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 Mauvais présage | Début Janvier

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Ces migraines qui n'en finissaient pas.
Cette douleur parfois insoutenable la prenait depuis quelques semaines déjà. Au début ce n'était que de la fatigue, des élancements dans le crâne qui disparaissait bien vite. Puis ce fut des maux de taux de tête plus persistant, plus douloureux, comme si quelque chose cherchait à sortir de son crâne. De jour comme de nuit, cela la prenait ainsi, sans raison valable. Des minutes ou des heures... La prise de médicaments était devenu inévitable, pourtant Ayzebel n'en avait pas fait part à Morghann... Inutile de le déranger pour des migraines, n'est-ce pas ? Bien qu'il insistait sur les soins à apporter à son amie, celle-ci préférait garder une certaine limite. Pour elle, comme pour lui.

Réveillé par la douleur, la sorcière se retourna dans son lit, libérant un long soupir.C'était l'une des nuits où Morghann n'était pas là et où la lit manquait de chaleur. Mais ce n'était pas une mauvaise chose, elle appréciait tout autant ces moments de solitude. Pivotant le visage, la sorcière observa son réveille qui indiquait vingt-deux heures trente-trois en chiffre rouge si vif que celui lui arracha un grognement de mécontentement. Cette douleur qui cognait contre les parois de son esprits au point de rendre même sa nuque tendu et douloureuse. Dans un effort difficile, elle repoussa sa couverture et s'assit au bord du lit, plaquant une main sur son front. Ayzebel avait l'impression d'avoir quelque chose qui tapait, là juste derrière les os de son crâne. Elles médicaments qui commençaient à devenir de moins en moins efficace... A ce rythme, elle n'aurait finalement pas le choix que d'avoir recourt aux médicaments du nécromant. Se levant, la sorcière traîna les pieds jusqu'à la salle de bain, allumant la lumière qui grésilla doucement avant de se stabiliser, agressant ses yeux encore habitué à la pénombre. A croire que rien n'était fait pour faire passer cette foutue migraine. Ayzebel ouvrit l’armoire à pharmacie, prenant le petit pot de pilule et en glissa une dans sa bouche avant de refermer l’armoire et d'allumer l'eau. Elle se pencha, maintenant ses cheveux et but directement au filet d'eau qui coulait du robinet. Sa fraîcheur lui fit du bien alors que la pilule fut rapidement avalé. La libraire ouvrit les yeux et avec surprise, elle regarda la petite goutte de sang qui avait couler sur le bord sur la porcelaine du lavabo. C'était là, une petite tâche rouge alors qu'elle referma l'eau et qu'une seconde goutte se joignit à la première. Instinctivement la sorcière porta sa main à son visage, touchant sa lèvre supérieur et observa ses doigts. Du sang. Elle se redressa et observa son visage dans le miroir de l'armoire à pharmacie...c'était son nez, il saignait. Rien de grave en soit, mais couplé à cette affreuse migraine, ce n'était pas forcément bon signe. Ayzebel fronça les sourcils alors que son cerveau la lança plus bord, tellement qu'elle plaqua sa main sur son crâne, geignant de douleur en fermant les yeux. Une seconde, deux secondes... trois secondes... Elle gémit encore, entrouvre les yeux alors que sa vue se trouble. Elle recule, chancelle et se retint au mur alors que la douleur se fait plus forte... Elle fini par reculer encore, son dos heurtant le mur de la salle de bain avant que son corps ne s'affaisse doucement. Ses jambes ne la portait portaient plus... Quelque chose n'allait pas, vraiment. Dans un ultime gémissement de douleur qui devint un cri, la sorcière ouvrit grand les yeux, son dos se cambrant alors que sa voix fut brutalement étouffé et qu'un voile d'un opalescent couvrit ses yeux.

Citation :
Elle est happée brusquement, comme si, vers l'avant, elle plongeait, tombant dans un long boyaux sans pouvoir s'arrêter ou se retenir, son corps irrésistiblement attiré. Puis soudain, tout aussi violemment, cela s'arrête. Elle est dans une rue de clair obscure, les pavés sont blancs, leurs jointures sombres et la lueur qui d'eux émane est blanche et noire à la fois. D'ombres sont faits les alentours, une scène de la ville de Last-End découpée à l'encre fluide, liquide... puis soudain elle est là, toute de pureté, blanche damoiselle délicate et éthérée, de papillons blancs entourés. Elle s'avance vers un horizon de purpurin moiré, suivit par des prédateurs aux formes non identifiées, mouvantes et mal assurées. Elle s'avance vers elle, l'interpèle, la forme blanche se tourne vers elle, dévoilant ses traits avant de sombrer, de traits fichés...

Ce défilement d'image dans son esprit fut une sensation étrange. Forte, douloureuse, qui fit vibrer son corps comme son esprit. Lorsqu'elle revint à la réalité, Ayzebel était essoufflé, observant le mur face à elle alors que le choc pouvait se ire sur son visage. La magie avait bien des formes, mais là... Pour elle c'était du jamais vu. Perplexe, son regard pivota à droite, puis à gauche... Et alors elle réalisa que la douleur dans son crâne avait disparut. Rien, plus rien...Plus le moindre étaux autour de son esprit. Elle se redresse doucement, se retenant au mur alors qu'elle se remémore les images dénuées de couleurs... cette fille, encore une enfant... Elle ne la connaissait pas et pourtant, Ayzebel savait qu'il était urgent de al trouver. Oui, mais quand ? Ce décor apparut dans sa vision, elle le connaissait...Après tout elle avait toujours vécu à Last End et en connaissait presque tout les recoins. Comment savoir quand cela allait se produire ? Parce que oui, elle savait que cela allait arrivé. Rien n'arrive par hasard et la violence de ces images étaient bien trop réelle pour n'être que les divagation d'une sorcière mal réveillée. Sans attendre, Ayzebel s'élança hors de la salle de bain, allumant les lumières de l’appartement et s'empressa de s'habiller, chaudement au vu de la saison et s'éboula comme une furie hors de la librairie. Pas de transport en commun à cette heure mais c'était inutile puisque l'endroit vue dans la vision était à tout juste quelques minutes de marche d'ici. Sans attendre la sorcière marcha aussi vite que possible, courant parfois dans l'espoir de gagner du temps. Mais la question persistait... comment savoir quand cela se produirait ? La seule chose sur laquelle elle pouvait compter c'était son instinct …. Et la chance. Il ne fallut donc pas très longtemps pour que Ayzebel se retrouve dans cette rue aux pavés blancs. Elle ralentit le pas, observant le décor alors que son cœur battait la chamade. Intérieurement elle priait pour la gamine se trouve là, comme dans sa vision... Et qu'elle puisse faire quelque chose à temps pour lui venir en aide. Et il y avait fort à parier que si elle ne pourrait pas ici, c'était Morghann qui la tuerait de ses propres mains pour s'être mit ainsi en danger. Annabelle avait déjà dû le prévenir du malaise qu'elle avait eu dans la salle de bain et de son départ précipité.

Mer 3 Fév - 0:54
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Meade Camille Alexander
L'étrange sous la normalité : Lorsqu'au matin, je serai humaine,
Je n'aurai pas rêvé, ni sommeillé,
Mes actes ne seront plus qu'une idée,
Aucun souvenir ne traversera mon esprit.
Ne pas savoir est ma malédiction,
Regretter est ma rédemption.
PROFESSION : Étudiante
Crédits : Elle Fanning
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Points : 4013
Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Le cœur sortait de sa cage, lorsque son torse se bombait, elle perdait le souffle et taisait sa respiration. Toutes les veines de son corps étaient rythmées aux battements de son cœur, ses tempes, son cou, ses poignets, ses mains et ses chevilles. Son corps lui suppliait son souffle, de l’air…Elle avait besoin d’air…La jeune fille plaqua son dos contre la palissade blanche du bâtiment, prenant une pause qui serait probablement bien courte. Pourquoi son cœur battait-il si rapidement et sa respiration si courte? Elle était habituée de courir, son cœur devrait être fort et tenir le coup. La petite louve voyait son angoisse s’amplifier au fur et à mesure que les questions se multipliaient dans son esprit. Et dans ce tourbillon de questionnements, elle oubliait de se demander comment réagir, ne sachant que faire autrement que courir et tenter de semer ses prédateurs jusqu’à arriver à rentrer à la maison ou en terrain sûr.

Elle aurait dû être plus prudente, ce n’était pas une bonne habitude que de sortir à une heure tardive, toute seule. Meade avait d’abord remarqué qu’elle était suivie, puis les pas sont devenus plus rapides dans les ruelles, obligeant la petite louve à se mettre à courir. Cela ressemblait un peu à une partie de chat et de souris, elle arrivait à se cacher mais jamais bien longtemps.   La jeune fille sortit son téléphone de sa poche, cherchant nerveusement son père parmi ses contacts, puis s’arrêta d’un coup…non, ce n’était pas une bonne idée, elle ignorait ce que son esprit protecteur pouvait lui imposer…Ou alors elle ne le savait que trop bien. La police, ce n’était pas une solution, ou alors peut-être aurait-elle plus de crédibilité que les hommes qui l’avaient agressé? Elle pouvait facilement utiliser ses airs de petite fille innocente. Tout était risqué, elle ne savait pas, c’était beaucoup trop d’information à chercher en une si petite période de temps.

Le son de leurs pas entre la pierre et la neige sur leurs bottes retentit à nouveau. Elle aurait pu rester là, tentant de se cacher, mais ils l’auraient trouvés et coincés. Elle se remit à courir, aussitôt qu’elle entendit leurs mouvements, dans leur direction inverse. Meade traversa toute la ruelle avant de tourner pour se retrouver dans la rue parallèle, pour s’arrêter brusquement devant autre chose qu’un chasseur. Ses yeux grands ouverts, elle oublia un instant ceux qui la poursuivaient, troublée par cette interception… N’importe qui pouvait se trouver ici, ce n’était pas un accès interdit, ni une mauvaise chose considérant qu’elle avait besoin d’aide. Cependant Meade avait eu le mauvais réflexe de s’arrêter pour ne pas bousculer la femme aux longs cheveux d’ébènes qui se tenait devant elle. La jeune fille, sortant de sa bulle, se pressa de détourner l’inconnue dans l’intention de continuer son chemin derrière elle. Ses agresseurs avaient eu le temps de
retracer les pas de sa course.

''Vous ne devriez pas rester ici''
eût-elle le temps d’échapper entre deux souffles saccadés.

Jeu 4 Fév - 5:41
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Invité
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Ah le destin ! N'était-il pas surprenant parfois ? Ayzebel qui angoissait à l'idée de savoir qu'elle ne trouverait pas cette jeune fille, ou bien que ce n'était pas le bon jour... Toutes ces craintes s'envolèrent quand une petite silhouette manqua de lui rentré dedans. C'était elle ! La gamine de sa vision ! Ces cheveux blonds fort reconnaissable mais surtout cette petite bouille angélique... La sorcière la dévisagea un instant, la suivant du regard alors qu'elle la contournait pour lui conseiller de ne pas rester dans les parages. Pauvre gosse.... Elle n'avait vraiment pas l'air rassuré.

« Je ne comptais pas rester, je suis venu te chercher. »

Ayzebel pivota le visage et recula d'un pas alors que personne approcha vivement. Des chasseurs ? Cette gamine avait des chasseurs aux fesses ! Géniale... La libraire se sentait prête à affronter beaucoup de chose mais ça... Clairement c'était un peu du suicide. Mais voilà, il fallait agir et vite, Ayzebel désigna une rue en retrait et souffla.

« Attends moi là-bas, je m'occupe de l'autre. »

Remontant légèrement la rue, la sorcière se retrouva nez à nez avec le chasseur. Un homme, la trentaine, une barbe de quelques jours et le regard acier. Vraiment, il n'avait pas l'air commode.

« Hey vous ! »
« Oui.. ? »
« Vous n'avez pas vu une petite blonde passé récemment ? »
« Euh... Si, elle est partit vers.... »

Ayzebel fit mine de réfléchir, regardant en arrière en tendant la main pour désigner la rue puis brutalement, pivota et abattit avec force sa main sur le visage de l'homme. La gifle fut une chose, mais la télékinésie qui l'accompagnait en fut une autre. Le choc fit heurté la tête de l'homme contre le mur près d'eux avant qu'il ne s'écroule à moitié sonné, proche de l'inconscience.

« Oh la vache, c'est vraiment pratique ça ! »

Lâcha Ayzebel en fixant la paume de sa main puis se mit à courir, rejoignant la ruelle désignée à sa petite protégée. Ce n'était qu'une question de secondes, de minutes grand maximum avant que l'autre chasseur de déboule pour aider son ami. Lorsque la petite inconnu fut en vue, Ayzebel lui attrapa la main et la tira rapidement, serrant fortement ses doigts dans les siens.

« Aller cours ! Ne t'arrête pas !!! »

C'était sympa ce petit jogging en pleine nuit. Enfin quitte à faire du sport, elle aurait largement préféré ça sans la danger qui l'accompagnait. Bon sang Morghann allait vraiment lui passé un de ces savons... Ayzebel avait bien plus peur de la réaction du Earl que des chasseurs. Le soucis quand on est pas habitué à courir, c'est qu'on tombe vite en panne de souffle... a sorcière fini par ralentir, lâchant la main de la petite blondinette et se pencha, main sur les genoux à haleter comme une asthmatique.

« On est plus très loin, j'habite pas loin au dessus d'une librairie... »


Entre deux râle de souffrance, Ayzebel se redressa, grimaçant. Ses poumons la brûlait atrocement, sans parler de son cœur qui battait si fort dans sa poitrine qu'elle avait la sensation qu'il allait lâcher d'une seconde à l'autre. La sorcière souffla et posa son regard clair que l'adolescente et murmura.

« C'est quoi ton nom ? »

Sam 6 Fév - 15:10
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Meade Camille Alexander
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Si la venue de chasseurs était inattendue, c’était encore plus étrange de se faire dire par une inconnue qu’elle était venue la chercher. Ses yeux s’ouvraient grands, néanmoins la jeune fille obéissait et partit se cacher là où la sorcière lui avait demandé de se réfugier. Elle n’entendit que quelques mots puis un grand bruit sourd, avant qu’Ayzebel ne la rejoigne. Puis elle la laissa un peu bête, attrapant sa main pour la pousser à courir. Elle ne savait pas qui elle était, elle ne connaissait même pas son nom, pouvait-elle lui faire confiance? Elle l’espérait, parce qu’elle n’avait pas vraiment le choix dans les circonstances actuelles. La pause dont put bénéficier la petite louve en se cachant lui permit de reprendre son souffle et un peu d’énergie, ainsi ses pas rattrapèrent ceux de la femme, elle n’avait pas besoin de lui demander de courir puisqu’elle était plus rapide. Puis, sa main la retint, stoppant drastiquement sa course lorsque la femme s’arrêta, à bout de souffle. La jeune fille regarda de gauche à droite, tout dans ses gestes montrant sa nervosité. Ses mains s’avançaient, voulant attraper les bras de la femme pour l’emmener avec elle, mais elle n’osait pas, laissant ses bras tomber. Elle se résigna en songeant qu’elle aussi, pourrait avoir besoin de respirer, bien qu’elle doute fortement s’écrouler comme la sorcière semblait être sur le point de faire.

-Meade, Camille...

Les deux, ou l’un des deux, Camille était rarement utilisé mais elle aimait bien ce deuxième nom, malgré qu’il ne soit pas un premier choix. Sa tête pivota à nouveau, ils étaient probablement suffisamment loin pour avoir un peu de tranquillité, mais il s’agissait de sa vie, ils avaient probablement des balles en argent et elle n’avait pas envie de se frotter à son père pour avoir de l’aide. On pourrait lui reprocher son sens des priorités, mais elle se ferait sourde. Ses yeux clairs se firent plus inquiets, plus impatients dans cette angoisse.

-Allons…Je sais que c’est difficile quand on ne court pas souvent, mais il faut absolument continuer. La résistance vient en poussant un peu plus fort…


Elle savait que la femme lui rendait un énorme service, ou plutôt qu’elle la sauvait, qu’elle ne pouvait pas lui exiger ou lui reprocher quoi que ce soit. Un pincement lui vint au cœur lorsqu’elle songea qu’elle aurait une dette envers la femme une fois qu’elle l’aurait tirée d’affaires, si seulement elle y arrivait. Si la femme ne souffrait pas de problèmes cardiaques, ils devraient arriver à trouver refuge en haut de la dite bibliothèque à temps. La jeune fille attrapa une main de l’inconnue avant de recommencer à courir, plus lentement pour ne pas la fatiguer trop vite ou commencer trop abruptement. Puis progressivement, elle accéléra le rythme de sa course.

Mer 10 Fév - 3:24
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Invité
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C'est dans ces moments là qu'Ayzebel regrettait sa folle adolescence. Courir quelques dizaines de mètres et la voilà incapable de respirer. Pas vraiment sportive, elle se promis intérieurement de prendre un abonnement à la salle de gym, car oui... les moment volés avec Morghann semblaient ne pas être suffisant pour la garder en forme. Posant une main sur sa hanche, la sorcière pressa ses doigts là où le point de côté la faisait souffrir. Avaient-elle réussit à prendre de l'avance sur les chasseurs ? Bonne question.... Il ne faisait pas bon de rester dans les parages, mais tant que son souffle ne revenait pas, pas question pour elle de se remettre à courir. La jeune fille se présenta sous le prénom de Meade et Ayzebel répondit poliment.

« Ayzebel, tu peux m'appelle Ayz. »

Se penchant sur le côté, la sorcière passa discrètement son visage pour regarder dans la rue et observa celle-ci. Vide... Allons bon, où étaient ces maudits chasseurs ? Pas le temps de vraiment réfléchir à cette question que sa main fut saisit et l'adolescente tira vivement pour la forcer à se remettre au pas de course. Torture... Ayzebel étouffa un gémissement mais ne chercha pas à se retirer. La gosse avait raison, plus vite elles seraient à l'abri, mieux ce sera. La librairie n'était vraiment pas loin en plus, il serait vraiment dommage de se faire prendre avant d'y arriver. Haletante, Ayzebel fini par accélérer le pas d'elle-même, puisante dans ses dernières forces pour guider la jolie blonde jusqu'à la sombre ruelle où se trouver sa librairie. C'était bien la première fois qu'elle était si heureuse de voir la vitrine de sa boutique.Les poumons en feu, la sorcière s'arrêta, titubant et sortit les clés de sa poche.

« On y est... »

La main tremblante, elle réussit difficilement à glisser la petite clé dans la serrure avant d'ouvrir la porte et faire entrer la créature à l'intérieur. A peine les deux femmes eurent mit les pieds dans le locale que dans un crépitement u symbole lunaire se dessina sur le bois dans un éclate de braise qui perça la pénombre. Rapidement Ayzebel ferma la porte à clé et souffla.

« On est en sécurité ici... L'endroit est bien protégé. »

Et comment puisqu'un Earl avait rendu l'endroit aussi protéger une bunker ! Entre les sorts et les esprits qui traînaient dans les parages... Pourtant Ayzebel préférait tout de même faire preuve de prudence et ajouta.

« Viens on monte à l'étage, si j'allume la lumière ça ne va pas le faire... C'est un peu suspect une librairie ouverte en pleine nuit, non ? »

Traversant le sombre couloir, elle monta les marches qui menait à son appartement à l'étage et entra, allumant la lumière. Là encore, c'est avec un grand soulagement que la libraire retrouva son appartement. Ce n'était pas le lue ici mais c'était son petit nid douillet. Ayzebel pinça les lèvres, observant Meade et souffla en désignant le canapé.

« Installes toi, je vais te faire un chocolat. »

UN simple studio ; le salon faisait office de chambre et aussi de cuisine. Ayzebel s'approcha de la gazinière, allumant le feu puis déposa une casserole dans laquelle elle mit du laid à chauffer.

« Bien Meade... Est-ce que tu sais pourquoi ces chasseurs en avait après toi ? »

Bon, par définition les chasseurs n'avaient pas vraiment besoin d'une raison pour massacrer le peuple de l'envers. Mais la question était... Comment avaient-ils su pour la gosse et pourquoi s'attaquer à elle ainsi ? Attendant que le chaud chauffe, la sorcière y mit deux carré de chocolat avant d'user du fouet pour touiller doucement ? Une fois la mixture prête, elle glissa le tout dans une grande tasse et s'approcha du canapé pour s'y installer, tendant la tasse à la jeune femme.

« Qu'es-tu, Meade ? »

Sorcière ? Créature ? Quelle était donc sa nature ? Et que faisait sa famille ? Vu les temps difficile de Last-End, laisser son enfant seule sans surveillance n'était pas vraiment une bonne idée.

« Il va falloir prévenir ta famille tu sais... Qu'ils viennent te chercher ici. »

Ven 12 Fév - 16:35
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Meade Camille Alexander
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Elle répéta doucement ''Ayz’’ pour s’assurer qu’elle était capable de le prononcer, oui ça se disait bien. La jeune louve n’eut pas à insister, la femme continua à courir, malgré son apparente douleur. Elle ne voulait pas lui forcer à faire quelque chose qui lui faisait mal, mais l’instinct de survie était plus grand que sa compassion à présent, bien qu’elle ne puisse empêcher une moue désolée. La jeune fille s’arrêta net, pas très habituée de stopper une course ainsi, elle leva la tête pour se rendre compte de l’endroit où habitait la femme. Une librairie…La sorcière était encore essoufflée, elle avait du mal à seulement ouvrir le verrou de sa porte. Meade souffla gentiment ''Respire…’’ cela pouvait sembler innocent comme indication, mais on l’oubliait parfois, dans l’adrénaline, la panique, la respiration était plus importante que la rapidité.

Elle sursauta, reculant brusquement contre le mur qui la stoppa, c’était malin ça, le feu qui s’embrasait dès qu’on mettait le pied dans la pièce. La petite louve avait au moins un indice, évidemment que ce n’était pas une humaine ou alors elle ne lui aurait pas parlé comme si il n’y avait pas vraiment d’explications à donner. Il y avait de la magie dans cet endroit, on ne lui en avait probablement pas parlé pour la tenir loin des sorciers…Douce ironie que l’éducation de son père. Il aurait dû lui apprendre pour justement qu’elle ne le fasse pas. Trop tard.
La jeune fille resta silencieuse, ne répondant pas vraiment mais rendant ses regards à la femme. Elle comprenait, sans trop savoir ce qu’elle faisait ici. Elle s’assied en regardant autour d’elle, c’était définitivement le genre de nid qu’on retrouvait chez les sorciers. Meade aimait les symboles qu’on y retrouvait, tout ce qu’il y avait de typiquement à la fois exotique et ancien.
Un chocolat, elle entrouvrait la bouche, mais n’eut pas le temps ni le cran de s’y opposer, se taisant rapidement pour baisser la tête, les mains se rejoignant alors qu’elle s’asseyait au creux du sofa. Qu’es-tu…C’était quelque chose d’étrange à entendre au fond. Elle n’avait jamais eu besoin de l’expliquer, entourée et protégée par les siens, aussi serré que possible dans ces chaines familiales. Elle leva la tête, les yeux gros de quelque chose entre la peur, l’empressement.

''Non…non…Non, C’est une très mauvaise idée…S’il vous plait…’’

Si la femme était une sorcière, son père pouvait se montrer très méfiant, froid, elle avait peur de son courroux bien qu’il n’irait pas jusqu’à tuer une femme qui aurait sauvé sa fille. Cependant Meade avait intérêt que son père n’entre pas en contact avec quelque sorcier que ce soit. Saurait-elle lui expliquer à temps, de toutes manières? Qu’elle l’avait aidé, avant qu’il ne s’imagine une histoire de séquestration.
''Mon père…il doit dormir à cette heure-ci, il sait piquer des colères monumentales… Je ne voudrais pas qu’il s’en prenne à vous. Je sais…un peu…Le dompter…Mais souvent je le mets encore plus en colère…’’
Son regard fixait le vide, rare étaient les moments où elle entretenait une conversation en regardant la personne concernée dans les yeux.

''Camille, il m’a donné son prénom comme deuxième nom, Camille Alexander. La famille de loups que les Earl…qu’un Earl a maudits… ''


Meade recula tout lentement dans le sofa, s’enfonçant de plus en plus, elle se faisait toute petite puisqu’elle ne s’attendait pas à une jolie réaction de la part d’une sorcière.

Sam 27 Fév - 20:26
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Invité
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L'adolescente sembla brusquement en proie à la peur.
S'en était presque si elle était terrorisé. Enfant battu, maltraité ? Non, c'était autre chose. Plus comme de la soumission. L'hésitation dans la voix de la petite blonde fit froncé ses sourcils à la sorcière qui serra doucement sa tasse dans ses mains pour les réchauffer. Eh bien, il faudrait pourtant qu'elle prévienne sa famille, que cela lui plaise au non.

« Meade ? Tu es mineur... Je pourrais avoir de gros problème avec la loi pour cela... Et pas seulement d'un point de vue juridique... Tu as conscience que des chasseurs s'en sont prit à toi ? C'est très grave. Ta famille doit le savoir, ils doivent te protéger. De même qu'il me faudra faire parvenir cela au cénacle. »


Mais rien y fit, l'enfant restait focaliser sur son paternel. Bon sang, s'en était presque inquiétant son comportement. Et si elle était néanmoins sujet à des maltraitances ? Le fait d'être de l'envers n’empêchait en rien d'être un mauvais parent. Quand la jeune fille mentionna sa peur que son père s'en prenne à elle, Ayzebel eu un sourire amusé et compatissant à la fois avant de lui répondre.

« Ne te fait pas de soucis pour moi, je suis une grand fille je peux me défendre seule... Et je bénéficie d'un bon ange gardien, qui plus est. »

Oui, un gardien du nom de Morghann Earl. Sans compter les quelques esprits qui rôdaient dans la librairie, surveillant et protégeant l'endroit par la simple volonté de leur maître. Baissant le visage, Ayzebel huma l'odeur du chocolat puis en but une gorgée, histoire de se décontracter un peu. Encore une soirée difficile, y aurait-il donc un moment où la sorcière aurait la paix ? Toujours à se fourrer dans les ennuis... c'était à croire que son karma était aussi pourris que ne l'était sa chance. Quand Meade parla enfin de sa nature, Ayzebel ouvrit doucement les yeux, abaissant sa tasse puis fronça les sourcils. Quand on parle du loup... Sans mauvais jeu de mot, évidemment. Pourquoi n'était-elle qu'à demi étonné d'entendre le nom des Earl ? S'en était agaçant et tellement grisant à force. C'était marrant comme depuis qu'elle côtoyait étroitement Morghann, beaucoup de chose de sa vie revenait indéniablement sur les Earl. C'était à peine si elle s'en souciait à son retour à Last End. Oh elle les connaissait de nom puisque les Tenak travaillait avec eux depuis des siècles... Mais hormis cela... La sorcière s'enfonça plus profondément dans le canapé avant de lever les jambes et de les croiser sur la table basse, se mettant à l'aise. C'est avec un long soupir et une expression blasé qu'elle fixa la jeune fille et souffla.

« Ne te vexe pas mais... Je ne suis que peu au courant des occupations des Earl... de ce fait... j'ignore ton histoire et celle de ta famille. »

Mais c'était mignon ça, une malédiction qui planait sur toute une famille. Autant le dire les Earl ne faisait pas dans la demi-mesure, pas étonnant qu'ils soient aussi craint que respecter. Quant à la petite Meade, elle semblait bien craintive et chétive pour un terrible loup-garou. Ayzebel pinça les lèvres, buvant à nouveau dans sa tasse jusqu'à la terminer et se pencha, la déposant sur la table basse.

« Raconte moi ton histoire, je suis curieuse.... »

Et as qu'un peu. Est-ce que cela avait un lien avec la blessure d'Howard ? Elle se souvenait encore de ce jour où elle avait rencontré Morghann à la librairie, lui qui cherchait désespérément un moyen de guérir les plaies causées par les garous... Coïncidence ? Peut-être pas. Avec les Earl rien n'arrivait pas hasard, et vu cette vision qu'elle avait eu plus tôt dans la soirée, Ayzebel avait cette désagréable sensation que quelque chose liait tout ces événements. Ou bien peut-être était-ce juste de la paranoïa ? Sans doute, elle-même ne savait plus quoi penser de toute façon.

« Tu ne bois pas ton chocolat ? »

Lun 29 Fév - 21:44
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Meade Camille Alexander
L'étrange sous la normalité : Lorsqu'au matin, je serai humaine,
Je n'aurai pas rêvé, ni sommeillé,
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Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Elle fronça les sourcils, n’ayant pas le temps de proposer une objection, ce n’était pas que juridique…Et ça n’avait rien avoir avec son âge où la responsabilité de son paternel à son égard. C’était quelque chose comme une position dominante, Camille était un patriarche beaucoup plus qu’un père. Si la petite louve avait été sous forme canine, ses oreilles seraient courbées, la dernière de ses envies était que cette histoire se retrouve au cénacle. Elle soupira en se détendant un peu ''Je lui dirai, c’est promis. Juste…Pas cette nuit. Il y a un moment pour tout non? ''Et pour confronter un parent, il fallait attendre le bon. Elle devait le savoir non? La femme semblait adulte, mais elle devait bien se souvenir de son adolescence…Elle devait bien avoir fait quelques bêtises elle aussi, non? Bien qu’il ne s’agissait pas d’un mauvais coup, mais de chasseurs qu’elle ne pouvait pas éviter.

La jeune fille tiqua intérieurement lorsqu’elle entendit la sorcière parler d’ange gardien. Dans le contexte actuel, cela pouvait totalement être pris au pied de la lettre, mais elle préférait ne pas poser de question. C’était probablement juste une manière de parler, bien que ses yeux gardaient leur air curieux.

Meade baissa les yeux sur le chocolat entre ses mains, ses lèvres n’avaient pas touchées la tasse. La mort d’Emily n’était pas vraiment un drame, n’est-ce pas? Elle avait été tué par un chasseur…Elle n’avait pas souffert plus qu’il ne le fallait. La petite louve grimaça un peu, cachant son inconfort derrière un sourire mal à l’aise. ''Ce n’est pas vraiment un secret. Les loups garou, habituellement, décident de le devenir par un rituel. Un de mes ancêtres a blessé un Earl. Le sorcier, par vengeance, a posé une malédiction sur sa descendance, qui naîtrait loup garou…plutôt que par choix. ''Quelle idée de faire autant d’enfants lorsqu’on a une telle malédiction, pensa-t-elle à voix basse. C’était devenu une meute, une grande meute qui avait perdu une aînée et s’en était réjoui. Elle aurait voulu plus de temps avec la vielle dame. Elle aurait voulu vivre à ses côtés et enviait sa fille, bien que son deuil était probablement plus difficile. Être élevée par les femmes, têtes fortes de sa famille et pas par les hommes dominants.

''Et des enfants…Il en a fait une bonne poignée. ''


Tout comme son père avait fait trois enfants, ce n’était pas comme les familles de dix enfants des années 50, mais en 2016, ça faisait beaucoup, surtout lorsqu’on est tout seul pour les élever. ''Je sais que ce que je vous demande est beaucoup…Mais si vous pouviez m’héberger, juste cette nuit…Je partirai demain matin, ou je l’appellerai pour qu’il vienne me chercher. Vous pouvez retourner dormir si vous voulez, je me ferai toute petite et je lui dirai ce qui s’est passé demain…Je ne veux juste pas le réveiller, je sais qu’il va s’énerver encore plus si je lui dis ça comme ça au beau milieu de la nuit…’’

Ven 11 Mar - 21:23
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Pas cette nuit.
Ayzebel dévisagea l'adolescente d'un regard perplexe. Allons bon, ce loup était donc si effrayant ? Elle ignorait leur fonctionnement bien qu'elle ait une vague idée en réalité mais voir ainsi une enfant avoir une peur si vive de son père... C'était à se poser des questions. Quoi qu'il en soit, on en revenait au même point, Ayzebel risquait gros à garder la gamine ici. Certes Morghann ne permettrait pas qu'il lui arrive quelque chose mais le temps qu'il la rejoigne, le père de Meade aurait eu tout le loisir de lui faire savoir sa façon de penser. Ce qui n'était clairement pas la chose la plus joyeuse à savoir. Mais voilà, parce que Ayzebel était ce qu'elle était, elle se contenta d'esquisser un sourire, s'enfonçant dans son fauteuil et souffla doucement.

"Très bien, comme tu voudras."

Risquer sa vie ? Oui. En avoir quelque chose à faire ? Non. Morghann n'allait pas être content et comme il lui avait si bien dit, elle n'attirait que les fous et les dangereux. Un de plus, un de moins... Aucune différence. Être confronté au père de Meade ne lui faisait pas peur, pas plus que cela en tout cas. C'était sans doute de la folie, ou bien un trop plein de confiance en soi, peu importe, la sorcière attendait le garou de pied ferme. Cependant loin d'être folle, Ayzebel comptait bien user de diplomatie face à la bête, si t'en est que ce soit réellement utile. Il n'y avait de toute façon pas trente mille solutions au problème. Quant à ce cher monsieur Alexander, tant pis pour lui s'il avait l'audace de s'en prendre à celle qui avait sauvé son enfant et qui bénéficiait d'une excellente protection.

Finalement, Ayzebel se contenta d'écouter les paroles de Meade. Rien qu'elle ne connaissait pas déjà, donc. Pourtant la petite blonde semblait ne pas vraiment jouir de sa situation, des regrets ? Maudits par les Earl, hein ? Oui, c'est sûr que cela ne devait pas être une vie de rêve. Ayzebel eut un élan de compassion pour la gamine qui était près d'elle alors que celle-ci la supplia encore de ne pas prévenir son père. Dans un soupir de lassitude, la libraire se pencha en avant et se leva doucement, s'éloignant du canapé et ouvrit sa commode pour en sortir sortit un pantalon de jogging et un t-shirt puis les tendit à Meade.

"Ok... Va prendre une douche et enfile ça alors, met toi à ton aise Meade. Tu dormiras dans mon lit cette nuit, moi dans le canapé."

Durant un instant, le regard clair de la sorcière resta figé sur cette petite minette à peine sortit de l'adolescence. Pour son plus grand malheur, Ayzebel repensa à sa fille mort-née et s'imagina à quoi elle aurait bien pu ressembler. Elle aurait eu à peut-être l'âge de Meade si elle avait été vivante... Meade... Oui, elle aurait aimé avoir une fille comme elle, douce et gentille, respectueuse et adorable. Quel parent n'en aurait pas voulu ! Un vague sourire se dessina sur les lèvres de la libraire qui détourna le visage et souffla.

"Mais je préviendrais ton père quand même demain matin, je préfère te savoir accompagné. Il vaut mieux subir sa colère que la mort des mains des chasseurs."

Qui sait ce que ces monstres lui aurait fait subir... Ayzebel préférait ne même pas y penser. Elle profita de cet instant pour jeter un oreiller sur le canapé et une couverture avant de s'y installer confortablement. Une longue journée l'attendait... Affronté le père de Meade et atténué sa colère, prévenir le cénacle de la présence des chasseurs et surtout... Le pire, affronter Morghaan à qui elle devrait rendre des comptes. Oui, à bien y penser, si il y avait bien une chose qu'elle craignait était une ultime crise avec son compagnon. Sans parler de cette vision qui aurait presque pu la tuer... Oui, cela allait être une très longue et difficile journée, à n'en pas douter.


Mer 16 Mar - 22:11
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Meade Camille Alexander
L'étrange sous la normalité : Lorsqu'au matin, je serai humaine,
Je n'aurai pas rêvé, ni sommeillé,
Mes actes ne seront plus qu'une idée,
Aucun souvenir ne traversera mon esprit.
Ne pas savoir est ma malédiction,
Regretter est ma rédemption.
PROFESSION : Étudiante
Crédits : Elle Fanning
Messages : 354
Points : 4013
Meade Camille Alexander
L'Altruiste
Elle acceptait? La jeune fille garda les yeux grands ouverts, si c’est tout ce qui suffisait pour la convaincre, elle pourrait peut-être essayer de ne rien dire du tout à son père…Bon, ça faisait la troisième ou la quatrième fois qu’elle lui demandait de la couvrir? Détails insignifiants, elle ne pouvait pas vraiment entrer en contact avec lui sans son aide , la petite louve devait lui donner son numéro. En espérant seulement que la sorcière n’ait pas la bonne idée de fouiller dans son téléphone portable pour trouver le patriarche dans ses contacts. Ce qui serait…un peu trop étrange.

Elle déposa le chocolat qu’elle n’avait pas vraiment bu, prenant les vêtements qu’Ayzebel lui posait entre les mains. Elle n’en revenait pas encore qu’elle accepte, qu’en plus elle lui permette de dormir dans son lit et lui demande de prendre une douche. Sa petite victoire s’éteint rapidement en un pincement de déception…Elle voulait lui parler. La petite louve hocha la tête et se leva du sofa pour diriger vers ce qu’elle croyait être la salle de bain. Une serviette, des vêtements, le savon et le shampoing étaient déjà dans la douche. La jeune fille fit couler l’eau de la douche, vérifiant sa température un long moment avant d’y entrer. Ce n’était pas toujours facile de trouver le ratio d’eau froide par rapport à l’eau chaude lorsqu’on n’était pas chez soi. L’eau était trop chaude, peu importe, elle se laverait en osant à moitié se mettre sous l’eau.

Les vêtements de la sorcière étaient un peu trop grands en longueur mais elle n’allait pas s’en plaindre, la femme était très gentille de lui prêter son toit et son lit pour la nuit. Lorsqu’elle eût terminé d’essorer ses cheveux, secouant un peu la serviette dans ceux-ci, elle accrocha le tissus mouillé et se dirigea dans le salon où la Tenak était déjà couchée. ''Merci…Ayze…’’ elle s’interrompit, manquant de prononcer son prénom entier. ''Bonne nuit’’ lui dit-elle doucement avant de lui offrir un sourire et de disparaître dans la chambre. La jeune fille s’enfouit dans les couvertures dans un confort agréable. Après cette course, elle avait oublié que ses jambes lui faisaient mal sous l’adrénaline. Mais ses muscles se relâchant n’étaient pas désagréables malgré la douleur.

Mer 23 Mar - 5:12
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