sous ses vacillement, laissant la mousse s'écraser avec sa main sur l'un de ses bras. Maladroitement, l'each l'aida à se redresser, trouver un semblant d'équilibre.

Dans cette position, une question vint à Max: pourquoi l'avoir aidée ? Ç'aurait été bien plus drôle de la regarder s'écraser à terre ! Quelque chose n'allait pas. À moins que… Mais oui, c'était ça ! C'était l'intuition de l'each qui vait guidé ses gestes, sachant que la petite serait bien plus intéressante debout, pour l'instant. Avant de lui offrir sa veste, avant de la raccompagner chez elle, il était un acte bien plus important à accomplir, un acte qui ravirait le besoin de rire de Max. Ils devaient… Danser !
Ses mains glissèrent vers celles de son amie et, en quelques mouvements, l'aidèrent à se retourner. L'each gloussa devant la maladresse de cette humaine ivre, une maladresse qui menaçait d'être exacerbée par leur activité.

"- Toute ma vie je n'ai trouvé que des portes fermées ! Jusqu'au jour où je suis tombée sur voooous ~"

Une main dans celle de la petite, l'autre sur sa hanche, dans une valse sur-enjouée, énergique, qui n'avait rien de classique. La musique n'était faite que d'une voix, qui changeait les crinières carnivores en princesses ivres de bonheur. Il fallait tournoyer, encore, et encore !

Le monde serait plus beau, pour eux, et la petite serait à sa merci !

Mar 1 Mar - 18:44
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Meade Camille Alexander
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Elle arriva à terminer son œuvre, malgré qu’elle semblait vaciller, mais son modèle était sage et immobile, jusqu’à ce qu’ille se déplace pour se diriger vers la fontaine. Elle ne comprenait pas trop ce qu’ille faisait, mais tant qu’elle ne se faisait pas à nouveau pousser dans l’eau, cela ne lui dérangeait pas trop. Ce qui était plus dérangeant, c’était le sol qui se mettait à bouger plus rapidement que son œuvre ne vacillait quelques secondes plus tôt. La jeune fille posa un pied devant elle, réalisant alors que son environnement se mettait à tourner. C’était probablement un signe qu’il était temps de rentrer. Le second pied ne se rendit pas au sol, entraînant son corps dans le vide avant qu’il ne soit rattrapé par une main. La jeune fille se redressa, s’aidant des bras et des épaules de l’each. Puis, sans l’avoir vu venir à l’avance, elle était en position pour commencer une valse…Une danse bien maladroite.

Elle éclata de rire en levant la tête, elle se souvenait de cette réplique, ou de cette ligne d’un film. La reine des neiges, lorsque la princesse dansait avec le méchant…Mais elle ne savait pas encore qu’il était méchant. ‘’J’ai passé mon temps à chercher ma bonne étoile, jusqu’à cette fête royale, mon cœur se régale’’ Bon, elle aurait pu chanter beaucoup mieux, et moins fort. Mais l’alcool rouillait autant sa gorge que son oreille musicale. Ses pas se firent difficiles, tout autour d’elle tournait déjà, c’était difficile de garder son équilibre dans les cercles que formaient les pas de danse. Elle marcha sur les pieds de son partenaire quelques fois, jusqu’à ce qu’elle l’oblige à arrêter la valse en trébuchant sur lui, puis en se replaçant. Elle se tenait à peu près sur ses deux jambes, debout. La tête baissée, la jeune fille songeait que ce serait bien plus simple de s’asseoir par terre. Mais si elle s’asseyait, elle ne voudrait plus se relever, et il faisait tellement froid dans ses vêtements trempés… Il fallait rentrer. Elle s’agrippait à l’épaule qu’elle tenait déjà, position requise à la valse et de son autre main à son bras, bien qu’elle pouvait se tenir au survêtement de l’each pour ne pas planter ses doigts et ses ongles directement dans sa chair. ''Ça tourne trop vite, il faut ralentir le carrousel… '' Elle marmonnait plus ou moins incompréhensiblement. ''nhh…mn…Froid…''

Sam 12 Mar - 0:15
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Max chanta pour accompagner la danse, puisqu'ils n'avaient pas de musique. C'était là un de ses petits dons, de ceux qui trouvaient parfois leur utilité pour charmer les bipèdes. Plus important encore, ce don-là plaisait aux sens de son maître. Sa voix était naturellement belle, claire, et savait instinctivement comment ne pas forcer sur sa gorge, comment glisser d'un son à l'autre et imiter une mélodie dans son essence. Que l'humaine soit plutôt, à cette heure et à ce taux d'alcoolémie, digne d'une casserole… C'était un détail, qui ne l'empêchait en rien de s'appliquer. Un souci esthétique autant qu'un souci de séduction.
Dans ce même souci, pas un reproche n'accueillit les maladresses de sa proie du soir. Lorsqu'elle trébucha, Max s'arrangea pour qu'elle ne tombe pas, la prenant contre lui, dans ses bras, et l'y maintenant pour qu'elle ne re-chute pas immédiatement. Ces mains qui s'agrippaient à ses habits confirmèrent que c'était là une sage idée. Par Lucifer, cette enfant était plus beurrée que les tartines de Sarah ! Il n'y avait plus qu'à la…

Oh. Et elle lui donnait des pistes. Ces mots ressemblaient terriblement à une demande d'aide. Un sourire carnassier passa un instant sur le visage de l'each, avant de se changer pour donner une impression de bienveillance. Par une manipulation un peu maladroite, l'each parvint à retirer son manteau en la tenant toujours d'une main, pour finalement poser le tissu chaud sur les épaules de la petite. Là, ne voyait-elle pas sa générosité ? Ne pouvait-elle pas accorder une confiance aveugle ? Si, elle le pouvait…

"- Tenez… Ne vous en faites pas, je vais vous ramener chez vous. Je connais un charmant raccourci."

Son bras passa autour du sien. Pour assommer plus encore la vigilance de la petite, l'each chanta à nouveau, une autre comptine, une berceuse innocente. Ils quittèrent le parc. Max les engagea dans des rues en apparence plutôt bien famées, jusqu'à ce qu'ils arrivent au port, pour contempler les mâts effilés qui se dressaient vers le ciel, les bateaux qui sommeillaient, sages, et les reflets des lumières célestes et urbaines sur les vaguelettes de l'eau. Un spectacle merveilleux, hypnotique, et… Attirant. Très attirant. Un appel perpétuel, bien plus fort que celui de la chair, qui eut raison des prudences et des formes que Max aurait dû normalement mettre à sa parade pré-repas. Son bras s'affermit sur celui de sa proie tandis que, d'un revers de doigt, sa main caressait sa si jolie joue.

"- N'est-ce pas une vision enchanteresse ? Allons voir les bateaux, de plus près. Je vous ramène après, promis. Allons juste… Voir les bateaux." Ainsi prononcé, avec autant d'adoration dans la voix, on aurait dit les murmures de fascination des poètes de l'ancien temps. Avant d'avoir ouï l'avis de sa camarade, Mx l'entraînait déjà sur ces pontons de bois qui formaient une promenade le long du port, le long des bateaux. Pas de rambarde, la mer était à portée de main. Il n'y avait qu'à se pencher et tendre la main vers elle. "N'êtes-vous pas émue ? Elle es si belle…"

Sam 19 Mar - 18:10
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Sa voix…quelque chose de clair, des mots qui faisaient de moins en moins de sens. Elle n’avait plus l’énergie de prêter attention aux paroles et de chanter la partie de Hans, laissant la mélodie en solo au danseur. Il lui semblait que ses deux pieds tenaient un peu plus en place, le sol vacillait un peu moins et quelque chose la retenait…Oh, c’était son cavalier, elle aurait dû le savoir plus tôt. N’était-elle pas en train de danser avec lui? La jeune fille laissa ses mains relâcher les vêtements de l’each, elle avait un peu plus d’équilibre maintenant, elle n’avait plus besoin de s’y tenir. Puis elle fut enveloppée dans le manteau de Max, dont elle ne saisit pas tout de suite la présence mais elle accepta la source de chaleur. La jeune fille avait terriblement envie de rentrer chez elle, maintenant, de retrouver sa chambre, des vêtements secs, son lit…L’intérieur de ses draps. Elle rêvait de pouvoir fermer les yeux sans risquer l’hypothermie dans une rue de last end avec un inconnu.

Omettant le fait qu’ille ne savait pas où Meade habitait, elle hocha la tête, chez elle, oui enfin elle pourrait rentrer à la maison. Les paupières de la petite louve tombaient sur ses yeux, ille aurait pu choisir quelque chose de plus entraînant…elle allait s’endormir sur place s’il continuait comme ça. Bien que le plongeon dans l’eau froide l’ait bien éveillé, elle ne tenait pas à en faire un deuxième. Elle aimait tout de même sa voix, lorsqu’elle se concentrait pour l’écouter un peu, au lieu de laisser vagabonder son esprit et essayer de se retrouver. C’est lorsqu’ils arrivèrent aux quais qu’elle sembla un peu plus troublée. Le bras autour du sien, c’était quelque chose, la chanson, la danse, c’était bien rigolo, mais la caresse de la créature rendit Meade confuse, la faisant cligner des yeux en fronçant un peu les sourcils. Elle n’eut pas le temps de répliquer, un peu trop assommée tant par la fatigue, l’alcool que la danse et la berceuse, elle était à nouveau près de l’eau. Il faisait froid près des bateaux…Elle n’avait pas envie d’aller vers là et savait qu’il n’y avait pas de raccourci. La louve était née et avait grandi dans last end, elle avait marché dans ses rues depuis qu’elle avait été assez âgée pour qu’on lui permette de s’y aventurer toute seule. Même ivre, elle connaissait last end comme le fond de sa poche.

Elle allait définitivement tomber si elle marchait près de l’eau. C’était la dernière chose dont elle avait envie et cette fois, s’il croyait drôle de la pousser elle ne réagirait pas aussi doucement. Elle n’aurait peut-être pas dû embarquer dans cette histoire de purge qui l’empêchait de se transformer…Elle n’en avait jamais eu besoin, mais avait toujours eu cette assurance là, au moins. La jeune fille soupira, puis respira un coup pour se calmer un peu. '' Vous aimez beaucoup l’eau…’’ La petite louve renifla un peu, fronça les sourcils, puis écarquilla les yeux. ''V…Voous…’’ elle renifla à nouveau, puis recula vivement. ''J..jee vaiis rentreer chez moi. Et préteendre que vous n’aveez pas tenté de me noyer. ''


(HRP- Eh, j'ai lu sur la reconnaissance et j'ai réalisé qu'elle pouvait le reconnaître x) Alors vu comment ça s'oriente c'est toi qui voit si on continue sans qu'il la mange ou si on clos )

Mer 23 Mar - 6:12
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Max Adams
Poney de l'Enfer
Un instant, le silence se fit. Un silence lourd que ne troublait que le bruit de l'eau. Le regard sombre de l'each restait accroché à sa jeune amie. Elle semblait s'être soudainement parée de prudence, et avoir enfin découvert le pot aux roses. Mais qu'est-ce qui avait pu trahir ses intentions ? Ses agissements étaient restés corrects, il n'y avait pas moyen… À moins que…
Le souffle de Max se fit plus profond, et plus rapide. Son regard se teinta d'une étrange étincelle. C'était fini, cette enfant-là ne pourrait être dévorée. Frustration, colère, contenues pour l'instant. Le Secret, il fallait le protéger, et en protéger ses membres. Les sentiments enflaient, faisaient bouillonner son sang. Un très bref instant fut suffisant pour que leur solitude fut perçue et calculée, juste avant que l'each n'implose dans un cri furieux.

"- RAAAAAAAH !"

Un violent coup de sabot humanisé sur le ponton, des gestes brusques. Violemment, sa main attrapa le bras de la petite, l'étreignant avec une force incontrôlée. Son esprit était déjà bien assez occupé à l'empêcher de la frapper pour soulager sa colère. Pas moyen encore de savoir quelle créature elle était, le combat n'était pas une bonne option quoi qu'il en soit. L'amitié était une meilleure idée. Envers une amie, Max voulait pouvoir se plaindre librement de ce qui faisait en cette heure couler le feu dans ses veines.

"- Comprenez-vous ce que vous avez fait ? Pourquoi ne pas m'avoir prévenu plus tôt ?"C'était presque un cri. Sa main glissa jusqu'au poignet de la jeune femme, qu'elle serra trop fort. Son autre main vint saisir son ex-proie à la base du cou, sur ce lien avec son épaule, s'enfonçant profondément dans sa chair. "Me retenir si tard… Quelques instants de plus, il aurait suffit de quelques instants de plus...!" Pour satisfaire sa faim, et pour la tuer. Son retard avait été un danger tant parce qu'il la mettait en danger que parce qu'il menaçait de n'être pas suffisant, si la faim de l'each avait été un peu plus grande ou un peu plus émoustillée.
Brusquement, Max se rapprocha d'elle. Son visage était tout proche du sien, elle devait pouvoir sentir son souffle rauque de créature furieuse.

"- Comprenez-vous seulement ce qu'est la faim ?" Désormais, c'était un murmure. Un murmure où pulsaient la fureur animale de l'each. "Avec ce fils d'humain qu'est le Réanimateur... Oui, c'était une insulte. Les mots étaient crachés comme tels. ...Cela fait des mois que je n'ai pas mangé. Mes crocs réclament la chair, je rêve de leurs cris quand l'eau les envahit. Pour un lambeau de chair à arracher, j'ignore l'étendue de ce que je pourrais faire. Et toi… Toi tu arrives, avec ta viande juste assez tendre… Tu me suis, tu me laisses te désirer…" Etait-ce de la salive qui perlait au coin de ses lèvres ? Et quelle était cette étincelle folle dans ses yeux ? D'un seul coup, la jeune femme fut repoussée, écartée de l'each indomptable. "Et tu m'apprends, après que j'aie fantasmé sur toi et sur mes crocs dans ta gorge… Tu m'apprends que je ne peux pas !" A nouveau, un cri furieux lui échappa. L'each frappa à nouveau le sol, avant de tomber à genoux pour le marteler de ses poings.
Le silence revint peu après. Le silence lourd des heures avancées de la nuit. Un silence glacial, aussi glacial que l'eau qui dormait à côté d'eux. Le souffle de la monture d'Eurynome était rauque. La chaleur qu'elle émettait en s'enflammant ainsi était presque perceptible. Elle s'était immobilisée, appuyée sur ses poings, sa longue crinière masquant toute expression qui aurait pu trahir ses nouvelles volontés.

Jeu 31 Mar - 15:11
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Meade Camille Alexander
L'étrange sous la normalité : Lorsqu'au matin, je serai humaine,
Je n'aurai pas rêvé, ni sommeillé,
Mes actes ne seront plus qu'une idée,
Aucun souvenir ne traversera mon esprit.
Ne pas savoir est ma malédiction,
Regretter est ma rédemption.
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Elle sursauta, fit un pas en arrière et perdit l’équilibre avant d’être rattrapée par la poigne de l’each, il n’y avait aucune douceur dans l’étreinte douloureuse qui enserrait son poignet. Elle croisa ses yeux furieux, une lueur de peur entre ses prunelles, elle était perdue entre la confusion, mais sans vouloir trembler elle était terrorisée. L’each avait des allures d’enfants faisant une crise et de bête enragée. Ille lui faisait mal, mais c’était probablement inutile de lui dire, ille le savait déjà et c’était probablement là son intention. Pourquoi lui reprochait-ille? Elle ne pouvait pas savoir, enfin si, mais elle n’avait pas pu prévoir qu’elle tomberait sur un each usige maintenant, alors qu’elle était ivre. Au moment où ille enfonça ses ongles dans sa chair, elle avait peur qu’ille attrape son cou pour l’étouffer entre ses mains. Allait-ille la tuer?
Elle l’observait, silencieuse et bouche bée, sa violence l’éveillait tant elle l’assommait et elle figeait sur place bien qu’elle avait envie de s’enfuir en courant. Elle se laissa repousser sans trouver son équilibre, elle dût se retenir pour ne pas se retrouver à l’eau à nouveau et la voilà qui était par terre sur le quai. Assise, elle se tenait d’une main qui était derrière elle et fixait toujours la bête sous forme humaine qui s’enrageait et pleurait, hystérique. Des palpitations, elle sentait son cœur battre dans sa poitrine, dans ses veines jusqu’à ses poignets et son cou. L’une de ses deux mains était serrée en poing depuis qu’ille avait attrapé son poignet, par réflexe.
Elle aurait peut-être dû prêter plus attention, être plus alerte. Mais comment penser au secret dans cet état? Tout ce qu’elle voulait était rentré chez elle, néanmoins elle pouvait comprendre la rage et les sanglots de devoir assumer sa nature. Cette violence lui rappelait les crises de son père, elle se sentait comme une enfant grondée alors que ce n’était pas elle qui agissait comme un bambin de trois ans. Le deuxième cri fit manquer un battement au cœur de la petite louve, elle avait presque oublié sa colère, comme engourdi par sa crise déjà enclenchée.
''Désolé’’ souffla-t-elle, savait-elle seulement que ses yeux étaient mouillés avant d’éclater? Elle se défigea en s’effondrant dans ses larmes, n’ayant aucune idée de la source de ses pleurs. La petite louve en avait probablement juste trop prit, elle avait peur et elle était complètement intoxiquée, elle voulait rentrer chez elle et venait de se faire engeuller. C’était aussi cet endroit…la mélancolie l’envahissait lorsqu’elle sentait l’odeur de l’eau près des quais. Emily, c’était ici qu’elle avait habité. ''Je suis désolée…Je ne voulais pas faire de mal…c’est eux qui ont enfilés les verres et il n’y en avait pas tant que ça mais je n’arrivais plus à voir clair et j’étais toute étourdie…Je n’arrivais pas à vous reconnaitre…’’ Si l’obscurité ne permettait pas de voir les larmes sur ses joues, sa respiration témoignait de ses sanglots. Elle se renfermait sur elle-même en tentant de se reprendre, séchant ses larmes au fur et à mesure. ''Je ne boirai plus…c’est promis…’’ disait-elle en se croyant vraiment.

Dim 3 Avr - 1:35
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Max Adams
L'étrange sous la normalité : Someponies just want to eat humans <3
Tell me More : Chhhh. Don't talk about the secret.
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Max Adams
Poney de l'Enfer
La promesse de Meade s'éteignit en un murmure dans les ténèbres qui molestaient les faibles lumières du port. L'each n'avait pas bougé. Ses poings sur le bois du ponton tremblaient légèrement, et sa crinière sombre masquait son visage. Son expression n'avait, de toutes façons, rien à voir avec celles dont les humains avaient l'habitude. Momentanément, l'apprentissage que cela avait impliqué ne prenait plus effet. Ses traits étaient tendus, son souffle encore rapide. Sous sa forme originelle, ses oreilles auraient été plaquées vers l'arrière. Mais habituellement, entre each uisges, le poney qui perdait l'altercation allait ailleurs. C'était une convention tacite. Que faisait alors cette pouliche sur son territoire, et pourquoi ne partait-elle pas alors que sa défaite était éclatante ?

Au bruit de ses sanglots, Max se rendit à l'évidence: cette créature n'était pas une de ses congénères, elle n'agirait pas comme telle. Qu'attendait-elle, alors ? Redressant la tête, l'each rendit à nouveau son visage visage, autant que ces mots pouvaient être employés dans ces ombres. Son expression mêlait agacement et curiosité. Le gros de la colère passé, ses réflexions pouvaient à nouveau se faire de façon relativement correcte.
Ce fut sans doute pour cela qu'après un temps, Meade put sentir un contact sur son épaule. Debout à côté d'elle, l'each proposait sa main pour l'aider à se redresser.

"- On rentre. Guidez-moi jusqu'à chez vous."

Hmpf. Trop grande solidarité, même pour une membre du Secret. D'autant plus que sa seule envie était de la voir disparaître, de se débarrasser du spectre de la faim et de l'interdiction, de la frustration. Une voix en lui, timide, soufflait cependant que son maître apprécierait son geste.
Le beau duo se dirigea à nouveau à travers les rues de la ville. Max laissait Meade les diriger, lui offrant en revanche l'appui et le soutien de son bras. Ce fut tout. Son regard évitait de la croiser, Orphée à sa façon, mais craignant plutôt de revenir sur l'une ou l'autre de ses décisions.
Le silence s'installa, étrangement pesant, rythmé par le bruit de leurs godasses sur le bitume. A cette heure-ci, les humains dormaient tous profondément. On aurait que leur sommeil, et le calme induit par la présence de ce ciel d'encre, était l'origine du froid. Mais qu'était donc le froid, pour le peuple équin ? Loin, sur les îles shetland, ils avaient su l'affronter, et vivre en son sein. Les humains, en revanche, avaient gardé leur fragilité. Max commençait doucement à la sentir. Ré-ajustant les pistolets à eau qui pendaient toujours à ses flancs, la créature infernale eut un long soupir, qui créa une légère fumée sous son nez. Dernière étape du deuil, la tristesse. C'était indicible: désormais, ses envies partaient vers son lit, le contact réconfortant des draps et -ne le répétez pas-, quelques grattouilles de son maître. Sans regarder Meade, l'each murmura au milieu de la nuit, comme pour penser à autre chose:

"- Et… Sinon… Vous êtes qui, au juste ?"

Sous-entendu "à quelle espèce appartiens-tu, pour ne pas m'être comestible".

Dim 10 Avr - 18:18
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Meade Camille Alexander
L'étrange sous la normalité : Lorsqu'au matin, je serai humaine,
Je n'aurai pas rêvé, ni sommeillé,
Mes actes ne seront plus qu'une idée,
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Ne pas savoir est ma malédiction,
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Elle finit par sécher ses larmes, dans le silence qu’entretenait l’each. Sa tête se releva, ce regard soucieux au visage, ille avait changé d’idée? Plusieurs mèches emmêlées dans son visage, elle dégageait les cheveux en reniflant un peu, puis elle essuya les dernières gouttes qui étaient tombées sur ses joues à l’aide de sa manche pourtant déjà trempée. Ses pensées n’allaient pas aux explications qu’elle devrait fournir en arrivant à la maison, mais aux tremblements de froids qui l’habitaient et à cette urgence de retrouver des vêtements secs, une douche chaude, une serviette ou au moins l’intérieur de ses draps et la douceur de sa couverture.
Meade se releva, éventuellement, en ne tombant et trébuchant presque pas, à l’aide de la main de la créature échine. Ça ne lui dérangeait pas vraiment de ne pas croiser son regard, dont elle avait un peu peur de toutes manières. Et la jeune louve était concentrée à regarder ses pieds, à défaut d’arriver à voir ce qui se passait devant elle, mais l’each tenant son bras s’écarterait probablement si ils devaient foncer dans un banc ou un réverbère.

Ses chaussures flottaient dans l’eau qu’elle n’avait pas enlevée depuis l’incident de la fontaine, mais ses cheveux avaient commencés à sécher, surtout près du front. Son sens de l’orientation ne failli pas, probablement au plaisir de l’each qui semblait vouloir s’en aller le plus rapidement possible. Elle le comprenait, il avait été coupé sur sa faim et puis ce n’était jamais agréable de rester près de la personne avec qui on vient tout juste d’avoir une dispute... Si on pouvait appeler leur rencontre ainsi.

Ils arrivèrent devant la maison familiale, pas tout à fait petite, mais pas grandiose non plus, c’était leur nid, chaleureux et agréable, elle aimait cet endroit même si tout était difficile dans cette vie familiale. Elle n’osa pas se jeter sur la porte, il lui vint aussi à l’idée qu’elle n’aimait pas que l’each sache maintenant où elle habitait, au cas où il crache sur le secret…Et décide de la manger malgré les conséquences. Mais ce serait un effort trop difficile non? Et puis il y avait quatre loups dans cette maison, elle n’avait rien à craindre, du moins c’est ce qu’elle se convainquait elle-même. ''Je m’appelle Meade…Je suis…un loup garou …maudit...'' Marmonnait-elle, à demi compréhensible. Elle détestait le dire, elle détestait encore plus se sentir forcée de le chuchoter. ''Merci…de m’avoir raccompagné…et de ne pas m’avoir mangé…’’ ajouta-t-elle un peu boudeuse, c’était un peu exaspérant de devoir le préciser. C’était supposé être normal de ne pas se faire massacrer, pas un privilège. La petite louve sortit ses clefs de ses poches et poussa la porte de la maisonnée, tentant d’être discrète en refermant derrière elle.

Ven 22 Avr - 16:16
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