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 Courses party

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Dernier échange houleux... Pourtant Morghann était resté, les choses s'étaient calmées mais une légère tension régnait encore. Très discrète en réalité, juste cette sensation de gêne entre les deux amis, les non-dit avaient ce pouvoir pour détruire même les belles amitiés. Un samedi après midi comme un autre ou presque alors que dans la voiture de Morghann, Ayzebel observait la ville par la fenêtre. En courses qu'il avait dit, quand elle lui avait demandé où est-ce qu'il l'emmenait. Mécontente comme à son habitude, la sorcière avait gardé le silence, imposant un règne de bouderie tout le long du trajet. Ce n'est qu'une fois hors de la voiture, que le Earl fut en possession du cadis et une fois dans le centre commerciale, que la femme prit enfin la parole.

« Bon... »

Pour un mot. C'était déjà un bon début. Pivotant le visage, elle observa le fils Earl d'un regard gêné. Bon sang, c'était vraiment drôle de le voir là, aussi décontracté à poussé un cadis. Lui, un Earl. Cette pensée lui arracha l'esquisse d'un sourire alors qu'elle se mordit l'intérieur de la lèvre pour pas rire franchement. En réalité, c'était même carrément adorable que de le voir comme ça. Au moins il faisait un bon garde du corps. Ayzebel qui avait prit l'habitude de faire ses courses à l'épicerie du quartier, se retrouva un peu démunie dans le centre commerciale, observant à droite, à gauche, contournant les gens encore et encore sans vraiment s'éloigner de Morghann et quand enfin elle se décida, ce fut pour lui parler franchement.

« Morghann... ? On ne reste pas longtemps hein ? Dix minutes c'est suffisant, non ? »

Tout son être suintait de malaise. Ayzebel n'aimait pas les lieu bomber comme cet endroit. Et puis, c'était gênant qu'il l'accompagne comme ça dans tout les rayons, chaque fois qu'elle prenait quelque chose pour le mettre dans le cadis, elle sentait ses yeux sombres la fixer et la brûler jusqu'à l'âme. Ne pouvait-il donc pas détourner le regard pendant qu'elle choisissait un paquet de nouille ? Pinçant les lèvres, elle mit le paquet dans le cadis et observa les yaourt, le lait, les rouleaux de papier hygiénique, des céréales et lâcha.

« Bon bah voilà, ça suffira, on peut partir. »

Levant le visage, elle fixa le nécromant et arqua un sourcil. Rien qu'à son expression elle devina tout de suite qu'il n'avait pas l'intention de s'en tenir à ces quelques bricoles prit à l'arrachée dans les rayons.

« Quoi ? »

Soupirant, Ayzebel détourna le visage. Vraiment la communication était un gros soucis entre eux, elle en avait parfaitement conscience et en souffrait énormément. Peut-être que lui aussi... La sorcière se massa la nuque et lâcha, simplement.

« Oh, on peut aller au rayon des conserves si tu veux ! Ça coûte pas cher et ça … se garde longtemps. »

Mer 2 Déc - 23:01
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Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
Tell me More : Jumeau d'Howard - Fils de Pryam
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Morghann Earl
Morghann avait fini par revenir, avait toqué à sa porte et d'un signe de tête l'avait invité à le suivre. Pas vraiment de mots, pas vraiment d'échange. Il lui ouvrit la portière et l’entraîna avec lui vers le centre commercial. Il avait ralenti depuis l’apothicaire pour lequel un procédure était en cours pour que Morghann en fasse l'acquisition. Si le sorcier avait ralenti, c'est parce qu'une voiture était stationné devant. Une voiture qu'il s'appréciait guère, sachant qu'il s'agissait de celle de Brawn. Il délaissa là une de ses ombres en éclaireur puis un sourire satisfait vint naître sur ses lèvres, constatant combien son futur employé avait bien compris ses instructions et envoyait bouler en bonne et due forme cet imposteur. Le premier message allait passer. Qu'il sache, cet idiot, qu'on ne se mesure pas aux Earls sans en sentir le retour de bâtons. Il allait falloir voir pour cette librairie. Mais sa relation avec Ayzebel restant fluctuante, il n'avait nullement eu envie de se replonger dans ce sujet pour le moment.

Il se stationnait puis, dans la voiture, changea pour les autre l'apparence de son visage. Ce fut un visage calme, presque fraternel qu'il exhiba, cheveux blonds, des yeux verts. Il n'y avait qu'Ayzebel pour voir son visage d'Earl perdurer. Il ne comptait pas la perturber, c'était déjà assez compliqué entre eux, il était inutile d'ajouter une barrière. Il s'en retrouva à pousser le chariot. Il n'était jamais venu ici de sa vie. Étudiant, il avait évidement déjà fait les courses, mais à Last End jamais. Ou si peu qu'il en souvenait à peine. Les domestique du château avaient en charge tout ceci. Il arqua un sourcil à la première question d'Ayzebel et railla : « De quoi as-tu peur ? Qu'une botte de carottes t'agresse ? » Il avait tord de ricaner de la sorte, mais ça le détendait. Probablement parce que lui-même était terrorisé et qu'il remerciait sa noble famille de l'avoir doté d'un masque si parfait. Morghann avait été protégé par son aîné à un point tel qu'il avait intériorisé un très grand nombre de peurs comme celle de l'orage, de la foule, du vide, de l'emprisonnement, des espaces clos et tant d'autres qu'il serait interminable de les citer. Bref, il n'aimait pas être ici. Sa peur accentuait sa sensation de manque toxicomaniaque des Voix qui l'avaient quitté. Il ne manquerait plus qu'une bonne dispute avec son amie et une perte de sang-froid et... Il serait bon pour l'asile.

Silencieux, il la suivit au travers des rayons, contemplant, perplexe, sa manière de se saisir uniquement de ce qui coûtait le moins cher. Lorsqu'elle annonça avoir terminé, il observa le contenu du chariot d'un air dubitatif. Pire alors lorsqu'elle proposa de se rendre dans le rayon des conserves. « Tu ne manges pas de viande ? » L'interrogea-t-il, perplexe. Pourtant, elle en avait bien mangé lorsqu'il avait été prendre leur repas chez le traiteur. « Écoute, je vais t'épargner le discours moralisateur du médecin et on va aller directement dans le rayon des produits frais prendre des fruits, des légumes, de la viande et du poisson. Et en passant, on va remettre ces rouleaux hygiéniques à leur place et en prendre de meilleur qualité. J'ai bien compris que c'était le premier prix et que tu faisais attention. J'ai peut-être également des goûts de riche... Mais tu ne t'arraches pas les partie intimes avec ça ? » C'était trop rigide ! Un peu de douceur dans ce monde de brutes ! Etait-il vraiment obligé d'avoir ce genre de discussion avec elle ? Il saisit un second paquet de pâtes au passage qu'il envoya dans le chariot avant de retourner dans le rayon rose. Il saisit les rouleaux qui avaient l'air les plus moelleux et railla : « Tu vas voir, ça va changer ta vie... »

Le pire était certainement l'incroyable sérieux que son visage et son propos manifestaient alors qu'il se rendait vers les étalages de légumes. « Bien... Dis-moi, qu'est ce que tu aimes manger ? C'est la saison du poireau, à moins que tu ne préfères les carottes. Ou les deux. » fit-il avant de réaliser le potentiel pervers de son propos. Il poursuivit donc rapidement : « Tu es plus agrumes ? Fruits rouges ? Exotiques ? » Il saisit une citrouille avec un fin sourire : « Samain arrive on dirait... » Jack'O'lantern avait fait sa réputation avec le temps et ces humains jouaient de cette tradition sans la connaître véritablement.

Sam 5 Déc - 15:52
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Et comme toujours, les répliques cynique fusèrent de la part de Morghann. Ayzebel le fixa simplement, une lueur d'agacement dans le regard. Elle se retenait de répondre, et surtout de ne pas simplement partir en le plantant ici avec ses stupides courses. Pourquoi avait-elle cette affreuse sensation que si ce n'était pas elle qui faisait le premier pas vers lui, il ne viendrait jamais à elle ? Vouée donc, à se devoir se plier encore au Earl et à ses caprices.

« J'ai plus de chance d'être tué par ton humour que par des carottes.»

Son cerveau avait fondu ou quoi ? A quoi jouait-il ? Peut-être essayait-il de détendre l’atmosphère... Non, évidemment que non. Un Earl ne s'abaisserait pas à divertir le petit peuple, voyons. Croisant les bras sur sa poitrine, la sorcière baissa simplement le regard vers le contenu du cadis. Lui ne le réalisait pas, mais le peu qu'il contenait était déjà beaucoup pour elle.

« Euh... Si je mange de la viande. Mais je l'achète en surgelé la majorité du temps parce que cela coûte moins cher et qu'il y a plus en quantité. »

Évidemment, cela avait lui poser problème car Morghann lui ne devait manger que de la viande fraîche sortit tout droit du boucher. Certains avaient bien de la chance... Alors quand le Earl partit dans un nouveau sermon dont la jeune femme ce serait bien passé, elle le toisa avec air perplexe. Il était sérieux là ? Ne pas s’écorcher les parties intimes avec du papier hygiénique de premier prix ? Agacée et à juste titre, la sorcière décroisa les bras et râla sur son compagnon.

« Oh oui, c'est vrai que tu porte une attention toute particulière à la vulve, j'avais oublié ! Plus qu'au reste de ma personne d'ailleurs ! Mais navré Morghann, je ne suis pas encore une vieille grabataire qui a les hémorroïdes qui la démange, je peux encore me contenter d'un papier toilette tout ce qu'il y a de plus normale !! »

Lui criât-elle alors qu'il s'éloignait pour aller reposer celui-ci pour en prendre de meilleur qualité alors que d'autres clients passaient, les regardant d'un air ahurit. Deux adolescent s'étaient arrêter près de la sorcière, la fixant avec un air amusé et moqueur, aussi bien pour son look sombre et d'un autre âge que pour les paroles qu'elle venait de balancer à son ami. Pivotant le visage, elle les toisa avec force avant d'imiter le grognement d'un animal, les faisant reculer et gronda.

« Vous voulez ma photo ? Dégagez les morveux !!! »

Ils ne se firent pas prier pour s'éloigner, murmurant quelques paroles à voix basses. Lorsque Morghann revint avec un autre paquet de rouleaux hygiénique, Ayzebel pinça les lèvres et le fixa en secouant la tête.

« Me changer la vie ? Oh eh bien si j'avais sût avant que le papier-cul rendait la vie meilleur j'aurais fait ce sacrifice pour mieux me torcher l'oignon.»


Délicatesse, poésie et féminité dans toute sa splendeur. Morghann en serait-il choqué ? De telle paroles ne convenaient sans doute pas à un Earl... ceci dit, cela ne convenait pas vraiment à la jolie bouche d'une femme. Tant mieux, si cela l'énervait, c'était de bonne guerre après tout. Pourtant très vite la culpabilité revint au galop et la jeune femme croisa à nouveau les bras, détournant le regard et le visage. Morghann la questionnait encore, s’intéressant à ses goûts. Oui, c'était évidemment pour se faire une liste et non pas parce qu'il pouvait s'intéresser aux véritable goûts de son amie, du moins c'est ce qu'elle pensait. Las, Ayzebel secoua la tête, haussant les épaules et répondit d'une voix faible.

« J'aime à peut près tout sauf les épinards, les choux de Bruxelles... Et euh... j'ai une préférence pour les fruits rouges. »

Depuis combien de temps n'avait-elle pas prit plaisir à manger quelques fraises ? La colère s'évapora et gourmande, elle se mordit la lèvre en évitant le regard de Morghann. Des fraises avec de la chantilly.... Elle aurait pût tuer pour ça. Une assiette de fromage et de charcuterie avec un bon vin, le tout devant un film... Bon sang, Morghann lui donnait envie de manger des tas de choses. Portant son regard clair sur la citrouille, elle sourit doucement et tendit les mains pour la prendre, l'arrachant au main de son ami et souffla.

« J'adore halloween.... Je n'ai pas taillé de citrouille depuis.... »

Depuis que son mari et son fils était mort. Son sourire fondit et disparut et comme si à nouveau l'aide de Morghann n'avait jamais existé, la femme reposa l'objet de sa convoitise et se détourna du sorcier, souffla faiblement, d'une voix presque suppliante.

« Bon, on peut aller aux conserves s'il te plait ? J'ai pas envie de passer la journée ici Morghann... »

C'était dans les moments sombre comme celui-ci qu'elle avait envie de se jeter dans les bras de son amant, de l'embrasser jusqu'au manque de souffle et se perdre en lui pour ne plus penser à rien.

Sam 5 Déc - 16:46
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Morghann Earl
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Morghann Earl
La corde ? La falaise ? La balle dans la tête ? Qu'est ce qui serait le plus rapide et sans douleur car... la réponse de la jeune femme le laissa pantois au point de se demander s'il ne serait pas temps de lâcher prise. Il poursuivit ses achats, sans mot dire, la gratifiant d'un regard noir qui en disait long sur sa façon de penser. N'avait-on pas idée d'hurler ceci de si vive voix ? Et après elle s'étonnait qu'on la regarde ? Morghann roula des yeux. Après tout, lui avait le visage camouflé. Personne ne savait qu'il était un Earl. C'était plus pour elle qui avait l'identité à découvert. Mais outre la honte, c'était surtout ses propos qui le tourmentaient. Ce même reproche que plus d'une fois elle lui avait fait. Leur relation avait dépassé le stade purement physique, bien que Morghann s'en serait défendu. Sa possessivité à son égard ne montrait en rien de détachement qu'il voulait avoir et cette manière qu'elle avait de vouloir le garder avec elle rappelait à s'y méprendre une amitié assez sincère. « Surveille ton langage. » ordonna-t-il, froid, rigide, paternaliste. Elle voulait travailler pour lui ? S'afficher dans l'ombre d'un Earl ? Il y avait un sacré travail de comportement et de parole à faire ! N'avait-on pas idée de s'exprimer ainsi, accumulant tant d'émotions vulgaires ? Lui avait-il seulement une fois parler de la sorte ? Il pouvait accepter quelques bavures, quelques erreurs... Mais là, il s'agissait d'une profonde exagération de sa part et ça ne lui plaisait pas. Il en était agacé et peut-être était-ce qu'elle cherchait. Qu'en était alors le but ?

Au rayon légumes, il changea de sujet, s'orienta vers des points plus concrets et à son aise, enfin, elle répondait proprement. Elle aimait tous les légumes à deux exceptions près, voilà qui lui simplifierait la vie. Quant aux fruits rouges, ça n'était pas la saison, mais dans les grandes surfaces on trouvait de tout, pourvu qu'on aille le chercher à l'autre bout de la planète. Morghann posa sur elle un regard attentif lorsqu'elle prit la citrouille et bien qu'elle n'acheva pas son propos, il en identifia la fin rapidement, si bel et si bien que lorsqu'elle voulut s'éloigner, se détournant de lui, il avait déjà saisi son poignet pour la ramener à lui. Une main, tendre, venait caresser sa joue. Il fermait les yeux et collait son front au sien. Ses doigts tremblaient. Même si ça ne voyait pas à l’œil nu. Au toucher, cela se sentait et c'était assez surprenant de la part d'un héritier d'une des plus puissantes famille de Last End. « Je... » souffla-t-il, bas, pour elle : « Suis terrorisé. » Confession, sombre et pourtant authentique. « Je n'apprécie pas les lieux bondés. Je n'aime pas être ici mais... Je le fais. Je prends le temps nécessaire pour que tu aies une vie équilibrée et saine, loin des instants ternes et moroses, sous les dettes, les remords et les souvenirs douloureux. Tu n'aimes pas que je te prenne pour une chose, alors... Laisse-moi t'élever. Te montrer les valeurs qui sont les miennes, celles de ma famille. Te faire découvrir ce qui est bon en ce monde qui s'agisse de la confiance que tu me portes, ta façon de te conduire ou même... La simple nourriture. » Son pouce, bien que tremblant, caressait sa joue avec douceur et fermeté. « J'aimerais que tu comprennes... Qu'il y a un fossé social entre ma famille et moi et qu'il y en a également un entre toi et moi. Que je suis à cheval entre ces deux mondes et que je dois les chevaucher en même temps, l'un par obligation, l'autre part désir. Je fais tout ce que je peux pour toi... Tout ce qui est en mon pouvoir... » Mais il avait ses limites même s'il ne pourrait l'avouer de vive voix.

Il posa un baiser sur son front avant de se détacher d'elle, prendre quelques légumes, des fraises, des morceaux de viande... Et puis cette citrouille. « Viens. » souffla-t-il pour l’entraîner vers le rayon des vêtements : « Je te dois au moins un débardeur. » fit-il à son attention, un sourire presque effacé aux lèvres. « Essaie des vêtements, regarde ce qui te plaît et... Montre-moi. » Sur ces mots, il s'assit sur un banc face aux cabine d'essayage. Qu'elle ne cherche même pas à y échapper, car elle y passerait. « Je suis prêt à parier que tu ne t'habillais pas de la sorte il y a trois ans. » Le temps du veuvage était terminé. Il ne lui demandait pas de refaire intégralement sa garde robe, mais petit à petit, s'ouvrir.

Sam 5 Déc - 18:44
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Attrapée, Ayzebel se retrouva contre son ami qui semblait soudainement moins fier, moins... Earl. La caresse sur sa joue la fit frissonner alors que le front de Morghann se posait contre le sien et cette nouvelle proximité lui fit définitivement abandonner sa bouderie. Elle n'y arrivait pas... Ou plutôt... Plus. D'un geste doux, elle saisit la main tremblante du Earl et alors qu'il exprimait sa faiblesse, sa peur, elle embrassa ses doigts puis sa paume avec une tendresse qu'il était le seul à bénéficier. Jamais elle ne le jugerait pour cela, bien au contraire, le voir si humain était bon et Ayzebel restait attentive à sa détresse. Consciente de l'effort qu'il faisait, elle sourit faiblement, plongeant ses yeux dans les siens et murmura.

« Je vais te confier un secret... Je suis aussi effrayé que toi. Je déteste la foule, être ici me rend nerveuse, mal à l'aise. Ta présence m'aide à tenir, encore.... et toujours. »

Perdant son sourire, la jeune femme continua de fixer Morghann alors qu'il expliquait qu'il voulait simplement l’élever, qu'elle ne se sente pas comme un objet. Il avait enfin comprit... Oui, il avait comprit sa réaction dans la douche. Soulager de cela, la femme souffla longuement, comme si un poids énorme venait de la quitter. Ayzebel comprenait aussi la position difficile de Morghann, le risque qu'il prenait pour passer du temps avec elle et la sorcière garda le silence. Inutile de parler, le Earl pouvait voir à son regard qu'elle était désolé elle aussi, qu'elle s'en voulait... Et combien était rassuré, cependant. Pour elle aussi il était temps de faire un effort, un vrai.

C'est pourquoi, Ayzebel garda le silence et observa Morghann qui choisissait pour elle un autre de produits frais et elle devait bien l'avouer, toute cette nourriture lui mettait l'eau à la bouche. Elle avait toujours aimé cuisiner, mais son manque de moyen ne lui permettait pas de vraiment se donner dans cette passion. Trois ans qu'elle n'avait pas fait un véritable plat, pas même une petite pâtisserie. Oh tiens, en voilà une bonne idée ! La sorcière eut soudainement du mal à tenir en place, pinçant les lèvres et fixant Morghann alors qu'elle n'avait à présent qu'une foncé : foncer vers les rayons prendre de quoi faire la plus grosse, grasse et sucrée des pâtisserie. Pourtant elle se montra patiente et se contenta surtout de chiper un tube de crème chantilly dans le rayon frais pour le glisser dans le cadis avant de suivre son ami vers... le rayon des vêtements ? Non, il n'était pas sérieux quand même ? Absolument, si. Le visage d'Ayzebel se décomposa alors que le Earl prenait place sur le banc.

« Oh euh... tu sais, ce n'est qu'un débardeur Morghann... Pfff, j'en ai d'autre hein ! »

Lâcha t-elle avec un sourire forcé. Mais visiblement il n'était pas décider à bouger de là et le sourire de la sombre libraire fondit comme une glace au soleil pour une expression de mécontentement. Malgré cela, elle ne put s'empêcher de lui jeter un regard complice et leva les mains en signe de paix et lâcha..

« Bon très bien. Mais je t'interdis de te moquer, d'accord ? »

Filant vers les rayons de vêtements pour femme, elle resta quelques instants à fouiner avant de revenir avec une petite pile de tissus et entra dans la cabine. Rapidement l'épaisse robe noire fut jeter négligemment sur un petit banc en bois et les nouveaux vêtements enfilé. Au vu de l'état du nécromant, Ayzebel ressortit rapide, évitant de tester sa patience outre mesure et s'afficha avec un simple leggins noir en cuir et une t-shirt long au style marin. Elle esquissa une moue gênée et croisa les bas sur sa poitrine avant de lâcher.

« C'est bon, tu as vu ? Non parce que... dans le doute... Enfin, si tu n'aimes pas hein... J'ai pris autre chose... »

Pivotant sur elle même, elle arracha à la cabine une petite robe noir et banche tout ce qui était de plus féminin. Une robe crayon... Ayzebel avait toujours adoré ce style, un style qui correspondait bien avec son esprit de rat de bibliothèque. Elle leva la petite robe et jeta à Morghann un regard timide et murmura.

« Avant, je portais ce genre de choses, aussi. »

Sam 5 Déc - 20:23
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Morghann Earl
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Morghann Earl
La confession qu'elle lui retournait le soulagea pour moitié. Il se sentait moins seul à travers cette épopée et pour autant, il la savait affligé par le même fléau qui le tenaillait, alors qu'à son serment, il avait juré de la protéger. Elle tenait grâce à lui, il tenait pour elle. Son regard, dans ses yeux clairs, semblait éliminer la présence de tout ces autres qui l'indisposaient. « C'était un débardeur. » corrigea-t-il « Maintenant... C'est éventuellement un gilet. » Puis, après une pause, il rajouta presque fier de lui : « Et un débardeur, ça vaut 8 à 10 brocolis. » railla-t-il. Oui enfin ! Elle n'était pas satisfaite qu'il paie sa vie courante et veillait à acheter ce qui coûtait le moins cher, il était très étonné de la voir réagir ainsi. « Je ne me moquerai pas. » promit-il. Intérieurement, il se disait que ça ne pouvait pas être pire que la robe de nuit de Kessy, et il ne s'était pas moqué !

Morghann finit par prendre place sur le banc, avec patience. Il fermait les yeux se réfugiait dans le royaume des morts pour trouver la paix tandis qu'elle s'affairait. Il eut l'air d'être réveillé lorsqu'elle lui montra ses premières trouvailles. Le sorcier la contempla de haut en bas, alors qu'un fin sourire appréciateur naissait sur ses lèvres, buggant sur ce pantalon très moulant en cuir. Oh ça lui plaisait, ça ne faisait pas de doute. Il la laissa se retourner pour aller prendre timidement une robe. Quelle sublime vision n'eut-il pas. Sans aucune protestation, elle prendrait cette tenue là. Quant à la robe, il en appréciait le style. Les deux tenues ne se paraient pas de grandes couleurs. En surplus du noir, elle offrait un peu de blanc. C'était un bon début, et le nécromancien se satisfait de cette évolution. Il tendit une main pour caresser la hanche de son amante, appréciant la texture de ce pantalon. « J'aime beaucoup. » fit-il avant de relever les yeux vers elle : « Essaie la robe aussi. » lui réclama-t-il, l'envie au cœur de la voir dans ces tenues nouvelles. Quelques secondes passèrent avant qu'il ne demande, avec une certaine galanterie : « Tu veux que je t'aide ? » Ces robes n'étaient jamais aisées à fermer dans le dos à moins d'être doué en contorsion de bras. Il entrouvrit le  rideau pour se glisser dans l'ouverture.

Il tomba nez à nez avec son dos nu. Se faisant violence pour ne pas lui sauter dessus, il dégagea tendrement, bon seigneur, sa longue chevelure pour la faire passer par dessus son épaule, en avant, et remonta la fermeture éclair du creux de ses reins jusqu'à la base de sa nuque, suivant le mouvement du regard. Il porta ses yeux sur le miroir, face à elle, face à eux deux, pour contempler leur reflet et surtout celui d'Ayzebel. Il posa ses mains sur ses hanches et ses lèvres dans son cou, parcelle de son corps favorite. « Tu es magnifique. » Il resserra son étreinte, laissant ses mains se poser sur son ventre, tandis qu'il se collait contre son dos. Il observait, de façon songeuse, leur couple en reflet dans le miroir. Il aurait aimé qu'elle soit de haute naissance... Tout aurait été plus simple. Mais en même temps bien différent. Elle n'aurait pas été la même, pas cette douce souris qui lui plaisait tant. A croire que leur histoire était faite pour être compliquée.

« Veux-tu essayer autre chose ? Des chaussures ? Des vêtements de nuit ? De la lingerie ? Des cosmétiques ? » proposa-t-il : « Tout ce que tu veux... » souffla-t-il à son oreille sans la lâcher : « Tout ce que tu as envie... » Nouveau baiser dans sa nuque, avant que ses mains ne relâchent son corps. Il reculait, sentant son propre corps ne pas résister à l'appel féminin de son amante. Douce tentation que voilà et que sagement, il refusait.

Sam 5 Déc - 22:56
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Il aimait !
Parfait, que demander de plus ? Ayzebel sourit, ravie puis abaissa la robe avant que l'ordre ne tombe. L'essayer ? Très bien, si c'est ce qu'il voulait... De l'aide ? Elle se figea, fixant Morghann avant de hocher la tête positivement. Lentement elle pivota, tentant d'ignorer la caresse sur sa hanche et fila droit dans la cabine dans laquelle le sorcier la suivit. Bien vite le haut et le leggins furent retirer et dans un simple ensemble de sous-vêtements noirs qui n'avait rien d'exceptionnel et encore moins de sensuel. En douceur Ayzebel se glissa dans la robe, et laissa Morghann dégager ses boucles. Le simple fait qu'il touche ses cheveux lui arracha un long frisson... Elle n'y pouvait rien, c'était plus fort qu'elle. La sorcière resta silencieuse, laissant son amant remonter doucement la fermeture de la robe alors qu'elle pouvait sentir son regard lui brûler la peau.

La jeune femme déglutit, relevant doucement les yeux pour fixer leur deux reflet dans le miroir et croiser le regard de Morghann. Ce fût comme si la dernière dispute n'avait jamais eu lieu, comme si.... Plus rien n'existait. Sauf lui, elle... Le bruit de la foule dans le centre commerciale ne lui arrivait même plus aux oreilles. A cet instant plus rien n'occupait son esprit si ce n'est Morghann qui déposa ses lèvres sur sa nuque offert et dans un soupir, Ayzebel ferma les yeux, s'abandonnant à lui à nouveau, comme elle l'avait fait ce soir là. L'étreinte se resserra tendrement et la sorcière entrouvrit doucement les yeux, tête penché sur le côté alors que le compliment du Earl glissa à son oreille comme une délicate mélodie. Magnifique ? Jamais Ayzebel ne s'était vu comme tel. Damian évidemment, amoureux et en bon mari lui avait dit cela des dizaines de fois mais.... Pourquoi entre les lèvres de Morghann, ces mots sonnaient-ils autrement ? Le sérieux de son visage et la sincérité de ses mots furent comme un coup violent dans le ventre alors qu'une fois de plus, une chaleur intense parcourut ses entrailles... Mais plus douce cette fois, agréable.

Plus silencieuse que jamais, Ayzebel ne le lâchait pas du regard, ses prunelles claires restant inlassablement braqué sur lui, attendant l'instant où il abandonnerait cette étreinte. A nouveau soucieux de son bien être mais surtout ivre de lui faire plaisir, Morghann proposa l'achat de bien des choses auquel n'importe quelle femme aurait répondu positivement. Ayzebel arqua un sourcil, un faible sourire aux lèvres et souffla.

« Je ne sais pas, peut-être oui... Si tu te sent de rester un peu plus... On pourrait regarder ensemble. »

Et sans dispute. Juste profiter de l'après-midi qui leur était offert. Profiter de lui, tout simplement. La sorcière pencha la tête sur le côté, observant son reflet dans le miroir. Elle se trouvait jolie ainsi, avec lui elle se sentait belle. Très belle. Et mieux encore, elle voulait l'être... car ce regard qu'il venait d'avoir pour elle, la libraire pensait ne plus avoir la chance de le subir un jour. Et rien ne valait ce regard chez Morghann. Le Earl fini par craquer, se retirant de la cabine et Ayzebel comprit bien pourquoi et ne put s'empêcher d'esquisser un sourire. Tant pis, elle se débrouillerait pour retirer cette robe elle-même... Et dans la solitude de la cabine, la jolie tenue fut retirer et l'épaisse robe d'un autre temps enfiler. Lorsqu'elle sortit, à nouveau Ayzebel n'était que cette sombre libraire à l'aspect inquiétant et morne. Délicatement elle déposa les vêtements dans le cadis avant de poser sur Morghann un regard tendre et souffla.

« On y va ? Cette fois j'aimerais que ce soit toi qui me choisisse quelque chose. »

L'idée de porter un vêtement qu'il avait choisis avec soin, parce qu'il l'avait imaginer dedans, l'avait espérer belle ainsi... était parfaitement délicieux. Près de Morghann, la sorcière affichait un petit sourire de joie avant qu'elle ne se penche, se hissant sur la pointe des pieds pour venir poser ses lèvres sur la joue de son ami, à la commissure de ses lèvres, chuchotant tendrement.

« Merci.... »

Sam 5 Déc - 23:57
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Morghann Earl
Morghann, bien qu'écarté d'elle, continuait de l'observer, dans son dos, se perdant à la cambrure de ses reins. Elle était magnifique, il n'avait en rien menti. C'était là tout son sentiment à l'égard de cette femme lorsqu'il portait un œil sur cette transformation vestimentaire. Elle posa les deux ensembles dans le chariot, au grand plaisir de l'Earl qui y savourait une réussite toute particulière et une certaine joie de la voir prochainement porter l'une ou l'autre de ces deux tenues au quotidien. Il voulait qu'elle vive, fasse son deuil et réapprenne à sourire, être belle. Il avait acquiescé d'un signe de tête, ravi qu'elle accepte de poursuivre ces achats. Il prit la fine main de la libraire dans la sienne laissant le chariot près de la cabine d'essayage et l’entraîna, avec lui, dans les rayons. « Pour être honnête, je m'y connais assez peu. » Kessy avait toujours su se vêtir avec raffinement, suivant la mode et son influence de princesse au quotidien. « Les femmes que je côtoie sont généralement en blouse blanche et cachent... Un tailleur, me semble-t-il. » fit-il fort peu certain d'user du bon terme si bel et si bien qu'il en montra un exemple, d'un gris chiné, la robe strictement taillée s'agrémentait d'une veste tout aussi traditionnelle. Un petit sourire marqua ses lèvres alors qu'il parcourrait avec elle les rayons, ses noires prunelles scrutant les lignées de vêtements, entraînant dans son sillage sa sombre amante.

Progressivement, il ralentit le pas jusqu'à faire halte auprès d'une charmante tenue noire. Manches longues, dos nu sublime, ni vraiment longue, ni vraiment trop courte, de dentelle ornée. Il resta figé dessus, cherchant la taille de son amante avec vivacité avant de lui présenter sa trouvaille, un regard interrogateur, probablement dans l'expectative d'un avis sur la question. Finalement, il poursuivit sa route, la robe entre ses doigts, avec une paire d'escarpins veloutés, lacés à la cheville. Il la menait dans sa danse, allant de rayon en rayon sans que rien ne lui tape d'avantage à l’œil. En grande surface le choix était assez basique, rien qui ne fasse écho à quelque chose de plus sophistiqué dont il avait l'habitude. A croire qu'il ne savait se contenter de ces quelques petites choses de la vie courante, dont tout un chacun jouissait, mais dont lui ne pouvait se satisfaire. Ses perles noires, vers elle, s'orientèrent avant qu'il ne hausse les épaules sensiblement. C'était certain que tout ceci aurait pu convenir, que le corps d'Ayzebel aurait pu mettre en valeur jusqu'à la culotte gaine de grand-mère mais il ne parvenait à les accepter comme tel, comme suffisamment beaux pour la sublimer plus encore. Il tenait sa main et son pouce venait en caresser le creux replié de sa paume. Douce peau à son étreinte enchaînée, qu'avait-il fait ? Ne l'avait-il pas entraînée vers des horizons trompeurs, perfides, ceux de sa chère famille ? Il chassa ses pensées avant qu'elle ne croissent, loin de son cœur tourmenté pour s'en remettre à elle et elle uniquement.

Retour vers la cabine, pas lent, mesuré, posture de son dos aussi droite de sa noblesse le voudrait, et d'un port altier même si son regard s'évadait vers la lingerie qu'ils traversaient en chemin. Un ensemble crème, dignement brodé l'attira plus de de mesure pour qu'il n'en choisisse la taille qu'il lui conviendrait. Devait-il se montrer honteux ou pudique ? Peu lui importait, personne ne le reconnaîtrait sous l’illusion nécromancienne dont il s'était paré et qu'à son visage, celui d'un autre, se manifestait. « Est-ce à ta taille ? » l'interrogea-t-il après avoir choisi ce qui lui semblait adéquat. « Et est-ce à ton goût ? » Elle qui de noir s’emplissait, se paraît, s'ornait, se camouflait et lui qui, de sa sombre aura, voulait l'élever à la lumière. Peut-être n'avait-elle nullement l'habitude de s’accommoder d'une parure si claire mais qui d'autre verrait ? Qui d'autre que Morghann constaterait la continuait blanche de sa peau à ses sous-vêtements ? Qui d'autre que lui pourrait s'en extasier ? En profiter ? Elle peut-être et sous ses vêtements elle dissimulerait l'éclat merveilleux dont elle était l'objet, sous l'écrin obscur qu'elle honorait. « Je sais que ce n'est pas tellement dans tes habitudes... Mais peut-être pourrais-tu être mon oiseau blanc. » Mot appuyé d'une caresse à sa joue avant que d'un geste aussi clair que sec du menton, il ne désigne la cabine d’essayage.

Dim 13 Déc - 15:42
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Il n'avait pas besoin de s'y connaître, tant qu'il proposait quelque chose qu'il aimait. Tout homme en était capable, Morghann avait ses goûts comme tout à chacun et son amante s'y plierait volontiers, pour son plaisir à lui.

« Tu sais, bien des hommes tueraient pour être à ta place. Les femmes en blouse blanche les font beaucoup fantasmer... »

La sorcière esquissa un sourire, suivant le Earl à travers les rayons. Ayzebel observa les vêtements, son regard clair scrutant les robes avant de se s'arrêter net, manquant de heurter Morghann. Pourquoi s'était-il arrêter ? Elle pencha la tête, observant la délicate robe de dentelle noire et déglutit. C'était tout à fait son style ça... Elle adorait. Pourtant silencieuse, elle leva doucement les yeux vers son amant, le fixant en silence pour voir ce qu'il allait faire et finalement... la tentation fut trop grande et la robe fut saisit et emporter. C'était plaisant de voir qu'actuellement elle occupait toutes ses pensées, qu'il cherchait à lui redonner un semblant de goût à la vie. Touchant. Des chaussures furent prit, toute aussi jolies. Qu'est-ce qui pouvait passer par sa tête pour qu'il fasse ces choix ? Curieuse, Ayzebel le suivit à petit pas, gardant une certaine distance... Voir un Earl dans un espace de lingerie féminine... C'était presque à mourir de rire. Certaines clientes s'arrêtèrent, observant cet homme qui lui n'éprouvait aucune gêne et bien qu'il était méconnaissable grâce à la magie, il n'en restait pas moins une figure de virilité occupé à faire des achats pour sa compagne.

Ayzebel avait envie de rire mais il était tellement attendrissant comme ça... Quand il revint avec un ensemble de lingerie, le sourire de la femme disparu doucement alors que ses yeux se posèrent sur l'ensemble.C'était clair, rien à voir avec ce qu'elle portait en générale. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas porté ce genre de chose et l'ensemble au style vintage proposé par le Earl la laissait perplexe. Lentement elle tendit la main, effleurant la tenue du bout des doigts jusqu'à ce que le Earl prenne la parole pour la questionner. La sorcière hésita à répondre, se contentant de réfléchir. Oui, c'était sa taille et oui, parfaitement dans ses goûts. Elle avait toujours aimer le côté rétro et sans vulgarité. Le côté Pin-up de cette lingerie était follement délicieuse. La caresse sur sa joue arracha la Tenak à ses pensée alors qu'elle leva les yeux vers Morghann... Pour lui elle aurait put être n'importe quoi... ou presque. Cette demande en tout cas, elle lui convenait parfaitement. S'ils restaient amant, il était normale de satisfaire ses envies. Alors oui, elle serait son oiseau blanc.

Prenant la tenue, Ayzebel tourna le dos au Earl et écarta les rideau pour se glisser dans la cabine. Bine vite sa grosse robe hideuse fut à nouveau jeté, ses sous vêtements médiocre subirent le même traitement et entièrement nue, elle se glissa dans l'ensemble. Le satin blanc était doux contre sa peau et s'observant dans le miroir, la femme remercia intérieurement la nature de lui avoir offert ce corps pâle et imberbe. Elle saisit ses boucles sombres et les ramena par dessus son épaule, continuant de s'observer dans le miroir et finir par les rejeter en arrière. C'était qu'il avait bien choisit, cet ensemble était très beau, délicat et féminin. Ayzebel se trouvait belle ainsi, n'était pas le plus important finalement ? Se plaire à soit-même avant de plaire aux autres. Pivotant, elle glissa sa main hors de rideaux et attrapa le bras du Earl avant de le tirer à l'intérieur de la cabine. Maintenant il fallait qu'il voit, qu'il juge et prenne une décision. Reculant d'un pas car ne pouvant faire plus, Ayzebel colla son dos au miroir et plongea ses prunelles dans celle de son bel amant et souffla.

« Est-ce que tu aimes... »

La pauvre enfant déglutit, nerveuse. Elle était si soucieuse de l'image qu'elle lui offrait à cet instant, l'idée qu'il n'aime pas, qu'il ne la trouve pas à son goût. Ayzebel avait ce besoin viscérale que de se sentir apprécier de Morghann, de se sentir belle à ses yeux.

« Je t'en prie dit quelque chose Morghann.... Parce que moi... J'adore cette tenue. »


Avoua t-elle. Et s'il n'aimait pas, elle serait sans doute de retour dans le rayon lingerie, accroché parmi ses congénères aux tailles variées.

Lun 14 Déc - 14:27
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Morghann Earl
L'étrange sous la normalité : Enfant cadet du Patriarche Earl, il est un héritage refusé, s'extrayant de la nécrose gangrénée de sa famille.
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Morghann Earl
Morghann s'était mis à rire à sa première réplique. Il y avait des hommes qui avait de bien pittoresques obsessions : « Et bien ça n'a jamais été mon fantasme. Judicieusement d'ailleurs, car je ne sais pas dans quelles conditions fâcheuses je travaillerais au quotidien. » En fait si, il savait. Il aurait été en permanence fiévreusement aguiché et ça n'aurait été ni bon pour sa performance au travail, si pour sa santé. « Ceci dit, si les hommes briguent tant ce spectacle chaque jour, ils n'avaient qu'à suivre mes douze années d'études... Les blouses blanches, ça se mérite. » railla-t-il avant de poursuivre son chemin.

Il la laissa se changer à l'intérieur de la cabine, s'adossant lestement contre le mur. Mur peu solide. Cette cabine en préfabriqué n'était pas des plus stables. Enfin, elle remplissait son office mais Morghann ne pouvait pas vraiment s'y appuyer comme il l'aurait espérer. Les yeux clos, il l'imaginait en train de se changer, laissant le son de ses vêtements froissés lui parvenir. Il supposait ses épaules mises à nues, à mesure que la robe tombait au sol, caressant ses courbes. Il se représentait sa poitrine libérée de l'étreinte du sous-vêtement et puis ce silence, long. Il croisa les bras sur son torse. Aimait-elle ? Il tâchait d'entendre le rythme de sa respiration... Mais ça n'avait rien de bien aisé : c'est qu'il était bruyant ce centre commercial... Il aurait pu envoyer Annabelle voir et contempler à travers ces yeux ce qui s'y tramait... Mais à peine eut-il entamé d’échafauder ce plan qui se faisait happer à l'intérieur de la cabine. Lieu fort étroit qu'il retrouvait à nouveau alors que ses noires prunelles parcouraient son corps de haut en bas. Il rongea son frein, luttant comme lui même pour ne pas venir contre elle et se laisser emporter.

S'il aimait ? Le doux sourire, songeur, marquant son visage saurait lui apporter la réponse qu'elle attendait. Il aimait la voir là dedans, non pas pour son plaisir masculin... Mais pour ce que cet acte représentait véritablement. Depuis quand n'avait-elle pas enfilé ce genre de tenue ? Depuis quand n'avait-elle pas essayé de se sentir belle pour quelqu'un et pour elle-même ? Les mots... Ces mots qu'elle prononçait lui faisaient si chaud au cœur. Elle, elle aimait. Elle s'y sentait bien. C'était ce qu'il y avait de plus important pour le sorcier. Il releva son regard vers les yeux clairs qui lui faisaient face avant de s'approcher. Il appuya son avant-bras au dessus de sa tête, contre le miroir qui trônait derrière elle, lui offrant un proximité dominatrice et prédatrice. « Superbe. » souffla-t-il en venant coller son front au sien, les yeux clos. Les doigts de sa main libre effleuraient les contours de sa hanche, montant près de sa taille, s'évadant dans son dos, venant y dégrafer d'un geste habile et habitué le sous-vêtement alors que ses lèvres venaient s'emparer de sa gorge blanche, son cou. Il rouvrit les yeux face à son reflet dans le miroir, y voyant Howard. Les jumeaux se ressemblaient pour beaucoup. S'ils n'avaient pas des tenues et des postures différentes, il aurait été malaisé de les reconnaître. Son frère n'apprécierait pas sa relation déviante avec Ayzebel. Il n'avait jamais aimé Kessy, s'il avait pu l'éliminer sans blesser son cadet, il l'aurait probablement fait. Ayzebel, bien que sorcière, était du même acabit. Elle n'était pas issue d'une lignée pure.

Il baissa les yeux, chassant son frère de ses pensées. Howard l'apprendrait bien un jour et désapprouverait... Restait à savoir s'il le tolérerait ou lui interdirait. Il tâcha de calmer son ardeur, cette cabine n'était vraiment pas faite pour ce genre de chose. Ils ne pouvaient s'allonger, le mini banc ne serait en rien assez confortable, quand à la soutenir contre un mur... Ils risquaient fort d'endommager la cabine. Frustré, il fit la moue, s'agenouillant devant elle, non sans embrasser tout son corps au passage. Il lui ôtait le bas avec douceur : il montait haut et si elle devait essayer le dos nu, ça n'aurait pas été ensemble. Elle se serait vue et aurait brisé la beauté dévoilée. Avant de céder à la tentation de ce qui lui faisait face, il se releva et défit la robe de son cintre pour lui enfiler avec délicatesse. D'un mouvement ferme mais doux de ses mains sur sa taille, il la retournait pour avoir droit à son dos dont il dégageait les cheveux pour nouer le lien au pied de sa nuque. Il observa longuement ce dos pâle avant de la fixer elle, dans le reflet du miroir. Un sourire bref, presque tendu. « Pour être honnête, je ne vois pas ce que ces hommes peuvent trouver aux blouses blanches. C'est informe et occultant. Les hommes n'ont aucun goût. Une tenue aux épaules dévoilées ou au dos dénudé a bien plus d'attraits. » Son attention se perdait dans la cambrure nue qu'il caressait, son regard suivait le mouvement de ses digits et il frémissait à ce que la pulpe de ses doigts léchait. « Enfin, je n'ai pas encore trouvé le moyen d'y résister. » Ce qui posait problème présentement. L'une de ses mains s'invitait sous son jupon et sa poigne saisissait sa cuisse trahissant l'envie cuisante qui le taraudait. Oui, ainsi, il pourrait... C'était envisageable et stable dans cette petite et fragile cabine, sans trop se dévêtir au cas où ils se feraient surprendre, ils pourraient plaider l'innocence...

Mais il relâcha sa cuisse avant que ses pulsions ne prennent le dessus : « Bien. Allons-y. » Il se fustigea de ce manquement. Le si parfait masque des Earl en avait pris un coup et il quittait rapidement la cabine.

Sam 19 Déc - 0:05
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La routine... Évidemment que la blouse blanche ne lui faisait pas grand chose, sinon Morghann aurait bien du soucis à se faire, comme lui-même le disait. Ayzebel ne préférait pas imagine,r rien qu'à voir son comportement avec elle dès qu'un bout de peau était visible... Cependant, elle était presque sûr que le personnel féminin de l’hôpital ne serait pas contre cette idée. Combien d'infirmière avait déjà fantasmer sur le Earl ? Les seules qui devaient être immuniser contre lui devait-être les deux cousines d'Ayzebel qui justement, travaillait là-bas aussi. Quelle ironie qu'il n'en ai même jamais entendu parlé, savoir qu'il était observer...

Quand le nécromant se retrouva dans la cabine, observa son amante, celle-ci retint son souffle longuement jusqu'à ce qu'il vienne se lover contre elle, caressant sa peau et ne s’attelle à dégrafer le soutient-gorge. Si Morghann gardait les yeux fermer, la jeune femme était alerte, pantelante contre lui. C'était de la torture que de subir ça, elle n'avait aucun moyen de s'échapper, bloqué entre lui et le miroir... Se montrer n'avait peut-être pas été l'idée du siècle après tout. Quelle idiote elle faisait de croire que Morghann lui aurait simplement donné son avis... Mais Ayzebel n'avait pas mentir en disant qu'elle acculer ainsi était désagréable, car le voir déjà si fortement en proie au désir était... délectable.

Superbe...

Encore un qualificatif qu'elle ne se serait jamais octroyer. Certes la sorcière n'avait pas une estime d'elle-même très haute, mais elle préférait garder la tête sur les épaules. Peut-être était-elle une femme jolie, mignonne... Mais en rien superbe, en rien magnifique. Pourquoi s'acharner à la décrire comme tel ? Inutile de s'inquiéter, cela lui passerait. Un jour elle ne deviendrait que l'amante dont il se serait lassé, il réaliserait qu'elle n'était pas tout ce qu'il disait. Et tout rentrerait dans l'ordre.

« Morghann.... ? »

Souffla Ayzebel alors que le sorcier embrassait son corps avec tendresse et avidité jusqu'à se mettre à genoux devant elle. Bon sang... Comment pouvait-elle garder son calme avec ça ? Le souffle difficile, Ayzebel leva les yeux vers le haut de la cabine, s'interdisant de le regarder lui alors que sous la pression mentale de la femme, le haut du miroir commença à se fissuré doucement dans un petite craquement tout juste audible. Qu'il cesse de jouer, tout son corps était en feu, c'était un coup à renouveler l'accident de l'appartement. Sauf qu'ici ils étaient exposer à tant de regard... Le secret ! Mentalement Ayzebel s'imposa tout un mantra pour calmer ses nerfs, ses pulsions destructrices. Et rien ne se produisit. Pas de feu, pas d'objets volant incontrôlables ni de verre brisé... rien. Souffla longuement, la sorcière se laissa guider par Morghann qui lui enfila la robe. C'était joli, très moulant aussi.... Elle s'observa dans le miroir un instant avant de subir à nouveau les doigts du Earl sur sa peau tendit que sa voix s'élevait pour parler à nouveau des blouses et de son point faible... Le dos, les épaules. Ah ! Voilà qui expliquait ben des choses ! Un léger sourire aux lèvres, Ayzebel lâcha :

« Je comprends mieux pourquoi tu t'attarde toujours sur les épaules et ma nuque... »

Elle n'en dit pas plus. Tout aurait été prit comme une invitation. Lorsque Morghann attrapa sa cuisse, la sorcière sursauta de surprise, se crispant alors que le savoir toujours aussi proche était difficile à supporter. Qu'il cesse cela ! Haletante, la sorcière attendit qu'il retrouve ses esprits. Elle-même n'était pas capable de retenir ses pulsions, elle se sentait faible face à lui... toujours. IL brisait ses défenses, l'asservissait avec une facilité déconcertante. Faible femme.... Alors lorsqu'il la libéra, Ayzebel soupira. Elle se sentait épuisé.... Lutter contre lui était éreintant. N'avait-on pas idée que de prendre un Earl pour amant ! Parfois, Ayzebel se disait que son choix n'avait sans doute pas été le meilleur, surtout avec le danger qu'il représentait... Puis ensuite, au contraire, elle réalisait qu'il était la meilleur chose qu'il lui était arrivé depuis bien longtemps. Elle ne tarda pas à retrouver ses vieilles fripes puis sortit de la cabine, évitant le regard de Morghann et souffla.

« Oui, rentrons à la maison... »

- FIN -

Sam 19 Déc - 11:34
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